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Eugène Lefebvre

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Beaux arts

Emile André. Art nouveau et modernités

A l’aube du siècle naissant, la Lorraine constitue le coeur battant de l’Art nouveau. Connue sous le nom d’Ecole de Nancy, « l’Alliance provinciale des industries d’art » regroupe des architectes, des industriels d’art et des artistes décorateurs comme Emile Gallé, Victor Prouvé, Louis Majorelle, Antonin Daum ou encore Eugène Vallin… A leurs côtés, Emile André (1871-1933) est peut-être l’un des artistes de cette école dont la renommée est aujourd’hui la plus discrète : certaines de ses réalisations comptent pourtant parmi les oeuvres fondatrices de l’architecture Art nouveau. Après des études à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, Emile André entreprend de nombreux voyages qui le conduisent jusqu’en Perse : ils sont à l’origine de sa passion pour l’archéologie et la culture musulmane. En 1900, il s’installe à Nancy en tant qu’architecte. Il y construit des villas luxueuses et excelle dans la création de pièces de mobilier, participant ainsi à la quête d’un art total. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, l’architecte se tourne vers le régionalisme, courant majeur de la modernité de la première moitié du XXe siècle. Sa contribution aux travaux de la reconstruction des villages lorrains permet de mettre en pratique les réflexions menées sur l’architecture produite en série. L'ouvrage Emile André, art nouveau et modernités rassemble pour la première fois de nombreux documents, parmi lesquels les magnifiques carnets de voyages. Il retrace la vie et l’oeuvre de cet architecte et artiste qui a su traverser le siècle en interrogeant avec courage les évolutions de son métier.

10/2011

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Histoire de France

Histoire secrète de la Résistance dans le Sud-Ouest

La période de l'occupation nazie du sud-ouest de la France méritait qu'elle soit abordée, certes avec le respect dû aux hommes et aux femmes qui ont résisté à l'oppression, mais également avec le souci de retrouver la vérité, même si elle doit bousculer les idées reçues ou révéler des faits jusqu'alors ignorés. De ce point de vue, Histoire secrète de la Résistance dans le Sud-Ouest constitue un événement. Ce livre permettra aux passionnés de cette époque tragique et exaltante de connaître enfin le rôle véritable des principaux acteurs de ces années de guerre, que ce soient des Allemands, comme Friedrich Dohse, le machiavélique policier de la Gestapo, des Anglais comme Claude de Baissac ou Roger Landes, les officiers des services secrets anglais implantés dans le Sud-Ouest, ou des Français, comme André Grandclément, ce grand résistant qui trahit pour sauver ses compagnons, Eugène Camplan ou Claude Bonnier, ces deux responsables régionaux de la Résistance dont l'affrontement, pour ne pas dire plus, entraîna l'exécution de l'un et le sacrifice de l'autre. Ces chroniques, fruit d'années de recherches dans les archives françaises, anglaises ou allemandes, du recoupement des textes déjà publiés ou du recueil de témoignages des acteurs encore vivants, démontrent qu'en définitive, les hommes ne sont souvent pas aussi bons qu'ils le disent ni aussi mauvais qu'on le prétend. Elles expliquent comment, au moment de la Libération, le Sud-Ouest et sa capitale, Bordeaux, furent débarrassés de la confusion née des rivalités et de la jalousie, qui minaient alors la Résistance, par un jeune général venu spécialement de Paris pour rétablir l'ordre, Jacques Chaban-Delmas.

01/2011

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Philosophie

Fondation de la civilisation marchande

Comment fut mis en place le principe de misère sur lequel repose notre civilisation ? Un auteur oublié, Eugène Buret, publia en 1840 La Misère des classes laborieuses en France et en Angleterre. B comprit l'effroyable menace de l'accaparement de l'existence, devenue négation de la vie, réduite au double mouvement d'accumulation et de dépossession alors en plein essor. Sous la prétendue fatalité et le supposé progrès de société, les propriétaires, seuls légitimes détenteurs du droit, accablèrent les pauvres d'un juste châtiment : ils sont un rebut ; rien, sauf par l'intercession miséricordieuse des riches, qui veulent bien les faire accéder au salariat, leur seule chance d'échapper à leur affreuse condition d'inadaptés, de vicieux, de paresseux et de nuisibles. Les penseurs du Marché et les philosophes de la Modernité ont rejeté d'un coup le monde jadis espéré d'un peuple souverain, où tous, maîtres de leur destin, se reconnaissent mutuellement comme semblables. Un édifice extrêmement précaire de morale et de raison, balayées depuis par les calamités, nous a infligé le châtiment : tout est marchandise ; rien d'autre n'existe dans la réalité. L'appel de l'infini, de l'inconnu présent dans nos consciences avait déjà été balayé de nos esprits. Entre-temps les sciences incertaines ont étouffé les voix prophétiques ; Babeuf, Johann Fichte, Fourier, Lamennais, puis Simone Weil ont été exclus, leurs propos dévastés par les penseurs à patente, qui, aujourd'hui plus qu'hier, nous persuadent qu'il n'est rien en nous qui reste à découvrir, sous peine de barbarie, de terreur et de guerre, puisque seule la servitude volontaire peut nous guérir de nos folies humaines.

04/2019

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Ouvrages généraux et thématiqu

Alcide Dusolier (1836-1918) et la République

Sous le Second Empire, Alcide Dusolier se fait un nom comme critique littéraire et s'engage dans l'opposition républicaine. Après la proclamation de la Troisième République en 1870, il combat pour faire triompher les idées républicaines dans une Dordogne bonapartiste et accède au Parlement en 1881 où il représente la Dordogne pendant trois décennies. Son jugement sur Baudelaire, qualifié de "Boileau hystérique" et sa "découverte" d'Eugène Le Roy (l'auteur de "Jacquou le Croquant" l'ont fait entrer dans l'histoire littéraire ; son amitié avec Gambetta et sa lutte constante en faveur de la République l'inscrivent dans l'histoire politique. A l'occasion du cent-cinquantenaire de la République, c'est autour du rôle et de la place d'Alcide Dusolier dans l'histoire de la République que ce livre est construit, en trois parties : un homme de lettres engagé à Paris dans le combat pour la République (1836-1870), avec Gambetta pour installer la République en Dordogne (1870-1881), le parlementaire, un des piliers de la République en Dordogne (1881-1918). Alcide Dusolier, c'est une vie où se mêlent la passion des Lettres et de la République, à Paris et en Dordogne. Bernard Lachaise est agrégé d'histoire, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université Bordeaux Montaigne. Il est l'auteur de nombreuses publications dont : Yvon Delbos. Biographie 1885-1956 (1993), une collaboration à Histoire de Périgueux (2010), à Histoire de Bergerac (2017) et la co-direction de La Dordogne dans la Seconde Guerre mondiale (2020). Spécialiste d'histoire politique, en particulier du gaullisme, il a récemment publié Georges Pompidou : avec de Gaulle 1944-1959 (2020).

