Recherche

Alexis Boyer

Extraits

ActuaLitté

Guides de France

Randonnees inedites dans le haut-aragon

A la suite de la chute de l'Empire Ottoman, en 1918, à la fin de la première guerre mondiale, la France obtient un mandat de protectorat sur le Liban et la Syrie. Dès 1924, des émeutes éclatent en Syrie, lesquelles seront très durement réprimées par l'armée française : Damas, la capitale syrienne, est ainsi bombardée durant trois jours... Le journal de bord d'Alice Poulleau relate ainsi, au jour le jour, durant deux ans, - avec quelle indignation -, le cycle infernal d'une répression aveugle. Répression aveugle qui ne peut qu'interpeller à moins d'un siècle d'intervalle au vu et au su des événements qui secouent le monde arabe et particulièrement la Syrie depuis 2011... Un récit de voyage et de témoignage qui s'intéresse plus aux "ruines modernes" de la Syrie qu'à celles de son prestigieux passé. Un texte qu'il faut absolument redécouvrir comme il faut redécouvrir ce que fut cette "mission" controversée de la France durant son protectorat syro-libanais.

07/2013

ActuaLitté

Littérature française

Mister

Champions champions champions. Un seul mot devrait résonner dans le crâne de Mister. Excédé par le staff, déprimé par ses joueurs, pris à la gorge par l'argent, Mister n'y voit plus très clair. Mister a tout gagné, coulé, touché le fond. Mister gagnera à nouveau et entre-temps il sera peut-être mort. Perdu au milieu des stades, Mister devient totem. il veut tracer des pistes sans nom sur les terrains verts, chanter son dernier chant.

05/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

Saga de Hrolfr sans Terre

Rédigée au début du XIVe siècle, la Saga de Hrolfr sans Terre est une perle de ce que l'on appelle les " sagas légendaires " (fornaldarsögur), ou parfois les " sagas mensongères " (lygisögur), composées avant tout pour le simple divertissement. Ce roman d'aventures vikings, peuplé d'elfes, d'effrayants guerriers-fauves - les fameux berserkir - et de princesses en péril, hanté par un spectre clairvoyant et un nain magicien, plein du vacarme des batailles, mobilise une matière du merveilleux proprement stupéfiante. Le sagnamadr (" auteur de saga ") anonyme, non seulement convoque ensemble l'ancien fonds mythologique nordique, le roman courtois de France et le souvenir des fables des Anciens, mais se soucie encore de situer son récit dans une Russie primitive et imaginaire, cette " Porte de l'Orient " des anciens Scandinaves, à l'ultime débouché de la Route de la Soie. C'est dans un style toujours concis et efficace qu'il articule en virtuose un foisonnement de péripéties autour des errances de Hrolfr, à un rythme haletant et enjoué qui le conduit à saluer, comme au terme d'un distrayant spectacle, les lecteurs bienveillants, tandis qu'il abandonne les autres à leur morosité.

04/2004

ActuaLitté

Littérature française

Rencontre inattendue

Rencontre inattendue se déroule en août 2019 à Los Angeles. Un joaillier est assassiné dans son atelier pas très loin de la maison de Joe Matthews, un détective privé. Sur le lieu du crime, il fera une rencontre inattendue qui l'entrainera dans une enquête particulièrement mouvementée alliant suspens, intrigue, érotisme et course poursuite. Il sera aidé par son ami Mike, lieutenant de police.

