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Extraits

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Poésie

Cartes Postales

Le 11 juillet 1995, dans le nord-est de la Bosnie- Herzégovine, 8372 hommes et femmes sont massacrés dans l'indifférence la plus totale. Encore à ce jour, l'horreur des charniers retrouvés n'est que très peu connue, voire niée. L'histoire n'a pas suffi et encore une fois elle se répète. Mais il est vrai que ces personnes-là étaient des slaves. Des slaves dont la religion était à exterminer... Ce livre n'est ni un témoignage historique, ni une ode religieuse, pas non plus un cri d'horreur face à l'effroyable capacité des hommes à exterminer leurs propres frères et soeurs en humanité. C'est un recueil de poèmes, de textes, de mots, d'images. Il se veut tel un fil d'Ariane entre passé et présent, entre souvenirs et futurs à construire ensemble, entre des terres méconnues et celles que l'on foule sans même n'y plus faire attention. Ces écrits s'inscrivent sur le fronton de murs ensanglantés, dans nos mémoires empoussiérées, ou encore sur le dos de ces vieilles cartes postales oubliées dans le fond de tiroirs usés... Sabi Mara a eu mille vies, comme autant d'espaces de possibles qu'elle continue d'explorer jour après jour, et qui s'ouvrent sur une infinité d'opportunités. Depuis toujours passionnée par l'écriture, la lecture et l'objet livre, elle organise ses différentes passions au service de projets partagés avec le plus grand nombre. Les voyages et les rencontres ont également rythmé son parcours et permis de grandes leçons. La genèse de ce livre s'inscrit dans une volonté de retisser un lien avec sa terre d'origine, la Bosnie, et son pays, la France. Elle dédie ces lignes à sa mère Sabira, née dans un pays qui n'existe plus, et à sa fille Nina, dont le prénom tisse les liens entre un là-bas et un ici.

06/2023

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Contes et nouvelles

Stonewall

Un demi-siècle après les émeutes de Stonewall, qui marquèrent l'éclosion du militantisme LGBTQI+, ce livre en retient l'esprit : libre, en lutte contre les discriminations et l'uniformité de la pensée. Stonewall est un recueil collectif de textes en soutien à Urgence Homophobie. 90 auteurs et artistes internationaux se sont mobilisés pour soutenir l'association. Participations exceptionnelles ou plumes inconnues, de toutes générations et de tous pays, parmi lesquelles : Isabelle Adjani, Jonas Ben Ahmed, Franck Balandier, Christophe Beaugrand, Andréas Becker, Philippe Besson, Jean-Denis Bonan, Rémy Bonny, Nina Bouraoui, Laurence Cambin, Norman Casiano, J. D. Casto, Arnaud Cathrine, Fanny Chiarello, Stéphane Corbin, Catherine Corsini, Sébastien Doubinsky, Muriel Douru, Michèle Finck, André Fischer, Joffrey Gabriel, Patxi Garat, Grégory Huck, Alexandre Jollien, Brigitte Kernel, Marc Kiska, Jean-Claude Lardinois, Gilles Leroy, Annie Lulu, Jul' Maroh, Guillaume Mélanie, Marc Alexandre Oho Bambe, Thomas Pourchayre, Nathalie Quintane, Léonor de Récondo, Sylvia Roux, Valérie Rouzeau, James Sacré, Galia Salimo, Eric Sarner, Leïla Slimani, Suzane, Benoit Berthe Siward, Marina de Van, Martha Shelley, Abdellah Taïa, Yu Zhou, etc. Ce recueil réunit une centaine de textes, en majorité inédits : textes en prose, nouvelles, théâtre, poèmes, haïkus, chansons, slams, insérés en cohérence au fil des pages. Un parti pris formel, désiré et assumé, d'être hors des cases pour incarner l'expression même de la diversité. Thématiques LGBTQI+, liberté, résilience, désir, transgression, révolte, amour : Stonewall a été conçu comme un voyage littéraire et artistique où le pouvoir de l'Art se fait l'écho de voix plurielles et uniques. Livre-libre qui dévoile la richesse de ses regards sur chaque page, et invite le lecteur à briser les murs. Tous les bénéfices de ce livre seront reversés à Urgence Homophobie, qui lutte depuis 2017 contre toutes formes de LGBTQIphobies, quelles qu'elles soient et où qu'elles se produisent. Pour ne jamais oublier que "Leur histoire, c'est notre histoire" .

10/2021

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Théâtre

Journaux de répétitions avec Antoine Vitez et Klaus Michael Grüber

Ce livre reproduit les deux journaux de travail que la grande comédienne Dominique Reymond a tenus dans les années 1980 durant les répétitions de La Mouette de Tchékhov dirigée par Antoine Vitez et de La Mort de Danton de Büchner montée par Klaus Michael Grüber. L'actrice y décrit, au plus près de la pratique, la réalité quotidienne du travail au plateau, en particulier de la construction pas à pas du personnage de Nina dans La Mouette. Mais c'est avant tout un témoignage depuis le point de vue de la jeune comédienne novice qu'elle était alors, qui apprend son art sous la direction de ces deux géants de la scène contemporaine et travaille à s'inscrire dans ces mises en scène devenues légendaire. Ces documents révèlent donc l'approche du théâtre de ces deux metteurs en scène considérables dans le mouvement même de leur processus de création, en décrivant leurs échanges artistiques et humain avec leurs acteurs, et dans le même temps, ils racontent la naissance de l'une des personnalités d'actrice les plus singulières et les plus respectées du théâtre français d'aujourd'hui. Ils sont encadrés par un appareil analytique composé par David Tuaillon qui éclaire le contexte artistique dans lequel ils s'inscrivent. Dominique Reymond est une des actrices les plus singulières du théâtre et du cinéma français d'aujourd'hui. Outre Antoine Vitez (dont elle fut l'élève) et Klaus Michaël Grüber, elle a joué au théâtre sous la direction de Luc Bondy, Pascal Rambert ou Arthur Nauzyciel et au cinéma pour Sandrine Veysset, Benoit Jacquot, Olivier Assayas et de nombreux autres. David Tuaillon est docteur en arts du spectacle, spécialiste de la dramaturgie et de la mise en scène contemporaine. On lui doit Quittez le théâtre affamés de changement composé avec Alain Françon et des Entretiens avec Edward Bond publiés aux Belles Lettres en 2013.

01/2014

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Littérature néerlandaise

Chambres antichambres

Une jeune femme dans son bain s'immerge volontairement et ne sort le visage de l'eau qu'au dernier moment. Veut-elle disparaître, ou au contraire se dévoiler à nos yeux dans sa nudité ? Elle a une trentaine d'années, a publié un premier roman dont le succès l'a prise au dépourvu. Elle essaie d'en écrire un second, mais l'inspiration la fuit. A moins qu'elle-même ne fuie l'écriture en installant le désordre dans sa vie : elle quitte Amsterdam pour retrouver l'île des Antilles où elle a grandi, elle quitte l'homme qu'elle aimait pour se jeter dans une relation tumultueuse avec une autre femme, elle part pour de banales vacances d'hiver dans les Alpes et se perd dans le brouillard a la neige... Mais attention, nous dit l'auteure, ceci n'est pas un roman ! D'étranges contradictions se glissent dans le récit des aventures tragicomiques de celle qui est tantôt présentée comme "la femme" et tantôt s'adresse à nous sous le masque du "je". Est-ce bien la même personne ? Que savons-nous de cette femme ? Pour Nina Weijers, la connaissance de la réalité, à commencer par celle de soi, et sujette à caution. Refusant la cohérence illusoire d'un personnage a d'une chronologie, elle nous offre un kaléidoscope de récits sans hiérarchie ni raccords. Nous allons de l'un à l'autre comme d'une antichambre à une chambre à condition de donner à ces mots les mêmes valeurs antagonistes qu'à matière et antimatière. Le premier étonnement passé, nous nous laissons séduire par cette brassée de mini-romans qu'on nous lance avec une généreuse nonchalance. Et, sensibles au caractère intime, existentiel, de ces récits, nous soupçonnons que l'auteure a eu besoin de nous tenir à distance pour mieux se livrer à notre regard. Avec une franchise désarmante, avec courage et audace, dans la vérité de la jeune femme qui sort du bain.

04/2021

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Littérature française

Morceaux cassés d'une chose

Certains auteurs attendent la fin de leurs jours pour revenir sur leurs premiers pas dans l'existence et en littérature. Oscar Coop-Phane n'aura attendu que ses trente ans pour raconter ce qu'est la vie d'un écrivain aujourd'hui. Ce que cet étrange travail représente pour lui de joies comme de sacrifices. Son récit n'est pas linéaire ou chronologique mais éclaté ; Oscar s'y livre par fragments (définition : morceaux cassés d'une chose), dans de courts chapitres aux titres éloquents (P. I : L'encre, La feuille, L'auteur, La fuite, Le titre... P. II : Parler, S'asseoir, Parader, Boire. .). Il mêle ainsi des souvenirs d'âges différents - de son enfance, son adolescence, sa vie d'homme. Le propos peut d'abord sembler trivial ; les bêtises en classe, les copains, sa découverte des filles, de la littérature ; les petits boulots, pion, barman ou dealer, pour vivre et écrire ; les premiers manuscrits, les refus ; puis le succès, soudain, ses livres en librairie ; et les galères encore, le métier d'écrivain, les interviews, les salons, la peur de la précarité. Mais son récit fourmille de détails qui sont autant de clés : une montre Swatch offerte par sa mère qu'elle prétend être un cadeau de son père, alors qu'il vient de quitter leur foyer ; le geste d'un patron de restaurant près de son lycée qui, chaque fois qu'Oscar s'y rend pour déjeuner, lui rend discrètement le billet avec lequel il vient de payer ; le visage d'une jeune fille, un soir, qui comme lui, semble cacher une cicatrice ; le mépris d'un éditeur ou le regard surpris d'un lecteur qui le voit servir derrière un bar alors que son visage est dans le journal. Car les détails révèlent les événements ; une enfance heurtée par les disputes puis le divorce de ses parents ; une vie de débrouilles pour se loger, manger, dès 16 ans ; le souvenir du corps d'un autre en soi, gamin ; la crainte de ne jamais être publié puis de ne pas pouvoir en vivre. Et aussi, la beauté, tant de joies : la liberté, à Paris, Berlin ou Rome ; les vrais amis et la compagnie des auteurs, Bove, Calaferte ou Dabit ; son premier prix, la fierté ; les rencontres de certains lecteurs ; une femme, l'amour, puis une enfant, sa fille. Et l'écriture toujours. C'est une existence courte, mais intense. Une leçon de courage et de style tant l'écriture ciselée d'Oscar Coop-Phane émerveille. D'une grâce et d'une justesse bouleversantes, ce livre aurait pu s'appeler Morceaux cassés d'une vie autant que Lettre à un jeune écrivain. Ou, s'il avait été écrit par un autre, Et tu seras auteur, mon fils.

