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Carlo Rovelli

Extraits

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Policiers

Le privilège de mon secret

« Je me mets tout d'un coup à penser à tout ce qui s'est passé dans ma vie depuis ces derniers temps. Je vois défiler dans ma tête en images tous les événements survenus les uns après les autres. Madame Johnson avec qui j'ai passé de très bons moments. Le départ de Papa qui me manque énormément. Mon frère Max qui commence sa vie d'adulte et qui est follement amoureux de Daisy. Maman et Loretta qui m'ont l'air follement amoureuses l'une de l'autre. Sans oublier les merveilleux moments passés aux côtés de Jonathan et, en raison de ce que j'ai fait, je me demande si je suis passé à côté d'un grand amour. Sans parler de tout le mal que j'ai fait à Carlos. Soudainement, j'ai la poitrine qui me serre très fort. C'est plus fort que moi, quelques larmes coulent sur ma joue... » Dès les premières lignes de son roman, S. Cajolais instaure, autour de son narrateur, Alex, un climat d'urgence et de fébrilité. Urgence de dissimuler les conditions de la mort soudaine de son père... Urgence de tenir certaines de ses activités et recherches pharmaceutiques dans l'ombre, qui pourra le conduire à commettre l'irréparable... Mais si le héros a ses secrets, ceux qui l'entourent en ont autant qui surgiront, avec fracas, au fil de ce récit qui emprunte aussi bien au thriller qu'au fantastique, qui joue aussi bien sur le registre psychologique que sur celui du surnaturel, pour mieux nous attraper dans ses filets. Nerveuse, étourdissante, construite en crescendo, voici une œuvre imprévisible qui ne cessera de vous surprendre.

09/2014

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Histoire internationale

La société guerrière. Pratiques, discours et valeurs militaires dans le Rio de la Plata (1806-1852)

A partir de la crise de l'ordre colonial, et durant plus d'un demi-siècle, au Rio de la Plata la guerre fit rage de manière permanente. Tout au long de cette période d'instabilité politique profonde, la guerre était placée au centre de la vie sociale et la population locale était massivement mobilisée. l'Etat central s'écroula sous le poids des guerres intestines et l'immense territoire se fragmenta en un nombre d'entités belligérantes. Ce livre analyse les conditions sociales de cet état de guerre totale et persistante. Il aborde premièrement l'évolution des valeurs, des pratiques et des discours sociaux qui permirent à la société locale d'adopter l'activité guerrière en tant que nouvelle raison d'être. Il étudie ensuite les forces de guerre elles-mêmes : leurs méthodes de mobilisation et d'entraînement des troupes, leurs tactiques et leurs manières de combattre. On découvre ainsi le mode de fonctionnement d'une véritable société en armes où les armées régulières coexistaient avec une foule de forces militaires intermittentes (des guérillas, des bandes indigènes, des milices, des corps francs). L'identification des dynamiques propres à cette "société guerrière" permet de comprendre jusqu'à quel point ses éléments constitutifs reproduisaient et propageaient l'état de guerre lui-même. Cet ouvrage est issu d'une thèse de doctorat en Histoire et Civilisations, soutenue le 19 janvier 2010 devant l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris. Cette thèse, réalisée sous la direction de Juan Carlos Garavaglia, a reçu le Prix d'Histoire Militaire 2010 décerné par le Ministère de la Défense.

12/2013

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Littérature française

Tribulations plastiques

Kwiny, candide canard en plastique de 125 grammes, quitte son usine d'origine, chargé sur un cargo chinois transportant des clandestins, pour finalement atterrir - à la faveur d'un naufrage - dans le ventre de Jack, cachalot nostalgique du parc aquatique dont il fut la vedette. Après avoir été dépucelé par un pantin dans cet antre dantesque, Kwiny s'échappe à la faveur d'une attaque par un baleinier et se retrouve sur le bateau d'un groupe d'activistes écologistes, entre les mains de Bridget Boops, mannequin vénale et porte-étendard de la lutte contre la chasse à la baleine, qui l'initie à son rôle de sex-toy. Rapidement, le bateau est attaqué par des mercenaires qui massacrent les passagers puis s'enfuient, Kwiny en poche, lors de l'assaut d'un commando armé venu secourir l'équipage... Sur le registre de la satire, ce texte décapant scrute les dérives de la mondialisation de la société de consommation en prenant le parti d'en rire. Trafiquants de chair humaine, exploiteurs capitalistes, activistes écologistes, stars de cinéma transformées en produits marketing, artistes stupéfiés dans l'onanisme post-tout, terroristes islamistes, humanitaires se ruant sur l'Afrique, compétiteurs à motos, spéculateurs en tout genre : rien n'est épargné à Kwiny, le petit canard en matière plastique, jouet en bute aux pulsions les plus archaïques. Gilles Stassart lui donne une nature schizophrénique, d'un côté icône enfantine d'un paradis naïf, de l'autre sex-toy formé en douce pour disparaître dans un sexe de femme. Objet de convoitise dans un monde vénal et branché, il sera porté au pinacle avant de finir en paria.

10/2012

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Littérature étrangère

Cargaison

Cargaison. Le "cargo" est l'image même du transport des marchandises : hiéroglyphe navigateur qui couvre aussi bien le déplacement des marchandises (leur transport d'un pays à un autre, d'une civilisation à une autre) que leur exaltation (ainsi d'un fétiche archaïque devenant objet d'art, puis pièce de collection, avant son dernier "transport" dans la vitrine d'un musée). Désigner ainsi la "cargaison", c'est dire surtout que nous sommes sans doute en train de vivre une crise très large de l'objet, de tout objet : l'aura de l'objet magique initial - cela vaut autant pour l'idole, l'icône, le tableau, l'épreuve photographique, etc. - se perd ou s'augmente, au profit, par exemple, de l'idée de "sublime", dans le cas du passage, autre exemple, du cultuel à l'artistique. Mais on peut se demander, pareillement, ce que fait le "kitsch" d'un objet populaire, ou ce que devient un objet usuel (une boîte de soupe Campbell ou la photo de Marilyn Monroe) quand un artiste comme Warhol s'en empare : que signifie le mythe qui en résulte, le ready-made qui en est fait, l'effet de désastre magnifié qu'on éprouve à le voir dans un musée ou représenté - contretype ad infinitum du prototype initial ? Walter Benjamin rêvait sur l'"aura" de l'objet unique, Malraux dissertait sur la multiplication infinie de l'art. Remo Guidieri, s'interrogeant sur ce "musée de l'homme" que nous sommes tous en train de devenir, notre esprit cramoisi d'images, tente de tracer des échappées possibles, jusqu'à poser comme nécessaire l'invention d'une grande métaphore qui laisserait enfin les cargos sur le sable...