05/2021

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Revues de cinéma

Trafic N° 120, hiver 2021

Sylvie Pierre Ulmann, Les Coeurs du mondeJean-Michel Frodon, Ce que tu aimes. Bien. Demeure. La lettre et le piedPierre Léon, Le dos majeurJean-Michel Alberola, M. A. G. I. E. Hervé Gauville, Objectif danseLuc Moullet, Petite topologie de ma cinéphiliePierre Gabaston, Oublieuse mémoireHelmut Färber, Et pend, une voûte d'airain, le ciel au-dessus de nousPhilippe Grandrieux, Chant de forcesErik Bullot, Sept notes sur la photogénieJean-Paul Fargier, Une chambre à soiFabrice Revault, Sal(l)e gosseNicole Brenez, Ce que tu aimes grandit (les figurants)Jean-Marie Samocki, Devenir demeurer De NiroPierre Eugène, Un début dans la vieMarie Anne Guerin, Police and thieves in the street ! Marcelline Delbecq, En suspensJacques Rancière, Les corps singuliersAnne Bertrand, La Compagnie des IndesFrançois Bon, Tombeau pour Mark BaumerSerge Daney, Le passeurCharlotte Garson, Renoir, dégoût des couleurs ? Raymond Bellour, Le Gai SavoirBernard Eisenschitz, Pablo Picasso vu par Peter NestlerFrédéric Sabouraud, A deux mainsJacques Aumont, La jambe légère et l'oeil polissonJean-Louis Comolli, L'envers du décorYsé Tran, Si c'est un rêve... Jérôme Prieur, M. Klein et son doubleJean Louis Schefer, Benilde, La Marquise d'O ? Christa Blümlinger, Márta Mészáros, le goût des instants équivalentsMarcos Uzal, Venise à MortAdrian Martin, Le Départ : lâchéDork Zabunyan, De Muriel à MurielMathieu Macheret, Les yeux dans le videYoussef Ishaghpour, Une femme est une femme : naissance du cinéma de GodardJean-Claude Biette, La Nuit du chasseur, de plus en plus jeune, de plus en plus grandLeslie Kaplan, Moonfleet for everMark Rappaport, La Comtesse aux pieds nusJean Narboni, Terre en transJacques Bontemps, Flânerie élyséenne sur les traces de Jacques BeckerJonathan Rosenbaum, Idées et réflexions après coup, passion et répression, liberté et prédestinationPatrice Rollet, Toutes voiles dehors

12/2021

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Ouvrages généraux

Le voyageur d'Histoire

Dans Les Visiteurs d'Histoire, Bruno Solo avait convié chez lui, le temps d'un dîner imaginaire, des figures de notre Histoire. Telle une évidence, une autre envie est née : faire le chemin inverse, emprunter les couloirs du temps, et s'inviter à son tour. A Alexandrie, Cléopâtre, déesse fascinante et mystérieuse, se confie. Suétone, l'incroyable narrateur de la Vie des douze Césars, le reçoit chez lui à Rome. Hildegarde de Bingen convoque Dieu au rendez-vous. Avec François Rabelais, à Meudon, leur ancrage commun, le verbe se fait chair, vin et esprit. Jacques de Molay, dernier grand maître des Templiers, pouvait-il se douter qu'il inspirerait Les Rois maudits ? Artemisia Gentileschi, héritière de l'école caravagesque, bouleverse par ses failles et ses blessures. Jean Anthelme Brillat-Savarin, le "prince des gastronomes" , s'impose par son raffinement et sa verve gourmande. L'intemporelle comtesse de Ségur nous rappelle à tous que l'enfance est l'âge de nos premiers émois historiques. Quant à Eugene Bullard, héros afro-américain oublié et qui s'est battu pour la France, il fait rimer jazz et Histoire. Avec son sens de la narration, ses dialogues savoureux, et surtout, cette empathie intime pour ses hôtes, Bruno Solo nous embarque dans cette aventure aux quatre coins du monde. Il nous offre des portraits vivants de personnalités parfois méconnues, qui l'accompagnent depuis longtemps et aiguisent sa curiosité depuis toujours. Un nouveau "cocktail réjouissant, mélange d'érudition et d'humour taquin" , ainsi que François Busnel avait qualifié Les Visiteurs d'Histoire. Bruno Solo est comédien, auteur, réalisateur et producteur.

11/2023

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XIXe siècle

Ophélie. La noyée embellie

Ophélie est à bien des égards une énigme. Personnage secondaire de la tragédie d'Hamlet de Shakespeare, elle eut une postérité presque irrationnelle dans les arts visuels européens à partir du milieu du XVIIIe siècle. Jeune, belle, vulnérable, obéissante, elle devint une page blanche sur laquelle chacun put noter ses désirs. La plus connue des Ophélie est celle de Millais (Tate Britain, Londres). Ophélie, personnage secondaire de la pièce d'Hamlet a été manifié pour la première fois par Eugène Delacroix, par ses gravures puis ses peintures. Il s'empare de ce caractère après avoir assisté à une représentation de la pièce de Shakespeare par une troupe anglaise au théâtre de l'Odéon en 1827. Suite à la réouverture des relations entre la France et l'Angleterre, les préraphaélites vont bientôt s'en emparer, l'Ophélie de Millais étant encore aujourd'hui la représentation la plus emblématique et la plus connue du grand public (Tate Britain). Le mythe d'Ophélie traverse les siècles et les interprétations, il perdure jusqu'à entrer dans notre inconscient collectif (jeu vidéo, clip vidéo, dessin animé...). Aucun ouvrage n'a jamais traité de ce sujet, l'auteure débute son récit de la pièce de Shakespeare, analyse comment les représentations d'Ophélie ont évolué avec les sociétés successives qu'elle traverse, jusqu'au XXIe siècle où un certain paradoxe se fait jour. Cet ouvrage sera richement illustré, plus de 300 reproductions pour un texte d'environ 480 000 signes. Il constituera un livre de référence qui touchera tous les publics, des plus jeunes, amateurs de jeux vidéo, aux amateurs d'art.

12/2023

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Bijouterie, horlogerie

Un art nouveau. Métamorphoses du bijou, 1880-1914

Dès la fin du xixe, la joaillerie devient un vecteur important de l'expérimentation formelle et de l'innovation plastique de son époque, grâce au développement des connaissances en matière de pierre, des techniques de taille et de sertissage. Livres et expositions permettent de mettre en valeur cet art décoratif de premier plan qui accompagne le romantisme dans ses derniers feux avant d'adopter le répertoire Art nouveau naissant. Les paysages de l'âme, les songes et cauchemars du symbolisme imaginés par Lalique, Fouquet ou Carabin, de même que les formes et motifs empruntés à la Renaissance d'Eugène Grasset ou Lucien Gaillard cèdent la place à une faune et une flore issues d'un nouvel imaginaire biologique, aquatique et sous-marin, nourries par la vulgarisation des grandes découvertes scientifiques et de la pensée évolutionniste. Pour mieux représenter la nature, Vever, Lalique, Boucheron, Fouquet ou Nocq introduisent des matériaux nouveaux : corne, plume, éventail plus diversifié de pierres semi-précieuses. L'étude des plantes comme des minéraux et cristaux, notamment grâce aux magnifiques planches élaborées par le biologiste Ernst Haeckel, ouvre également la voie, dès les années 1900, à un nouvel ordre décoratif révélant la structure cristalline des micro-organismes. Cette géométrisation tout en retenue ouvre le champ de l'abstraction et du mouvement Art déco qui s'affirmera dès les années 1910 avant de triompher dans les années 1920. Accompagné d'un glossaire des matériaux et techniques et de notices biographiques des principaux acteurs de l'époque, cet ouvrage permet de comprendre la richesse et l'évolution stylistique du bijou et de le replacer dans l'art de son temps.

