Recherche

Guerre aux démolisseurs

Extraits

ActuaLitté

Castor poche junior

Frères de guerre

Nous partageons les mêmes épreuves. Toute cette saleté, ce froid et l'attente désespérée d'une action, qui, enfin, nous sortira de nos trous boueux. Depuis le temps que nous en rêvons... Août 1914. L'Allemagne déclare la guerre à la France. Malgré leurs seize ans, Eugène et son ami Matthias rêvent de faire partie de l'aventure et rusent pour se faire engager. Mais l'image glorieuse des combats relayée par les journaux est vite balayée par une réalité plus cruelle : les deux amis, séparés, découvrent l'horreur de la guerre et l'enfer des tranchées...

08/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Fleurs de guerre

Décembre 1937. Alors que l’armée japonaise se répand furieusement à travers Nankin, massacrant, violant, pillant tout sur son passage, un groupe d’écolières terrifiées se réfugie dans l’église Sainte Marie Madeleine dirigée par le père Engelmann. C’est un territoire officiellement neutre dans la guerre qui oppose la Chine au Japon, mais les soldats ennemis ne semblent pas disposés à respecter les règles du droit international. Les jeunes filles courent un terrible danger, et leur survie devient encore plus incertaine avec l’arrivée de treize prostituées venues du bordel flottant sur la rivière Qinhuai qui cherchent à leur tour refuge dans l’église… Ce beau roman transporte le lecteur dans la Chine des années 30. Habité par de magnifiques personnages, du prêtre austère aux prostituées irrévérencieuses, Fleurs de guerre montre comment la guerre met à l’épreuve nos préjugés et comment l’amour peut naître parmi les décombres.

05/2013

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Pourquoi la guerre ?

La guerre, pour reprendre l'expression du général Le Borgne, serait "morte à Hiroshima" il y a plus d'un demi-siècle. Et pourtant elle n'a jamais cessé. Actes terroristes, conflits israélo-palestiniens et moyen-orientaux, implosion de la Yougoslavie, pays déchirés par les factions, sans même parler des autres guerres : économiques, psychologiques, informatiques, guerres des sexes ou des générations... L'invasion de l'Ukraine par la Russie a pourtant rebattu les cartes. Cette fois, dit-on, c'est le retour de la vraie guerre, avec ses exactions, ses horreurs, sa violence. Mais qu'est-ce qu'une vraie guerre ? En convoquant de grands philosophes politiques, de Platon à Marx, en passant par Machiavel et Hobbes, ce livre tente de répondre à cette question, qu'elle accompagne d'une série d'autres : qu'est-ce qu'une guerre juste ? Quelles sont les forces morales engagées dans un conflit ? Est-ce l'Etat qui fait la guerre ou la guerre qui fait l'Etat ? Enfin, après avoir exploré les significations et les enjeux du spectre de la guerre "totale" , il affronte l'ultime question : pourquoi la guerre ?

01/2023

ActuaLitté

Histoire antique

La guerre antique

Le livre de référence, illustré, sur la guerre antique Ramsès II, Nabuchodonosor, Alexandre le Grand, César, Attila, qui ne connaît ces grands conquérants de l'Antiquité ? Comment faisaient-ils la guerre, comment assiégeaient-ils les villes, comment nourrissaient-ils leurs soldats, où trouvaient-ils le fer pour leurs armes, les chevaux pour leurs chars et le bois pour leurs vaisseaux ? Il manquait aux premiers millénaires de l'Histoire leur grande fresque guerrière, nourrie des dernières découvertes de l'archéologie et éclairée par les commentaires d'historiens d'exception. En quatre grandes parties ("Guerres et batailles", de Qadesh en - 1274 av. JC aux Champs catalauniques en 451 apr. JC ; "Armes et tactiques" ; "Les chefs" ; "Les troupes") et en près de 65 chapitres, voici une histoire globale sans précédent, dont la matrice est forgée d'articles parus dans Guerres & Histoire, augmentés de nombreuses contributions inédites. Fidèle à sa méthode, qui a fait le succès notamment de l'Infographie de la Seconde Guerre mondiale, Jean Lopez illustre largement cet ouvrage par une iconographie abondante mais choisie, associant 100 cartes et de somptueuses reconstitutions de Giuseppe Rava, l'illustrateur virtuose de la bataille antique. Une somme incontournable.