04/1987

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Cinéma

De la lumière à l'oubli

Toute l'année, de "Vivement Dimanche" à "Champs-Elysées", depuis le plateau du studio Gabriel au micro d'Europe 1, Michel Drucker court sans s'arrêter. Jusqu'à ce que vienne l'été, ce temps de pause et de réflexion, où, sous le soleil de sa Provence d'adoption, il "refait le match" et se projette dans les saisons à venir. Gamberge, se souvient et anticipe, lui, l'éternel inquiet qui a découvert très tôt, dès ses débuts avec Léon Zitrone, les sables mouvants de la célébrité. Qui mieux que Michel Drucker, qui accompagne et met en lumière stars, artistes, sportifs, hommes politiques depuis près de cinquante ans, sait de quels sommets mais aussi de quelles failles, de quelles chutes vertigineuses et parfois de quelles improbables résurrections sont faits les sentiers de la gloire ? Nourrie d'anecdotes, de portraits et de rencontres avec ces personnalités chères au coeur des Français, qu'il connaît si bien (Belmondo, Jacques Martin, Eric Charden, Laurent Ruquier, Claude François, François Hollande, Carla Bruni), c'est cette mémoire unique qu'il partage ici, nous entraînant backstage, là où les feux des projecteurs ne brillent plus tout à fait de la même façon. Une réflexion pleine de sagesse et de lucidité mais aussi d'autodérision sur le "dur désir de durer", au creux de laquelle se découvre un Michel Drucker que son image télévisée ne laisse pas deviner. A travers ce récit, ce sont autant de bribes de notre mémoire collective que l'on revisite, comme ces airs de chanson qu'on croyait oubliés et qui resurgissent, nous rappelant telle ou telle époque de notre propre vie.

10/2013

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Réalistes, contemporains

Vergès. Une nuit avec le diable

Dans l'intimité du plus controversé des avocats. On ne présente plus maître Jacques Vergès tant sa réputation sulfureuse le précède. Né dans les années 1920 en Thaïlande, il grandit sur l'île de la Réunion et se passionne très tôt pour la politique. " Narcissique ", " cynique " et " provocateur ", il enchaînera les procès médiatiques jusqu'à devenir une star du barreau dans les années 80. En prenant la défense des plus grands criminels, comme celle du nazi Klaus Barbie ou de Slobodan Milosevic, il forge sa propre légende d'avocat du Diable. En 30 ans de carrière, il pénètre les hautes sphères du pouvoir, tisse des amitiés - Pol Pot, Mao, Carlos, Saddam Hussein... - et ne cesse de cultiver le mystère de ses huit années de disparition. On ne partage pas toujours ses idées mais sa trajectoire reste fascinante. Résistant à 17 ans puis fervent militant anticolonialiste, il embrasse une carrière d'avocat presque malgré lui en 1956. Très vite, il fera le choix de défendre les fedayin de la guerre d'Algérie jusqu'à se marier avec l'héroïne de l'indépendance à qui il a sauvé la tête... De l'enfant métis écorché au " salaud lumineux ", cet album revient sur l'essence de ses combats et sa personnalité ambivalente. Après le très remarqué L'Affaire Zola paru en 2019, le journaliste Jean-Charles Chapuzet nous offre un portrait exceptionnel tiré d'un entretien privé avec maître Vergès au soir de sa vie. L'ensemble est illustré de main de maître, avec un noir et blanc aiguisé par Guillaume Martinez, ce dernier faisant son grand retour chez Glénat après plusieurs albums chez Futuropolis, dont sa grande série historique Une vie.

09/2022

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Littérature anglo-saxonne

39 bonnes raisons de transformer des obsèques hawaiiennes en

Immersion en terres hawaiiennes dans un décor idyllique pimenté d'un savoureux pidgin local... et l'envers de la carte postale. A travers six nouvelles éblouissantes, la jeune auteure Kristiana Kahakauwila parvient à saisir avec élégance, brutalité, humour et profondeur, les tensions qui secouent l'archipel. Son regard acéré, féroce voire cruel à l'extrême, n'épargne personne ; sa plume décrit avec précision et finesse les rapports familiaux souvent complexes de ses protagonistes. De la jeune femme impatiente de venger son père coqueleur à la jeune touriste américaine dont le séjour tourne au cauchemar, les non-dits et les tabu tombent tel un couperet. L'éternel tiraillement entre modernité et tradition, îliens et continentaux, n'a jamais été aussi frontal et authentique ! Un portrait inoubliable d'une société en pleine mutation, d'un peuple qui questionne son identité et son devenir. "Un premier recueil pétulant... Avec un pied dans la communauté autochtone hawaiienne et l'autre dans la société américaine conventionnelle, cette écrivaine donne un aperçu audacieux et résolument authentique des aspects les plus durs de la vie dans les îles. Dans ses six nouvelles, Kahakauwila capture les existences ardues, le créole pittoresque et les relations variées qui ancrent et mettent au défi des personnages superbement croqués". ELLE "Avec une imagination saisissante, une écriture superbe et une maîtrise du suspense parfois à la limite du soutenable, les nouvelles du premier recueil de Kristiana Kahakauwila explorent avec audace et inventivité la précarité des relations humaines. Une collection d'histoires poignantes du paradis - Hawaii - avec tout ce que le terme de 'paradis' sous-entend sur la nature fugace de la beauté sensuelle". Joyce Carol Oates

04/2022

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Football

Les 100 histoires de légende du football

Huitième titre de la collection des "100 Histoires de légende ", cette anthologie raconte le destin des personnalités qui ont fait l'histoire du football et en explique les principaux phénomènes. Une formidable idée de cadeau pour comprendre ce sport universel et en connaître l'essentiel : Le jeu et ses accessoires : les premières règles en 1863, le ballon en cuir, les crampons, les protège-tibias, les gants, les cartons (jaune et rouge), les sponsors, le gazon, les jeux vidéo, Olive & Tom... Les grands joueurs : Pelé, Maradona, Cruijff, Beckenbauer, Messi, Cristiano Ronaldo... et les Français Platini, Zidane, Kopa, Fontaine, Papin, Cantona, Deschamps... Les gestes de légende : l'histoire du retourné acrobatique, la Panenka, le corner à la rémoise, la Madjer, le coup du scorpion d'Higuita, les coups francs de Juninho et de Roberto Carlos, l'Arconada, le catenaccio... Les exploits mémorables les remontadas de l'OM et du PSG, les titres de l'Equipe de France (Euro 1984 et 2000, Coupe du monde 1998 et 2018), le titre européen de l'OM en 1993, le palmarès hors normes de l'OL féminin... Les scandales et les tragédies : les drames dans les tribunes (le Heysel, Hillsborough, Furiani...), les chocs sur la pelouse (Battiston, Foé, Cissé), le dopage et la corruption... LES AUTEURS LA COLLECTION A travers 45 ans de carrière à la télévision, Gérard Holtz a couvert les plus grands événements sportifs du monde dont le Tourde France, Roland-Garros, les jeux olympiques le Dakar, la FI, les les 24 Heures du Mans ou la Coupe du monde de football. Il partage l'écriture de la collection avec son fils aîné, Julien, spécialiste dans la conception d'applications digitales.