06/2023

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Art du XXe siècle

Robert Lotiron. La poésie du quotidien

Inscrit à l'Académie Julian en 1903 où il fréquente l'atelier de Jules Lefèbvre. Il se lie d'amitié avec Roger de La Fresnaye, Paul Véra et Louis Marcousis. En 1907 il rencontre Robert Delaunay qui lui fera connaître Apollinaire, Gleizes, Metzinger et Léger. Après un court passage à l'Académie Ranson il prend son premier atelier. Ces années d'avant-guerre sont des années d'expérimentations intense. Il hésite encore entre influences impressionnistes, cézanisme géométrique, réminiscences fauves et cubisme tempéré. En 1910, il débute au Salon d'Automne ainsi qu'à celui des Indépendants. Il participe également à d'importantes expositions, entre autres à la deuxième organisée par le "Blaue Reiter" à Munich en 1912. Sa première toile importante Le Tennis lui permet de devenir sociétaire du Salon d'Automne. Après la guerre Lotiron intègre l'importante galerie Marseille où il rejoint Segonzac, Luc-Albert Moreau ou encore André Mare. Son style s'affirme à partir des années 1920 dans une combinaison toute personnelle qui mêle le souvenir de la sincérité ingénue du Douanier Rousseau, le sens de la composition, de l'opposition des formes et du rythme des couleurs hérités de Cézanne avec une palette restreinte mais riche de nuances. Ses oeuvres, généralement de petits formats mais ne manquant jamais de monumentalité, restituent sans emphase et avec sensibilité le climat d'une époque, d'une France au quotidien. Lotiron évite néanmoins tout pittoresque et toute anecdote. En 1921, la galerie Druet lui consacre une première exposition particulière. Lotiron s'impose comme l'un des paysagistes les plus en vue de son époque. Par l'intermédiaire de Paul Guillaume, le collectionneur américain Barnes fait l'acquisition, en 1923, de quatre oeuvres représentatives de son travail. Robert Lotiron sera alors présent dans toutes les grandes expositions mettant en avant l'art indépendant français de cette période. Ses oeuvres sont régulièrement acquises par l'Etat et il bénéficie dans les années 30 de plusieurs commandes de décorations murales. Vers la fin de la décennie, son art se fait plus sévère sans renoncer néanmoins au raffinement de la couleur. Après la Seconde Guerre Mondiale, il enrichit ses recherches en abordant la lithographie. Sa vision se fait de plus en plus directe et dépouillée. Il s'éteint le 18 avril 1966. Farouchement indépendant, Robert Lotiron a accueilli "toutes les libertés qui permettent d'augmenter le pouvoir d'expression, modifiant les éléments du tableau ou l'importance des valeurs sans soucis exagéré de la réalité objective". Ainsi peut-il affirmer au soir de sa vie : "Libre d'engagement, je peins pour mon plaisir et mon tourment".

08/2022

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Droit

Les langues régionales et la construction de l'Etat en Europe. Actes du colloque organisé les 7 et 8 juin 2018 par l'IRDEIC-Centre d'excellence Jean Monnet

La problématique des langues régionales est d'autant plus délicate à saisir au sein d'une République dont le récit peut notamment se faire par le prisme jacobin. A l'heure d'une éventuelle révision constitutionnelle qui devrait permettre à la notion de différenciation de pénétrer le texte suprême, il est pertinent de s'interroger sur les éléments qui font, précisément, de la diversité une richesse républicaine et non un élément à combattre. La question du traitement des langues régionales, au coeur d'un colloque qui s'est tenu en juin 2018 à l'Université Toulouse Capitole et dont les actes sont réunis dans le présent ouvrage, est de ceux-ci. Comment, en Europe, les Etats considèrent-ils les langues régionales qui coexistent avec leurs langues nationales officielles ? Comment établir la frontière entre l'épanouissement et la sauvegarde ? Comment sauver une langue qui se meurt ? Par la permission ou la contrainte ? Dans la création de programmes scolaires bilingues ou la co-officialité ? Quels sont les modèles de reconnaissance possibles ? Dans quelle mesure ces revendications linguistiques pèsent-elles dans la rhétorique partisane ? Est-ce la question de la langue qui cristallise le plus les revendications dites identitaires, met le feu aux poudres des canons autonomistes et indépendantistes ? Existe-t-il, en Europe, une problématique commune de ce lien entre langues régionales et pouvoir étatique ou des multitudes si complexes qu'elles empêchent la comparaison rigoureuse ? Autant de questions que plusieurs auteurs venant d'horizons géographiques et disciplinaires différents ont souhaité soulever dans cet ouvrage. Avec les contributions de Hubert Alcaraz, Itziar Alkorta Idiakez, Jordan Arlettaz, Patxi Baztarrika Galparsoro, Joxerramon Bengoetiea, Véronique Berthe, Philippe Blacher, Romain Colonna, Alain Di Meglio, Olivier Dubos, Eugène F-X. Gherardi, Jean-Eric Gicquel, Victor Guset, Christian Lagarde, Philippe Martel, Lluis Medir, Paolo Passaglia.

12/2019

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Beaux arts

Collection Weisman & Michel. Fin de siècle - Belle Epoque (1880-1916), Edition bilingue français-anglais

Catalogue officiel de l'exposition Collection Weisman & Michel Fin de siècle - Belle Epoque (1880-1916) qui se tiendra du 11 octobre au 31 décembre 2019 au musée de Montmartre. Edition bilingue (franças-anglais). Le Musée de Montmartre donne à voir pour la première fois dans sa totalité l'importante Collection de David E. Weisman et Jacqueline E. Michel. Un ensemble unique et rare qui comporte environ 150 pièces (dessins, peintures, aquarelles, pastels, affiches et lithographies) réalisées par les artistes, qui par leur art, ont offert à Montmartre sa réputation universelle. En concentrant leur choix sur la période de la fin du 19e et le début du 20e siècle (1880-1914), les collectionneurs américains David E. Weisman et Jacqueline E. Michel dressent avec ce corpus le portrait d'un Montmartre éclectique où triomphent la créativité et la beauté de l'instantané. Après la défaite de la guerre franco-prussienne de 1871, la France retrouve une certaine insouciance que marquent les grandes réussites économiques. C'est ainsi un moment de libertés et de foisonnement culturel intense où la fête est à l'honneur. Un quartier indépendant de Paris en deviendra le symbole, c'est Montmartre ! Les cafés-concerts, cabarets, cirques, les rues et places seront de véritables sources d'inspiration pour les artistes qui souhaitent rompre avec l'art académique. Ibels, Steinlen, Toulouse-Lautrec, Anquetin, Grasset, Rivière, Chéret, Faverot, Carrière, Valtat, Valadon et Willette... présents dans la collection avec plusieurs oeuvres, en sont les célèbres témoins. Théophile Alexandre Steinlen et Suzanne Valadon tiennent une place importante dans la collection avec un grand nombre d'oeuvres. Des oeuvres de Pierre Bonnard, Georges Rouault, Louis Valtat et Eugène Grasset ont été patiemment recherchées pour compléter le témoignage sur cette période d'avant-garde. Gravures, illustrations, journaux de l'époque complètent la collection et plongent le visiteur dans le Montmartre d'antan.

