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Sabrina Barbe

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Football

180'Chrono . France Allemagne 1982

Romans, pièces de théâtre, films, chansons, livres, BD, séries télé... Jamais un match n'a laissé une telle empreinte dans l'imaginaire collectif, dans la culture, dans la mémoire des Franc?ais. Jamais, non plus, un match n'a suscité une telle émotion, une telle détresse parfois, chez ceux qui l'ont vécu, marquant durablement toute une génération de supporters. Il faut dire que tout, dans la dramaturgie de cette demi-finale du Mondial 1982, fut exceptionnel. Il y a le contexte, bien su?r : l'équipe de France n'avait jamais atteint un tel niveau depuis 1958, son " carré magique " et son animation offensive suscitaient l'admiration du monde entier. Il y a l'adversaire, évidemment : l'Allemagne, l'ennemi héréditaire... Mais au-delà, le match lui-même fut un époustouflant enchaînement de moments d'anthologie, balayant toute la gamme des sentiments : l'injustice avec l'agression de Schumacher sur Battiston à la 56e minute, la frayeur quand celui-ci sort sur une civière, secoué de spasmes, l'émotion lorsque Michel Platini lui prend la main ; la révolte, menée sabre au clair par des Bleus ultra-dominateurs ; le choc lorsque la frappe d'Amoros s'écrase sur la barre à la toute dernière minute ; la joie après le but de Trésor en prolongations, l'euphorie après celui de Giresse : la France mène alors 3-1, la porte de la finale semble grande ouverte ; et puis l'inquiétude au moment où Rummenigge, blessé, fait son entrée, le tourment après que ce même Rummenigge eut réduit le score, l'accablement après l'égalisation de Hrubesch ; enfin, le cauchemar après la séance de tirs au but (une première dans l'histoire de la Coupe du monde) et les échecs de Didier Six et Maxime Bossis... Et la nuit qui tombe sur Séville et sur tous les supporters franc?ais. Alors oui, ce match fait partie de la légende du football, et chacun croit en connaître le déroulement par coeur. Mais il n'a encore jamais été raconté de cette fac?on, à la première personne, par les acteurs eux-mêmes : Karl Olive donne la parole aux joueurs (Platini, Giresse, Battiston, Soler, Trésor, Rocheteau...) et à tous ceux qui, journalistes ou staff, ont vécu en première ligne le "match du siècle" et le décrivent de l'intérieur, tel qu'ils l'ont vécu sur la pelouse, sur le banc, en tribune ou dans le vestiaire, minute par minute, à la manière d'un épisode de 24 heures chrono... Un document exceptionnel, un regard inédit sur un match qui fait l'objet d'un véritable culte.

06/2022

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Littérature française

Rivarol, Chamfort, Vauvenargues. L'art de l'insolence

Ce volume publie pour la première fois les Oeuvres complètes d'Antoine de Rivarol (1753-1801) dont Voltaire disait : " C'est le Français par excellence. " Auteur d'une oeuvre singulière entre toutes, penseur et prosateur de génie, Rivarol fut le témoin de la fin d'un monde, le prophète d'un nouveau, et aussi un exceptionnel peintre de la Révolution française, ce qui lui valut en Angleterre le surnom de " Tacite français ". Ses écrits et son personnage eurent une considérable influence : de son vivant les salons se le disputèrent, puis le rayonnement de son brio et de sa pensée fut constant sur la postérité, de Balzac à Remy de Gourmont, de Sainte-Beuve à Barbey d'Aurevilly, d'Edmund Burke à Ernst Jünger. En publiant ses oeuvres complètes devenues introuvables, " Bouquins " rend justice au génie d'un esprit libre ennemi des préjugés. Du Discours sur l'universalité de la langue française au très ironique Almanach de nos grands hommes, de son Traité de la connaissance à son Dictionnaire des grands hommes de la Révolution, de son Journal politique national, où Rivarol écrivit en temps réel les remarquables Tableaux de la Révolution, aux retentissantes Pensées, présentes ici avec de nombreux inédits, on trouvera dans ce volume ses pages les plus provocatrices comme ses ouvrages les plus construits, ses canulars et ses pamphlets, ses traités philosophiques et ses recueils d'aphorismes, les fameuses Rivaroliana. L'insolence est étymologiquement ce qui est inhabituel, ce qui rompt l'habitude. L'art de l'insolence s'exprime au siècle des Lumières tout particulièrement chez deux jeunes génies morts précocement. Inhabituels et irrévérencieux, Chamfort et avant lui Vauvenargues portèrent l'art de la marginalité à son paroxysme et celui de l'insolence à de hauts et divers degrés de scintillement. L'influence de ces deux auteurs fut d'une importance capitale sur toute la littérature qui suivit. Mais il était aujourd'hui devenu difficile de se procurer leurs oeuvres. Ce volume contient donc les principales Pensées et Maximes, les Caractères et Anecdotes. Il comprend aussi des inédits, de nombreuses pages introuvables, des discours, poèmes, lettres, dialogues philosophiques, qui ont été organisées afin de montrer l'évolution de Chamfort et sa progressive " conversion " à la forme fragmentaire, à ces aphorismes qu'il écrivait dans le secret. Mais cet ouvrage serait incomplet s'il ne s'ouvrait sur les Réflexions et Maximes de Vauvenargues, éditées ici dans leur intégralité et avec leurs variantes. Le très riche contenu offert par ce volume " Bouquins " constitue ainsi un ensemble inédit et sans équivalent.