01/2020

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Littérature étrangère

Le prisonnier du ciel

Barcelone, 1957. Les membres de la librairie Sempere & fils - Daniel, sa femme Béa, son père et son complice de toujours, Fermín Romero de Torres - s'apprêtent à célébrer Noël. Fermín prépare son mariage, pourtant quelque chose le tourmente. Malgré l'insistance de Daniel, il refuse de se confier. Tout change le jour où un inquiétant personnage se présente à la librairie. Après avoir acheté une édition rare du Comte de Monte Cristo, il la dédicace à Fermín. Mais pourquoi signe-t-il du patronyme de ce dernier ? Et quels sont ces secrets qu'il menace de dévoiler ? Poussé dans ses retranchements par Daniel, Fermín lève le voile sur les années les plus terribles de son existence. 1939. La guerre civile, commencée en 1936, vient de se terminer avec la victoire franquiste. Dans la forteresse de Montjuïc, prison damnée qui domine Barcelone, croupissent une poignée d'opposants au régime. Fermín fait partie de ce groupe d'hommes haut en couleur, amateurs de blagues et solidaires les uns des autres. Très vite, il se lie avec son plus proche voisin, David Martín, l'écrivain de La Ville des maudits. David Martín, un être à moitié fou, comme possédé par une âme étrangère à la sienne, fait l'objet d'une surveillance très spéciale de la part du directeur. Grand lecteur, romancier à succès, il a l'habitude d'égayer les journées de ses compagnons en leur racontant des histoires. Salgado, le camarade de cellule de Fermín, est d'une autre trempe : criminel endurci, il a assassiné toute une famille pour lui voler ses millions. Malgré les tortures répétées, il refuse de révéler où il a caché son trésor. Après une séance particulièrement violente, Salgado, en plein délire, dévoile malgré lui à Fermín l'endroit où il a caché la clef qui doit conduire à l'argent. Aidé par Martín, Fermín concocte son évasion. Il vole la clef de Salgado, puis, imitant le comte de Monte Cristo, il se fait passer pour mort et se glisse dans le sac destiné aux cadavres. Une fois son évasion réussie, Fermín se forge une nouvelle identité. Après avoir cherché, en vain, le lieu du trésor, il choisit de mener une existence tranquille auprès de ses amis de la librairie Sempere. Mais, au bout de dix-huit ans, le mystérieux inconnu qui ressemble tant à Salgado vient lui demander des comptes. Une lutte pleine de haine et de peur s'engage entre eux. Des secrets de sinistre mémoire remontent du passé, les protagonistes qui, dans l'ombre, continuent à tirer les ficelles, se mettent en mouvement. Le bonheur des uns, la vie des autres et peut-être même l'existence du Cimetière des Livres Oubliés sont menacés.

11/2012

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Actualité et médias

SOS Méditerranée. L'odyssée de l'Aquarius

Depuis le 26 février 2016 l'Aquarius sillonne la Méditerranée pour sauver du naufrage et de la noyade les milliers de réfugiés qui fuient "l'enfer libyen" dans l'espoir de rejoindre l'Europe via la Sicile et le sud de l'Italie. Une traversée périlleuse à bord de canots pneumatiques ou de barcasses surchargés qui a conduit à la mort 50  ; 000 migrants en une quinzaine d'années, dont 5  ; 143 en 2016, 3  ; 119 en 2017 et déjà plus de 200 au cours du seul mois de janvier2018... Sans l'intervention du navire affrété par l'association SOS méditerranée cet effroyable bilan serait bien plus lourd. En 22 mois l'équipage de l'Aquarius a en effet porté secours à près de 27  ; 000 personnes en multipliant les missions. Plus de 150 depuis que le "bateau- citoyen" a quitté les quais de Marseille  ;! Un formidable résultat qui ne fait que limiter les conséquences d'une tragédie inédite sur la mer la plus mythique de la planète. Il atteste malgré tout que la résignation, l'indifférence ou la fatalité peuvent être combattues. C'est cette conviction qui poussa à l'action les deux fondateurs de SOS Méditerranée, le capitaine de marine marchande Klaus Vogel et la responsable de programmes humanitaires Sophie Beau. Leur indignation et leur détermination animent désormais tous les bénévoles qui ont rallié "le pavillon d'assistance" de l'association européenne. Cet ouvrage invite à partager leur voyage au bout de la solidarité. Un "arrêt sur images" impressionnant et bouleversant à la fois. Autant de moments de veille, de tension, d'angoisse, de courage, de gravité, de soulagement enfin saisis par les photographes qui embarquent sur l'Aquarius et illustrent, jour après jour, l'engagement total des équipes de sauveteurs qu'ils soient membres de "SOS" ou des équipes médicales. Leurs clichés renforcent aussi les témoignages poignants des hommes, des femmes et des enfants, venus du Soudan, d'Erythrée, d'Ethiopie, du Nigeria, du Mali ou d'autres pays devenus "invivables". Nouveaux damnés ils ont cheminé péniblement sur les routes de l'exil, ont enduré mille souffrances, ont été trop souvent exploités, torturés et violentés en Libye avant de monter, contre rançon, sur les radeaux de la dernière chance. Si beaucoup de ces réfugiés restent mutiques, traumatisés au-delà du racontable, leur regard, leur visage, leur attitude sur le pont de L'Aquarius en disent long sur leurs tourments qui ne disparaîtront jamais totalement à la vue des côtes européennes. Mais après leur sauvetage providentiel cette navigation de trois ou quatre jours sur une Méditerranée devenue plus rassurante a ravivé en eux le souffle de l'espérance...

07/2018

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Histoire de France

Guerre et "Guerre" d'Algérie. Notes de guerre d'un Maquisard Algérien et Souvenirs de "guerre" d'un Appelé, Réflexions sur ce passé et ses conséquences sur l'actualité

D'UN INSOUMIS : " J'ai été emprisonné pour insoumission et Georges est allé en Algérie comme l'immense majorité des jeunes de notre génération. Au début de l'été 2001, il me fit part de son intention de porter à la connaissance publique les carnets de route d'un combattant de l'ALN et de tenter de retrouver leur auteur. Avec une fidélité de bénédictin, il a transcrit ces carnets, tout en les commentant. C'est un travail de mémoire ; à ma connaissance, un des très rares à donner directement accès à la parole d'un maquisard algérien. Ces carnets témoignent d'un jeune homme, père de famille, possédant une maîtrise parfaite de l'orthographe et qui, manifestement, ne rêvait que d'une chose : que soit reconnue la dignité de son pays. La relation que Georges établit à travers ce qu'il nomme les " pauses " des carnets m'a renvoyé à ma propre mémoire, lorsque j'étais infirmier parachutiste. Durant mes pérégrinations à Pau, Toul, Mourmelon puis à la prison militaire de Metz, j'ai entendu bien des confessions, bien des récits à faire frémir mais aujourd'hui la " france " a amnistié et Monsieur Aussaresses revendique le droit à la torture. Dans les années 1963-1964, j'eus la chance de travailler en Algérie, dans le cadre de la réforme agraire, avec une équipe de dix anciens maquisards dont l'un d'eux avait survécu à la célèbre opération " Jumelle ", terré dans un trou pendant dix jours, en buvant son urine. C'est en souvenir de tels témoignages, restés ignorés, que j'ai accepté la proposition de Georges d'écrire la IVe de couverture de son livre. Comme je lui faisais remarquer qu'il pourrait trouver une personnalité plus en vue pour aider au renom de Guerre et " Guerre " d'Algérie, il me répondit qu'il préférait l'avis d'un insoumis. Ainsi à la dernière page du livre de Georges se côtoient, par-delà leurs différences, l'Appelé, le Maquisard et l'insoumis. Hier, 1954-1962 : maintien de l'ordre en Algérie. Aujourd'hui : maintien de l'ordre en Palestine. En pensant au refus de quatre cents militaires israéliens d'y participer (lettre publiée par le journal HAARETZ du 1er avril 2002 et LE MONDE du 5 avril 2002), j'ai apprécié le commentaire de Georges citant Prévert : " Quelle connerie, la guerre ". Celle des puissants ; les autres, telle la lutte pour l'indépendance de l'Algérie ou d'un état palestinien, étant le combat légitime des " Fells ", des " Rebelles ", des " Hors-la-loi " et des Insoumis. " Pierre Boisgontier, Chercheur universitaire à la retraite. Appelé de la 59 ²/a qui déposa l'uniforme après avoir eu connaissance du rôle que l'Armée faisait tenir à des infirmiers dans la réanimation de prisonniers torturés.