10/2019

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Décoration

Demeures historiques. Les résidences d'ambassadeurs à Paris

A l'abri des regards, un grand nombre de demeures historiques sont devenues des résidences d'ambassadeurs en poste à Paris. Ce sont des lieux d'histoire et de patrimoine fermés au grand public. "Bienvenue en France" nous a ouvert les portes de ces demeures aux particularités uniques. Que ce soit un hôtel particulier du XVe siècle, un palais Belle Epoque ou une demeure au style résolument contemporain, ces résidences rivalisent en beauté et en collections d'art. L'art de la diplomatie s'y exerce, porté par un art de vivre au raffinement accompli. De la Chine au Pérou en passant par l'Egypte et la Pologne, Alain Stella et Francis Hammond nous invitent à pénétrer au coeur des plus prestigieuses chancelleries et résidences d'ambassadeurs à Paris. Des tapisseries d'après des cartons de Goya parent les salons feutrés de la résidence de l'ambassadeur d'Espagne. Sur la rive droite de la Seine, à la résidence du Japon, Jean Prouvé et Charlotte Perriand ont signé, un décor aux lignes minimalistes qui n'est pas sans rappeler le style épuré de la maison japonaise traditionnelle. Sur la rive gauche, le palais d'Eugène de Beauharnais, résidence des ambassadeurs d'Allemagne, conserve intact, depuis Joséphine, le faste du style Empire. De superbes photographies, spécialement réalisées pour ce livre, nous dévoilent les secrets de ces trésors artistiques et architecturaux insoupçonnés. Inédit, cet ouvrage divulgue l'intimité de lieux exceptionnels et rend hommage aux représentations étrangères qui s'emploient à redonner vie à ce précieux patrimoine commun. Aussi, aujourd'hui, les ambassades se posent-elles en clignes héritières de ces hôtels particuliers qui, au fil du temps, ont tant contribué au rayonnement culturel et artistique de Paris.

09/2010

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Histoire de France

Souvenirs du bagne

" Dans Souvenirs du bagne, je dis par quelle suite de circonstances j'ai été amené à me révolter contre l'ordre social actuel et finalement à être condamné, le 16 novembre 1894, par la cour d'assises de Gironde, à cinq années de travaux forcés. le décris dans ce livre les conditions du régime disciplinaire dans les pénitenciers de la Guyane française ; je dis ce que j'ai vu et souffert durant mon existence de forçat. Avec ce régime pénitentiaire, la loi se proposait de prévenir les crimes et délits et de relever moralement les condamnés tout en faisant prospérer la colonisation. Il n'a servi, en vérité, qu'à constituer une série d'engrenages, propices aux basses rapacités administratives. Ce livre montre ce que sont les forçats et comment ils le deviennent. le crois fermement qu'un jour se lèvera pour la suppression de toutes les geôles, pour l'affranchissement de tous les esclaves, mais je m'estimerais heureux si, dès maintenant, mon œuvre pouvait servir à l'abolition de quelques-uns des abus, de quelques-unes des tortures que j'ai signalées. " Ces propos de Liard-Courtois nous replongent à la fin du XIXe et au début du XXe siècle lorsque l'État français, se servant des attentats anarchistes comme prétexte, décrète les " lois scélérates " qui vont permettre de museler la presse et d'envoyer au bagne nombre de propagandistes libertaires. Ils nous rappellent les témoignages de Clément Duval et ceux d'Eugène Dieudonné arrêtés, condamnés et déportés au bagne de Cayenne. Ils remettent en mémoire les campagnes d'Albert Londres en vue de la suppression du bagne. Avec les souvenirs de Liard-Courtois, restés depuis trop longtemps enfouis, nous renouons avec cette époque.

09/2005

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Histoire de France

Il portait l'ancre d'or. Colonel Christian Marsaud de Labouygue, de l'Infanterie coloniale (1880-1952)

L'aventure était dans le Havresac de ces Marsouins qui parcouraient mers et océans des continents asiatique et africain. L'ardeur d'une jeunesse " instruite pour vaincre " et l'enthousiasme légué par leurs aînés les entraînaient à se surpasser pour continuer l'uvre coloniale grandiose, d'un Empire qui ne voyait pas se coucher le soleil. Christian Marsaud, comme ses camarades, a vécu grandement les événements qui se sont déroulés en Cochinchine, au Niger, avant de regagner la France métropolitaine pour participer à la Grande Guerre. Une blessure vint interrompre momentanément cette carrière, à défaut d'interrompre sa vie. Affecté au ministère de la Guerre, il devait travailler pendant deux ans, près du général Galliéni, dont il fut un des élèves. Il repart en opérations extérieures au Togo. Au ministère des Colonies et à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr, où il enseigna la géographie. De retour en opérations extérieures au Cameroun, il y rencontra le célèbre docteur Eugène Jamot, vainqueur de la maladie du Sommeil, propagée par la mouche Tsé-Tsé. Là, devait se terminer le temps de l'expatriation Outre-Mer. Il fut appelé à la Maison militaire de la Présidence de la République, à l'Elysée, par le Président Paul Doumer et confirmé ensuite dans ses fonctions par le Président Albert Lebrun, jusqu'en 1940. Il pressentait le désastre d'une défaite de nos armées et mettait un terme à sa carrière à Bordeaux, avec le sentiment, comme son père, le colonel d'Etat-Major-Général Joseph Marsaud, la veille de sa mort, qui s'était écrié : " J'ai fait mon devoir. Vive la France  ; ! " Christian Marsaud de Labouygue, repose au Pays Basque, sa seconde patrie, qu'il aimait tant, dans le petit cimetière de Saint-Pierre-D'Irube.

01/2021

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Critique

Le phoque de Flaubert

L'ouvrage est une enquête sur un phoque qui séduisit l'auteur de Madame Bovary dans le baquet d'une baraque foraine, à Rennes le 17 juillet 1847. Ce phoque triste et grotesque occupe la scène finale de Par les champs et par les grèves, récit du voyage en Bretagne effectué sac au dos avec l'ami Maxime Du Camp. L'amphibie ne cesse de hanter Flaubert : il clame son envie de "devenir phoque" et d'écrire une fantaisie intitulée le "phoque par amour" . L'animal de foire renvoie à sa passion pour les bêtes, pour les monstres, pour l'histoire naturelle. A son riche bestiaire, à sa défense de la condition animale dans une optique "antispéciste" . Une relecture "animalière" de Par les champs et par les grèves s'impose qui serait aussi une réhabilitation d'un récit de jeunesse trop souvent relégué dans l'ombre alors que l'écrivain y apparaît pour la première fois en chercheur absolu de style, dans une rivalité féconde avec Chateaubriand dont il vient de croiser le fantôme dans son château ruiné de Combourg. Il y eut au milieu du XIXe siècle un "moment phoque" où l'on applaudissait l'étonnante supercherie du phoque parlant qui disait "papa-maman" . Où les savants cherchaient à transformer le phoque en animal domestique et utilitaire. Nous suivons le chemin de ces pinnipèdes sur les routes de France, dans les traités science, autant que dans la littérature avec Eugène Sue, Nerval, Michelet ou Vallès, tous fascinés par l'amphibie, qu'il soit naturel, forain ou faux phoque, à l'époque où des hommes revêtaient sa peau à des fins de spectacle. Au fil de l'enquête se dessine un portrait de Flaubert en zoophile sentimental, en saltimbanque nostalgique, en bête de foire insoumise.