07/2020

ActuaLitté

Littérature française

L'ange gardien du samouraï. Intrigue captivante inspirée de 27 enseignements ancestraux

La position de la karatéka est inconfortable, mais elle tient bon et c'est la plus sûre pour l'instant. Tout est en place, mais ne jamais sous-estimer l'adversaire est l'une des premières règles apprises au cours de son cheminement martial. On ne sait jamais vraiment à qui l'on a affaire. Une ombre… Maintenant, Catherine comprend ce qu'Olivier a ressenti dans le bureau de Claude il y a plusieurs semaines. Même si elle sait ce qui est en train de se produire, son corps réagit à la menace. Son pouls est rapide, ses poumons réclament plus d'oxygène et de la sueur perle sur son front. La traque est commencée et elle en est la proie. Sans faire de bruit, elle introduit le dossier jaune, le vrai, derrière le meuble, au cas où. Et elle patiente toujours. Un souvenir d'entraînement lui traverse l'esprit. Il lui semble entendre son ancien instructeur de karaté lui rappeler l'importance de la détente, car la rigidité ralentit les mouvements et la contraction musculaire épuise le corps durant un combat. Elle ne peut s'empêcher de se dire que ce principe s'applique dans la vie de tous les jours aussi… bien que, en ce moment, on soit loin du quotidien !

06/2013

ActuaLitté

Littérature française

Personne ne meurt jamais

Tu as déjà tué un rhinocéros toi ? demande le petit garçon. Lui : Oui et non. Le petit garçon : Et La maman qui est morte tu l'as tuée ? Lui : Je ne sais pas. Ca m'est égal. II ne faut pas avoir peur de tuer. Le petit garçon : Tout le monde a déjà tué quelqu'un. Lui : Oui. Tout le monde a déjà tué ou tuera. Le petit garçon : Moi je ne vais pas mourir par exemple dès que tu seras parti ? Lui : Personne ne meurt jamais.

02/2012

ActuaLitté

Littérature française

Heures creuses

Quand futur et préhistoire rampent l'un vers l'autre. Quand les disparitions frappent la ville. Quand vos nerfs ne tiennent plus aucun choc. Mieux vaut rouler à tombeau ouvert sur un bitume très noir.

04/2013

ActuaLitté

Littérature française

Techniques de l'amour

J'ai cru très tôt à toutes ces choses qu'on raconte sur l'amour, en bien comme en mal. Mais sans jamais voir comment ni pourquoi. J'ai longtemps fait comme celui qui apprend par coeur la chose par son nom mais ne connaît rien de ce qu'elle est. J'ai cru que de nos corps pouvaient sortir l'enfer et le paradis. Mais une fois en enfer je me suis cru au paradis.

02/2010

ActuaLitté

Littérature française

Les îles du Hollandais

Thomas, dit " le Hollandais " parce qu'il se croit, comme le héros wagnérien, condamné à errer perpétuellement jusqu'à ce qu'un grand amour le délivre des sujétions de l'absolu, passe ses journées au café Flora à ruminer ses désastres et à revivre, de rêverie en rêverie, ses amours. Sa préoccupation essentielle se pose en ces termes : comment désormais remonter à la surface de la vie des autres ? Mais à cela il faut, bien sûr, un programme. Le voyage en Grèce, sept jours de genèse dans une île, servira de prétexte à une étrange quête : jour après jour se précisent les liens ambigus qui lient Thomas à son frère Malcolm, dit "l'Irlandais", son double réussi, l'homme fort qu'il envie et qu'il admire. Sur l'île, par le truchement des rencontres amoureuses (Daphné, Helena, et l'énigmatique "Dame de Marvara"), le doute augmente : qui est Thomas ? Qui est Malcolm ? Lequel sert donc de substitut à l'autre ? Cette question de l'identité et du nom, comme le thème du Hollandais, court, véritable vague lyrique, tout au long du roman. Elle introduit dans le récit d'imperceptibles fissures qui trouveront leur explication dans la troisième partie du livre, au large de la Bretagne, sur un îlot rocheux, l'île-aux-Cryptes. Les Iles du Hollandais emprunte tout à la fois au roman d'apprentissage et au voyage initiatique : au premier l'ampleur, au second le mystère. Aux deux, la recherche exaspérée d'une solution. Mais tôt ou tard, que les démons aient été tués ou pas, il faudra revenir sur terre. Même le Hollandais volant a dû se résoudre un jour à l'inévitable : redevenir mortel.