05/2021

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Contes et nouvelles

Le Tango des ombres

Ce recueil de cinq nouvelles de Jean-François Seignol, préfacé par Catherine Dufour, est la rencontre de deux passions : celle du tango argentin, avec sa tradition, ses fantasmes et son érotisme, et celle des littératures de l'Imaginaire. Comment mêler les plaintes du bandonéon et le microcosme des milongas au vertige de la relativité générale ou de l'intelligence artificielle ? Comment provoquer par cette rencontre insolite le surgissement de la sensualité, du désir, de ce qui fonde notre humanité ? La novella "Le tango des ombres" nous plonge dans un univers rétrofuturiste où un bal de tango dissimule un mouvement de résistance contre la dictature. "La nuit où tu m'aimeras" est une variation sur le thème du philtre d'amour dans le Buenos-Aires contemporain, où surgit l'inévitable figure de Carlos Gardel, à laquelle le narrateur finit par s'identifier... jusqu'à se perdre. "Candombe" se déroule sur une lointaine planète couverte de jungle où sont envoyés des colons pour en exploiter les ressources. Au son des arbres-tambours qui évoquent les percussions que jouaient les esclaves africains déportés en Uruguay s'invente une forme de danse entre les nouveaux damnés de l'exoterre et la végétation sensuelle qui couvre la planète. Une danse d'où naîtra une révolution. "Paso doble" s'inscrit en notre modernité en proposant une histoire de doppelgänger mêlée de tango-queer. "Le flot" termine le recueil par une danse sur l'horizon d'un trou noir, où un couple de danseurs s'enlace tandis qu'autour d'eux l'espace-temps se dilate. Entrez dans la danse ! Et respirez un souffle d'humanité, déraisonnable et printanier.

03/2022

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Romans policiers

Une enquête d'Allie Burns Tome1 : 1979

Avec sa nouvelle série dont voici le premier tome, la reine du crime britannique Val McDermid nous transporte dans l'Ecosse des années 1970 à travers le regard d'Allie Burns, une jeune et ambitieuse journaliste d'investigation entraînée dans un monde de corruption, de terreur et de meurtre. L'année 1979 ne fait que commencer et elle apporte déjà son lot de blizzards, de grèves, de coupures d'électricité et de troubles politiques. Pour la journaliste Allie Burns, cependant, une mauvaise nouvelle est une opportunité qui se présente, celle de s'éloigner des " histoires de femmes " que les rédacteurs en chef du quotidien écossais The Clarion ne cessent de lui assigner. En nouant une alliance avec le journaliste d'investigation en herbe Danny Sullivan, Allie commence à couvrir une fraude fiscale internationale, puis les activités d'un groupe d'ultra-nationalistes écossais visant à semer le chaos à l'approche d'un référendum sur la séparation du Royaume-Uni. Leurs enquêtes attirent rapidement l'attention et valent aux deux jeunes venus de se faire de nombreux ennemis. Et, alors que la vérité est près d'éclater, Allie et Danny pourraient bien en payer le prix de leur vie. Traduit de l'anglais (Ecosse) par Perrine Chambon A propos de l'autrice : Val McDermid est une autrice au succès international dont les livres ont été traduits dans plus de quarante langues et vendus à plus de dix-neuf millions d'exemplaires dans le monde. Sa série Tony Hill & Carol Jordan, primée à plusieurs reprises, et nombre de ses romans ont été adaptés pour la télévision et la radio.

04/2024

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Musique

Ancrage

Victoire du jazz d'honneur pour l'ensemble de sa carrière en 2022, à travers cet album, Christian Escoudé réaffirme avec force son appartenance à la terre qui l'a porté. Au sein d'un quintet regroupant des personnalités incontournables du jazz hexagonal (le saxophoniste André Villéger, la flûtiste Ludivine Issambourg, le batteur Simon Goubert,...), le guitariste, influencé par ses maîtres en écriture (Gil Evans, Claus Orgeman, Antonio Carlos Jobim, Johnny Mandel,...) s'impose ici autant comme compositeur que comme instrumentiste et maître de cérémonie, distribuant les rôles, orchestrant les tempéraments, au service d'un discours musical marqué de son empreinte. Christian Escoudé présente un nouveau répertoire complètement original, de sa plume, arrangé ici pour plusieurs voix (guitare, flûtes, saxophone ténor/clarinette et orgue) dans une formule en quintet. La couleur musicale de l'ensemble s'inscrit dans un jazz mélodico-harmonique auquel il est attaché, illustré notamment par un hommage rendu au saxophoniste Paul Desmond et par une Suite en deux mouvements faisant référence à ses origines charentaises, "Ancrage" . Pour déployer ces paysages sonores, qui reposeront aussi bien sur le tissage des voix et les échanges individuels que sur les effets de timbres et de masse, Christian s'est entouré de personnalités incontournables du jazz hexagonal. Deux des membres de ce quintet ont été distingués par le Prix Django Reinhardt de l'Académie du Jazz : outre Christian lui-même (Prix Django Reinhardt 1976), c'est en effet le cas du batteur Simon Goubert (1996). Brassant styles et générations, le nouveau quintet d'Escoudé met également en valeur une "front line" mixte avec la talentueuse flûtiste Ludivine Issambourg et le clarinettiste et saxophoniste André Villéger.