03/2016

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De Gaulle

De Gaulle, une vie. Tome 1, L'homme de personne (1890-1944)

L'auteur s'est fondé en grande partie sur les archives du Général, qu'il a été le premier historien à pouvoir exploiter et sur quantité d'écrits inédits tirés de sa correspondance ou exhumés des manuscrits de ses Mémoires. Il s'est appuyé également sur des fonds d'archives publics ou privés en France et à l'étranger, dont certains accessibles depuis peu. Un salutaire retour aux sources. Loin de tout esprit hagiographique, Jean-Luc Barré s'est attaché à saisir l'homme du 18 juin dans toute sa complexité. Il n'occulte rien de ses aspects les plus contestables. En privilégiant une approche critique et équilibrée, il bouscule bien des contrevérités ou idées toutes faites sur sa vision de l'Histoire, de la France, de l'Europe et du monde, sa conception de l'Etat, des institutions, de l'exercice du pouvoir, de l'action politique, sociale et économique, de ses choix diplomatiques. Il révèle ainsi un de Gaulle guidé très tôt et avant même son entrée dans l'histoire par une vision, des principes et des convictions qui expliquent la cohérence de sa politique et n'ont rien à voir avec le seul pragmatisme qu'on lui a prêté. Il montre ainsi comment le Général eut, dès les années 30, l'intuition de la fin du système colonial, comment il Inventa les institutions de la Cinquième république en 1941 ; en quoi il fut dès cette époque un européen conscient des limites du nationalisme ; et ce qui fit de lui, réputé de droite, un contempteur souvent féroce des valeurs bourgeoises et du monde de l'argent. On trouvera aussi dans ce premier volume des éléments nouveaux sur la part déterminante que son apprentissage du théâtre a joué dans l'élaboration de son personnage et son sens de la communication ; sur la véritable tragédie personnelle que représenta pour lui sa longue période de captivité durant la Grande Guerre, tournant majeur de son existence qui marque la fin prématurée de ses rêves de soldat et la naissance de l'homme d'Etat ; sur sa conversion de monarchiste en républicain de raison ; sur ses relations avec Pétain, la résistance et les communistes ; son rôle dans l'assassinat de l'amiral Darlan ; son affrontement avec l'administration américaine ; sa vision révolutionnaire d'un nouveau modèle de civilisation... Sa vie familiale, conjugale et sentimentale est ici traitée comme elle ne l'a jamais été auparavant, ainsi que ses relations avec les écrivains et intellectuels de son temps.

10/2023

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Cinéma

Mémoires d'un fils à papa

Le nom de Marcel Ophüls sera à jamais associé au film Le Chagrin et la Pitié, incontournable dans l'histoire de la prise de conscience d'un passé français ambivalent, coincé qu'il fut pendant l'occupation allemande entre collaboration massive et faits de résistance sporadique. Son auteur, aujourd'hui âgé de quatre-vingt-cinq ans, a décidé d'écrire ses Mémoires, une épopée intime sur laquelle souffle la grande Histoire : né à Francfort en 1927, il quitte avec sa famille l'Allemagne nazie en 1933. Le Juif allemand devient français à Paris. La guerre éclate et c'est le second exil. Pendant les années 40, à Hollywood, Marcel devient américain et fait la guerre comme GI au Japon. La plupart de ses documentaires historiques seront aussi une manière de revenir sur ses pas, à l'image du Chagrin et la Pitié où le récit de l'exode fait par Mendès France croise ses propres souvenirs quand, dans la décapotable de son père, il quitte Paris vers le sud de la France. Aujourd'hui, il raconte son histoire, avec une malice et une franchise sans égal, avouant que son immense carrière de documentariste lui fut pour ainsi dire contrainte. Le fils de Max Ophüls, élevé dans la vénération du « grand cinéma », du « vrai cinéma », celui de Capra, de Lubitsch, d'Hitchcock, ou celui de son père bien sûr, ne devient documentariste qu'au terme d'une incursion avortée sur le terrain de la fiction. Son premier long-métrage, Peau de banane, comédie du remariage "à l'américaine", avec Jean-Paul Belmondo et Jeanne Moreau, est un succès public mais le suivant, Feu à volonté, film de série avec Eddie Constantine, est un ratage qui signe son arrêt définitif dans ce domaine. Heureusement peut-être pour les amateurs de documentaires, puisqu'il multiplie les chefs-d'oeuvre du genre. Marcel Ophüls a obtenu un Oscar pour Hôtel Terminus (1989), son film consacré à la vie du criminel de guerre Klaus Barbie. Les Mémoires d'un fils à papa, où l'on croise en guest star Louis Jouvet et Bertolt Brecht, François Truffaut, Marlene Dietrich et Mendès France, François Mitterrand et Simone Weil, est un roman léger et mélancolique, hanté par la figure d'un père dans l'ombre duquel il a fallu trouver sa voie : « Mon problème, c'est que je suis le fils d'un génie. ».   L'ouvrage est enrichi de photographies inédites de la vie de Marcel Ophüls.