01/1993

ActuaLitté

Maternelle parascolaire

Additions et soustractions

S'exercer, en s'amusant, au calcul mental !

08/2016

ActuaLitté

Loisirs et jeux

Mon cahier de coloriages magiques... Très magiques ! Couleurs, chiffres et dinosaures

Plus de 30 coloriages magiques à compléter en suivant les codes couleurs. Des chiffres, des dessins et des points de couleur à repérer pour découvrir ce qui est caché et réaliser des dessins colorés. Une activité ludique et stimulante pour les petits curieux !

02/2016

ActuaLitté

Littérature française

Nous nous aimons ou Comment vivre avec le langage, l'autre sexe et la nuit qui tombe

C'est la voix d'une femme d'aujourd'hui et parce que nous sommes tous faits des voix des autres, amies ou ennemies, anonymes ou célèbres, ce sont aussi les voix qui peuplent son existence. L'existence humaine n'est-elle pas cette conversation infinie qui mêle ce que nous pensons être des vérités et des hypothèses ? Elle s'appelle Louise. Elle découvre qu'il n'y a pas d'amour sans langage ni sans esprit. Qu'il n'y a rien de vraisemblable qui ne soit pas, d'une certaine façon, absurde. Toute vie humaine se passe en conjectures. Une vie c'est autant ce qui aurait pu être que ce qui a été. Tout ce qui nous arrive est double et incertain. Nous entendons des voix. Nous ne les écoutons pas toujours. C'est ce qu'on appelle la vie civilisée, traversée de sauvagerie, d'incompréhensible. Ces voix parlent depuis l'aube de la pensée et de la culture. Philosophes, poètes, penseurs. Elles accompagnent toute histoire. Ici elles apparaissent par bribes à mesure que Louise se perd dans l'histoire qu'elle ne reconnaît pas et qu'elle doit saluer comme étant la sienne. Ou la nôtre : une histoire faite de rencontres et de divorces, de présences et de fantômes.

09/2004

ActuaLitté

Maternelle parascolaire

J'écris les lettres minuscules et j'apprends les sons. Avec un feutre effaçable

Un livre-ardoise avec des lettres à toucher ! Ce livre-ardoise, réutilisable à l'infini, propose à l'enfant une initiation progressive à l'écriture et à la lecture, en compagnie de ses personnages favoris : Sami, Julie et Tobi. L'enfant touche d'abord la lettre rugueuse avec son doigt. Cette approche sensorielle lui permet d'être actif et de mémoriser la forme de la lettre et le sens de l'écriture. Puis, avec son feutre, il repasse sur le modèle dans le sens indiqué par les flèches. L'enfant repasse ensuite sur les lettres en pointillés et efface et recommence autant de fois qu'il le souhaite ! Grâce aux mots illustrés, l'enfant associe bien chaque lettre au son qu'elle produit (" rrr " comme dans " radis " , par exemple). INCLUS ! Les 26 lettres rugueuses + 1 feutre effaçable et sa petite éponge

07/2020

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Quelle terreur en nous ne veut pas finir ?

Le fait d'être humain ne procède pas uniquement de nous-mêmes, comme le fait d'être d'une culture, d'une histoire ne procède pas d'un seul autre, ou d'un seul semblable, mais de l'ensemble des autres, de tous les semblables, et plus loin encore de l'autre à venir, du dissemblable, de l'étranger, de l'autre culture, de l'autre histoire. Où et comment se pose la question de l'honneur à cet instant ? N'est-ce pas à cette pliure que fait courir à l'espèce le mépris, l'incompréhension, le refus de l'autre ? Aujourd'hui nous devons faire face. Et savoir d'instinct, savoir sans le comprendre que la seule force, la seule valeur, la seule dignité, c'est de ne pas comprendre si comprendre nous fait renoncer à l'amour de l'autre. Voilà ce qui fonde, voilà ce qui fait la légitimité non seulement d'une existence mais de toute communauté.