11/2021

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BD tout public

Les Fleury-Nadal Tome 3 : Benjamin. Tome 2

Benjamin, le Caire, 1834. Jeune polytechnicien fasciné par les aventures égyptiennes de son oncle Eugène, Benjamin Fleury fait partie des nombreux ingénieurs français enrôlés par Méhémet-Ali pour moderniser son pays. Alors qu'il participe à la construction du barrage d'Al-Qanater, il retrouve une jeune femme qu'il a naguère connue dans ses rêves et sous les traits d'une princesse de l'Ancien Empire ! La belle se nomme Aurore et se passionne pour l'Antiquité, qu'elle fait revivre à travers de singuliers récits. Récits de fiction que vient brusquement percuter le réel : un jour, en effet, un archéologue lui parle d'un pharaon inconnu dont l'histoire recouperait étrangement celle qu'elle est en train d'écrire. Sa nécropole se trouve à Wadi-Souf, mais le savant a dû en abandonner les fouilles à cause de l'insécurité qui règne dans la région. A l'insu de tous et au mépris du danger, Aurore quitte aussitôt Le Caire à destination du site mystérieux. Benjamin, que la jeune romancière intrigue autant qu'elle l'attire, rassemble quelques hommes et se lance peur après sur ses traces. Lorsqu'il relit le Décalogue à l'envers, le lecteur s'aperçoit que tous les personnages appartiennent à une même famille : celle des Fleury-Nadal. La série éponyme, constituée de récits autonomes traités en un ou deux albums maximum, nous conte donc quelques aventures marquantes dans l'existence de ces personnages. Dans Benjamin, dessiné par Daniel Hulet, on découvre ce qui conduit le fils de Ninon en Egypte et ce qui l'amène à y faire souche, mystère à peine évoqué à la fin des Conjurés. Chaque album est scénarisé par Frank Giroud, mais la mise en images revient tantôt au dessinateur qui a crée le personnage, tantôt à un " invité " de marque.

02/2009

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Sciences historiques

Le Pré Saint-Gervais. Chroniques citoyennes (1904-2004)

Au début du XXe siècle, le Pré Saint-Gervais, commune urbaine aux allures villageoises, appartient au département de la Seine. Elle est devenue la plus petite agglomération de la ceinture parisienne au cours de son existence. Ces chroniques citoyennes présentent une galerie de portraits d'habitants aux histoires singulières et d'élus engagés qui ont construit la ville d'aujourd'hui. Vivante cité ouvrière, le Pré Saint-Gervais abrite des industries qui fabriquent des automobiles, des bicyclettes et des pianos. Proches de la Villette, nombre d'artisans gervaisiens trouvent leurs matières premières aux abattoirs. La Butte du Chapeau-Rouge, lieu mythique de rassemblements ouvriers et contestataires, gervaisienne jusqu'en 1930, reçoit Jean Jaurès qui y prononce, en 1913, ses discours contre la guerre et la loi des trois ans, allongeant la durée du service militaire. Une utopie sociale se réalise, menée par Jean-Baptiste Sémanaz puis par son successeur Eugène Boistard. L'habitat insalubre, la santé et l'éducation sont au coeur des préoccupations de ces équipes socialistes innovantes. Elles mettent en place l'Université Populaire Gervaisienne, association qui propose à une population adulte des formations techniques et une initiation aux arts. Cette dernière permet à tous les citoyens d'accéder au sport à travers l'Education Physique Populaire Gervaisienne. Issue de ce laboratoire du socialisme municipal traversé par la guerre de 14-18, la cité-jardins et ses équipements transforment la ville de fond en comble en apportant modernité et progrès social. La Seconde Guerre mondiale et ses conséquences ralentissent cependant cette mutation. Les Trente Glorieuses et la poussée démographique locale relancent le processus d'évolution de la ville sous les mandats des maires Edmond Pépin et Fernand Blanluet. Enfin, l'Union de la Gauche marque un tournant politique riche de grandes heures avec ses maires Marcel Debarge, Claude Bartolone et Gérard Cosme.

11/2014

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Littérature française

Confessions d'Hildegarde

Les Confessions d'Hildegarde affirment la force de l'amour et dénoncent la violence religieuse et le sectarisme. Elles revisitent l'image d'une femme à travers ses confessions imaginaires qui s'inscrivent à la fois dans la lignée de Rousseau et dans celle de Saint-Augustin. Elles révèlent deux secrets d'Hildegarde que le lecteur découvrira peu à peu. Au cours de ce recueil de souvenirs, les personnages se croisent et Hildegarde raconte avec tendresse son engagement, ses combats, sa résistance et son amour. Elle exprime en particulier la violence de son amour pour un être de chair. Toute sa vie fut un combat et sa parole, bien qu'émanant d'une femme, dans une époque tourmentée, fut écoutée. Religieuse, médecin, musicienne, écrivaine et poétesse, conseillère des princes, Hildegarde a laissé une correspondance de plus de trois cents lettres, avec des personnages illustres (l'empereur Frédéric Barberousse, le pape Eugène III, Aliénor d'Aquitaine, l'impératrice d'Orient...), avec des moines, mais également avec des gens simples de sa campagne. A soixante-douze ans, elle effectue de longs voyages à travers l'Europe pour aller prêcher et pour dénoncer les dérives de l'Eglise et la corruption de certains de ses membres. Cette femme du XIIe siècle, sensible, cultivée et libre, dont les réflexions, étrangement modernes, ont traversé les siècles, se situe aux antipodes de la mystique, personnage dans lequel elle a été trop longtemps confinée. Ce texte ressuscite intimement Hildegarde dans le contexte religieux de l'époque. Il est parfois sombre, mais il reste essentiellement positif, car il affirme sa foi en l'humanité et les valeurs essentielles que sont l'amour, la générosité, l'appétence intellectuelle et la liberté.

06/2017

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Policiers

Les docks assassinés. L'affaire Jules Durand

En cette fin d'été 1910, les docks du port du Havre grondent au rythme du conflit social qui oppose les ouvriers charbonniers à la toute-puissante Compagnie générale transatlantique. Le commissaire Albert-Eugène Henry et ses hommes, à l'affût de l'étincelle qui pourrait entraîner une flambée de violence, collectent les informations et surveillent de près celui qui vient tout juste d'être porté à la tête du syndicat des charbonniers : Jules Durand. Le 9 septembre, le contremaître non gréviste Louis Dongé trouve la mort dans une rixe. Le 11, Jules Durand est arrêté. Le conflit s'emballe, les événements s'enchaînent, jusqu'à l'inculpation de Durand pour complicité d'assassinat, de guet-apens et crime avec préméditation. Convaincu de son innocence, le commissaire Henry mène l'enquête. Il comprend rapidement qu'il n'est nullement question de justice dans cette affaire, mais bel et bien d'une machination pour étouffer un conflit social... Les Docks assassinés est un récit palpitant, un roman noir historique et graphique qui plonge le lecteur dans une chronique politique et judiciaire. La plume acérée de Roger Martin – spécialiste du roman noir social et historique – et le trait incisif des dessins de Mako nous font pénétrer les arcanes de l'affaire Jules Durand, l'une des plus grandes erreurs judiciaires françaises du XXe siècle, qui reste pourtant méconnue. Grâce à cette approche inédite des faits historiques par la littérature illustrée, les auteurs nous font ressentir avec force la lutte vibrante de Jules Durand pour des conditions de travail dignes et contre un système de rémunération qui poussait les ouvriers dans les bars pour échanger au comptoir des jetons contre leur salaire. En fin d'ouvrage, un dossier historique présente la biographie de Jules Durand ainsi que la chronologie des événements.