01/2014

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Carrière et réussite

L'éducation d'un investisseur dans la valeur. Mon voyage transformateur en quête de richesses, de sagesse et d'illumination

L'ambition de Guy Spier en arrivant à Wall Street était simple : devenir riche et célèbre. Bardé de diplômes, de connaissances théoriques et d'une confiance inébranlable, il a commis l'erreur d'accepter un poste où son arrogance et sa vanité l'ont pris au piège. L'éducation d'un investisseur dans la valeur raconte la remarquable transformation d'un jeune banquier égocentrique en un gestionnaire de fonds spéculatifs reconnu qui suit ses propres règles. L'évolution de Guy aura reposé sur son travail introspectif, sur des amitiés avec certains des plus grands investisseurs au monde, et sur un chèque de 650 100 $ pour un déjeuner caritatif avec son héros, Warren Buffett. Durant les 12 mois qui ont suivi ce déjeuner, Guy a quitté Manhattan pour Zurich, cessé de prélever des frais de gestion à ses nouveaux investisseurs, et arrêté de vérifier constamment le cours des actions. Le récit de Guy est riche en informations percutantes, souvent surprenantes, en rapport avec l'investissement, le commerce et l'art de prendre des décisions à fort enjeu. Il explique entre autres pourquoi le choix de ses héros est essentiel à votre succès, comment une éducation de haut niveau peut entraver votre chemin, et comment vous pouvez vous imposer en filtrant le brouhaha quotidien du marché qui distrait la majorité des investisseurs. Plus important encore, il explique comment, en apprenant à mieux se connaître, il a réussi à se recentrer mentalement afin de prendre de meilleures décisions d'investissement, c'est-à-dire des décisions qui ne sont pas motivées par la compétition, l'envie, l'insécurité ou la peur. Cet ouvrage comporte également " La liste de vérification de l'investisseur " (conçue en collaboration avec le fameux Mohnish Pabrai), une liste de trucs et d'astuces utilisés par Guy, et des méthodes pour améliorer vos prises de décision. L'éducation d'un investisseur dans la valeur est le conte fascinant d'un homme qui s'est retrouvé nez à nez avec le côté obscur de Wall Street, avant de finalement trouver la lumière conduisant vers des récompenses plus épanouissantes, à la fois au niveau financier et personnel. Si Guy connaît aujourd'hui un tel succès, c'est parce qu'il s'est mis à observer le monde autour de lui, à apprendre de ses idoles, et à s'accepter tel qu'il est. Ce livre est un guide profond, mais brillamment pratique pour tous ceux qui s'intéressent au monde de l'investissement et qui sont déterminés à se forger leur propre chemin en tant qu'investisseur.

03/2023

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Rhône-Alpes

Vercors

20 à 25 journées au gré de 6 voyages à vélo et vélo électrique de 2 à 8 jours pour découvrir autrement les richesses patrimoniales et naturelles du Parc. Découvrir un territoire à vélo est plus que jamais écoresponsable et dans l'air du temps. Et aujourd'hui avec l'assistance électrique, voyager à vélo est offert au plus grand nombre quel que soit le profil du terrain. Nul besoin d'être un cycliste aguerri et entraîné, vous pourrez profiter des lieux traversés en mode plaisir, à l'écoute et au contact de la nature. Florent Debicki vous invite à découvrir son massif du Vercors qu'il aime tant. Un territoire vivant et de caractère, au riche patrimoine et avec des paysages à couper le souffle. Il a concocté des parcours sur mesure : 6 itinéraires originaux de 2 à 8 jours, en traversée ou en boucle, dans une approche découverte et dans un souci de sécurité, sur petites routes à la circulation la plus modérée possible avec, parfois, des portions sur revêtement stabilisé ou sur chemins, accessibles aux VTC et VAE. Les étapes courtes, de l'ordre de 40 à 50 km, soit 3 à 4 heures de vélo en mode balade, laisseront le temps aux visites et aux activités en chemin ou à l'étape. Dans bien des cas, elles peuvent aussi faire l'objet d'une simple sortie à la journée. - Le grand tour du Vercors, 311 km, 6 à 8 jours Grenoble gare, Port de Saint-Gervais, Malleval, Pont-en-Royans, Saint-Jean-en-Royans, Ambel, Le Pêcher du Bas, Beaufort-sur-Gervanne, Die, Châtillon-en-Diois, Chichilianne, Monestier-de-Clermont, Saint-Barthélemy, Grenoble gare - La grande traversée sauvage 172 km, 4 jours Grenoble gare, Saint-Nizier-du-Moucherotte par ancienne voie du tram, Lans-en-Vercors, Bois Barbu centre nordique, Pré Grandu, Die, Châtillon-en-Diois, Lus-le-Croix-Haute gare - Traversée Crest - Grenoble Vercors d'en haut, 160 km, 3 à 4 jours Crest, La Chapelle-en-Vercors, Lans-en-Vercors, Saint-Nizier-du-Moucherotte, Grenoble gare - Royans, escapades spirituelles, 104 km, 2 jours Saint-Hilaire/Saint-Nazaire gare, Cognin-les-Gorges, Pont-en-Royans, Col de la Machine, Saint-Hilaire/Saint-Nazaire gare - Entre Drôme et sommets, 164 km, 3 à 4 jours Crest, Léoncel, Vassieux, Die, Beaufort-sur-Gervanne, Crest - Les grands cols entre Veymont et Trièves, 124 km, 2 à 3 jours Gresse-en-Vercors, Col du Fau, Mens, Clelles gare, Gresse-en-Vercors