10/2021

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Journaux de guerre

Plongez au coeur de l'Histoire avec ce magnifique livre constitué de reproductions de journaux issus d'une incroyable collection ! Pour la première fois dévoilé en presse, ce riche répertoire d'archives forme un témoignage capital et émouvant sur les deux guerres mondiales. Immersion garantie ! Benoît Prot nous ouvre les portes de son incroyable collection, véritable trésor qui reflète quatre siècles d'histoire de la presse française. Durant la seconde guerre mondiale, la presse du front, les journaux kakis, les gazettes de soldats fleurissent. Mais les journaux, à cette époque, c'est aussi des quotidiens, des magazines, des journaux clandestins (faits par les résistants), des journaux parachutés par les aviateurs anglais et américains, des journaux faits par les allemands et des journaux de prisonniers. Tous ces documents rares sont analysés, décryptés et commentés par l'auteur.

10/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Castor de guerre

" Castor de guerre " : ces mots que Simone de Beauvoir écrit en 1939 au dos d'une photographie dessinent le programme d'une vie aussi exigeante dans les choix publics que dans les choix privés. Les affrontements politiques de l'après-guerre la poussent à une radicalité qui offre peu de place au compromis. La réussite éclatante de son oeuvre et notamment l'écho immense du Deuxième Sexe suscitent une image d'elle qu'accentueront encore ses Mémoires. Construite, contrôlée, masquant les contradictions d'une femme passionnée, prise entre l'ardeur de vivre et l'horreur du néant. Ce portrait d'une femme engagée offre aux générations nouvelles une occasion saisissante de méditer l'héritage controversé de cet " âge des extrêmes " que fut le XXe siècle.

06/2009

ActuaLitté

Littérature étrangère

Guerre et Térébenthine

Quand Stefan Hertmans entreprend la lecture des centaines de pages de notes laissées par son grand-père, il comprend que cette vie-là vaut la peine d'être racontée. Une enfance très pauvre à Gand, le rêve de devenir peintre, puis l'horreur de la Grande Guerre dans les tranchées de Flandre sont les étapes d'une existence emblématique de tout un siècle. Mais l'histoire de cet homme nommé Urbain Martien ne se réduit pas à ce traumatisme et, grâce à son talent de conteur, Hertmans nous fait ressentir à quel point la peinture mais également un amour trop tôt perdu auront marqué l'existence de son grand-père. Ce récit restitue avec une grande sensibilité un parcours marqué par la césure indélébile que représente la Première Guerre mondiale dans notre histoire collective et individuelle. Stefan Hertmans nous donne à lire une poignante saga familiale et un panorama puissant du siècle dernier.

10/2015

ActuaLitté

Littérature française

Saisons de guerre

C'est à partir d'un état de service et de quelques photos d'un membre de la famille que l'auteur a imaginé cette biographie. L'auteur a également retrouvé les traces du héros dans le journal de marche de la coloniale "De Niamey à Nam-Dinh" ainsi que dans le livre de David-Robert Briche où leur évasion des camps Viets est très bien décrite. La guerre d'Algérie est plus compliquée à mettre en scène et le récit s'est appuyé sur l'oeuvre du colonel Pierre Chateau-Jobert "Feux et Lumières sur ma trace" qui cite son capitaine. Mais c'est sans doute une biographie imaginée.