10/2016

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Littérature française

Peindre en Charentes. Écrire en Charentes - Tome 7

Un jour, des charentais de Paris réunis dans une brasserie au pied de la tour Eiffel pour parler "des terres autour du plus beau ruisseau du royaume" selon l'expression d'Henri IV, se sont posé la question : les Charentes seraient-elles une source d'inspiration littéraire particulièrement féconde ? Et par quel mystère ? Impossible de répondre. C'est la vie qui est féconde, partout, plus ou moins. Mais chacun ayant son paysage et son auteur favori à l'esprit, ils ont pensé les évoquer pour parler de ce qui fait battre leur coeur, les Charentes et la littérature. Composent, en 2016, le Club des auteurs charentais de Paris : Bernard Baritaud, Jean-Louis Berthet, Pierre Brunel, Pierre Henri Guignard, François Julien-Labruyère, Didier Jung, Alain Mazère, Arnaud des Roches de Chassay. SOMMAIRE - Avant-propos : Ecrire et peindre en Charentes par Jean-Louis Berthet - André Delauzière, le peintre brisé par Jean-Louis Berthet - Copie non conforme par Pierre Henri Guignard - William Bouguereau, peintre roi de la Belle époque par François Julien-Labruyère - William Barbotin, le peintre anarchiste de l'Ile de Ré par Didier Jung - Jean-Marie Creuzeau (1926-2020) ou l'art et la vie par Jean-Louis Berthet - Eugène Delacroix, le spleen en forêt de Boixe par Alain Mazère - A quoi rêvent les aquarelles par Françoise Naudin-Malineau - Le musée invisible de Grande Champagne par Jean-Louis Berthet - Des Charentes à Paris, l'itinéraire paisible du peintre charentais Gaston Boucart par Alain Lagrange - Tatave, peintre de l'Ile de Ré par Claude Labbé - Le manège des arts. Une exposition de peinture en Nord-Charente par Arnaud des Roches de Chassay - Michel Rippe, le vigneron-peintre de Champmillon par Jean-Louis Berthet

10/2022

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Monographies

Joan Mitchell

Une rétrospective complète explorant l'oeuvre d'une artiste incandescente, révélant les façons dont Mitchell a élargi la peinture au-delà de l'expressionnisme abstrait ainsi que des contextes transatlantiques qui l'ont façonnée Joan Mitchell (1925-1992) était intrépide dans son expérimentation, créant des oeuvres d'une beauté, d'une force et d'une intensité émotionnelle sans précédent. Ce magnifique livre dévoile l'histoire d'un maître artistique du plus haut niveau, révélant les façons dont elle a développé la peinture abstraite et éclairant les contextes transatlantiques qui l'ont façonnée. Des illustrations somptueuses couvrent tout l'arc de sa pratique artistique, de ses peintures new-yorkaises exceptionnelles du début des années 1950 aux majestueuses compositions composites qu'elle a réalisées en France plus tard dans sa carrière. Des oeuvres emblématiques sont représentées ici avec des peintures rarement vues, des oeuvres sur papier, des carnets de croquis d'artiste et des photographies de la vie, du cercle social et de l'environnement de Mitchell. Présentant des textes savants, des essais approfondis et des réponses artistiques et littéraires, ce livre est organisé en dix chapitres chronologiques. Chaque chapitre se concentre sur une suite de peintures étroitement liées, éclairant un paysage intérieur changeant coloré par l'expérience, la sensation, la mémoire et un sens profond du lieu. Présentant des recherches révolutionnaires et une variété de perspectives sur son art, sa vie et ses liens avec la poésie et la musique, ce volume sans précédent est une référence essentielle pour les admirateurs de Mitchell et ceux qui découvrent tout juste son travail. Sarah Roberts est conservatrice de la peinture et de la sculpture de la Fondation Andrew W. Mellon au San Francisco Museum of Modern Art. Katy Siegel est conservatrice principale de la programmation et de la recherche au Baltimore Museum of Art et Eugene V.

10/2022

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Second Empire

Le Second Empire. Politique, société, culture, 3e édition

Le Second Empire (1851-1870) a longtemps pâti d'une mauvaise réputation. Pendant des décennies, on n'a retenu du règne de Napoléon III que le coup d'Etat du 2 décembre 1851, l'affairisme, la "fête impériale" et le désastre de Sedan. Même si cette "légende noire" n'a plus vraiment cours, l'histoire de la France des années 1850 et 1860 reste encore pour partie méconnue. Le présent ouvrage, qui ne cherche ni à réhabiliter ni à condamner le Second Empire, a pour but de brosser le portrait d'une époque, plus encore que d'un régime, en s'efforçant de respecter sa richesse et sa diversité. Envisageant ces vingt années sous trois angles différents, il analyse l'histoire politique du régime, étudie la société française sous Napoléon III, et dresse un panorama de l'histoire culturelle de la période. La variété des thèmes abordés et la multiplicité des approches permettent ainsi de dépeindre la France de Morny et d'Haussmann, de Schneider et de Boucicaut, de Claude Bernard et de Labiche. La première édition de cet ouvrage a reçu le prix Napoléon III de la Ville de Boulogne-sur-Mer et le prix Second Empire de la Fondation Napoléon. La présente édition, revue et augmentée, intègre les recherches les plus récentes sur la période. Jean-Claude YON est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Spécialiste d'histoire culturelle du XIXe siècle, il est notamment l'auteur d'ouvrages sur Eugène Scribe et Jacques Offenbach. Chez Armand Colin, il a publié une Histoire culturelle de la France au XIXe siècle (2010) et dirigé le volume Les Spectacles sous le Second Empire (2010).

09/2022

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Essais

Pourquoi les gens photographient

Le photographe américain Robert Adams a publié plusieurs textes théoriques en marge de sa pratique. Why People Photograph, paru chez Aperture en 1994, constitue l'un de ses ouvrages critiques les plus influents. Pourquoi les gens photographient en est la traduction française inédite et est enrichie d'une préface signée de l'auteur, spécialement écrite pour cette nouvelle publication. L'ouvrage rassemble une sélection d'essais et de textes à propos des oeuvres de divers photographes parmi lesquels Ansel Adams, Eugène Atget, Dorothea Lange, Susan Meiselas, Michael Schmidt, Paul Strand, Edward Weston et leurs publications respectives. Le corpus de textes porte également sur différents genres, époques et sujets photographiques tels que l'expérience de l'espace dans l'Ouest américain pour les paysagistes du xixe siècle, mais aussi des thèmes plus concrets comme les liens entre collectionneurs et photographes, ou comment vivre de sa pratique photographique. Robert Adams aborde également son thème de prédilection, qui sous-tend tout son travail, celui des questions environnementales et de la protection de la planète. Ces essais sont illustrés d'une trentaine de photographies et peintures reproduites en noir et blanc. Dans un style direct, libéré du jargon académique, le lecteur appréciera l'attention que porte Robert Adams à l'expérience du quotidien, ses petites joies (un essai est consacré aux chiens et à la photographie) et avant tout à l'importance de l'art dans nos vies. Comme il l'écrit les photographes " peuvent ou non vivre de leur photographie mais elle les rend (tous) vivants ". Quatrième titre de la collection TXT, créée en 2018, Pourquoi les gens photographient apporte un regard nouveau sur la photographie et sa pédagogie, dans un ouvrage inédit en langue française.