05/2002

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Histoire internationale

Ma très grande mélancolie arabe. Un siècle au Proche-Orient

Dans ce livre, il y a des ruines et des martyrs, des vestiges, des temples, des sanctuaires, des portiques, il y a des tombes, des cercueils, des mausolées, des cimetières, des épitaphes. Il y a des sépultures mythiques et des fosses communes. Il y a des résistants tués, des révoltés abattus, des leaders assassinés, des enfants massacrés, des nationalistes pendus. Il y a des prophètes, des dieux, des vierges, des archanges, il y a des victimes et des assassins. Il y a aussi des citadelles, des basiliques, des mosquées, des dômes, des minarets, des miradors, des barbelés, des carcasses d'hôtels, de cinémas, des camps et des prisons. Et des détenus, des captifs, des séquestrés, des torturés. Il y a des condamnés à mort. Il y a des miliciens et des dictateurs, des fidayins et des moudjahidins, une infirmière kamikaze, une miss Univers et un prince rouge, des émirs, des sultans, des pachas, des califes, des patriarches et des poètes. Il y a le style, la flamme, la passion, l'idéal, la cause. Il y a Septembre noir et la bataille de Karbala, la corniche de Beyrouth et le discours d'Alexandrie, la tête de Jean-Baptiste et celle de l'imam Hussein, la fiancée de Naplouse et l'artificier de la Casbah, la prisonnière de Khiam et la dactylo d'Alger, les Boeing de la Pan Am et l'automobile du roi d'Irak, le minaret de Jésus et le rocher de Mahomet. Il y a aussi un imam disparu, un cheikh caché et un mufti éliminé. Il y a des keffiehs, des treillis, des lunettes noires, des turbans, des sahariennes, des drapeaux, des journaux, des slogans. Il y a des rois déchus, des présidents pendus, des colonels égorgés, des régents mutilés, des journalistes éliminés. Des shahs d'Iran et des rois du Hejaz, des sultans fatimides, des monarques hachémites, des khédives et des astres de l'Orient. Il y a des jacarandas, des palmiers, des grenadiers, des frangipaniers et des lauriers en fleurs. Il y a la plume, le mot, le verbe, l'éloquence, il y a le discours et le slogan, l'étendard et le combat, et il y a des attentats, des processions, des funérailles, des cortèges, des pleurs. Et aussi des colonnes, des chapiteaux, des gisants, des sarcophages. Des tombeaux phéniciens, des nécropoles romaines, des pyramides égyptiennes. Il y a des blasts d'explosions. Il y a du sang, des soupirs, des larmes, de la poussière, de la fumée, des bris de verre, des décombres, la désolation, l'exil, l'agonie, la tragédie, le deuil. Des couronnes, des fleurs, des rubans, des chants, des youyous. C'est une danse macabre. Il y a un siècle au Proche-Orient.

10/2017

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Histoire internationale

Dawson île 10

Une plongée dans l'univers répressif de Pinochet, au lendemain du coup d'État, à la fois impensable et prévisible, du 11 septembre 1973. Si impensable dans la forme qu'il prend, que les ministres et responsables du gouvernement d'Allende se rendent à la convocation du chef des armées mais une tension extrême régnait dans le pays et de nombreux signaux alarmaient déjà bien des militants, notamment ceux du MIR. Écrit dans un style très minutieux, à vocation documentaire ce témoignage raconte le quotidien de l'univers concentrationnaire qui, dès le lendemain du coup d'État, devient l'horizon des anciens ministres de la République du Chili. Où la prise du Palais de la de la Moneda, tout comme la fin tragique du président Salvador Allende nous tient en haleine et fourmille d'informations. Ce récit à la première personne révèle l'acharnement des militaires contre les anciens responsables politiques de l'Unité populaire, trop connus pour être « disparus » ou torturés par la police politique (comme ce fut le sort de nombreux militants chiliens arrêtés après 1973 — on compte encore aujourd'hui 3 000 disparus). Si la torture ne constitue pas ici le quotidien de la répression, elle prend d'autres formes qui pour certains des codétenus se révéleront mortelles. Le quotidien vécu sera l'épuisement, la violence, le désespoir… II s'agit en fait d'une volonté de briser ces hommes. Comment pourquoi s'organise cette relégation/enfermement ? On ne peut faire disparaître ni torturer aussi facilement et cruellement ces militants des partis ou syndicats, sans soulever une réprobation mondiale qu'il aurait été très difficile à gérer. Comment dès lors s'organise leur vie de concentrationnaire. Tout ce qui est factuel est décrit sobrement et scrupuleusement. Comment s'organise la vie ? D'abord envoyés dans l'enfer glacé de l'île-prison de Dawson, en terre de Feu, ils sont ensuite transférés dans d'autres camps militaires, au nord de Valparais, toujours gardés par des militaires et isolés. Parmi les camarades d'enfermement de Sergio Bitar, on retrouve les noms d'hommes politiques bien connus des Chiliens, comme Letelier, Almeyda, Toha… Mais il y a une réelle et tragique « curiosité » à savoir comment tous ces anciens - et futurs ministres — ont supporté l'épreuve. De plus l'auteur décrit minutieusement le quotidien et met à nu la violence et l'arbitraire subis pendant plus d'un an. Son récit pour témoigner paraîtra au Chili à son retour d'exil, en 1987, et sera adapté au cinéma en 2009 par le célèbre réalisateur chilien Miguel Littín. La préfacière se pose cette question : « Que peut bien résonner ou évoquer en chaque Français surtout pour les jeunes générations son nom ? » Cet ouvrage, pour la première fois traduit en France, est là pour y répondre et faire acte de mémoire.

11/2016

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Littérature française

Chère brigande. Lettre à Marion du Faouët

La silhouette libre et rebelle de Marion du Faouët, « Robin des bois » bretonne qui, dans les premières années du XVIIIe siècle, prenait aux riches pour redistribuer aux pauvres, n'a cessé d'accompagner Michèle Lesbre, traversant comme un feu follet certains de ses précédents livres (notamment Le Canapé rouge, voir citation infra). Parce qu'une femme aux cheveux roux prénommée Marion, qui avait élu domicile dans une boutique désaffectée en bas de chez elle, a soudain disparu après quelques mois de vie miséreuse, les traits de l'autre Marion, la « chère brigande », se superposent à ceux de la SDF parisienne, sorte de contrepoint au désarroi de n'avoir pu lui porter secours. Michèle Lesbre, comme pour conjurer le désenchantement et la pesanteur du monde d'aujourd'hui, décide de partir sur les traces de la Bretonne. Si la longue lettre qu'elle lui adresse va donner chair et corps à la voleuse au grand coeur, elle sera également pour l'écrivain l'occasion d'un texte très personnel – le « je » narrateur, cette fois, est bien celui de l'auteur –, où ses propres désirs, ses utopies et ses révoltes se confondent avec ceux de Marion. Dans le train qui conduit Michèle Lesbre à Quimper, les souvenirs de la vie de Marion reviennent par bribes, qui tendent un miroir à la jeune femme qu'elle a été et dont la conscience politique s'est éveillée avec les tragédies de l'histoire : à dix-huit ans, alors qu'elle découvrait la cruauté des hommes lors des premières manifestations contre la guerre d'Algérie, Marion, elle, créait sa bande de brigands. Avec ses comparses recrutés parmi ses proches, elle allait écumer les bois, redresser les torts, forcer les riches fermiers à partager leur blé avec ceux qui, dans une Bretagne exsangue, n'avaient rien. Le Faouët, les monts d'Arrée, Quimper : tous ces lieux où Marion a grandi et que Michèle Lesbre arpente, évoquent chez la narratrice la fougue et la générosité de son indomptable héroïne. Et même s'il lui arrivait d'administrer quelques coups de bâton, la « chère brigande » se contentait de frotter à l'ortie les réfractaires. La vraie violence, celle des soldats qui ravageaient la campagne, violaient les femmes, pillaient les paysans, a fini par s'exercer contre elle et ses complices, vite jetés en prison, torturés, puis exécutés. Michèle Lesbre, dans ce texte lumineux – qui nous parle aussi d'elle, de nous, du monde dans lequel nous vivons – nous donne à entendre le rire d'une gamine formée à l'école de la vie, d'une grande amoureuse et d'une femme insoumise que l'injustice a mise en marche. Sa belle lettre s'achève ainsi : « Dors tranquille, chère brigande, tu m'as sauvée pendant quelques jours de notre démocratie malade, des grands voleurs qui, eux, ne sont presque jamais punis parce qu'ils sont puissants, de ce monde en péril. Tu n'étais pas un ange, mais les anges n'existent pas. »