03/2015

ActuaLitté

Histoire internationale

Les vikings. Histoire, mythes, dictionnaire

Dès leurs premières incursions en Occident à l'extrême fin du VIIIe siècle, les Vikings héritèrent une réputation sulfureuse. Indignés par le sort que ces prédateurs venus du Nord réservaient aux riches abbayes, les clercs brossèrent d'eux un portrait sans nuances: barbares païens d'une cruauté inouïe, égorgeant hommes, femmes et enfants, buvant le sang de leurs ennemis dans des crânes et sachant, de surcroît, mourir dans un éclat de rire. Cette image de monstres sans toi ni loi - certains même n'hésiteront pas à les qualifier plus tard de surhommes - va perdurer jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle. Depuis, pour démêler le faux du vrai, le mythe de la réalité, les chercheurs ont sollicité l'archéologie, l'histoire, la numismatique, la philologie, la runologie et proposé une lecture plus subtile de cette société scandinave. Pillards, certes à l'occasion, mercenaires au service du plus offrant, les Vikings furent avant tout des marchands: vendeurs de fourrures, d'ambre et d'esclaves, acheteurs de tissus, d'armes et de grains. Ils furent également de grands artisans, mettant au point, entre autres, un bateau extraordinaire, aussi maniable en eaux peu profondes qu'en haute mer. Le droit coutumier et la religion des Vikings, d'une grande tolérance, jouèrent un rôle important dans le développement de cette société sans préjugés qui ignorait la violence gratuite et la torture. Ces hommes, dont la civilisation dura près de deux cent cinquante ans (v. 800-v. 1050) et qu'un concours exceptionnel de circonstances a portés sur le devant de la scène de l'histoire, apparaissent ici tels qu'ils turent réellement, loin des fantasmes de notre imagination.

09/2008

ActuaLitté

Littérature française

Neko Café

"Dans une ville qui n'en finit plus de trembler, les existences se détraquent. Les robots ne résoudront rien, leurs carcasses métalliques jonchent les plages. Ce sont les chats qui guériront et les guérisons seront minuscules. On s'évapore au milieu de l'après-midi, vidé de toute mémoire et à deux pas de chez soi. Le temps ne file plus droit, les hantises fusent, on se découvre spectre d'un autre, revenant sans souvenir. Les fantômes se plantent dans les corps des vivants, envahissent un oeil ou se fichent entre les omoplates".

10/2016

ActuaLitté

Littérature française

Yeux noirs

Un petit garçon a dû faire une rencontre si troublante qu'il doit, devenu adulte, en raconter l'oubli. C'est ainsi l'histoire d'un souvenir perdu qu'il fait l'effort de raconter. Il n'y a de revenants qu'eux, les souvenirs. Le narrateur fait l'expérience de cette possession imaginaire des souvenirs. Nous pensons qu'ils nous appartiennent, qu'ils sont nôtres, tandis que ce sont eux qui nous possèdent. Le récit devient une opération de délivrance, d'aveu au sens que donnait à ce mot saint Augustin (confessio). Et d'autant plus que ce livre ne parle que d'une chose : l'amour. Sa révélation, son apprentissage, ses errements et ses erreurs, ses folies et sa misère. Le narrateur revisite ainsi son enfance jusqu'à sa petite enfance, sa jeunesse jusqu'à sa maturité. Ce qu'il a reçu de l'amour, le magnétisme des corps, et les corps, les visages, les histoires uniques et répétées. Une jeunesse d'autrefois entre secret et libération, une éducation qui ne répond plus à rien ni de rien. Salut par l'amour et damnation tout autant, l'entrée dans l'âge adulte, si tôt.