05/2021

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Généralités

Le roman des damnés. Ces nazis au service des vainqueurs après 1945

Tout a été dit sur les complices d'Hitler jugés à Nuremberg (Göring...), rattrapés dans leur fuite (Eichmann, Barbie...) ou morts dans la clandestinité (Mengele). Mais on ne s'est guère intéressé à ceux qui, non content d'avoir échappé à la corde, ont entamé, à l'ombre des vainqueurs, une seconde carrière d'envergure. La plus spectaculaire est celle de Kurt-Georg Kiesinger, devenu chancelier de la République fédérale d'Allemagne de 1966 à 1969 après avoir été surnommé, entre 1940 et 1945, le " Goebbels de l'étranger ". Et les plus honteuses celles de Reinhard Gehlen, Adolf Heusinger et Ernst Achenbach. Le premier prit la tête, en 1956, des services secrets ouest-allemands et le second, de 1960 à 1964, du comité militaire de l'Otan. Sous les ordres d'Hitler, ils avaient pourtant planifié l'invasion de la Russie et son cortège de massacres. Quant au troisième, il fut le principal collecteur de fonds du NSDAP avant d'organiser le pillage de l'économie française, ce qui ne l'empêcha nullement de devenir président de la Commission des Affaires étrangères du Bundestag... puis candidat de l'Allemagne à la Commission de Bruxelles en 1970 ! A leurs côtés, voici le SS Walter Schellenberg, principal collaborateur d'Heydrich puis d'Himmler, cité à Nuremberg comme simple ''témoin'', alors qu'il jeta les bases de la Shoah par balles en Union soviétique ; Friedrich Paulus, le vaincu de Stalingrad, devenu un ardent propagandiste soviétique... ; Rudolf Diels, le premier chef de la Gestapo (1933-34), qui se transforma en chasseur de communistes pour le compte de l'armée américaine. Voici encore Albert Speer et Wernher von Braun, deux assassins aux mains propres qui ne réussirent respectivement comme ministre de l'armement d'Hitler et concepteur des premiers missiles balistiques de l'histoire, que grâce aux dizaines de milliers d'esclaves sacrifiés dans les usines du Reich ; et aussi " le sorcier " Hjalmar Schacht, qui mobilisa l'industrie et la finance en faveur du IIIe Reich avant de se reconvertir en conférencier international... Sans oublier Otto Skorzeny, le ''James Bond du Führer'', qu'on retrouve dans tous les coups tordus de l'Après-guerre, au service de la CIA comme du Mossad ! Et voici l'exception qui confirme la règle : Hanna Reitsch, héroïne de l'aviation, dont l'erreur fatale fut de croire en Hitler et de mettre son prestige de pilote d'essai au service d'un régime criminel. Continuant, jusqu'en 1977, à battre records sur records, elle osa regarder en face les horreurs qu'elle avait provoquée. Une galerie passionnante de portraits portée par un rare sens du récit.