02/2017

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Philosophie

Séminaire la peine de mort. Tome 1, 1999-2000

Le présent volume édite la première des deux années du séminaire que Jacques Derrida consacra au sujet de la peine de mort (en 1999-2000 et 2000-2001). Présenté intégralement dans le cadre du programme "Philosophie et épistémologie" à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, à Paris, ce séminaire a aussi fait l'objet d'un enseignement aux Etats-Unis. Il précède immédiatement celui consacré à "La bête et le souverain" (2001-2003), déjà publié. Il relève de l'ensemble commencé en 1997-1998 sous le titre "Le parjure et le pardon", qui appartient lui-même à un ensemble plus long, "Questions de responsabilité", initié en 1989 et finalisé en 2003 avec la dernière année d'enseignement de Jacques Derrida. Voici le résumé qu'en donnait Jacques Derrida dans l'Annuaire de l'EHESS 1999-2000 : "La problématique engagée sous ce titre "Le parjure et le pardon" au cours des deux années passées nous a conduits à privilégier cette fois la grande question de la peine de mort. C'était nécessaire au moins dans la mesure où la peine dite capitale met en jeu, dans l'imminence d'une sanction irréversible, avec ce qui paraît tenu pour l'impardonnable, les concepts de souveraineté (de l'Etat ou du chef d'Etat - droit de vie et de mort sur le citoyen), de droit de grâce, etc. Nous avons étudié la peine de mort, de façon au moins préliminaire, aussi bien à partir de grands exemples paradigmatiques (Socrate, Jésus, Hallâj, Jeanne d'Arc) que de textes canoniques, de la Bible à Camus ou à Badinter, en passant par Beccaria, Locke, Kant, Hugo - à qui nous avons consacré de nombreuses séances -, Genet, etc., et surtout de textes juridiques d'après la Seconde Guerre mondiale. Un grand nombre de conventions internationales recommandent en effet la fin des châtiments cruels et des tortures, dont la peine de mort, sans jamais en faire obligation aux Etats dont la souveraineté devait être respectée. Nous nous sommes intéressés aux mouvements abolitionnistes, à leur logique et à leur rhétorique, et surtout aux Etats-Unis dont l'histoire récente, voire très actuelle, a requis de nombreuses analyses - notamment depuis la décision de la Cour suprême qui, en 1972, jugea inconstitutionnelle l'application de la peine de mort ("cruel and unusual punishment"), jusqu'à la reprise amplifiée et spectaculaire des exécutions depuis 1977, etc. Nous avons accordé beaucoup d'attention à l'exception des Etats-Unis. Trois concepts problématiques ont dominé notre questionnement à travers les textes et les exemples étudiés : la souveraineté, l'exception et la cruauté. Autre question conductrice : pourquoi l'abolitionnisme ou la condamnation de la peine de mort, dans son principe même, n'ont-ils (presque) jamais, à ce jour, trouvé une place proprement philosophique dans l'architectonique d'un grand discours philosophique en tant que tel ? Comment interpréter ce fait hautement signifiant ?"

10/2012

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Fantasy

Tarot Tome 3 : Le trône de sablier

A peine monté sur le trône de Soleil, Rune Saint-John apprend que le célèbre centre de rajeunissement de la Nouvelle-Atlantide est prisonnier d'une puissante barrière magique. Qui se cache derrière cet impressionnant fait de magie ? Pourquoi cibler la clinique de l'immortalité ? Qu'est-il advenu des dizaines de personnes piégées à l'intérieur ? Chargé de mener l'enquête avec Brand, son garde du corps de toujours, Rune n'en oublie pas pour autant sa nouvelle vie de cours. La revendication de son trône l'a précipité dans les eaux dangereuses des manigances gouvernementales. Il devient impératif de consolider ses relations avec ses nouveaux alliés afin de protéger sa famille de coeur grandissante, tout en évitant les écueils politiques que pose son idylle avec Addam Saint-Nicholas. Cependant, Brand et lui ne tardent pas à découvrir que la mystérieuse barrière magique cache une menace plus grande et insidieuse qu'ils ne l'imaginaient. Une menace qui pèse non seulement sur sa famille, mais aussi sur son peuple, voire le monde entier. Les Atlantes devront affronter un ennemi à la fois nouveau et ancien dans un conflit qui affectera jusqu'au cours du temps. De son côté, inexorablement ramené au massacre de la cour de son père et aux tortures que lui ont infligé des conspirateurs masqués, Rune n'aura d'autre choix que de révéler des secrets longtemps enfouis qui changeront à jamais le trône de Soleil et la Nouvelle-Atlantide. Point d'orgue de la première des trois trilogies Tarot, Le Trône de Sablier offre une histoire palpitante de Fantasy urbaine dans laquelle se mêlent humour, action et intrigues politiques. " De temps à autre, un roman bouleverse toutes vos attentes de lecteur. K. D. Edwards jongle avec dextérité entre scènes d'action haletantes, confrontations menaçantes et moments de tendresse. " Strange Horizons " Un tour de force de Fantasy. " Realms of my mind " Un plaisir de lecture de tous les instants. Hautement recommandé. " Books, Bones and Buffy " Cinématique et splendide, épique et glorieux, débordant de mystère, d'intrigue, de combats qui font trembler les cieux. Ce livre vous brisera le coeur. " Every Book a Doorway " K. D. Edwards invoque un univers dangereusement réel, hanté par l'imagerie du tarot et par des menaces surnaturels. Anciens comme nouveaux lecteurs seront conquis. " Publishers Weekly " K. D. Edwards place la barre de la fantasy à une hauteur vertigineuse. Ce monde est si réel et fabuleux que j'en ai le souffle coupé. " Julie E. Czerneda " Un récit épique et ensorcelant. " Fantasy Book Review " Si vous aimez l'urban fantasy et cherchez quelque chose de nouveau, avec des personnages tout simplement fantastiques, du sarcasme à volonté, un univers fabuleux et une magie intéressante - cette série est pour vous. " Way Too Fantasy " Un roman extraordinairement imaginatif, et dont les personnages vous touchent au coeur. " The Illustrated Page

10/2023

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Animaux, nature

Alpha chat

Les Alphachats sont une race à part : ce sont tout d'abord des chats (de race ou de gouttière) peints "au poil près" par l'illustratrice naturaliste Gabriella Gallerani, et bien rangés dans un ordre "alpha-bêtique". A chacun sa lettre, qui pour y grimper, se cacher, jouer, s'étirer, bailler ou simplement prendre la pose : A comme Angora, B comme Bengal, C comme Chartreux, ou encore G comme Greffier, M comme Maine Coon, P comme Persan, S comme Siamois... jusqu'à Zzz pour les 18 à 20 heures par jour qu'un chat passe à dormir. Les Alphachats sont aussi les chats qui ont fait l'histoire, la littérature, le cinéma, la BD, la musique et, naturellement, le bonheur des auteurs qui ont vécu en leur compagnie. Qu'ils soient tigrés ou écaille-de-tortue, roux ou noirs, avec ou sans pedigree, ces chats ont quelque chose en commun : chacun a un nom. En voici donc plus de 600 assortis d'autant d'anecdotes glanées par Paola Gallerani : sans Apollinaris, Bébert, Boise, Catarina, Giuseppe, Jellylorum, Murr et Tyke, est-ce que Twain, Céline, Hemingway, Poe, Morante, Eliot, Hoffmann et Kerouac auraient écrit les mêmes oeuvres ? Si nous sommes certains que c'est pour Pulcinella que Domenico Scarlatti a composé la fugue Le Chat pour clavecin, sans Elvis (le chat, what else) John Lennon aurait-il composé les mêmes chansons ? Et s'il n'y avait pas eu Spithead, Newton aurait-il inventé la chatière ? Sans parler du Fripouille de Klee, des Sam de Warhol et de la Polly de Kubrick... Les chats muses, dans le sens le plus traditionnel, mais aussi les chats comme Micetto qui se cachait sous la soutane du pape Léon XII, ou Brilliant, l'angora favori de Louis XV, Lucifer et Perruque, les éminences à fourrure de Richelieu, ou encore Jock, qui assistait avec Churchill aux conseils de guerre, et Socks "First Cat" à la Maison Blanche sous Clinton, tous ont contribué à inspirer bien des décisions. Et si Mitsou et Marcus sont les chats d'acteurs célèbres (Marilyn Monroe et James Dean), Orangey et Pyewacket montent eux-mêmes sur les podiums pour recevoir le PATSY Award (pour Diamants sur canapé et L'Adorable Voisine). Enfin qu'en serait-il d'Alice sans le chat du Cheshire, ou de Titi sans Gros Minet ? C'est pourquoi même les chats "de fiction" ont leur place ici. Et comme les derniers seront les premiers : CC, le premier chat cloné, Nadjem le plus ancien chat égyptien dont on connaisse le nom et All Ball, le premier chat adopté par une gorille. Voici donc un portrait inédit pour le style et la beauté des illustrations de ces fascinants "tigres de maison", en forme de recueil des faits et dits mémorables de tous les chats qui ont su se rendre dignes de leur nom.

09/2013

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Religion

Ganapati Upanishad / Devi Upanishad

La Muktikâ-Upanisad range la Ganapati-Upanisad dans le lot des Upanisad relevant de l'Atharvaveda et en fait la 102e de sa liste. L'Upanisad figure dans les principaux recueils, et est souvent citée - parfois sous forme de simple pralika - dans les manuels liturgiques modernes du type brahmakarma-samuccaya, âhnikacandrika, et autres. Telle quelle, la Ganapati-Upanisad est un texte populaire dans la mesure où elle constitue la garantie soi-disant " védique " de la dévotion au dieu à tête d'éléphant. Une secte Gânapatya connut un certain essor aux alentours du Xe siècle, puis déclina. Peut-être est-ce sous son égide que se constitua la littérature Ganésienne proprement dite. Mais c'est surtout sous l'influence de la tradition smârta que la religion de Ganapati est vivante. Pour ces hindous fidèles au Veda, le dieu " qui écarte les obstacles " est, si l'on peut dire, une forme familière de l'Absolu. Comme le dit l'Upanisad : " il est le brahman rendu sensible aux yeux ". Les Smârta sont partout présents en Inde et l'esprit de leur religion imprègne l'hindouisme commun. Traditionnellement ils ajoutent à l'Upanisad trois autres textes védiques supposés célébrer Ganesa : un hymne du Rgveda, Ganapati-sûkta dédié à Brahmanaspati, le Ganapati-mantra, strophe rgvédique où Brahmanaspati reçoit l'épithète de " Seigneur des Gana", enfin la " Ganesa-gâyalrî " empruntée au Taittirîya-Aranyaka. L' Upanisad ne se soucie nullement d'interpréter les mythes et légendes afférents à Ganapati. Elle se tient sur le seul plan de la célébration ésotérique du dieu et, à ce titre, ressemble à un stotra. D'emblée Ganapati est assimilé à l'Absolu, sous ses deux " aspects ", le brahman et l'âtman. Il est le Veda rendu sensible aux yeux. La Devi Upanisad est la 81e de la liste donnée par la Muktika. De fait, la structure de la Devi Upanisad est la même que celle d'une série de ces tracts dont le seul propos est de célébrer la divinité choisie (ista-devatâ) par un groupe de dévots, comme objet quasi-unique de sa vénération. Ces Upanisad, tardivement rattachées à l'Atharvaveda, ont pour fonction d'exposer, sous une forme à la fois lyrique et brève, l'essentiel de la foi des dévots. La Devi Upanisad ressemble donc beaucoup à la Ganapati. Comme celle-ci, elle est constituée de trois éléments principaux : un hymne de louange (type stotra), un support (pratisthâ) de méditation (dhyâna) évoquant une image de la divinité, enfin la révélation d'une formule secrète (ici dex mantra), communiquée lors de l'initiation et utilisée dans la liturgie. C'est la présence constante (et exclusive) de ces trois éléments, s'articulant selon une structure identique, qui donne son unité aux diverses Upanisad du même type, et il est frappant, à cet égard, de remarquer qu'elles se donnent toutes le nom d'Atharva-sîrsa (ou siras).