08/2016

ActuaLitté

Littérature française

En prison

Il y a quelques années, on lui proposa d'être professeur en prison. Il accepta sans penser à l'injustice qui nous aveugle devant les hommes qui ont échoué, qui sont coupés du monde. Sans savoir de quelle inquiète façon il aurait à être sur ses gardes de peur de les aimer vraiment. Sortir de la prison, retrouver les autres lui deviendra peu à peu difficile, étrange, une souffrance à laquelle il ne pourra résister et qui, doucement l'amènera à abandonner sa vie du "dehors" . Le mot "compassion" retrouve avec ce texte toute son ampleur dérangeante.

04/1992

ActuaLitté

Littérature française

Pas aimée

«Un salaud parle d'amour au coeur de la catastrophe. Je vous demande de l'écouter. D'accepter la nuit de tout homme qui aime et trahit. Une nuit sociale et personnelle. Une nuit poème qui fait de la négation l'ultime signe d'être homme.»

11/1999

ActuaLitté

Cinéma

Trafic N° 110, été 2019

Sylvie Pierre Ulmann, L'affect et le temps. Fabienne Costa, Forces d'inertie. Dimitri Martin Genaudeau, Filmer le monde qui vient. Naruna Kaplan de Macedo, Depuis Mediapart, récit. Nathalie Delbard, Tordre le cou à l'éloquence. Pierre Jailloux, David Robert Mitchell, détournements de fonds Sylvia Acierno, Chantal Akerman : moi et ma mère. Gabriel Franck, S'il vous plaît. Pierre Eugène, Psychopathologie de Rainer Werner Fassbinder. Alexander Kluge, Neuf histoires pour Rainer Werner Fassbinder. Hervé Gauville, L'arche de Noé, 7. Jonas Mekas, Edouard de Laurot et moi Nicole Brenez, Edouard de Laurot, que faire après la libération ? Edouard de Laurot, Dramaturgie Jacques Kermabon, Deux films siamois en Saintonge. Bernard Eisenschitz, "Journal d'un instituteur" de Vittorio De Seta. Jean-Michel Frodon - Benoît Jacquot, Aller-retour.

06/2019

ActuaLitté

Cinéma

Trafic N° 111, automne 2019

Marcos Uzal, La foire aux auteursAnne Bertrand, Voyages en GhirriYoussef Ishaghpour, Le peu de réalité de l'image numériqueOlivier Assayas, Manny Farber : ce qui reste du cinémaManny Farber, Des années 1930 aux années 1970Sylvie Pierre Ulmann, Vigo, LuceGilbert Cabasso, Cinéma, numérique, survieRaymond Bellour, Avec Christian Metz - deux façons de penserGuillaume Dulong, MerciHervé Gauville, L'arche de Noé, 8Judith Revault d'Allonnes, elimir ilnik dans le tumulte de l'HistoireEugénie Zvonkine, Vers un réel hallucinéElem Klimov, Le DépassementAndreï Tarkovski, Le montageThomas Lescure, Edith

09/2019

ActuaLitté

Poésie

Songs

Cela s'appelle songs. Petites formes empruntées à l'anonymat de cette voix familière, cruelle, qui parle au coeur du chant humain de l'existence ordinaire. Ca chante pour dire que l'inhumaine voix parle. Les songs restent au bord du chant dans l'enchaînement des paroles entendues et abandonnées, dans l'usure de la voix humaine. Et dans le désir défait des airs anciens. Il faut en accepter l'hypothèse. C'est cela que l'expression cassée de rock'n'roll tente encore de faire entendre. La voix qui parle et ne s'entend plus que dans les rythmes effacés du très ancien, très pauvre petit désir de chanter que l'on a tous, un soir, au fond de la gorge.