09/2022

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Radiesthésie

La vérité sur la radiesthésie

L'art des sourciers est connu depuis des temps fort anciens, puisqu'on évoque le recours à son utilisation durant les vielles dynasties chinoises et qu'on atteste son existence dès l'Antiquité, dans le monde gréco-romain. En Europe, au cours des siècles, son usage est constaté un peu partout. Dans une ère plus récente, notamment à partir du XVIIIe siècle, on commença à parler de rabdomancie, pour évoquer l'utilisation des pendules. Quelques scientifiques s'y intéressèrent, notamment le professeur Gerboin, de la faculté de Strasbourg ; il publia le fruit de ses expériences en 1808 et le chimiste Michel-Eugène Chevreul s'y intéressa à son tour. L'Académie des sciences (en 1853) lui demanda de poursuivre ses investigations sur la baguette des sourciers. Il fut très impressionné par les démonstrations auxquelles il assista mais préféra conclure qu'il s'agissait sans doute d'un phénomène d'autosuggestion qui faisait bouger inconsciemment la main des sourciers. Après lui, au XIXe siècle, nombre de scientifiques et d'occultistes animèrent la controverse qui ne cessa d'alimenter les opinions. Un fait troublant -qui s'avéra fréquent et inexplicable pour les scientifiques-, captiva l'attention des gens : certains sourciers étaient capables de détecter de l'eau, y compris dans des endroits improbables, ils semblaient pouvoir indiquer les lieux où il fallait creuser ou forer pour découvrir de l'eau. Les résultats furent parfois spectaculaires. En 1913, un premier congrès fut organisé par Henri Mager et Armand. D'autres suivront après la première guerre mondiale. L'ingénieur Paul Serres, dans l'ouvrage que nous rééditons, résume son approche, par un titre évocateur qui résume bien son contenu : La vérité sur la radiesthésie, ses bases scientifiques ses méthodes ses possibilités... Un livre incontournable lorsque l'on souhaite aborder ce sujet passionnant.

03/2023

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Décoration

Demeures historiques. Les résidences d'ambassadeurs à Paris

A l'abri des regards. un grand nombre de demeures historiques sont devenues des résidences d'ambassadeurs en poste à Paris. Ce sont des lieux d'histoire et de patrimoine fermés au grand public. Bienvenue en France nous a ouvert les portes de ces demeures aux particularités uniques. Que ce soit un hôtel particulier du XVIIe siècle, un palais Belle Epoque ou une demeure au style résolument contemporain, ces résidences rivalisent en beauté et en collections d'art. L'art de la diplomatie s'y exerce, porté par un art de vivre au raffinement accompli. De la Chine au Pérou en passant par l'Egypte et la Pologne, Main Stella et Francis Hammond nous invitent à pénétrer au coeur des plus prestigieuses chancelleries et résidences d'ambassadeurs à Paris. Des tapisseries d'après des cartons de Goya parent les salons feutrés de la résidence de l'ambassadeur d'Espagne. Sur la rive droite de la Seine, à la résidence du Japon, Jean Prouvé et Charlotte Perriand ont signé un décor aux lignes minimalistes qui n'est pas sans rappeler le style épuré de la maison japonaise traditionnelle. Sur la rive gauche, le palais d'Eugène de Beauharnais, résidence des ambassadeurs d'Allemagne, conserve intact, depuis Joséphine, le faste du style Empire. De superbes photographies, spécialement réalisées pour ce livre, nous dévoilent les secrets de ces trésors artistiques et architecturaux insoupçonnés. Inédit, cet ouvrage divulgue l'intimité de lieux exceptionnels et rend hommage aux représentations étrangères qui s'emploient à redonner vie à ce précieux patrimoine commun. Aussi, aujourd'hui, les ambassades se posent elles en dignes héritières de ces hôtels particuliers qui, au fil du temps, ont tant contribué au rayonnement culturel et artistique de Paris.

03/2019

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Correspondance

Lettres de jeunesse

1911-1920 : la métamorphose d'Eugène Grindel en Paul Eluard. Annotées et enrichies d'un appareil critique, ces lettres de jeunesse nous plongent aux racines mêmes de l'oeuvre du poète... Lorsqu'il envoie sa première lettre à ses parents en 1911, le jeune Grindel est âgé de seize ans. D'une santé fragile et atteint d'une sévère affection des bronches, il est bientôt envoyé au sanatorium de Clavadel en Suisse où, bien que très amaigri, il ne pense qu'à ses livres restés à Paris et à la publication de sa prochaine plaquette. Car, dans ces lettres destinées à sa famille et à son ami relieur et éditeur A. J. Gonon, le jeune homme apparaît en plein éveil artistique, littéraire et même amoureux : en cure, il a rencontré une petite Russe, qu'il dit " semblable à lui " et qu'il baptisera bientôt du nom de Gala. Plein de vie et d'allant, plein de certitudes aussi, le jeune homme se trouve précipité en 1914 dans la Grande Guerre alors même qu'il commence à signer ses lettres de son futur nom de plume : Paul Eluard. Sa formation d'homme sera donc assurée par les livres autant que par le conflit qui s'enlise pendant plus de quatre années. Car Eluard va être violemment déniaisé par son passage dans différents hôpitaux, en tant que soignant et patient, mais aussi dans le 40e bataillon d'infanterie ou dans l'administration militaire. La guerre, dans ses lettres, n'apparaît qu'au travers des mesures de survie qu'elle impose, mais imprime son caractère d'urgence dans chacun des choix du jeune homme : le mariage avec Gala et les premiers poèmes antimilitaristes.