04/2024

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Revues de droit

Droit et Société N° 106/2020 : Des justiciables inégaux ? Le devoir de vigilance des entreprises transnationales

Dossiers Des justiciables inégaux ? Coordonné par Aude Lejeune et Alexis Spire Aude Lejeune, Alexis Spire Inégalités sociales et judiciaires face au tribunal. Présentation du dossier Camille François Déférer au tribunal. Les figures imposées de la défense des locataires au tribunal des expulsions Emilie Biland, Sibylle Gollac, Hélène Oehmichen, Nicolas Rafin, Hélène Steinmetz La classe, le genre, le territoire : les inégalités procédurales dans la justice familiale Frédéric Salin Inégalités sociales et judiciaires aux prud'hommes : le cas des référés Hugo Wajnsztok Des indemnisations inégales. Recours à une avocate et variations des sommes accordées aux victimes Bartolomeo Cappellina, Cécile Vigour Recours différenciés au droit et aux tribunaux civils. Etude des représentations et modes de réception de la justice Le devoir de vigilance des entreprises transnationales Coordonné par Luca d'Ambrosio et Pauline Barraud de Lagerie Luca d'Ambrosio La responsabilité des entreprises reformulée par la loi : Pauline Barraud de Lagerie Un regard pluridisciplinaire. Présentation du dossier Luca d'Ambrosio Le devoir de vigilance : une innovation juridique entre continuités et ruptures Guillaume Delalieux La loi sur le devoir de vigilance des sociétés multinationales : parcours d'une loi improbable Armand Hatchuel, Blanche Segrestin Devoir de vigilance : la norme de gestion comme source de droit ? Tatiana Sachs, Juliette Tricot La loi sur le devoir de vigilance : un modèle pour (re)penser la responsabilité des entreprises Pauline Barraud de Lagerie, , Elodie Béthoux, Arnaud Mias, Elise Penalva-Icher La mise en oeuvre du devoir de vigilance : une managérialisation de la loi ? Questions en débat Anne Deysine La cour Roberts et le retour du gouvernement des juges ? Jean-Guy Belley Ubi communitas, ibi ius ? Traduit pour vous Carol M. Rose Réflexions sur les biens communs Chronique bibliographique

02/2021

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Policiers

Cobayes - Sarah et Sid

Ils ne se connaissaient pas... Ils ont tous répondu à la même annonce... Une compagnie pharmaceutique. Des cobayes. Des effets secondaires insoupçonnés. Le rêve brisé que je traîne derrière moi : le ballet. Je m'appelle Sarah et, autrefois, j'en faisais. Oh, je danse toujours... mais nue. Dans un bar. Ca reste de la danse. Voilà ce que je me répète sans cesse pour ne pas m'écrouler, pour tenter d'oublier à quel point ma vie est misérable... En plus, je dois de l'argent à Carl, mon patron. Cinq mille dollars ! Où vais-je bien pouvoir trouver une telle somme ? Le fantôme qui me hante toutes les nuits : Charlie. Moi, c'est Sid. J'aurais pu être un super programmeur si ma vie n'avait pas dérapé. A la place, je suis devenu serveur dans un resto branché. C'est là que j'ai rencontré Sarah... Cette fille, j'en suis complètement fou. Même si elle a le don de se foutre dans la merde ! C'est en fouillant sur Internet que j'ai découvert qu'on peut faire beaucoup d'argent comme cobaye. Des milliers de dollars en échange de quelques injections... Le produit testé par Alphalab ? Peu importe, on a besoin de cet argent. Et puis, qu'est-ce qui pourrait nous arriver de si grave ? Découvrez l'univers de COBAYES à travers la plume de sept auteurs différents. L'horreur et le suspense vous attendent dans les sept romans de cette série, à lire dans l'ordre... ou dans le désordre !

11/2019

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Science-fiction

Tout arrive à qui sait attendre

"Les mois ont passé depuis la rencontre avec monsieur Alonso et son fils Philippe ; c'est long cette attente, est-ce moi ou lui qui doit téléphoner le premier ? Quand je pense que nous sommes de récentes connaissances [... ], de loin je me sens intimidée, alors que près de lui, je suis très à l'aise". Lorsque Lysiane rencontre Federico lors d'un voyage en train, elle ne se doute pas qu'il s'apprête à changer sa vie ! Grande sentimentale, mariée à un homme renfermé et taciturne, elle croit ne plus avoir droit au bonheur, et pourtant... Bien des années plus tard alors qu'ils ne pensaient jamais se revoir, les deux amis se croisent et raniment la flamme de leur affection. Mais le destin s'en mêle... Denis, le mari de Lysiane, est victime d'une crise cardiaque et décède ! En deuil, l'héroïne pourra compter sur le soutien de Federico et se reconstruire, peut-être même jusqu'à aimer de nouveau... Lysiane réussira-t-il à surmonter ses doutes ? Se donnera-t-elle la chance de vivre cette merveilleuse histoire d'amour avec Federico ? Autodidacte et amoureuse des mots, Lydie Brébant-Bogé découvre la littérature grâce à sa mère qui lui fait lire Victor Hugo et Alexandre Dumas. En grandissant, elle commence à écrire des anecdotes, s'intéresse à l'onirisme décrit par Carl Jung et devient une grande biographe familiale, la mémoire de six décennies. Tout arrive à qui sait attendre est son premier roman, un roman qu'elle a voulu d'amour et d'espoir.

11/2020

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Philosophie

Dernières lettres (hiver 1887-hiver 1889). De la volonté de puissance à l'antichrist

Dans ce volume, le lecteur découvrira une partie encore inédite en français de l’ultime correspondance de Nietzsche (janvier 1887 / janvier 1889). Pour la première fois, les lettres à Ferdinand Avenarius, Jean Bourdeau, Georg Brandes, Carl Spitteler, August Strindberg, Hippolyte Taine et Helen Zimmern ainsi que les « billets de la folie » sont présentés dans leur intégralité. Ces Dernières lettres constituent un témoignage exceptionnel sur la manière dont Nietzsche entendait parfaire son oeuvre. On y voit comment le philosophe a abandonné le projet de La volonté de puissance pour se consacrer à celui de L’inversion de toutes les valeurs qu’il présente comme son « oeuvre principale » et qui verra le jour sous la forme de L’Antichrist. Durant ces deux dernières années d’enthousiasme spéculatif, jusqu’à « l’effondrement » de janvier 1889, Nietzsche confia à tous ses amis, à ses lecteurs et ses éditeurs, l’avancée de son travail mais aussi ses doutes, ses échecs. Les lettres qu’il leur écrivit sont ainsi les témoins privilégiés du déploiement de sa réflexion. Elles montrent comment Nietzsche pensait, avec Crépuscule des idoles, Ecce Homo et L’Antichrist, avoir surmonté l’abandon de La volonté de puissance et « achevé » sa philosophie, invalidant par là un préjugé tenace selon lequel celle-ci ne le serait point. Cette correspondance incite donc à reprendre à nouveaux frais la lecture de ces trois ouvrages dans une perspective singulièrement différente. Complétant les derniers Fragments posthumes, les lettres de décembre 1888 apportent enfin de précieuses indications sur ce que fut le dernier grand projet de Nietzsche, à savoir la « Grande Politique ».