05/2003

ActuaLitté

Cinéma

Trafic N° 113, printemps 2020

Dork Zabunyan, L'écran briséRichard Linklater, Notes pour Dazed and Confused Marcos Uzal, Richard, au hasard babillardPhilippe Fauvel, Céline et Jesse vont en bateau Laurence Lécuyer, Se rassemblerPierre Jailloux, S'éclaterPierre Gabaston, Ordalies de BrisseauJean-Paul Fargier, Le Sang, film maudit de Jean-Daniel PolletJean-Daniel Pollet, Lettres à François TruffautGaspard Nectoux, Le secret derrière le DorrJohn Dorr, La tradition GriffithHervé Gauville, L'arche de Noé, 10Elodie Tamayo, Abel Gance et l'anti-ciel Abel Gance, La Fin du mondeFrançois Dumont, Variations Vertigo

03/2020

ActuaLitté

Religion

La Bible, notre exil

Ce livre est né après la parution en septembre 2001, chez Bayard, de la Bible, nouvelle traduction, écrite par une vingtaine d'auteurs contemporains au côté de spécialistes des textes et des langues bibliques. A l'écoute, à la réception des critiques, des lectures de ce travail. Ce n'est ni un essai sur la Bible et sa traduction ni un règlement de comptes. Il s'agit plutôt d'une sorte de petit journal des réflexions, des pensées suscitées par la réception de cette traduction. Il s'agit surtout de s'interroger sur les peurs entendues. Peur de perdre une langue sacrée. Peur de l'oubli. Peur de la tentative, du travail collectif, de l'ouverture. Peur de l'exil des langues et des oeuvres. Peur de l'écriture elle-même, de ce que l'on pourrait lire et découvrir, et aussi peur du travail d'écriture engagé. Ce petit livre voudrait aussi proposer autre chose que la pensée patrimoniale qui se déchaîne aujourd'hui. On veut préserver, restaurer, transmettre coûte que coûte. Mais pour quels héritiers ? Dans quelle langue ? Pour faire quoi ? Pour quel monde ? On voudrait ne rien perdre de ce qui est déjà perdu. On voudrait surtout pathétiquement croire que nous possédons une langue sacrée à laquelle nous ne pourrions toucher, sans doute parce que précisément nous nous tenons aujourd'hui dans l'exil de toute langue, dans l'exil du travail de la langue. On voudrait transmettre sans travail, sans contestation, sans déplacement.

09/2002

ActuaLitté

Littérature française

La consolation

Le point de départ du récit est un fait divers réel, américain. Un homme, qui se fait passer pour médecin, et qui l'est peut-être, va de ville en ville et se lie d'amitié avec les marginaux, les déclassés, les fait parler de leur vie, de leur malheur, de leur honte à n'être qu'eux-mêmes dans ce monde cassé qu'ils voudraient fuir. Peu à peu, il amène certains à envisager le suicide comme seule solution à tous leurs maux et leur propose de passer à l'acte avec une affreuse machine de son invention. Beaucoup succombent à la tentation, quelques-uns résistent.

09/1991

ActuaLitté

Poésie

Kids

«C'est aussi simple que ça on écrit très peu pour soi on écrit pour ses enfants et ses amis on écrit pour quelqu'un qui n'existe pas on aimerait vivre comme ça avec tous ceux qu'on aime et qui n'existent pas.»