05/2021

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Théâtre - Pièces

Corps premiers

Le sport me raconte d'abord quelque chose sur les usages possibles du corps. Dans le sport il y a le jeu, les règles qu'on ne peut transgresser et le corps qui se déplace à l'intérieur de ces règles. Un sportif développe sa puissance et sa technique dans ces règles, et ce qui l'obsède, c'est de savoir comment son corps doit se déployer pour atteindre une limite jamais atteinte. Un sportif devient un champion s'il pousse son corps à une puissance que les autres n'arrivent pas à atteindre ou s'il invente quelque chose de nouveau. C'est le cas de Dick Fosbury par exemple ; ce sauteur américain moyen, qui invente en 1968 aux jeux olympiques de Mexico un nouveau saut en enroulant son dos juste au-dessus de la barre de saut. Il devient champion olympique en essayant cette manière de sauter pour la première fois en compétition, à Mexico, sous le regard médusé des juges incapables de savoir si ce qui vient de se passer est réglementaire ou non. Le public en redemande, le stade entier n'a d'yeux que pour lui, et l'arrivée du marathon passe totalement inaperçue, Fosbury vient de marquer l'histoire des jeux, il vient d'inventer un saut qui porte encore aujourd'hui son nom. Le sport oblige à l'invention, il faut inventer pour gagner, créer des coups, concevoir des tactiques. L'histoire du sport est remplie d'inventeurs, de créateurs qui donnent d'ailleurs tous leurs noms aux coups inventés (il y a Fosbury mais aussi Panenka, ou Madjer, et bien d'autres...). Au-delà des émotions euphoriques des victoires et dramatiques des défaites, je crois qu'on cherche, comme à Mexico, à vivre par le sport cet instant où le nouveau va surgir. On attend l'inventeur. Il ou elle surprend tout son monde, et on ne l'avait pas vu venir, il ou elle renverse la table, frappe un grand coup, et plus rien ne sera jamais comme avant ; on se frotte les yeux, on refait défiler les images au ralenti pour en avoir le coeur net... La foudre vient de frapper et on peine à retrouver ses esprits... J'ai donc voulu raconter plusieurs moments emblématiques de l'histoire du sport. Et à travers ces histoires, révéler le besoin que nous avons d'assister à l'imprévisible, l'insaisissable, quand nous attendons l'éclair, quand nous espérons que se produise sous nos yeux quelque chose de nouveau. Cédric Orain Pièce écrite pour 1 comédien et 2 comédiennes

11/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Veux-tu passer tous tes Noël avec moi ?

Ancien séducteur cherche mode d'emploi pour comprendre l'amour. Maxime n'aime pas Noël. Pourquoi tout le monde s'enthousiasme autour d'un vieux barbu obèse qui distribue gratuitement des cadeaux aux gamins ? Ca sent l'embrouille. Heureusement, cette année, la tournée du groupe de rock à succès dans lequel il est batteur devrait lui changer les idées ! Enfin, c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il apprenne le retour de Mathilde, leur photographe officielle. Cela fait deux ans qu'ils ne se sont pas parlé ni vus. Avec Mathilde, les conversations ont toujours été animées et les disputes, mémorables. Pourtant, Maxime pouvait compter sur ses muscles bien dessinés, son sourire craquant et son humour sarcastique pour se faire pardonner auprès de celle avec qui il a passé tant de nuits à refaire le monde et à défaire ses draps. Mais il semblerait que ses techniques ont perdu en efficacité : Mathilde n'a aucune intention de reprendre leur relation là où ils l'ont laissée. Pire, elle lui propose de devenir... amis. " Humour, amour et beaucoup de paillettes, c'est la recette (gagnante) d'Emily Blaine " LE COURRIER PICARD "Emily Blaine est la reine de la romance française moderne" LIRE "Emily Blaine est passée maître dans l'art d'observer les errements du coeur" AuFéminin A propos de l'autrice Traduite dans six pays dont le Royaume-Uni, l'Allemagne ou encore l'Espagne, Emily Blaine s'est imposée comme l'ambassadrice de la romance moderne à la française avec plus de 700 000 exemplaires vendus. Emouvantes, drôles et ancrées dans la vraie vie, ses romances abordent avec justesse et finesse les grandes thématiques d'aujourd'hui. Avis de lecteurs " J'ai adoré plonger dans cette ambiance rock n'roll ! J'ai totalement été transportée par cette histoire autour du thème de la musique, des tournées, des répétitions... " the. story. of. jo_bouquine " Sur fond de noël, Emily Blaine nous offre une jolie comédie romantique, fraîche, pleine de peps et de rebondissements " books_trip_cats_and_coffee " J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce nouveau roman d'Emily Blaine que j'ai dévoré en une soirée. J'ai adoré l'ambiance, le côté doudou qui fait du bien mais aussi le fait qu'on y aborde des thèmes poignants. Il y a une touche de nostalgie mais qui est admirablement bien amenée et la magie opère dès les premières pages. " The Lovely Teacher Addictions