01/1983

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Manga

Pack Boy's Love n° 35. Avec 5 mangas

Ce pack manga contient : Un Baiser au goût de Mensonge (176 pages - Volume : 2 / 3) : Wachi, jeune homme brillant en affaires mais qui manque cruellement de sensibilité, est à présent captif de Makio, un ancien escroc reconverti en barman. Bien qu'ils vivent tous les deux dans l'appartement de Wachi et qu'ils couchent très souvent ensemble, le comportement de Makio, qui déteste les contraintes, reste un mystère. Un beau jour, alors que Wachi tente de découvrir où son amant se rend presque tous les soirs, un inconnu l'agresse en pleine rue ! Retrouvez ce couple atypique et leurs nouvelles mésaventures, où se mêlent à la fois amour et sournoiserie.Pure Fetishism (160 pages - Volume : One Shot) : "Laisse-moi tripoter tes fesses !! "Itaru, responsable du restaurant Tsujiya dont son frère est le propriétaire, a un penchant un peu particulier... C'est un fétichiste des belles fesses ! Un jour, il fait la rencontre de Natsu, étudiant à la recherche d'un travail à mi-temps, et qui possède les fesses de ses rêves ! Lorsque Natsu se met à travailler pour eux, Itaru, obligé de réprimer ses envies, a un mal fou à se concentrer sur son travail...Can't i hate you (160 pages - Volume : One Shot) : Aki et Jin font partie du même groupe d'amis d'enfance mais ne peuvent s'empêcher de se disputer à chaque fois qu'ils se voient. Aki est un jeune homme obstiné et sérieux qui travaille dans une poste, tandis que Jin, avec ses allures de coureur de jupon, est le fils d'une grande et riche famille. Tous deux très proches de leur ami Hina, adorable et toujours de bonne humeur, aucun ne veut se résoudre à laisser l'autre sortir quelque part seul avec lui. Leur situation a beau ressembler à ce qu'on appelle un triangle amoureux, un beau jour, lorsque Jin et Aki sont seuls, l'ambiance devient... étrange. Malgré leur haine l'un pour l'autre, les battements de leurs coeurs s'accélèrent... et il finissent même par s'embrasser... ! ? Same Difference (176 pages - Volume : 4 / 6) : Dans les tours jumelles d'une certaine compagnie, deux éternels rivaux, chacun au top de l'élite de sa propre tour, ne peuvent s'empêcher de se chamailler. D'un côté Ozaki, autoproclamé super beau gosse, et de l'autre Tsuburaya, l'ingénieux et sadique prince charmant. Si leur relation amoureuse avait jusque-là pu être gardée secrète, le vicieux chef du département des affaires générales n'hésite pas à la dévoiler à l'ensemble du personnel de l'entreprise. Comment Ozaki et Tsuburaya vont-ils se sortir de cette situation désespérée... ! ? Comment je me suis fait adopter (174 pages - Volume : One Shot) : Miyajima, d'un caractère plutôt timide et ouvertement gay, est le fils des propriétaires d'une auberge traditionnelle japonaise. Depuis tout petit, il éprouve en secret un amour à sens unique pour son ami d'enfance Takeuchi, beau garçon taciturne qui exerce le métier de cuisinier. Conscient de susciter la réprobation des autres à cause de son homosexualité, Miyajima vit en demi-teinte, à essayer de ménager les sentiments de Takeuchi et de ses propres parents. Mais lorsque son père, chef cuisinier de leur auberge, tombe malade, et que Miyajima décide de retourner chez ses parents pour les aider, il ne s'attend pas du tout à ce que Takeuchi débarque peu de temps après pour lui proposer de travailler pour lui !

12/2015

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Manga

Pack Boy's Love Partie 30 . Avec 5 Mangas Yaoi

Ce pack manga contient : It will be attacked if i walk (176 pages - Volume : One Shot) : Ayumi Hirakawa, élève modèle au lycée, ne comprend pas l'intérêt que lui porte son sempai Isezaki, qui vient d'une riche famille, et qui a le monde entier à ses pieds. Le fait qu'Ayumi semble être le seul à résister à son charme n'a pas l'air de plaire à Isezaki, qui décide de tout mettre en oeuvre pour le faire tomber amoureux de lui...La situation s'annonce dangereuse pour Ayumi ! Parce que c'est l'essentiel (162 pages - Volume : One Shot) : Ryûji, salarié sans la moindre once de délicatesse, et Tomoya, barman gay, sont amis depuis le collège. Ce dernier avait déjà dit à Ryûji qu'il n'était pas du tout son genre, et leur amitié semblait inébranlable. Pourtant une nuit bien arrosée, alors que Ryûji vient de voir sa demande en mariage rejetée, Tomoya le console en lui disant " je suis content que tu ne l'aies pas épousée ", avec ce sourire empli de tristesse dont il a le secret. Sans même savoir pourquoi, Ryûji éprouve tout à coup un irrépressible désir pour cette main qui lui caresse la tête... ! ? Loveism (176 pages - Volume : One Shot) : Depuis le lycée, Kento Amano est désespérément amoureux de son sempai, Ryôsuke Momo, qui accepte de coucher avec n'importe qui, mais qui refuse d'entamer une relation amoureuse sérieuse. Persuadé qu'il s'agit d'une façon de combler un manque d'amour, Amano décide de faire de son mieux pour le rendre heureux, mais Ryôsuke continue encore et toujours à repousser ses avances, jusqu'à ce qu'ils finissent par se perdre de vue.Quelques années plus tard, affamé et sans domicile, Amano retombe par hasard sur Ryôsuke, qui lui propose de l'héberger et de l'employer. Le jeune homme est fou de joie à l'idée d'habiter avec son sempai adoré, mais Ryôsuke le prévient : Amano ne sera qu'un "serviteur" pour lui ! Par ailleurs, Amano ne tardera pas à se rendre compte qu'il ne s'agit pas du seul obstacle dressé sur sa route...Comment je suis devenu majordome (175 pages - Volume : One Shot) : "A partir d'aujourd'hui, tu seras majordome ! "Kiyotsugu, chef du clan Dôma et otaku sur les bords, décide un jour de revisiter entièrement le look des membres de son clan, afin d'éviter qu'ils soient pris pour des yakuzas. Fujizuka, qui s'occupe de lui depuis son enfance, écope donc de la fonction de majordome, ainsi que de l'habit assorti. Mais, si Kiyotsugu semble beaucoup s'amuser à rhabiller les membres de son clan et à s'affubler lui-même de tous les accoutrements possibles et imaginables, il semblerait que ses actes cachent une motivation plus sérieuse...Fujizuka parviendra-t-il à comprendre les intentions de Kiyotsugu, alors que celui-ci multiplie les tentatives maladroites pour exprimer ses sentiments ? Kiss and Loving (192 pages - Volume : One Shot) : Ayumi Hirakawa, élève modèle au lycée, ne comprend pas l'intérêt que lui porte son sempai Isezaki, qui vient d'une riche famille, et qui a le monde entier à ses pieds. Le fait qu'Ayumi semble être le seul à résister à son charme n'a pas l'air de plaire à Isezaki, qui décide de tout mettre en oeuvre pour le faire tomber amoureux de lui...La situation s'annonce dangereuse pour Ayumi !