09/2023

ActuaLitté

Littérature française

Pas la guerre

Dans ce roman à deux voix, le temps d'une nuit, Sandrine Roudeix raconte la passion de deux jeunes d'aujourd'hui et explore avec subtilité, sensualité mais aussi lucidité, la peur d'aimer et la complexité du " vivre ensemble ". " Ce foutu feu entre eux. Sauf que les feux, parfois, brûlent tout sur leur passage. Les feux, parfois, ne laissent derrière eux que des cendres et des paysages dévastés. " C'est l'histoire d'une fille qui se croit émancipée. C'est l'histoire d'un garçon qui se croit libre. Assia a 24 ans et est née en France de parents marocains. Franck a 25 ans et a grandi à Paris auprès d'un père militaire. Entre les deux, la possibilité d'un amour. Un emménagement. Le mélange des corps et des territoires. Mais un soir, l'entente se rompt. Comme du barbelé, des paroles les séparent. Comment aimer l'autre quand on traîne sa culture et sa famille avec soi comme autant d'ombres cachées sous le matelas ? Dans ce roman à deux voix, le temps d'une nuit, Sandrine Roudeix raconte la passion de deux jeunes d'aujourd'hui et explore avec subtilité, sensualité mais aussi lucidité, la peur d'aimer, le poids des origines et le pouvoir des mots.

01/2022

ActuaLitté

Historiens

De la guerre

Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Carl von Clausewitz. Conçu, écrit et constamment remanié entre 1816 et 1830, demeuré inachevé mais publié à titre posthume en 1832, "De la guerre" doit sa célébrité et son influence au fait qu'il est le premier traité de stratégie militaire à envisager la guerre comme constante anthropologique et à en élaborer une philosophie. Tirant la leçon des bouleversements introduits dans la conduite des guerres par les campagnes de la Révolution française et de l'Empire, Clausewitz insiste sur le rôle décisif que jouent les forces morales dans les conflits, alors que les auteurs spécialisés jusqu'alors ramenaient l'art de la guerre à de simples séries de mouvements de troupes. Selon lui, les soldats doivent être galvanisés par de puissantes motivations idéologiques et la force d'âme, faite de courage et de détermination mais aussi de clairvoyance intellectuelle, est la qualité suprême du chef de guerre. S'opposant au cosmopolitisme et à l'humanisme pacifiste de la génération des Lumières en Prusse, qui avait accueilli avec enthousiasme le traité d'Emmanuel Kant "Pour la paix perpétuelle", il met ici véritablement en relation la guerre et la politique en développant sa célèbre formule selon laquelle "la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens". Selon lui, la guerre n'est "ni un art, ni une science, mais un acte de la vie sociale". De théories sur le concept de "guerre absolue" ("La guerre est un acte de violence à l'emploi de laquelle il n'existe pas de limites") en réflexions sur la doctrine stratégique ou la guérilla, "De la guerre" sera lu et relu avidement par la plupart des responsables politiques et militaires des 19e et 20e siècles, dont notamment Marx, Engels et Lénine, même si l'enseignement que ces générations ont cru devoir en tirer montrent que son interprétation a donné lieu à de graves contresens, dont le plus éclatant a consisté à faire de lui un précurseur de la guerre totale. Indéniablement, Clausewitz est un belliciste pour qui la guerre est l'épreuve la plus haute et la plus salutaire dans la vie des Etats, et le moyen privilégié de l'affirmation nationale, mais ce bellicisme n'est pas sommaire. Il découle d'une conception nouvelle de la nation, inspirée par la leçon de la défaite d'Iéna qui a failli entraîner la disparition de la Prusse et la transformation de l'Allemagne en satellite de la France.

12/2022

ActuaLitté

Littérature japonaise

Contes de guerre

Plaidoyer contre l'absurdité de la guerre, ces treize histoires sont l'illustration du pouvoir de la littérature et de la capacité à transformer des expériences traumatisantes en contes intemporels. Né de l'imagination débordante du célèbre auteur de La Tombe des lucioles, ce recueil est en effet le reflet d'une tragédie personnelle. Le jeune Akiyuki Nosaka perdit sa mère adoptive dans les bombardements et erra dans les décombres avec sa soeur, laquelle fut victime de la famine. La résonance de ces Contes de guerre avec l'actualité du conflit en Europe, ainsi que le regard plein de tendresse pour ses personnages de l'auteur séduiront adolescents et adultes. Cette version est la première publication du texte intégral hors du Japon.