10/2023

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Critique littéraire

Jean Lorrain. Miroir de la Belle Epoque

Il s'est surnommé crânement " l'Enfilanthrope ", ne laissant à personne le soin de lui décerner son meilleur sobriquet, lui qui en trouve de cruels à tout le monde. Il ne craint pas d'arborer ses vices à la boutonnière et se réjouit de ceux qu'on lui prête car ils servent sa " réclame " qu'il voudrait " formidable ". Ethéromane, bisexuel, érotomane, fauteur de scandale, rouleur de bas-fonds prompt à faire le coup de poing, telles sont quelques-unes des facettes de Jean Lorrain, pseudonyme du Normand Paul Duval (1855 -1906). Devenu, en quinze ans, l'un des rois du boulevard et l'un des journalistes les mieux rétribués de son temps, son talent lui vaut de chroniquer, de 1895 à 1905, en tête du Journal, l'un des principaux organes de presse parisiens. A la croisée du journalisme et du music-hall, de la littérature et du théâtre, du demi-monde et des milieux interlopes de la Belle Epoque, Jean Lorrain se trouve partout, voit tout, sait tout. Il en rend compte à ses lecteurs régulièrement, d'une plume tour à tour spirituelle, verveuse, alerte ou acerbe, et devient bientôt le miroir d'une époque qui se contemple dans ses yeux. Découvreur et lanceur de talents, tels Lalique, le caricaturiste Sem et Yvette Guilbert, entre autres, il s'érige également en pourfendeur de gloires usurpées, ce qui lui vaut quantité d'inimitiés indéfectibles, certains procès qui lui coûteront cher et quelques duels, dont un contre Marcel Proust. S'il reconnaît Barbey d'Aurevilly puis Edmond de Goncourt comme ses maîtres, il compte Sarah Bernhardt, Huysmans, Rachilde ou Marcel Schwob parmi ses amis. En revanche, Maupassant, Robert de Montesquiou ou Proust feront partie de ses têtes de Turc favorites. En un mot, il est l'arbitre des talents comme des modes et une chronique de lui suffit à consacrer ou à ridiculiser. Mais il ne se contente pas de créer un style de journalisme car son œuvre littéraire, seule, compte à ses yeux. Au fil de ses romans et nouvelles, il va peu à peu s'imposer comme l'un des écrivains-phare de la Décadence jusqu'à la publication de son chef-d'œuvre, Monsieur de Phocas (1901), roman par lequel il réalise une somme de sa période et liquide l'héritage d'A rebours de Huysmans et du Portrait de Dorian Gray de Wilde, tout en opérant une transition avec la littérature du XXe siècle. Lassé de Paris et du journalisme, il va s'exiler sur la Riviera, durant les cinq années qui lui restent à vivre, et tenter d'y soigner une santé compromise par ses abus d'éther.

05/2005

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Romance sexy

L'inconnu de Noël et moi ! Tome 2 : Sensual wedding !

Un coup de foudre à Montréal, un mariage dans la foulée et un contrat avec trois règles ! Première règle : au travail, on fait semblant de se détester et d'être libres Deuxième règle : on s'envoie en l'air dans des lieux insolites, en utilisant notre jeu Troisième règle : à la maison, on s'aime et on se surprend. Et ce contrat démarre à Paris, pour une durée indéterminée, sans aucun retour en arrière possible. L'ennui ? Ils ne connaissent pas ! La routine ? Sûrement pas ! Des complications ? Pour quoi faire ? Extrait : Notre jeu commence. Le top départ : notre nuit de noces. J'ai tellement hâte de la retrouver que mon intimité, en continuelle souffrance pendant toute cette journée en raison de la proximité du corps chaud d'Ely à mes côtés, est sur le point d'exploser. A partir de maintenant, je peux user du corps de ma femme autant que je le désire, et elle du mien, insatiables que nous sommes. - Bonsoir, bureau des objets trouvés, j'écoute ? réponds-je, un brin d'amusement dans ma voix. Je l'entends soupirer avant de me répondre d'une voix aguicheuse qui me fait mourir d'envie. - Vous tombez bien, monsieur, je cherche un barbu, yeux gris hypnotiques, un mètre quatre-vingts, très musclé et bien outillé si vous voyez ce que je veux dire. - Hum, je vois très bien, je vais voir si j'ai ça en stock et je vous reprends tout de suite ! - Ah, un détail ! Je veux la livraison express, car j'en ai absolument besoin dans cinq minutes chrono, glousse-t-elle. - Vous payez cash ? poursuis-je en passant un doigt sur le rebord de mon verre, tandis qu'en pensée, je la dévore déjà. - Oh, mon mari ne m'a pas laissé de liquidités, l'enfoiré, paiement en nature, ça vous irait ? - ça marche, je passe votre commande en priorité. Je raccroche prestement avec un large sourire et termine mon verre, avant de la rejoindre dans la suite que j'ai réservée. Lorsque j'entre dans notre chambre, mes yeux sont absorbés par l'ambiance tamisée, et mes oreilles tendues vers la musique sensuelle qui se joue, lorsque je l'aperçois debout, dos contre le mur vitré qui donne sur la terrasse extérieure. Sa robe de mariée épousant son corps à la perfection encore sur elle. Personne ne peux nous voir de l'extérieur, pourtant, cette idée de risquer d'être aperçus m'excite davantage. - Vous allez me devoir des pénalités, j'ai attendu une minute de trop, me réprimande-t-elle. Je détache ma cravate et la fais valser sur le sol, puis déboutonne ma chemise sans la retirer, tout en m'approchant d'elle.