08/2000

ActuaLitté

Cinéma

Trafic N° 108, décembre 2018

Gabriel Bortzmeyer, Garder la forme ? Notes sur l'animation et l'AnthropocèneJean-Paul Fargier, Jalousie d'André S/Z LabarthePhilippe-Emmanuel Sorlin, La filmographie perdue d'André S. Labarthe André S. Labarthe, Jacques Rivette et son tempsBrice Matthieussent, Le regard aux aguets. Phantom Thread de Paul Thomas AndersonMax Nelson, La décence ordinairePeter Nestler, Pas de cinéma sans attitude moraleRaymond Bellour, "Du noir seul il voit la vie sortir" . Sur I Had Nowhere to Go de Douglas GordonJacques Aumont, Secrètement attendu. Notes sur une rétrospective Robert BressonHervé Gauville, L'arche de Noé, 5. Au hasard Balthazar de Robert BressonOlivier Cheval, L'art, les médias et la mort. Jeunesse de Robert BressonAlexander Horwath, La vie d'avant. Quelques notes pour recadrer la restauration des filmsJosé Manuel Costa, Le lieu de l'analogique et la double vie du numériqueNicolas Rey, Enjeux contemporains des laboratoires cinématographiques de cinéastesHaden Guest, L'archive et la cinémathèque à l'ère numérique. Notes en vue d'une éthique pragmatique concernant la conservation du cinémaHelmut Färber, Le vent souffle où il veut Jean Durançon, Jardin du monde. Sur Ceux d'en face

12/2018

ActuaLitté

Cinéma

Trafic N° 107, automne 2018

Mathieu Macheret, Histoire(s) de la violenceMarie Anne Guerin, Les travaux et les jours, les rituels contre le désordrePaul Choquet, Memento illam vixisseSylvie Pierre Ulmann, Mai 67Brice Matthieussent, Twin Peaks, saison 3 : l'horizon des événementsZoe Beloff, L'win Peaks : The RetumElsa Boyer, L'image de synthèse peut-elle rendre le cinéma cyborg ? Josué Morel, Virtualité réelleJames Benning, TotalityMarcelline Delbecq, The bubble bursts, the petal fallsChristophe Atabekian, Solitude et honnêtetéSeijun Suzuki, Neige Pluie VentShiguéhiko Hasumi, Seijun Suzuki, à l'origine de son silenceMathieu Capel, La peau et les osHervé Gauville, L'arche de Noé, 4Jonathan Rosenbaum, Réflexions sur Complete Film Criticism de James AgeeJames Agee, Introduction à A Way of Seing de Helen LevittPatrice Rollet, Rue des MasquesBernard Eisenschitz, A Jean-Luc Godard

09/2018

ActuaLitté

Cinéma

Trafic N° 106, été 2018

Jean-Paul Fargier, Mes 68 (et les leurs)Leslie Kaplan, Je n'ai rien vu au cinéma en Mai 68 Frédéric Sabouraud, Eclats de réel d'un film imaginaireSuzanne Liandrat-Guigues, Alain Resnais en 1968 : images du monde ou images de la penséeHarun Farocki, En sortant de l'école de cinémaJean-Louis Comolli, "Nuits sans jour et jours sans nuit" Judith Revault d'Allonnes, Les temps conjugués de Christian PetzoldChristian Petzold, Echelle H0Christa Blümlinger, Les études de Ruth Beckermann sur les strates du tempsLyang Kim, Cinéaste transfrontalierYsé Tran, Une histoire oubliéeJacques Aumont, Pour saluer André BazinHervé Gauville, L'arche de Noé, 3 Emmanuelle André, L'insecte magnifié au cinémaJacques Bontemps, Ophuls italien Nicole Vedrès, Les feuilles bougent

06/2018

ActuaLitté

Poésie

Peut-être pas immortelle

Frédéric Boyer a écrit les trois poèmes qui composent ce livre après la mort tragique de sa compagne, l'été dernier. Le premier, qui donne son titre au livre, et se construit autour de la lettre A, initiale du prénom de la morte, est une invocation, tout autant qu'une évocation, un texte pour dire la douleur, la stupéfaction, l'incompréhension. Le deuxième est "Une Lettre" à celle qui a disparu, une lamentation et une interrogation. Le troisième, qui s'intitule "Les Vies", élargit l'interrogation sur la mort, qui sous-tend le livre entier, aux autres vies dans laquelle s'insérait celle qui n'est plus. Ces trois poèmes font ensemble plus qu'un livre de deuil. On y voit passer une ombre qui fut vivante, on y voit de la vie, plus forte que la mort.

04/2018