10/2023

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

Bêtes de guerre

De tous temps, en partant faire la guerre, l'homme a réquisitionné des animaux avec une imagination sans limites : des éléphants pour effrayer l'adversaire, des chiens comme sentinelles, des pigeons messagers, et même des dauphins gardiens dans la marine. Utilisés pour leurs qualités exceptionnelles, ces compagnons de guerre sont souvent oubliés. De l'Antiquité à nos jours, et même dans le futur, découvrez-les dans ces incroyables et émouvantes histoires...

05/2014

ActuaLitté

Littérature française

Aime la guerre !

En 2010, guidée par Kessel et Bouvier, Hanna s'envole vers L'Afghanistan. Kaboul offre mille sujets : corruption et désert institutionnel, trafic, bavures des armées régulières et coups tordus confiés à des sociétés privées. Mais enquêter implique de côtoyer aussi les aventuriers qu'un autre genre d'ambition attire vers les régions du monde sous tension.Or Hanna aime les hommes aux manches retroussées. Qu'ils aient un revolver dans la poche et dorment sur un matelas rempli de billets ne la dérange pas. À compter de sa rencontre avec Robert, ancien mercenaire, et Bastien, ancien agent de renseignement, le séjour d'Hanna prend une autre tournure. Les deux hommes n'entravent en rien son goût extrême pour la vérité, son plaisir diabolique à relever les contradictions. Au contraire, il suffit d'entrer dans leur sillage pour tout voir, tout comprendre, même à leur insu. Mais près d'eux Hanna découvre que son penchant pour les hommes odieux et formidables cache une fascination pour le mode de vie qu'impose un pays en guerre. Quand les pires moments sont aussi les meilleurs. Quand on a l'impression de danser sur un volcan. Alors ne faudra-t-il pas qu'elle s'en détache ? Que l'intelligence l'emporte sur l'instinct ? Ce qu'ils vivent est homérique. Mais elle est la seule à en avoir pleinement conscience et à pouvoir le raconter.Si la passion pour la guerre ne cesse jamais de troubler la narratrice, au moins lui permet-elle d'en révéler toutes les facettes. La guerre et ceux qui la font, l'orchestrent ou en meurent, la guerre dont Paulina Dalmayer décrit l'énergie archaïque avec le raffinement intellectuel de la Mitteleuropa.

08/2013

ActuaLitté

Sciences politiques

Guerre et politique

Ce premier volume de la collection consacrée à l'homme et à la guerre reprend les Actes d'un colloque organisé par l'Académie des sciences morales et politiques, qui s'est tenu les 17, 18 et 19 janvier 2013 dans les locaux de la Fondation del Duca de l'Institut de France. Il s'est attaché à préciser la place et le lieu de la guerre dans le dispositif humain et, pour ce faire, à montrer qu'elle est - d'abord et de part en part - un phénomène qui relève du politique, en un sens encore plus profond, s'il est possible, que la formule célèbre de Clausewitz de la guerre comme continuation de la politique par d'autres moyens. Si la paix par la justice est la fin du politique, alors le politique s'exerce sur deux espaces distincts. L'un est intérieur, où des dispositifs et des procédures appropriés favorisent la résolution des conflits sans le recours à la violence. L'autre est extérieur, où au moins deux espaces de pacification tendancielle se rencontrent au risque de succomber à des conflits violents, faute des dispositifs et des procédures idoines : la guerre y est virtuelle. Depuis au moins dix mille ans, l'humanité est soumise aux contraintes de ces deux espaces. Sont ainsi examinés successivement le concept de guerre, les types de guerre, la guerre et la construction politique, les régimes politiques et la guerre, la guerre et les logiques politiques.