03/2011

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Religion

Ben Israël

Il est rare de trouver un homme qui soit prêt à dévoiler son âme aux regards du public, exposant non seulement ses actes secrets accomplis derrière des portes fermées, mais confessant ses craintes les plus intimes, ses frustrations, sa convoitise, ses ambitions. Arthur Katz, un fils d'Israël, est un de ces hommes-là. Le réalisme sans pitié de Katz à la recherche de la réalité et de son identité personnelle, l'a conduit du Bar Mitzvah au marxisme idéaliste, puis à l'athéisme existentiel des hommes de notre temps et, en fin de compte, inévitablement, à la faillite et au désespoir. Ce cheminement l'a amené à une confrontation avec l'absolu impitoyable de la Vérité révélée. L'engagement qu'il a pris de servir cette Vérité a provoqué des changements radicaux dans le tréfonds de sa personnalité. Carl Jung, le grand psychiatre suisse a dit : " Ce n'est pas de nos désirs seulement ou des exigences de nos idéaux, mais de la nécessité et de l'angoisse que jaillissent de nouvelles formes de vie... Toute créativité dans le domaine du spirituel et toute avance dans le domaine psychique sont le fruit d'un état de souffrance de l'âme. Arthur Katz, par un cheminement de cet ordre a trouvé un sens à sa vie et nous voyons " cette nouvelle forme de vie " se dessiner peu à peu au cours des pages de cette odyssée qu'il a réellement vécue. Seuls quelques noms ont été changés, les événements sont authentiques.

11/1982

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Sciences historiques

Willy Russ, Souvenirs de 1914 à 1918 : L'Europe en guerre, la Suisse et la chocolaterie Suchard. Vision d'un industriel et amateur d'art neuchâtelois

Dès les premiers jours de la Grande Guerre, Willy Russ (1877-1959) entame la rédaction d'un journal que lui demande de tenir son père Carl, président du conseil d'administration de la chocolaterie Suchard S.A, organe faîtier dont Willy est le secrétaire. Jusqu'à l'armistice de 1918, en fils obéissant et consciencieux, Willy va rédiger un manuscrit d'environ 3000 pages - malheureusement disparu -, dont il publiera en 1924 un résumé représentant environ 15 % de l'original. Mais le tirage de cette première édition des Souvenirs de 1914 à 1918, destinée à la famille, est si réduit qu'il ne subsiste plus aujourd'hui qu'une poignée d'exemplaires de cet épais volume tombé dans l'oubli. La présente réédition veut mettre un terme à cette éclipse. La richesse de ce document est en effet considérable. Industriel malgré lui mais surtout amateur de musique et, plus encore, de peinture, Willy Russ, nous offre, à la manière d'une chronique de l'immédiat, un regard original sur la guerre, sa perception et ses répercussions sur la vie sociale, économique, politique et culturelle de la Suisse et du canton de Neuchâtel. Très présent y est également le sort de la maison Suchard, sise à Neuchâtel mais dont le dynamisme dépend de l'activité de ses quatre succursales installées dans les pays belligérants. L'auteur raconte enfin le quotidien d'une famille de la bourgeoisie neuchâteloise dont le train de vie et les modes de sociabilité ne sont que peu touchés par la guerre.

07/2015

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Littérature française

L'inconscience

Chez les Vogelgesang, une famille catholique, traditionnelle et alsacienne, quatre fois par an, la mère imposait à ses deux fils un « petit examen du coeur », dans le but de les aider à grandir, de les rendre plus responsables, plus humains. Que sont-ils devenus ? Carl, après avoir fondé une famille et travaillé vingt ans dans la même mutuelle, a radicalement changé d’orientation : il s’est laissé envoûter par un certain Stern, dont il est devenu en quelques semaines l’associé et l’amant. Il vit - ou plutôt vivait - à Metz, car pour l’heure il est plongé dans un coma profond après une chute inexpliquée de la fenêtre de son agence. Marcus, l’aîné, célibataire, séducteur et insouciant, a multiplié les expériences avant de se fixer à Roubaix, où il enseigne l’ethnologie et couche avec ses étudiantes. Tout en retraçant le parcours de ces deux frères, Thierry Hesse multiplie les allers-retours entre sphère intime et sphère sociale, dévoilant, au-delà des différences, le visage d’une époque où les compagnies d’assurances ont remplacé les consolations de la religion, et où le pouvoir de la finance est devenu omniprésent. Enchaînant avec brio narration et réflexion, émotion et ironie, classicisme et sensibilité à l’esprit du temps, L’Inconscience manifeste une vaste ambition littéraire. Des faubourgs de Roubaix aux Ramblas de Barcelone, Thierry Hesse captive et capture ses lecteurs avec une « musique » bien à lui, mêlant les harmoniques de la phrase française aux stridences du Velvet Underground cher à ses protagonistes.

08/2012

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Philosophie

Kant chez les extraterrestres. Philosofictions cosmopolitiques

« Kant, oui, a parlé des extraterrestres ». Ainsi pourrait s’ouvrir ce petit traité de philosofiction (comme on parle de science-fiction). Ce qu’il s’agit avant tout d’interroger, avec ces aliens que Kant a dû prendre au sérieux comme nul autre dans l’histoire de la philosophie, ce sont les limites de la mondialisation. C’est-à-dire ce qu’il nommait le cosmopolitisme. Toutefois, avant de lire les considérations kantiennes sur les habitants des autres mondes, avant de suivre son aliénologie raisonnée, on en passe par l’analyse de la guerre des étoiles qui fait rage au-dessus de nos têtes. Et l’on envisage d’abord les actuels traités internationaux réglant le droit de l’espace, ainsi que la figure de ces cosmopirates que Carl Schmitt a pu évoquer dans ses écrits tardifs. A suivre ensuite les allées et venues des extraterrestres dans l’oeuvre de Kant, il apparaît qu’ils sont la condition nécessaire pour une introuvable définition de l’humanité. Infigurables, échappant à toute expérience possible, ils sont pourtant inscrits au coeur même du sensible. Ils en sont le point d’Archimède, depuis lequel se trame son partage. Lire Kant, le lire en le faisant dialoguer avec des films de science-fiction qu’il semble avoir vus d’avance, c’est le faire parler des questions qui nous pressent et nous oppressent : notre planète menacée, l’écologie, la guerre des mondes… Mais c’est aussi tenter de penser, avec lui ou au-delà, ce qu’est un point de vue.