07/2021

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Littérature française

ELERELT : L'improbable coalition. Tome 1

Tout à l'heure, Kallimon a voté à distance par l'intermédiaire de son implant civique. Encore une fois, en zilz soucieux de l'intérêt de l'Arkokrasie et des siens, il a voulu reconduire le vieux et vénérable Anzdakremm Pileraz au poste d'Arkokrate, la magistrature suprême et morale de l'Arkokrasie. Mais au cours de cette joute électorale, Anzdakremm risque grandement de ne pas être reconduit. En effet, de manière inédite, inattendue, un volontaire aussi déterminé qu'ambitieux, un candidat protestataire humain s'est présenté, réunissant sur son seul nom, Lomir Dirffel, la quasi-totalité des aspirations humaines, du moins comme le laisse présager les sondages. Si une telle prévision s'avérait juste, Dirffel serait le premier humain titulaire de ce mandat. En effet, suite à la submersion d'Etal-Kontei, deux mouvements populaires antagonistes sont apparus : l'un exigeait le retour, au besoin par la force, des habitants de cette région malheureuse dans le giron de l'Arkokrasie afin de leur permettre de bénéficier au plus vite des bienfaits de la civilisation d'Atelaino. L'autre, recommandait, après les traumatismes de la submersion catastrophique d'Etal-Kontei, de leur en épargner de nouveaux et donc de respecter leurs indépendances, cultures et traditions quand bien même ces us et coutumes pouvaient revêtir quelques atours barbares et primitifs. Si ces deux mouvements idéologiques réunissaient à leurs naissances des citoyens des deux races à parts presque égales, l'inexorable écoulement du temps et la décision brutale de mettre un terme à cette situation inadmissible, fauteuse de guerres, de génocides et autres troubles locaux, les positions se sont lentement radicalisées et malencontreusement ethnicisées. Les humains ont eu une tendance de plus en plus nette à rendre leurs compatriotes zilzo co-responsables collectivement de cette erreur monstrueuse, pourtant objectivement partagée. Lentement, les zilzo solidaires des humains se virent évincés, chassés de ces associations militantes et renvoyés, réduits à leur seule origine raciale, forcément déterminante, coupable collectivement de tous les maux de l'humanité. Au soir de cette journée électorale, Kallimon ne se fait guère d'illusion sur le résultat des scrutins. Assurément, la chambre des députés va changer d'orientation. Quant au mandat d'Arkokrate, soumis au suffrage universel direct, il semble très probable qu'il basculera lui aussi. Comme il advient souvent, le transit de quelques pourcentages autour de la fatidique barre médiane suffira à former une majorité solide et à transformer complètement une ligne politique, un événement susceptible de modifier de fond en comble la vie d'une société pourtant pluriséculaire. Kallimon émerge lentement de ses pensées inquiètes, déprimantes. A quoi bon anticiper un avenir qui s'annonce de toute façon imprévisible et de toute manière compromis ? Que peut-il faire pour en changer le cours ? Est-ce seulement possible ? C'est ce que je me propose de v

07/2015

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Histoire du sport

Perdants magnifiques. L'art de s'incliner avec panache en 10 portraits

Un hommage très littéraire à ces immenses champions qui, àperdre avec panache, ont conquis plus de gloire qu'en gagnant petitement. Ce qui reste quand on a tout perdu. " Seule la victoire est belle ". L'adage est corroboré par la ferveur des liesses populaires de Juillet 1998 et 2018 que n'aura refroidi en rien le jeu sans panache des Bleus champions du Monde. Perdre signifie tout le contraire. C'est une petite mort, une perte de sens, un effondrement. Mais de cette cruelle loi du sport qui brise des destins et des vies toutes entières, il ressort parfois un souffle qui parcourt le temps et laisse dans les mémoires la trace qui a été déniée dans les palmarès. Pour les vrais amoureux du ballon rond, France-Brésil 98 et France-Croatie 2018 auront forcément été de grands moments. Mais à vrai dire, il n'en reste pas forcément grand-chose. Un peu comme la fin paroxystique du I Will Survive de Hermes House Band, l'hymne enivrant du premier sacre des Bleus, c'était exaltant sur le moment, mais on s'est lassés depuis longtemps de cette ivresse vintage. A l'inverse, nous n'avons rien oublié de Séville 82. La marque est indélébile et à la moindre image, toutes les émotions ressurgissent, intactes : la prise d'antenne crépusculaire de Thierry Rolland, le sourire complice de Monsieur Corver au bourreau Schumacher, la main sans vie de Battiston serrée par Platini en guise de serment, la barre transversale sur la frappe d'Amoros, la volée de Trésor, la joie enfantine de Giresse, l'entrée de Rummenigge. Puis Bossis, héroïque pendant 120 minutes, un genou à terre, alors que Tigana et toute la France pleurent de rage. Par la grâce élégiaque d'une prolongation, d'un déluge, d'un cinquième set défiant la tombée de la nuit ou de larmes exhumées par l'épuisement et la détresse, un perdant peut sans toujours le savoir prendre sa part d'éternité. Raymond Poulidor a compris le premier l'intérêt d'emprunter ce raccourci méritocratique en adoptant un fatalisme débonnaire face à l'enchaînement irréel des coups du sort de juillet. Il y a bien eu des sanglots derrière son masque ensanglanté en 1968 après qu'une moto de presse l'ait renversé et qu'un peloton de charognards déchainés le dépouille de la victoire qu'il tenait enfin. Mais sa faculté à voir les verres cassés à moitié pleins le rendit vite à sa joie d'être Poulidor, fils de métayers devenu riche et adulé comme aucun autre sportif français. " Si j'avais gagné le Tour, on ne parlerait plus de moi " avait-il coutume de dire.