09/2015

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Mondes fantastiques

Eragon Tome 4 : L'héritage

Tome 4 de la série Eragon. Remporter l'ultime combat contre l'Empire ou périr, les rebelles n'ont plus d'autre choix... Pourquoi Galbatorix, l'usurpateur, ne détruit-il pas l'armée en marche vers Urû'baen, sa capitale ? Il en aurait le pouvoir. Alors, que trame-t-il ? Pourquoi laisse-t-il les Vardens et leurs alliés, les nains, les elfes, les Urgals et aussi... les chats-garous ! poursuivre, sous le commandement de Nasuada, leur conquête de ses places fortes ? Belatonatombe, ainsi que Dras-Leona. Et Aroughs, réputée imprenable, est conquise grâce à l'astuce et à la témérité de Roran. Le cousin d'Eragon mérite plus que jamais son surnom de Puissant Marteau ! Certes les soldats et les magiciens de l'Empire se défendent. Mais les Vardens ont avec eux Eragon et Saphira, qui font des ravages dans les rangs ennemis. Murtagh et Thorn eux-mêmes ne sont pas de taille à les arrêter. À moins que... Murtagh, bien que lié à Galbatorix par un serment de fidélité prononcé en ancien langage, et donc impossible à rompre, ne fait peut-être pas tout ce qu'il pourrait pour les vaincre... Cependant, l'avancée des Vardens se trouve dramatiquement stoppée sur la route d'Urû'baen. Leur camp est dévasté par une attaque de Thorn et Murtagh, qui enlèvent Nasuada. Comme la jeune femme l'avait décidé, au temps de sa prise de pouvoir, c'est Eragon qui doit prendre sa place à la tête des armées rebelles. Or le garçon est loin de se sentir prêt pour une telle responsabilité, pas plus que pour combattre prochainement Galbatorix en personne. En vérité, après cet enlèvement, il perd tout espoir de venir à bout du tyran. Il comprend que celui-ci ne veut pas les tuer, ni lui ni Saphira, mais les soumettre, comme il a soumis Murtagh et son dragon. Eragon se souvient alors des mystérieux conseils donnés par Solembum, le chat-garou, alors qu'il n'était encore que l'apprenti de Brom. Le premier lui a permis de trouver le métal dont a été forgée Brisingr, son épée. Le deuxième, tout aussi énigmatique, disait : "Quand tout te semblera perdu, rends-toi au Rocher de Kuthian, il t'ouvrira la Crypte des Âmes". Eh bien, le moment est venu. Mais où se trouve le Rocher de Kuthian ? Solembum prétend l'ignorer. C'est pourtant lui qui va lâcher une phrase étrange - dont il ne se rappellera pas ensuite l'avoir prononcée - révélant l'emplacement du rocher. Il est sur l'île de Vroengard, où se dressait Dorú Areaba, l'ancienne cité des dragons et des Dragonniers, qui fut rasée par Galbatorix et les Parjures. Une magie d'une puissance inimaginable semble avoir effacé de toutes les mémoires ce Rocher de Kuthian, car Glaedr lui-même - qui est mort, mais dont Eragon conserve précieusement l'Eldunarí, le coeur des coeurs, dans un coffret - ne s'en souvient pas. Le dragon d'or est néanmoins d'avis qu'ils doivent prendre le risque et se rendre sur Vroengard. Est-ce un piège de Galbatorix ? A moins qu'une entité inconnue, un formidable magicien, ait décidé de leur venir en aide ? Tandis que Nasuada lutte de tout son courage pour ne pas prêter allégeance à Galbatorix en dépit des tortures qu'il lui inflige, Saphira emporte Eragon et Glaedr au-dessus de l'océan, à travers la pire tempête qu'ils n'aient jamais affrontée

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Thèmes photo

Bains de mer et villégiature en baie de Morlaix

Au milieu du XIXe siècle, l'émergence du tourisme de bord de mer et de santé touche les sites remarquables de notre littoral. La France va compter jusqu'à 923 stations balnéaires recouvrant des réalités très diverses. La baie de Morlaix concourra à ce dynamisme avec la singularité qui lui confèrent la particularité de son paysage et les personnalités qu'elle saura séduire. Si la fonction curative, dans un premier temps, attire en ces lieux l'aristocratie et la haute bourgeoisie, celles-ci seront vite accompagnées par les artistes, écrivains, peintres, musiciens à la recherche de pittoresque et d'exotisme. Plusieurs d'entre eux y puiseront leur inspiration pour composer leurs oeuvres. Plus tard, grâce à l'instauration des congés payés en 1936, toutes les couches de la population vont désormais participer à ce mouvement. Toutes ces fonctions et leurs équipements spécifiques vont perdurer avec plus ou moins de succès ; la perspective culturelle vient plus récemment s'y ajouter par la reconnaissance d'une dimension patrimoniale des lieux. Ce livre raconte cette histoire et révèle combien la baie de Morlaix a accueilli d'écrivains, de peintres, de musiciens parmi les nombreux villégiateurs qui l'ont fréquenté. De Roscoff à Locquirec, chaque commune a été le siège d'une vie intellectuelle souvent insoupçonnée. En 1869, Alexandre Dumas fréquente Emile Litré à Roscoff ; Igor Stravinsky compose en 1920 son Concerto pour quatuor à cordes à Carantec ; Nina Ricci trouve un havre de paix au bord de la rivière de Morlaix ; Maxime Maufra peint les falaises de Saint-Jean-du-Doigt et de Guimaec ; Serge de Diaghiley conçoit l'aventure des Ballets Russes à Primel-Trégastel. Ces quelques exemples suffisent à montrer la richesse culturelle que la villégiature a fait naître dans les différents pôles d'attraction de la baie. Le tourisme d'après-guerre et son évolution sont également décrits, ainsi que les questions que pose l'avenir de ces stations alors que celles-ci doivent faire face aux difficultés induites par le nécessaire regard écologiques et les variations du trait de côte. En regard de cette histoire, ce livre propose une sélection d'exemples permettant d'apprécier la richesse de l'architecture balnéaire. Car ces demeures, bien qu'elles se soumettent à un programme commun, savent lier l'efficacité de leur distribution à l'expression de la fantaisie et de l'ambition de leurs habitants, pouvant aller du décor néogothique à l'expérimentation de la modernité la plus affirmée.

11/2022

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Littérature française

Un texte classique lao : Le Syvsvat

Une famille qui s'était établie à Bénarès (BaRanahsi) avait deux fils ; l'aîné s'appelait Sislyv et le cadet, Syvsvat. Le père, qui était avancé en âge, sentait que la mort ne tarderait pas à le frapper, aussi fit-il venir ses deux enfants pour leur dispenser les enseignements nécessaires. Syvsvat était âgé de 13 ans. - Vous remplacerez vos parents à la maison quand ils ne seront plus, dit le père à ses deux enfants. Un batelier originaire de la ville de Campa accosta un jour près de la demeure des deux frères. Syvsvat fit sa connaissance et lui demanda de le suivre lorsqu'il prendrait le chemin du retour. Le batelier accepta et, de plus, fit de Syvsvat son fils adoptif. Durant le voyage, Syvsvat ne pouvait s'empêcher de questionner le batelier sur tout ce qu'il voyait : - Y a-t-il des pierres dans ses chutes ? Des arbres dans cette forêt ? Des hommes dans ce village ? Un prince dans ce pays ? Des moines (bikkhu) dans cette pagode ? Exaspéré de se voir poser tant de question qui lui paraissaient saugrenues, le batelier fit taire Syvsvat non sans penser qu'il était fou... Sommaire Conte n° 1 - Histoire du hochequeue Conte n° 2 - Histoire de l'éléphant Conte n° 3 - Histoire des petits du perroquet Conte n° 4 - L'état de péché Conte n° 5 - Histoire du sot Conte n° 6 - Le roi et l'ascète Conte n° 7 - Les quatre animaux tombés dans le puits Conte complémentaire n° 1 - Le roi et le devin Conte complémentaire n° 2 - Le vieux conseiller et l'astrologue Conte complémentaire n° 3 - Le roi de Bénarès Conte complémentaire n° 4 - Histoire de nan Pisuna Conte complémentaire n° 5 - Histoire du roi kekaïRat Conte complémentaire n° 6 - Histoire du roi de Pen can Conte complémentaire n° 7 - Histoire de l'ascète Conte complémentaire n° 8 - Histoire de l'artisan joaillier Conte complémentaire n° 9 - L'enfant et la mangouste Conte n° 8 - L'épouse du roi bomdat Conte n° 9 - Les conseillers hmak khi2 ka Conte n° 10 - Le pêcheur et le corbeau Conte n° 11 - Le tigre et l'ermite Conte n° 12 - Le singe et le chasseur Conte complémentaire n° 10 - Le singe et le tisserin Conte n° 13 - La vache et son veau Conte n° 14 - Le roi et le yakkha Conte n° 15 - Histoire du bijoutier Conte n° 16 - L'épouse principale et l'épouse de second rang Conte n° 17 - Le pivert et l'éléphant Conte complémentaire n° 11 - Indra et la perruche Conte complémentaire n° 12 - Le garuda et la tortue font un pari Conte complémentaire n° 13 - Le larron qui use d'artifices Conte complémentaire n° 14 - Le tigre et le pivert Conte n° 18 - Histoire du setthi gosahkah Conte n° 19 - La grenouille et le bouvier Conte n° 20 - Ne pas avoir deux secrets à la fois Conte n° 21 - L'intelligence au royaume du ciel Conte n° 22 - Le lièvre réveillé par un fruit de hmak Tum Conte n° 23 - Histoire des quatre sourds Conte n° 24 - Histoire de l'orphelin Conte n° 25 - Le port d'un habit à rayures fait aboyer les chiens Conte n° 26 - Les trois bonheurs

12/1971

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Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

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Théologie

Le cantique de l'amour

Texte parfois présenté comme le plus profane des livres bibliques, texte matriciel d'un très grand nombre de traités spirituels et mystiques, le Cantique des Cantiques engage une double réflexion sur le conflit des interprétations d'une part, sur la dichotomie entre amour profane et amour sacré d'autre part. Le projet de ce numéro est de renverser la perspective et de lire ce texte comme celui qui nous oblige précisément non seulement à articuler la lettre et l'esprit mais aussi à penser l'unité de l'amour.