02/2011

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Policiers

Les spectres de Chicago

Chicago, 1929. Par une nuit d'hiver glaciale, une bombe explose dans le sous-sol du Comedia, détruisant en quelques minutes le célèbre jazz-club. Deux hommes sortent miraculeusement indemnes des décombres après l'attentat : Gerry, l'un des trompettistes du Comedia, et un deuxième homme frappé d'amnésie. Gerry recueille chez lui son compagnon d'infortune, qui part en quête de son identité et de la vérité sur l'attentat. Entre un passé qui lui échappe et un présent hostile, ses questions se font de plus en plus nombreuses. La peur s'immisce en lui : quelqu'un, quelque chose le traque... Dans un univers étrange et baroque, où rêve et réalité se confondent parfois, on croise Eliot Ness, Sherlock Holmes, un bibliothécaire illuminé, une vieille dame qui vend des jouets extraordinaires, des clochards presque célestes, des méchants bien retors... mais surtout la belle Wendy et ses enfants perdus. En revisitant le mythe de Peter Pan sur fond de guerre des gangs, de misère et de corruption, Bob Garcia signe ici un thriller crépusculaire et angoissant, mené de main de maître jusqu'aux toutes dernières lignes. Passionné de littérature populaire, de musique et de bandes dessinées, mais aussi du cinéma de Fritz Lang, Hitchcock, Tim Burton, Terry Gilliam ou encore de Jeunet/Caro, Bob Garcia a publié une dizaine de romans et nouvelles policières, des études tintinophiles, et des essais et articles sur le monde du jazz. Il tient en outre des chroniques littéraires et musicales régulières sur plusieurs médias radios et TV.

05/2016

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Management

Révélez le manager qui est en vous ! Méthode des couleurs Arc-en-ciel DISC, 3e édition revue et augmentée

Patrice Fabart dirige Arc-en-Ciel RH (www.arcenclelrh.com), distributeur mondial exclusif de la Méthode des Couleurs® Arc En Ciel AEC DISC® qu'il a créée et développée après avoir exercé des fonctions commerciales et managériales dans différents grands groupes. Celle-ci se réfère à la source du système DISC issu de la théorie de William Marston, reconnu et diffusé mondialement depuis plus de soixante ans, ainsi qu'aux travaux de Carl Jung sur les Types Psychologiques et d'Eduard Spranger sur les Motivations, conjointement à une recherche sur les comportements associés aux couleurs et en articulation avec d'autres approches. C'est une approche unique en ce qu'elle envisage le manager dans une dimension holistique et propose une dynamique vers une sagesse opérationnelle. Elle concerne, bien sûr, tout manager en fonction ou appelé à le devenir, mais aussi toute personne souhaitant mieux se comprendre et s'épanouir dans son environnement professionnel et personnel. Ne sommes-nous pas tous des managers de nos propres vies ? Elle propose un modèle original en quatre étapes pour développer les personnes dans leurs fonctions en vue d'une efficacité optimale. 1re étape : Mieux se connaître dans ses forces et faiblesses en tant que personne et dans sa fonction professionnelle. 2e étape : S'assouplir et se développer tout en respectant ses limites. 3e étape : Mieux reconnaître les autres (collabo-raseurs, collègues, managers) dans leurs forces et faiblesses en tant que personnes et dans leurs fonctions professionnelles. 4e étape : Intégrer et prendre en compte la situation qui crée la fonction.

04/2021

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Chimères

Chimères N° 101 : Guattari + 30

Félix Guattari, 30 mars 1930 - 29 août 1992. Nous voilà trente ans après la mort du co-auteur des deux volumes de Capitalisme et schizophrénie, et auteur de L'inconscient machinique, des Cartographies schizoanalytiques, de Chaosmose ou encore des Trois écologies. A cette occasion, une petite association s'est formée autour d'Annick Kouba, de François Pain, d'Anne Querrien, de Jean-Claude-Polack, de Franco Berardi, de Susana Calo et de Peter Pal Pelbart, se donnant le nom de Chaosmosemedia, avec l'idée d'organiser un hommage consacré à l'oeuvre philosophique et politique de Félix durant l'automne 2022. La revue Chimères par ce numéro s'associe à cet événement en interrogeant les reprises, les appropriations et les prolongements des concepts guattariens, mais aussi les effets de sa pensée sur des pratiques politiques, cliniques, esthétiques, etc. un peu partout dans le monde. C'est en effet au-delà des frontières de l'Hexagone que ce discours schizo-analytique semble avoir eu le plus d'écho, en Amérique latine en particulier, mais également en Italie, en Angleterre, au Japon, aux Etats-Unis... Comment l'oeuvre de ce militant, analyste, à nul autre pareil, nous aide-t-elle à penser les enjeux difficiles de notre présent ? Dans cette perspective, c'est aux derniers apports écosophiques que nous pensons en particulier. Comment penser ensemble les effets du processus catastrophique en cours, et de la dispersion des points de résistance, sur les trois domaines inextricables que sont l'écologie environnementale, l'écologie sociale et l'écologie subjective ?

02/2023

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Monographies

Domela

César Domela (1900-1992), artiste néerlandais qui commence sa carrière dans la première moitié des années 1920 comme membre du groupe De Stijl. Par la suite, il s'éloigne des principes du néoplasticisme et abandonne progressivement la peinture à l'huile pour réaliser des reliefs conciliant géométrie et organicisme, devenant un des maîtres incontestables du genre. Après plusieurs séjours à Berlin, où il a l'occasion de côtoyer de nombreux artistes influents - Laszlo Moholy-Nagy, Alexander Rodtchenko, Raoul Hausmann, Naum Gabo, Kurt Schwitters, Carl Buchheister... - et de s'essayer à plusieurs pratiques telles que le graphisme, le photomontage, la typographie ou encore l'architecture d'intérieur, Domela s'installe définitivement à Paris en 1933. Il devient membre de Cercle et Carré, puis d'Abstraction Création, groupes pour lesquels il contribue activement aux revues. Pendant la guerre, alors que l'activité artistique est considérablement réduite à Paris, il est régulièrement présent à la galerie Jeanne Bucher qui crée à l'époque un espace accueillant pour la Deuxième Ecole de Paris en train de naître. Il y expose notamment en février 1944 à côté de Nicolas de Staël et de Wassily Kandinsky. Après la guerre, la richesse et l'originalité de son travail ne cesseront d'être saluées, autant en France où il réside jusqu'à sa mort en 1992, qu'à l'étranger. Composé de plus de 50 pièces, le catalogue embrasse ces différentes périodes de l'oeuvre de Domela ainsi que la diversité de supports et de techniques qu'il explorait dans son travail.