08/2014

ActuaLitté

Photographie

Baisers de guerre

La Première Guerre mondiale a mobilisé en France plus de 8 millions de combattants (20 % de la population), fait 1,4 millions de morts (1000 par jour), 3 millions de blessés (2000 par jour)... Pendant ces 51 mois de combats, de séparation et d'angoisse les courriers ont eu un rôle essentiel entre les soldats et leurs proches. Il s'agissait pour eux de montrer - au jour le jour - qu'ils pensaient les uns aux autres. Et, pour les combattants, de témoigner tout simplement qu'ils étaient vivants ! Les cartes postales ont constitué une part importante de ces courriers parce qu'elles permettaient des échanges courts et rapides, mieux adaptés que les lettres à la situation des combattants et des civils. Entre 1914 et 1918, ce sont plusieurs milliards de cartes qui ont été éditées ; parmi lesquelles les cartes de baisers (des photomontages colorisés) constituent une sous-catégorie négligée jusqu'ici, alors qu'elles constituent un segment original de la cartophilie et une représentation du baiser sans équivalent dans l'histoire de l'image. La célébration du centenaire de la Première Guerre mondiale est l'occasion de faire connaître ces cartes postales de baisers écrites par des hommes et par des femmes ne maîtrisant souvent qu'à peine l'orthographe, remplies de banalités faites pour rassurer leurs correspondants et de mots d'amour ordinaires. Des reliques.

10/2014

ActuaLitté

Littérature française

La Guerre secrète

"...Avec toi j'irai même en enfer!" Lucie n'aime pas la réalité. Depuis l'enfance elle refuse la mort de sa mère et rêve d'épouser Émilien, bien qu'il soit atteint par la tuberculose honteuse. Ils se marient et vont vivre à Lorient, port de guerre, à la veille de la Seconde Guerre. Entre le bacille et les bombes, les sentiments de Lucie aussi se déclarent la guerre. Où l'amour peut-il trouver refuge? Le travail, une rencontre, le refus de la réalité suffiront-ils? La ville de Lorient ayant été détruite en 1943, l'auteur, née "en exil" au cœur de la Bretagne, en pleine guerre secrète, tente ici de percer une fenêtre.

10/2011

ActuaLitté

Littérature étrangère

Correspondant de guerre

Tchekhov est parti dans une guerre idéologique de dénonciation du bagne à une époque où les frontières qui séparent le reportage de la fiction demeurent encore singulièrement perméables. Il a alors, chevillée au corps et à l'âme, la conscience d'être porteur d'une mission civique avec pour vocation d'être « les yeux et les oreilles » du public. A travers ces correspondances, il offre en effet une vision alternative de la situation de la relégation et de la Sibérie qui contraste de façon saisissante avec la version officielle ; il dévoile la faute collective humaine, le manque aux valeurs de la nation et espère susciter de facto une vague d'indignation et creuser l'écart entre la propagande gouvernementale et la réalité qu'il découvre. En partageant ses impressions, il répond in fine à tous ceux qui lui reprochent de n'écrire que sur des riens...

06/2012

ActuaLitté

BD tout public

Lune de guerre

Ils se marient. Ce devrait être le plus beau jour de leur vie. Mais voilà qu'intervient une innocente tomate farcie aux crevettes. Hélas ! la farce n'amusera personne car, soudain, dans un véritable maelstrom de cris, de coups de feu, de larmes et de sang, la lune de miel tourne en lune de guerre. La haine tue l'amour, la mort fauche aveuglément, et l'on se dit, une fois de plus, que si l'homme n'était pas accroché comme une ventouse à son irrémédiable bêtise, tout irait beaucoup mieux sur la planète. Lune de guerre, ou le choc d'une rencontre exceptionnelle entre deux maîtres de la Bande Dessinée, Van Hamme au scénario et Hermann au dessin.