03/2022

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Romans, témoignages & Co

Né pour partir. Récit de Mamadou, migrant mineur de Guinée

Le récit de la migration d'un adolescent à travers la Guinée, le Mali, l'Algérie, la Libye, l 'Italie et la France. Une histoire vraie racontée à la première personne, qui se lit comme un roman. Un témoignage rapporté par un écrivain réputé, Azouz Begag. Une histoire vraie et terrible Ce livre raconte l'histoire de Mamadou Sow, jeune Guinéen parti de chez lui, seul, un jeudi de novembre 2015 dans le but de trouver, en France, des médicaments pour soigner son père atteint d'un cancer. Son périple sera terrible comme celui de nombreux autres migrants. Il traversera dans des conditions inacceptables la Guinée, le Mali, l'Algérie et la Libye pour arriver à Brindisi en Italie le 12 juin 2016, puis à Toulon et à Lyon en 2018. A bord d'une Peugeot 505 familiale avec neuf personnes à bord, dans des cars pleins à craquer, dans de vieux camions pourris où s'entassent plus de quatre-vingts personnes, à pied en plein désert, dans des pick-up tout déglingués où il faut s'allonger à plat ventre derrière neuf corps collés les uns aux autres, dans le coffre de vieilles Mercedes, crasseuses, larges et tordues, plié en deux à deux, dans des camions de marchandises et, pour finir, à bord d'un Zodiac... à cent vingt-deux passagers dont certains n'en réchapperont pas. Sa route croisera des bandits rançonneurs, des marchands d'êtres humains, des esclavagistes, des affameurs, des enfants-soldats et beaucoup de traîtres. Mais aussi quelques personnes bienveillantes et généreuses, accueillantes et sincères ; à l'aide de son courage et de sa ténacité, c'est ce qui permettra une conclusion positive à son histoire. Un récit documentaire à quatre mains Au cours de ses 10 000 km et 5 passages de frontières, Mamadou a bravé de nombreux dangers, mais, s'il a été confronté à des êtres humains cruels et cupides, il a aussi eu la chance de rencontrer des gens attentifs et concernés qui l'ont aidé. Azouz Begag est l'un d'eux. Cet écrivain engagé, homme politique et chercheur en économie et sociologie, est sensible depuis longtemps aux questions migratoires. Il a rencontré Mamadou en atelier d'écriture et il a eu envie de rapporter l'histoire incroyable de ce jeune garçon si courageux. Au fil des semaines, des mois passés ensemble à raconter et écrire, il a réalisé que, de cette histoire, un livre pouvait naître. Un livre utile. Un livre solide. Il a prêté "son savoir-écrire" à Mamadou. Il est devenu son "porte-plume". Et, en effet, cette rencontre a donné naissance à une histoire émouvante : un récit du réel, témoignage d'un parcours de vie signifiant dans la grande histoire de notre monde. Raconter, témoigner et transmettre Durant les ateliers, Mamadou Sow racontait son aventure, ses joies, ses peines et ses souffrances inacceptables. Azouz Begag écrivait au tableau des fragments de l'histoire, puis les lisait à haute voix à une classe de plus en plus attentive. La magie des mots fonctionnait. L'écrivain confirmé et l'écrivain en herbe se sont sentis heureux d'être utiles à ces adolescents désillusionnés, mais sensibles et bien intentionnés. Le livre qui en résulte est pour eux, pour ces jeunes qui aiment écouter les histoires et qui sont prêts à s'enrichir des expériences incroyables vécues par certains des leurs, pour ces jeunes qui luttent contre le racisme et l'intolérance et qui aimeraient une France terre d'accueil et terre d'asile... Mais cet ouvrage s'adresse aussi à tous ceux qu'interpelle l'histoire des migrants, à tous ceux qui ne veulent pas fermer les yeux... à tous ceux pour qui "vivre, c'est croiser le chemin des autres". "Ce parcours nous est expliqué à hauteur d'ado, à hauteur d'adulte aussi, et c'est particulièrement touchant car particulièrement vrai, sincère et juste". Salomé Fauvel, librai

09/2023

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Psychologie, psychanalyse

La faim du petit poids. Chroniques anorexiques

Voici un livre qui ne va pas vous laisser indifférents. D'abord parce qu'il parle d'un sujet grave, d'une maladie, l'anorexie mentale. Mais aussi parce que ce n'est pas un énième ouvrage scientifique écrit par un thérapeute quelconque. Non, il s'agit du journal précis et détaillé d'une jeune fille, elle-même anorexique, qui a su détailler, décrire et même expliquer les symptômes de sa maladie, ses conséquences ainsi que les mécanismes physiques et psychiques qui la caractérisent. Un témoignage forcément indispensable, une véritable analyse clinique parfaitement documentée, vécue de l'intérieur. L'auteure a ainsi particulièrement bien compris les raisons de son mal et l'impuissance du corps médical en la matière, lequel continue de croire qu'il suffit de nourrir l'anorexique pour le guérir. Tout en expliquant qu'on n'en guérit jamais, en réalité. Tantôt sombre, tantôt pleine d'espoir, l'écriture syncopée nous plonge presque immédiatement dans une sorte de transe, irrésistible, étouffante même parfois. On ne lit plus Alexia, on devient Alexia, par la magie et le rythme hypnotique de mots qui viennent des tripes. Véritable radiographie de son état intérieur, sa prose rythmée donne forme et vie à l'anorexie, la transformant tantôt en monstre, tantôt en double maléfique de l'auteure, suggérant même parfois une entité de substitution à ce père jamais connu. Non pas un livre, finalement, mais plutôt cinq en un : Un livre-démonstration pour comprendre ce qu'est VRAIMENT l'anorexie mentale. Un livre-thérapie pour la jeune écrivain en devenir dont on ne peut que ressentir le puissant souffle littéraire. Un livre-soutien propre à porter la voix des anorexiques, mais aussi de tous ceux qui, confrontés ou non à la maladie chez un proche, se trouvent souvent désemparés par des comportements qu'ils ne comprennent pas. Un livre-document qui expose avec intelligence et sensibilité tout ce que l'anorexie engendre comme contraintes, décortiquant l'ambiguïté des rapports conflictuels avec soi-même comme avec les autres dans une quête perpétuelle et inassouvie d'amour, révélant aussi la masse de souffrance physique et psychique ressentie par l'anorexique qui refuse pourtant l'idée qu'il est malade. Un livre-référence enfin, qui propose de vraies pistes de réflexion et des suggestions pour une meilleure prise en charge de cette pathologie parfaitement réelle, véritable cancer de l'âme dont le malade n'est ni coupable ni même responsable, en dépit de ce que la plupart des gens, médecins et psys compris (!) auraient tendance à croire. À 18 ans tout juste, Alexia Savey est à ce jour le plus jeune auteur des Éditions KAWA. Mais c'est aussi un fantastique paradoxe : la force d'un lion dans le corps d'une enfant, brindille qu'on découvre aussi robuste qu'un chêne. Car Alexia est anorexique, depuis cinq ans, malade d'un corps qui ne sait pas résister aux tortures de l'esprit. Mais Alexia a décidé de s'en sortir ! Et son combat passe d'abord par l'écriture, ainsi que par le dessin (elle envisage d'exposer prochainement ses œuvres). Or, si elle a commencé cette guerre contre l'anorexie pour elle-même, elle souhaite aujourd'hui se battre également pour faire évoluer la vision de cette maladie cruelle, ainsi que sa prise en charge, et pourquoi pas l'approche thérapeutique dont elle connaît trop bien les effets... comme les limites. Son projet #Défifood : À la recherche des papilles perdues constitue désormais la partie visible de son action. Quant à son cri de ralliement, « La Faim du Petit Poids », véritable marque de fabrique qu'elle revendique un partout sur Internet, sur son blog, sur les réseaux sociaux, dans son livre, dans la vraie vie (avec son association du même nom), il résume à lui-seul la détermination dont elle fait preuve au quotidien et qu'elle souhaite aujourd'hui communiquer à tous ceux qui en ont besoin.

09/2015

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XVIIe siècle

Loin de Rome

En 1655, dans une Rome en chantier que la peste menace, le grand peintre Andrea Sacchi, à qui des dessins furent volés, ne parvient pas à terminer la décoration de l'église Saint-Louis des Français commanditée pour le cardinal Mazarin. Battista Passerotti, un ancien élève retrouve dans un couvent les dessins volés par une prostituée convertie... Battista Passerotti, qui avait voulu devenir peintre après qu'une femme lui eut fait découvrir la grande peinture, mais que Sacchi avait renvoyé de son Académie, s'efforce sans succès d'écrire des Vies de peintres, domaine réservé de l'académicien Bellori. Quand il apprend que son ancien maître ne peint plus, Battista voit une occasion de se venger et sortir de l'obscurité dans laquelle il se débat. Se frayant un chemin entre les décombres des travaux que le pape Alexandre dirige du haut du Quirinal, tandis que son neveu cruel aux mains baguées noue des intrigues contre le cardinal Barberini commanditaire de Sacchi, Battista surprend le grand peintre se plaignant aux fresques de Raphaël du Vatican, saoul dans d'une taverne, et fumant du chanvre dans son atelier au lieu de peindre, autant d'aberrations qui finissent par s'expliquer par la perte des dessins qui lui auraient été volés. Décidé à retrouver ces dessins, Battista se met en chasse. Une ancienne maîtresse du fougueux Bernin qui l'avait défigurée, et qui est devenue marchande d'art réputée ; Matilda qui fait le négoce de la peinture et de son corps ; Serafino gamin des rues qui connaît Rome comme sa poche ; Salvator Rosa peintre fantasque des Sorcières ; Stalone, ancien compagnon de l'Académie Sacchi, un géant ; Giorgio, un petit chien qui manque se faire écraser par un carrosse, mais que Battista sauve in extremis au début du récit, sont autant de personnages qui accompagnent cet ancien élève du collège des jésuites dans sa quête. Battista finit par retrouver les dessins que Sacchi dans un couvent où les avait emportés la Cucchiarina, une prostituée convertie qui les avait volés pour le compte d'Agostino Tassi, violeur d'Artemisia Gentileschi et concurrent de Sacchi pour la décoration de l'église Saint-Louis des Français. La Cucchiarina n'était pas seule, Battista apprend alors la vérité sur la femme qui lui avait fait découvrir la grande peinture, et la raison pour laquelle Sacchi l'avait renvoyé de son Académie. Si Battista est dévasté, les confessions de Sacchi, à commencer par son vrai nom que Bellori ne connaît même pas, devraient lui permettre d'écrire un ouvrage riche en détails inédits sur le grand peintre, qu'il croit revenu à sa décoration. Mais ce n'est pas le cas. Alors, poursuivant plus avant son enquête, attiré par une lueur rouge vers laquelle il avait vu Sacchi se diriger, Battista descend dans les égouts souterrains de Rome. Dans une salle d'eau convertie en théâtre où la Transfiguration de Raphaël est projetée sur le mur, autour d'un feu de sorcières qui s'agitent frénétiquement sous l'oeil jubilant de cardinaux amis du neveu du pape, hilare, et de Rosa qui peint à une vitesse folle, apparaît Sacchi, chevelure dénouée, chevauchant une tortue géante, agitant un balai et hurlant le nom de Raphaël. Battista veut fuir, mais un coup sur la tête lui fait perdre conscience. Il ne la retrouvera que sur la barque pilotée par Rosa qui lui évite de justesse d'avoir la jambe happée par la pince d'un homard géant jailli des eaux noires. Exténué, hébété, Battista erre dans Rome où la peste commence à sévir. Tiré d'un évanouissement fatal par Giorgio qui lui mordille le bras, il finit par s'enfuir dans les Marches, loin de Rome, où le poursuit l'énigme du secret qu'il y a découvert.