04/2023

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Philosophie

L'énigme Marcel Duchamp. L'art à l'épreuve du Cogito

Parce qu'elle est d'un caractère volontiers provocateur et insolent, parce qu'elle a un aspect désinvolte et disparate et culmine en des propositions qui ont l'apparence d'un pied-de-nez au jugement critique, l'œuvre de Marcel Duchamp est la grande énigme de l'art contemporain. L'auteur dans cette nouvelle édition démontre comment Marcel Duchamp, qui a procédé à la publication systématique de son travail, a laissé tous les indices pour le comprendre. L'artiste renvoie sans cesse à son expérience vitale, au point qu'on a pu dire que sa meilleure œuvre était sa vie. Marcel Duchamp piège le consensus de la société établie en une chausse-trape qui reste encore efficace de nos jours. L'usage du paradoxe ouvre la connaissance à de nouvelles régions dépassant les frontières de la logique. D'importants ajouts montrent la postérité réelle de Duchamp dans l'art moderne et contemporain. L'analyse dégage la notion centrale de " transfert d'évidence ", qui sous-tend les démarches les plus fructueuses de l'art contemporain. On trouvera également dans cet ouvrage deux enquêtes que l'auteur a menées après la mort de Duchamp sur son influence auprès des principaux témoins ou des créateurs de la nouvelle génération avec les réponses de Salvador Dali, John Cage, Man Ray, Joseph Beuys, Andy Warhol, Daniel Buren, Jean Tinguely, Christo, Dan Graham, Carl Andre, Julio Le Parc, Nicolas Schöffer, Robert Lebel, Pierre Cabanne, Arturo Schwarz ou encore Jean Clair. Ces enquêtes éclairent la personnalité de Duchamp et sa relation aux avant-gardes.

09/2014

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Cinéastes, réalisateurs

William Wyler. De Mulhouse à Hollywood

Il a été le grand amour de Bette Davis, le mentor de Laurence Olivier, le meilleur ami de John Huston, le découvreur d'Audrey Hepburn et la figure paternelle de Barbra Streisand... Né le 1er juillet 1902 à Mulhouse dans une famille de commerçants, Willi Wyler est devenu William Wyler en traversant l'Atlantique. Cousin de Mélanie Wyler, la mère de Willi, Carl Laemmle, le fondateur d'Universal, lui met le pied à l'étrier en l'invitant à le rejoindre en Amérique. Celui que sera toujours Willy pour ses amis, se fait la main sur des westerns muets de deux bobines avant de passer aux cinq bobines et de prendre les studios à bras le corps avec des oeuvres puissantes comme "Dodsworth" , "Mrs Miniver" , "Les plus belles années de notre vie" , écho des années de guerre qu'il passa sous l'uniforme de l'US Air Force. Il signe aussi "L'héritière" ou "Vacances romaines" . Avec "Ben Hur" et ses onze Oscars, ce cinéaste perfectionnistece cinéaste perfectionniste et d'une grande exigence entre dans la légende d'Hollywood. Né en 1950 à Mulhouse, Pierre-Louis Cereja a été journaliste et critique de cinéma pendant quatre décennies au journal L'Alsace. A ce titre, il a couvert plus de trente Festivals de Cannes. Il est aujourd'hui fondateur et rédacteur en chef du site www. exterieur-jour. com. Dans le cadre de l'Année Wyler, il a été commissaire de l'exposition "William Wyler de Mulhouse à Hollywood" au Musée historique de Mulhouse (juin-novembre 2022).

11/2023

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Histoire internationale

J'ai combattu avec Geronimo

De sa prime jeunesse à presque l'avant-dernière année de sa vie mouvementée, en 1959, ce cousin de Geronimo que fut le centenaire apache chiricahua Jason Betzinez nous relate, du côté indien, ses dernières années de liberté puis de captivité en tant que prisonnier de guerre. Sur un ton allant de la chronique au récit - et parfois même relevant de la confidence familiale et ethnographique - nous suivons Betzinez dans les ultimes combats de Geronimo contre les Mexicains et les Américains, jusqu'aux successives assignations à la réserve de San Carlos et de leurs non moins successives et rocambolesques évasions qui, juste après la reddition de Geronimo en 1886, mèneront tout droit les Chiricahuas dans le train de la déportation en Floride. Betzinez se souvient des grands chefs : l'ombre céleste de Cochise, la puissance guerrière de Victorio ; il se remémore dans le détail les courses dans le désert et les montagnes, les performances de Geronimo, tout comme les coups de folie et de férocité de ce dernier. Enfin, de ces années de captivité jusqu'en 1914, puis de son existence jusqu'à l'âge de 99 ans, il nous conte ce que fut la vie des Chiricahuas, et la sienne comme Apache "intégré" à l'Amérique et lucide sur les temps nouveaux qui faisaient table rase de son passé, des Apaches. Né en 1860 à Canada Alamosa au Nouveau-Mexique, Betzinez a été dès les années 1920 un excellent fermier et un forgeron réputé de l'Oklahoma où, avec quelques autres Chiricahuas, il avait choisi de rester après la libération de la tribu. Jason Betzinez mourra à peine une année après avoir achevé ce récit, le 1er novembre 1960. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Thierry Chevrier

11/2019

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Romans historiques

Angola. Entre les brumes de nos mémoires

La première fois où elle me parla de Manoel Ferreyra Vaz. il n'y avail pas la moindre trace d'amour dans sa voix, c'est ce qu'il me sembla alors, mais une excitation juvénile à l'idée d'évoquer le passé, elle agita ses petites mains tachées, on s'attendait à la voir battre des mains des petites mains pecosas, tengo las manos pecosas, j'ai les mains couvertes de taches, sa mémoire était intacte et elle m'avait tout de suite reconnue. Je l'avais rencontrée une première fois sur l'une des plages de La Corogne, la Riazor je crois, la deuxième ce fut dans le choeur de la cathédrale Saint-Nicolas — je faisais alors une thèse sur la transition entre le roman et le gothique et passais le plus clair de mon temps dans les églises — et je la retrouvais miraculeusement dans ce petit jardin de San Carlos. à la pointe de la vieille ville, un jardin dit "exotique" qui aurait dû lui rappeler l'Afrique, (elle y venait peut-être pour cela), avec en surplomb ce tombeau de sir John Moore qui lui évoquait sans doute d'autres Anglais et d'autres sépultures, mais elle avait beau remuer son éventail en soupirant, la moiteur de l'Afrique n'y était pas ni les cris des singes, ni la lente progression des lémuriens ni la courbe des fleuves traînant leurs eaux plates entre des rives herbeuses et je m'assis sur le banc à côté d'elle "Quelle bonne surprise ! Si je m'attendais à vous rencontrer ici ! " et elle feignit le contentement et je feignis la surprise et, quitte à m'imposer un peu plus (mais les femmes àgées ont cette supériorité sur nous,elles ont le temps, elles ont tout leur temps), je lui demandai à nouveau de me parler de "là-bas"....