02/2013

ActuaLitté

Poésie

Variations de guerre

Variazioni belliche est le premier livre publié par Amelia Rosselli, en 1964 chez Garzanti dans la collection de poésie dirigée par Attilio Bertolucci. La publication de « Vingt-quatre poèmes » présentés par Pier Paolo Pasolini dans Il Menabò, la fameuse revue dirigée par Elio Vittorini et Italo Calvino, la fit connaître. Conseillée et soutenue par Pasolini, moins embarrassé que Vittorini et moins intéressé que les avangardistes du Groupe 63 par la langue « ductile » de cette apatride trilingue, Rosselli ne se reconnaît dans aucun mouvement ni aucune école. Ses poèmes déroutants par leur « anarchie linguistique (mots « fondus », inventés ou estropiés, ou archaïsants) » imposent une violence du langage qui est celle d’une vision de l’histoire et de l’art.

05/2012

ActuaLitté

Sciences politiques

L'autre guerre

L’autre guerre, c’est celle, non déclarée, qui au Guatemala fait aujourd’hui autant de victimes que durant le conflit armé des années 1980. Ce pays de 14 millions d’habitants est devenu l’un des plus dangereux au monde, avec 18 assassinats en moyenne par jour dont 98 % classés sans suite. Les jeunes des quartiers défavorisés rejoignent les maras, des gangs ultra-violents qui terrorisent la population. Corruption généralisée, narcotrafic, traite de personnes, trafic d’armes, alcoolisme, inceste... autant de fléaux favorisés par la pauvreté, le chômage et des familles détruites par la guerre et l’immigration. C’est cette réalité, qui un jour pourrait devenir la nôtre, que documente le photographe Miquel Dewever-Plana depuis plus de dix ans. Avec une certitude : c’est le manque d’éducation, la fragilité des structures sociales et l’impunité qui font le lit de la violence. Son travail photographique, qui ne peut laisser indifférent, fait écho aux témoignages de tous les protagonistes de cette « autre guerre ».

10/2012

ActuaLitté

Théâtre

Guerre sans visage

Des hommes, femmes, enfants, errent dans des gravats, presque nus, dans un paysage désert et dévasté. Leurs paroles pour ce quotidien sans retour : au front, à l'avant, à l'arrière, de toutes les nationalités. Ici, il n'y a plus de paysages, juste des ruines, plus de peuples, juste des corps, plus d'ennemis, juste des hommes.

01/2012

ActuaLitté

Littérature française

La guerre amoureuse

Le narrateur est un écrivain sans oeuvre. A plus de cinquante ans il anime une revue d’art confidentielle soutenue par une riche mécène, Mme Delachenal. Invité par une université finlandaise, il se rend à Helsinki pour participer à un colloque sur la critique littéraire. Là-bas, il retrouve une ancienne connaissance suédoise, Birgitt Bollstrom-Borjom, laquelle est mariée à un puissant industriel, qui est aussi le mécène du fameux peintre Gustav Molnar (le premier mari de Birgitt). Malgré l’accueil chaleureux qui lui est réservé et la beauté sauvage des paysages nordiques, le narrateur s’ennuie et ne peut s’empêcher de maudire cette nation protestante austère et rigoriste. Mais une rencontre imprévue va adoucir ce premier jugement sévère. Elle s’appelle Helena, elle est blonde, jolie, elle est étudiante en Lettres et termine une thèse sur l’oeuvre de l’écrivain français Fromentin. C’est le coup de foudre. Le narrateur rentre à Paris la mort dans l’âme. Quelques mois après, il reçoit un coup de téléphone d’Helena lui annonçant qu’elle débarque à Paris pour terminer son mémoire de doctorat. Dès lors commence entre eux une relation orageuse, passionnelle, où chacun des amants cherche à prendre l’ascendant sur l’autre. Helena voudrait convaincre le narrateur de l’épouser, tandis que ce dernier vit dans la hantise que l’étudiante ne le quitte pour un homme plus jeune. Afin de faire céder le narrateur, Helena va s’employer à le rendre jaloux. A l’occasion d’une grande exposition consacrée à l’oeuvre de Molnar, l’artiste est présenté à Helena, qui se laisse ostensiblement charmer par le vieux séducteur. Elle va ensuite habilement entretenir une relation ambiguë avec Molnar afin de pousser le narrateur dans ses derniers retranchements… Un livre mordant, qui assume pleinement la dynamique romanesque et le genre du « roman d’amour ». L’écriture brillante, rapide, entraîne le lecteur dans le tourbillon sentimental du narrateur. Car au rythme où se déroule sa passion, il s’agit bien d’une guerre, avec ses attaques, ses blessures et ses stratégies de conquête. En dépit de la violence des sentiments, le narrateur ne se départit jamais de son sens de l’humour, faisant de ses maladresses des moments désopilants. Mais en mettant son coeur à nu, il prend aussi le parti d’émouvoir et de parler sans fausse pudeur de ses blessures. Un splendide roman d’amour contemporain.