12/2023

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Dictionnaires

Python, Raspberry Pi et Flask. Données télémétriques et tableaux de bord web. Complément vidéo : Création d'une application web avec Flask

Ce livre de la collection vBook se compose d'un livre de référence sur la capture de données télémétriques avec un Raspberry Pi et leur présentation sous forme de tableaux de bord web et d'un approfondissement sous forme de vidéo qui présente la création d'une application web avec Flask. Livre Python, Raspberry Pi et Flask - Données télémétriques et tableaux de bord web Ce livre s'adresse à toute personne qui souhaite découvrir comment capturer des données télémétriques d'une maison (température, humidité, pression atmosphérique, luminosité) et les présenter dans une interface web sous forme de tableaux de bord. L'auteur s'appuie pour cela sur les possibilités offertes par le langage Python, le nano-ordinateur Raspberry Pi et le framework Flask. Bien qu'appliqué au Raspberry Pi, le contenu du livre est suffisamment universel pour être exploité sur d'autres plateformes telles que des ordinateurs. Pour tirer le meilleur profit de la lecture de ce livre, des notions de programmation orientée objet et quelques rudiments sur le langage Python et en électronique sont nécessaires. Une première expérience avec le Raspberry Pi est également souhaitée. Les points technologiques du livre sont isolés et vulgarisés avant d'être intégrés dans un projet global qui sert de fil conducteur à la prise en main et l'exploitation des différentes technologies étudiées. L'auteur commence par présenter la collecte de données à l'aide de composants basés sur les microcontrôleurs ESP8266 et ESP32 programmés avec MicroPython. Il détaille ensuite la centralisation de ces données à l'aide d'un broker MQTT fonctionnant sur un Raspberry Pi. Dans la suite du livre, le lecteur découvre comment une base de données SQLite 3 permet d'offrir un stockage persistant des données et comment elle peut être exploitée par une application Flask pour produire des tableaux de bord sur mesure. En marge d'une solution Python, les objets ESP et le broker MQTT peuvent également être réutilisés avec InfluxDB et Grafana. Le lecteur découvrira alors InfluxDB, une base de données TimeSeries optimisée pour la capture de gros volumes de données en temps réel. Le greffon Telegraph permettra de capturer les données envoyées sur le broker MQTT pour les injecter dans InfluxDB. Enfin, l'outil Grafana permettra de consulter ces données sous forme de graphiques et visualisations attrayants. A l'issue de ce livre, le lecteur disposera de bases solides pour créer sereinement une grande variété de solutions, plus ou moins sophistiquées, en fonction de ses besoins. Des éléments complémentaires sont en téléchargement sur le site www.editions-eni.fr. Vidéo Création d'une application web avec Flask Flask est un framework en Python qui permet de développer des applications web en seulement quelques lignes de code. L'objectif de cette vidéo est de vous donner les connaissances nécessaires pour développer une première application web en Python avec ce framework. La vidéo commence par une présentation du framework Flask et de la notion de templates. Puis, dans un autre module, vous découvrirez le puissant moteur de templates Jinja permettant de produire du contenu mis en forme. Vous étudierez ainsi plus précisément les filtres, les inclusions, les assignations et conditions ou encore les boucles. Pour finir, vous développerez pas à pas un projet d'application web avec Flask en vous intéressant aussi bien au Front End qu'au Back End de l'application.

02/2022

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Français CP

Français CP Méthode de lecture 1, 2, 3 Lune ! Manuel de code en ateliers, Edition 2021

Le Manuel de code 1. 2. 3 Lune ! Une progression rapide avec l'étude de deux graphèmes par semaine Une différenciation en 3 groupes de besoins (représentés par les pictogrammes soleil, étoile et lune) Des ateliers guidés à l'oral par l'enseignant en groupes de besoins Toutes les composantes pour apprendre à lire et à écrire : décodage, encodage, copie, discrimination visuelle, discrimination auditive, geste d'écriture, dictée, fluence à partir de la période 3, production d'écrit, étude de la langue Un enseignement ritualisé et explicite Une valorisation des liens phonographiques Des pages sobres et sans distracteur pour favoriser la concentration Les différentes rubriques du manuel de code 1. 2. 3 Lune ! " Découvrons et décodons ! " : permet un travail de manipulation avec des cartes graphèmes, puis de décodage de syllabes, mots et phrases " Entraînons-nous ! " : 3 pages de travail à l'oral en ateliers guidés pour préparer le travail sur les Fiches d'exercices de code en autonomie Le + pour les familles : Les Audios du soir accessibles via des QR code(r) pour la lecture à la maison Le + pour les enseignants : 2 vidéos ultra-courtes accessibles via le manuel numérique pour la prononciation des phonèmes, le geste d'écriture des graphèmes Une préparation à l'oral de la production d'écrit Des notions d'étude de la langue abordées par la manipulation ou l'observation, sans formalisation " Lisons ensemble ! " : une lecture des aventures de Nina et Noé pour préparer les Fiches de lecture autonome 1. 2. 3 Lune ! Une Méthode de lecture en ateliers testée avec succès depuis 10 ans en REP/REP+ Une nouvelle méthode de lecture conforme aux recommandations du Guide orange Pour enseigner la lecture et l'écriture au CP Une véritable proposition de différenciation dans tous les supports Un enseignement explicite et ritualisé Une innovation totale pour lier décodage et compréhension Des outils modernes pour accompagner la mise en oeuvre Une méthode complète : code, lecture compréhension, geste d'écriture, copie, dictée, production d'écrit, étude de la langue Un dispositif innovant pour permettre à toutes les familles de s'impliquer dans l'apprentissage de la lecture. -- 1. 2. 3 Lune ! Une méthode innovante créée par Jean-Claude SEGUY Jean-Claude Séguy directeur de la collection 1. 2. 3 Lune ! a passé 25 ans en éducation prioritaire en tant qu'enseignant et directeur d'école. Il est ensuite devenu conseiller pédagogique et IEN du premier degré à Vaulx en Velin dans le Rhône. Toutes ces années jalonnées de constats, d'analyses et d'expérimentations, l'ont amenées à concevoir la méthode de lecture 1. 2. 3 Lune ! , testée pendant 10 ans en éducation prioritaire et qui répond à la grande hétérogénéité des élève, aux grandes difficultés rencontrées par ces élèves souvent allophones, aux problèmes de comportement des élèves n'ayant pas acquis un statut d'élève. " L'entrée dans l'apprentissage de la lecture se fait par le graphème, conformément aux préconisations des programmes de 2018, en appui sur les composantes orales de la langue. Pour une bonne compréhension de la segmentation des mots dans les phrases et une bonne acquisition des correspondances phonème-graphèmes, l'élève doit pouvoir entendre ce qu'il voit. C'est pourquoi, toutes les activités que nous proposons dans le manuel de code veillent à mettre systématiquement en scène les liens phonographiques grâce à des audios. Ces audios sont accessibles, en classe, sur le manuel numérique de l'enseignant et les tablettes des élèves, mais aussi à la maison, sur un smartphone via des QR codes(r). Tout élève est capable de progresser à condition qu'on lui donne les ressources dont il a besoin, au moment où il en a besoin. " En savoir plus sur Jean-Claude SEGUY, directeur de collection -- => A lire sur notre site : > 1. 2. 3 Lune ! On vous explique tous les outils de la méthode de lecture CP > Jean-Claude Séguy, directeur de la méthode de lecture 1, 2, 3 Lune ! : Un parcours au service de l'apprentissage de la lecture > 1. 2. 3 Lune ! Comment gérer des ateliers sur le code dans votre classe ? > Pourquoi étudier 2 graphèmes par semaine ? > Comment travailler la fluence avec 1. 2. 3 Lune ! > Les stratégies de compréhension dans 1. 2. 3 Lune ! > Comment associer les familles à l'apprentissage de la lecture avec la méthode de lecture 1, 2, 3 Lune ? > Un dispositif inédit pour travailler toutes les compétences de la lecture > Quand les oreilles entrent en jeu dans l'apprentissage de la lecture > Apprentissage de la lecture : la première semaine est fondamentale => J'y vais -- Les engagements des éditions Bordas : Vos collègues sont nos auteurs Nos manuels sont pensés et conçus par des professeurs qui enseignent au quotidien dans des environnements variés. Avec leur éditeur, ils créent des outils qui permettent à leurs collègues de travailler sereinement et efficacement et aux élèves d'avancer dans leur scolarité avec confiance. Votre offre numérique Le manuel numérique enseignant est OFFERT et téléchargeable sur clé USB gratuitement aux adoptants du papier Nous sommes éco-responsables Bordas est un éditeur éco-responsable qui s'engage pour la préservation de l'environnement et utilise du papier issu de forêts gérées de manière responsable et d'autres sources contrôlées. >> En savoir plus sur notre démarche éco-responsable Nous imprimons en France Nous sommes très attentifs à réduire les émissions de CO2 liées au transport. Quand l'impression en France n'est pas possible, nous imprimons en Italie. Notre expertise au service de l'éducation Notre engagement : mettre la rigueur et l'expertise de nos auteurs et de nos éditeurs au service de l'éducation pour favoriser la réussite de tous.

03/2021