11/2020

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Critique littéraire

Emergence de l'homosexualité dans la litterature francaise d'Andre Gide à Jean Genet

Alors qu'il existe des ouvrages généraux sur l'homosexualité dans les littératures anglaise, allemande, espagnole, italienne, américaine bien sûr, la France a fait le choix pudique des monographies. Ainsi la critique s'est-elle intéressée à l'homosexualité d'André Gide ou de Marcel Proust, mais en privilégiant l'approche biographique, comme si celle-ci pouvait être facilement isolée de l'oeuvre de ces écrivains. La présente étude a pour objet de combler cette lacune, en s'interrogeant sur le foisonnement exceptionnel de la littérature homosexuelle qu'a connu la France au début du XXe siècle. Des oeuvres d'écrivains majeurs, outre Gide et Proust, sont abordées, tels Jean Cocteau, Jean Genet, Julien Green, Henry de Montherlant, Marguerite Yourcenar. Mais aussi d'écrivains tout aussi réputés mais dont cet aspect de l'oeuvre, bien que pouvant être considéré comme déterminant, n'a suscité que peu d'intérêt : Max Jacob, Marcel Jouhandeau, Roger Martin du Gard, François Mauriac. Pour être la plus pertinente possible, cette étude a aussi cherché à faire sortir de l'ombre des écrivains moins connus comme René Crevel, Pierre Herbart, Maurice Sachs, Francis Carco et une pléiade d'auteurs qui, après avoir connu des gloires très inégales de leur vivant, ont sombré dans un oubli quasi total : Axieros, Henri Deberly, Jean Desbordes, Charles-Etienne, Marcel Guersant, Henry-Marx, Maurice Rostand... En effet, ce sont tous ces écrivains qui ont contribué, chacun sur leur mode personnel, à fixer l'approche littéraire mais aussi sociologique de l'homosexualité, en France, durant la période troublée de l'entre-deux-guerres. Les recherches qui, aujourd'hui, s'attachent au genre et à ses avatars, bien que les récusant parfois, ne leur en sont pas moins redevables.

04/2011

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Poésie

America suivi de En Orient

Avec Jean-Claude Pirotte et Jean-Pierre Verheggen, William Cliff (né à Gembloux en 1940) est l’un des poètes les plus singuliers de l’actuel champ poétique belge. Usant d’une forme ostensiblement classique, il réussit, par les situations et les thèmes abordés, à créer de parfaits objets de scandale. Il a le verbe violent et voyou, l’inspiration à l’affût des désirs quotidiens, en tous lieux et en tous pays. Ce dont témoignent à l’évidence les deux recueils initialement parus en Blanche repris dans ce volume de Poésie/Gallimard : America et En Orient, respectivement publiés en 1983 et 1986, et qui assurèrent d’emblée à leur auteur audience publique et reconnaissance critique. Les voyages, avec leur part d’errances et de rencontres imprévues, donnent le mouvement et le cadre de ce livre double qui vagabonde et passe du continent américain aux contrées d’Asie. Ainsi America est composé de poèmes inspirés par deux longs séjours en Amérique du Sud et deux voyages aux Etats-Unis. Tavalera décrit en alexandrins la traversée vers l'Amérique du Sud à bord d'un cargo allemand qui porte ce nom. Puis viennent Montevideo et Cône Sud. William Cliff évoque les plages, les bidonvilles, ses brèves aventures homosexuelles. Dans les deux dernières parties, Philadelphie et Cape Cod, il raconte les étapes de son périple aux Etats-Unis. Dans cette déambulation de poète voyageur, William Cliff est à son meilleur. Le Nouveau Monde lui inspire des images aussi désolées que l'Ancien. Il est désespéré, grinçant, funèbre et malgré tout drôle. Dès les premières pages, on reconnaît un ton, une allure, une désinvolture révoltée qui n’appartiennent qu’à celui qui avoue pratiquer l’alexandrin « comme on gratte dans son nez pour s’occuper ». William Cliff : un dynamiteur de pensées molles et de comportements convenus, un maître du langage impeccablement dévoyé.

02/2012

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Policiers

Nos fantastiques années fric

En rupture de ban avec sa famille, Noria Ghozali rêvait de faire du théâtre. Elle se retrouve plongée dans la réalité du quotidien : enquêtrice dans le XIXe arrondissement. La police de proximité. Et puis un jour, son premier meurtre. Une femme, tuée par balle, est découverte sur le parking du Zénith à la Villette. Elle est bientôt identifiée : il s'agit d'une certaine Fatima Rashed, plus connue sous le nom de Katryn, call-girl de luxe appartenant au réseau très fermé de Mado, dont les clients sont d'importants visiteurs étrangers - industriels, militaires, politiciens - et leurs homologues français. Parmi eux, un flic nommé Fernandez. Un flic très spécial, chargé de la protection personnelle de François Bornand, " l'homme du président ". Proche de Mitterrand, conseiller privé et créateur de la cellule antiterroriste de l'Elysée, Bornand manœuvre en coulisses en toute illégalité, mais avec une habileté consommée. Jusqu'au jour où échoue une vente de missiles qu'il a secrètement conclue avec l'Iran malgré l'embargo, en échange d'une libération d'otages. Le 747 cargo transportant les armes explose en plein vol au-dessus de la Turquie. C'est le début de la fin pour Bornand qui ne manque pas d'ennemis, mais pour coincer un homme pareil, il faut bâtir un solide édifice auquel Noria va apporter sa contribution... Dominique Manotti poursuit la chronique des " années fric " qu'elle avait entamée dans sa trilogie du commissaire Daquin. Elle passe au crible la corruption des sphères politiques sous le premier septennat de François Mitterrand. D'une manière qui n'est pas sans rappeler celle d'Ellroy, elle mêle l'histoire récente et la destinée romanesque de ses personnages, dans ce roman rythmé, au style dépouillé, implacable réquisitoire contre la cupidité des hommes de pouvoir.

05/2002