01/2011

ActuaLitté

BD tout public

Guerre et match

Croatie, 1999. L'équipe de Frano Petrusa dispute la finale du championnat junior de basket. Le temps d'un match, des vies, des caractères, des failles et des courages basculent et se dévoilent. Comme à la guerre. Mais au basket, on ne meurt as. Une histoire vraie de sport, d'amitié et de guerre.

09/2010

ActuaLitté

Encyclopédies de poche

La guerre économique

Depuis la fin de la guerre froide, les rapports de force entre les puissances s’articulent autour d’enjeux économiques. Les gouvernements de la planète, dans leur grande majorité, ne cherchent plus aujourd’hui à conquérir des terres ou à établir leur domination sur de nouvelles populations, mais à construire un potentiel industriel et une force de frappe commerciale capable d’apporter devises et emplois sur leur territoire. En parallèle, l’essor de la mondialisation a transformé la libre-concurrence « aimable », limitée et encadrée, en une « hypercompétition » généralisée. Quelles sont les raisons qui ont amené le monde vers cette guerre économique ? Sous quelles formes se manifeste-t-elle ? Quels acteurs fait-elle s’affronter ? Quelles conséquences peuvent en découler pour les nations, les collectivités, les organisations et les individus au XXIe siècle ? Et enfin, est-il possible d’inventer la « paix économique » ? Illustré par de nombreux exemples concrets de batailles économiques récentes, cet ouvrage propose une synthèse sur un concept né dans les années 1990 aux Etats-Unis, celui de « guerre économique ». Il propose une analyse des stratégies géoéconomiques actuelles.

01/2011

ActuaLitté

Beaux arts

Guerre(s). Dessins

Depuis l'époque où les artistes dépeignaient des scènes de batailles grandioses et héroïques, la guerre a fondamentalement changé de nature : des combats entre guerriers, on est passé à une industrie guerrière, source de profits sans fin, qui se prétend aujourd'hui " propre ", " chirurgicale ", et même parfois " humanitaire ". Mais ses " dégâts collatéraux " sont plus accablants que jamais : les victimes de ces massacres modernes sont désormais essentiellement des civils. Comment représenter un tel cynisme par le langage de l'art ? A la différence des images de reportage, qui témoignent souvent de la violence extérieure de la guerre par un réalisme spectaculaire, auquel le public, comme " désensibilisé ", s'est pourtant résigné, le dessin de Martial Leiter donne à voir l'horreur de la guerre moderne en deux perspectives complémentaires : avec le scalpel d'une ironie noire dans ses dessins polémiques destinés à la presse et, dans des oeuvres d'un trait plus jeté et pictural, par un théâtre d'ombres tragiques qui reflète " de l'intérieur " ces dévastations sans nom.