04/2022

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Littérature française

Gobineau et le gobinisme

A la rencontre de Gobineau : Robert Dreyfus, "Gobineau, qui est-ce ?. " . Bernard Faÿ, Les légendes du comte de Gobineau Abel Bonnard, Gobineau Daniel Halévy, Jacques de Boisjoslin Le romancier : Jean Cocteau, Eloge des Pléiades Alain, Gobineau romanesque Jean Prévost, Le comte de Gobineau et l'amour Le politique et le philosophe : Albert Thibaudet, Tocqueville et Gobineau Ernest-Antoine Seillière, La philosophie religieuse de Gobineau Paul Masson-Oursel, La logique de l'Asie et l'harmonie inter-humaine selon Gobineau Jean Louverné, Gobineau sinologue Gobineau et le gobinisme : Hermann Keyserling, Réflexions sur Gobineau Elie Faure, Destin de Gobineau Clément Serpeille de Gobineau, Le gobinisme et la politique moderne Warren C. Kincaid, L'influence de l'oeuvre scientifique du comte de Gobineau en Amérique et en Scandinavie Textes : Arthur de Gobineau, Notes inédites - Le Village de Saint-Georges - Lettres à Marie Dragoumis - Lettre à dom Pedro II, empereur du Brésil Clément Serpeille de Gobineau, Gobineau et le mouvement gobiniste (Bibliographie) Léon Trotsky, Qu'est-ce que le national-socialisme ? Jean Giraudoux, Combat avec l'Ange (II) L'air du mois : Pierre Drieu la Rochelle, Une semaine à Berlin Jean Guérin, Stavisky Pierre Abraham, Dures extrémités Denis Saurat, Le monstre du Loch Ness et Hitler Georges Rotvand, Fait divers espagnol Jean Vaudal, Lectures René Daumal, Les Ballets Joos Boris de Schloezer, Prodiges musicaux Georgette Camille, Marianne Oswald Denis Marion, Une femme qu'a le coeur trop petit Antonin Artaud, Métro au Studio des Champs-Elysées Eugène Dabit, La loi de lynch aux Agriculteurs - Madame Bovary au Ciné-Opéra Denis Marion, Les Aventures du Roi Pausole, de Granowsky André Lhote, Amédée de La Patelière au Salon d'Automne Roger Brielle, Dessins de Pascin à la Galerie Krogh Pierre Abraham, J'efface tout et je recommence Charles-Albert Cingria, Navigation fluviale L. Rivier, Dictature Henri Pourrat, Janvier

04/1991

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Thèmes photo

America Americas Latina

1973. Après deux années passées à New York (America, Americas - New York, Ed. de Juillet, 2021), Alain Keler reçoit sa première commande photographique. Un éditeur américain le missionne pour réaliser des images d'illustration sur le continent sud-américain. Au cours de ses deux voyages, le jeune Alain appréhende ce métier qu'il désirait tant pratiquer. Mexique, Vénézuela, Guatemala, Chili, Argentine, Pérou, Porto Rico... son long périple l'amène à croiser - déjà ! - les grands événements et les gens ordinaires qui les vivent. Lorsque les clichés commandés sont dans la boîte, le photographe réalise des images plus personnelles, en continuité avec sa pratique new yorkaise, des images à la sauvette, ancrées dans le quotidien, avec son regard empreint d'humanité et d'empathie. Le deuxième volume d'America Americas retrace les premiers pas de photographe professionnel d'Alain Keler. C'est au cours de ces deux voyages sud américains qu'il est contacté par l'agence Sygma, qu'il intégrera en 1975 pour mener la carrière que l'on sait. Alain Keler a couvert de nombreux événements dans le monde (Moyen-Orient, Amérique centrale...) pour l'agence Sygma. Il est lauréat en 1986 du Grand Prix Paris Match du photojournalisme pour son reportage L'Ethiopie sous la pluie et du World Press Photo dans la catégorie nature. Devenu photographe indépendant, son travail personnel sur les minorités dans l'ex-monde communiste lui a valu le prestigieux prix W. Eugene Smith en 1997. Il a collaboré avec de nombreux magazines français et étrangers dont Géo, Time Magazine, Newsweek, L'Express, Marie-Claire. Membre de l'agence MYOP, il a publié en 2018 un livre qui retrace l'ensemble de sa carrière, Journal d'un photographe, aux Editions de Juillet.

10/2022

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Histoire internationale

Explorations coloniales au Laos. Du Mékong aux Hauts Plateaux, itinéraire au coeur d'une passion française

L'enthousiasme de Jules Harmand est à la hauteur de sa détermination et de sa soif de connaissances. Comment exprimer avec plus de force cette passion française pour ces terres lointaines et somptueuses ? En deux explorations extrêmes, ce " baroudeur-scientifique " nous plonge dans les mystères de ce coin d'Indochine alors inconnu, le Sud Laos, et nous fait vibrer à l'unisson de ses découvertes et des mille périls que cet aventurier colonial surmonte, en 1877, le fusil toujours bien à portée de main ; car ce médecin de marine, ancien compagnon de Francis Garnier dans sa guerre contre les Pavillons Noirs, a le courage chevillé au corps. Quant à la diplomatie propre à ce genre d'expéditions audacieuses, elle s'exprime surtout par son inébranlable foi en la supériorité technique de la civilisation dont il porte haut le drapeau : " il aurait été capable de nie demander un canon rayé et plusieurs' caissons d'obus, car je venais de commettre l'imprudence de lui décrire les effets merveilleux de ces engins civilisateurs ", dit-il en évoquant son rapport tendu avec un potentat peu scrupuleux, représentant du roi de Siam. Aujourd'hui, pour le voyageur qui connaît ou s'apprête à découvrir cette magnifique région entre Paksé, Champassak, Saravane et la cordillère vietnamienne, quel plaisir d'imaginer, de reconnaître les sites, les monuments, les ethnies d'alors. Sur les pas de Jules Harmand, ce bâtisseur d'empire solitaire, découvrez ces bastions encore vierges aux moeurs étranges, les Hauts Plateaux des Boloven.s ou l'extraordinaire beauté des torrents indomptés et des cascades vertigineuses. Regardez le Vat Phou, un des nombreux dessins d'Eugène Burnand qui illustrent le texte : retirez le casque colonial ; vous y êtes, rien n'a changé ! Laissez-vous maintenant entraîner dans l'aventure. L'auteur y délie sa plume comme il manie son fusil !

11/2010

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Romans de terroir

La Ferme du vieux château

Dans cette jolie bourgade tranquille, l'irruption d'un homme jeune, citadin, pressé et mystérieux, fait sensation. Il s'appelle Jean Laforest. Que vient-il faire, frimant dans sa voiture de luxe, alors que depuis des années aucun Laforest n'est apparu à Mazereix ? De cela chacun se félicite : trop de mauvais souvenirs s'attachent à ce nom ! Jean, récent héritier des maisons familiales, a voulu connaître le village natal de ses parents où dort un secret qu'il soupçonne depuis son enfance. L'hostilité à laquelle il se heurte le déconcerte malgré tout : qu'a bien pu faire le grand-père Eugène, le héros vénéré, pour susciter une vindicte si tenace ? Qu'importe ! Séduit par les constructions ancestrales, Jean décide d'entreprendre leur réhabilitation. Mais, pris par sa profession, il doit engager Isabelle Colin qui oeuvrera comme chef de chantier pour un patron globe-trotter. Durant ses longues absences, elle sera ses yeux, sa voix, et bientôt, une tendre entente les rapprochera. Bouleversant le village auquel ils assureront un nouvel essor, les travaux progressent et réservent d'étranges surprises. Aiguillonné par le climat de haine qu'il ressent violemment, Jean s'attache à découvrir le secret de Mazereix et à lever le voile du pesant mystère des Laforest. Certaines révélations s'avéreront destructrices. Doté d'une volonté de fer, nourri par l'amour d'Isabelle et encouragé par des amitiés fidèles, Jean parviendra-t-il à réconcilier le passé et le présent, et à réparer le mal commis trente ans avant sa naissance ? Tout en redonnant vie au bourg, il semble y parvenir. Mais les fantômes du passé se réveilleront. Car les rancoeurs sont durables, parfois même obsessionnelles, et étrangères à toute notion de prescription ou de pardon...

01/2012