11/2010

ActuaLitté

Poésie

Figures de guerre

Dans la guerre, ou face à elle. Qui peut contempler l'atroce et transmettre ce qu'il ne sait nommer ? Et après, bien au-delà, malgré tout : ce qui vit et advient. C'est à cette réflexion sur notre humanité, rythmée par différentes perspectives, qu'invitent "Vivante, Et nous attachés" et "Où portent les combats".

04/2011

ActuaLitté

Poésie

Guerre de beauté

Guerre de beauté est une fête (son titre reprend celui d'une gravure de Jacques Callot de 1616) où cinglent la pensée et le corps, les mouvements et les mots, le sens et la sensualité. Une prétention de grâce et de hauteur qui se donne le moyen adéquat : un véritable toucher. Une escrime au sabre, esquive, esquisse, et à plaisir. Un programme personnel de bonheur et de connaissance. Christophe Béguin est né en 1968.

02/2011

ActuaLitté

Sciences historiques

La guerre irrégulière

Le phénomène de la guerre irrégulière n'est pas dans son essence inédit, ses racines plongent en fait profondément dans le passé et sont présentes dans les guerres qui ont jalonné l'histoire européenne depuis le milieu du XVIIe siècle...:Mais ses formes actuelles, qu'il s'agisse de théâtres comme l'Irak ou l'Afghanistan, comportent des aspects originaux et nouveaux. La réflexion sur la guerre irrégulière oblige à s 'interroger sur la normativité implicite de la " guerre régulière ", à considérer en profondeur le rôle des peuples impliqués, à examiner sans tabou les atouts tactiques de l'adversaire irrégulier. II s 'agit de, faire appel non seulement à l'histoire, mais aussi à la géographie, à l'économie, aux sciences sociales et politiques, au retour d'expérience des conflits en cours.

01/2011

ActuaLitté

Policiers

La guerre fantôme

De retour à Washington après avoir sauvé New York d'un attentat ourdi par les talibans, l'espion John Wells a bien du mal à retrouver la vie civile. Aussi, lorsque la CIA l'informe d'un regain d'activité des talibans en Afghanistan, il n'hésite pas à repartir. Mais la mission de Wells tourne vite au fiasco... Pendant ce temps, en Chine, des manoeuvres militaires et des tentatives de confrontations navales avec les Etats-Unis se préparent. Et l'Iran, qui aimerait bien avoir la bombe atomique, se rapproche dangereusement... de cette même Chine.

04/2010

ActuaLitté

Beaux arts

Après la guerre

Que représente l'art en France après la Seconde Guerre mondiale ? On a beaucoup parlé de " reconstruction " à propos de cette période, mais le terme limite considérablement le paysage réel car il ne dit rien du désastre, si bien traduit dans les oeuvres d'art qui sont comme l'envers du décor. Encore une fois, ce sont les oeuvres des artistes - dont le métier est de dire l'indicible - qui livrent le plus justement les signes de la libération et de la joie, de la misère et de la colère, de l'amertume, du doute, de la fragilité, du trauma profond, de la mémoire du génocide et de la violence de guerre. L'auteur montre à quel point ces années sont dominées par une forme de liberté étrange où l'art n'a plus à respecter quoi que ce soit après avoir failli disparaître : attaqué, instrumentalisé, censuré par tous les pouvoirs à vocation totalitaire en Europe depuis les années 1920. Que le retour aux origines, l'automatisme et l'expressivité sous toutes ses formes dominent une large part de la production des artistes après la guerre, rien de surprenant. Malgré toute la littérature fondée sur le poncif d'une France raisonnable et cartésienne, l'art est fait d'excès, de fureurs et d'hybridations : il n'est pas plus homogène que cette identité nationale dont l'Etat français sous Vichy avait espéré la " purification ". Il ne répond plus aux traditions usées par la catastrophe qui vient de se produire. Il est comme la réaction contre " les années sordides ", comme les appelait André Pieyre de Mandiargues.

02/2010