10/2023

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Poésie

Chants d'Innocence ; Le Mariage du Ciel et de l'Enfer ; Chants d'Expérience

William Blake (1757-1827) brille désormais au firmament de la littérature universelle comme un astre énigmatique. Fils d’un marchand de chaussettes disciple de Swedenborg, il écrit des poèmes dès l’âge de douze ans ; à quatorze ans, il est mis en apprentissage chez un graveur et y assimile toutes les techniques de cet art difficile, dont il va faire son métier. En même temps il se forme à la peinture, au dessin, à l'histoire de l’art, et copie les maîtres anciens. Et c’est dans ces mêmes années d’adolescence que, pour la première fois, il voit passer des anges dans un chant de blé. Son destin de poète est alors tout tracé : manieur de mots, il écrit des poèmes; manieur de burin, il grave des planches où les images serviront en quelque sorte d’écrin aux vers ; manieur de pinceau, il les enlumine à l'aquarelle. C'est ainsi qu’il compose en 1788 son premier grand recueil, les Chants d’Innocence, dont chaque exemplaire est évidemment unique. Il y joue ”sur un flûtiau” des chansons ”pour enfants” : le style est naïf, doux et bucolique, emprunte aux comptines et aux berceuses, le poète contemple avec attendrissement la petite enfance, sa pureté et ses jeux charmants, et s’émerveille de la présence du Dieu sauveur, qui toujours la tient sous sa garde. Mais voilà qu'en 1794, selon la même technique, il grave des Chants d’Expérience, qui, reprenant un à un les titres et les thèmes des Chants d’Innocence, en offrent la version noire et comme maudite : enfance affamée et battue, iniquité partout, Dieu méchant, monde déchu, innocence perdue, universel esclavage. La vie, l’amour, Dieu même, tout est à réinventer. Dans ce message dû à la voix tonnante d’un vieux barde s’entend alors distinctement un autre Blake, amoureux des corps, libertaire et rageur, celui-là même qui s'est enthousiasmé pour la Révolution française. C'est qu’entre ces deux dates, entre ces deux séries de Chants formant diptyque, celui qui avait vu passer les anges s’en est allé visiter l’Enfer : en 1794, il finit de graver un long texte en prose, le Mariage du Ciel et de l’Enfer, parodie sarcastique du Ciel et l’Enfer de Swedenborg, virulente charge contre les Églises, les États et les conventions morales, où il procède à une inversion des valeurs qui culmine dans des ”Proverbes de l’Enfer” bien dignes de figurer dans une anthologie de l’humour noir.On ne peut qu’admirer l’art puissant de cet enlumineur illuminé, dont Gide, qui traduisit le Mariage, alla jusqu’à écrire : ”L’astre Blake étincelle dans cette reculée région du ciel où brille aussi l’astre Lautréamont.

04/2010

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Littérature française

De Claude François au Théâtre Darius Milhaud. Une vie dans l'ombre

"Dés mon plus jeune âge, les célébrités me faisaient rêver" Après avoir été le chauffeur accompagnateur de Claude François, Rémy Henry va réaliser avec succès toutes ses ambitions. Il sera le producteur de très nombreux artistes : Cora Vaucaire, Micheline Dax ; Clémentine Célarié, Claude Brosset. Il sera diffuseur accompagnateur de Sylvie Joly, Annie Cordy, et de bien d'autres encore. Tour à tour animateur de radio, comédien, chanteur, organisateur de spectacles, acteur de cinéma, directeur de théâtre, il met chaque fois son enthousiasme, sa spontanéité, ses idées au service de l'art et quel bonheur de partager toutes ses magnifiques expériences en compagnie des plus grands noms de notre pays. ---------------------------------------------------------------------------- Il rencontre Claude François vers 1972. Claude l'engage au Moulin pour y organiser les réceptions avec sa maman Chouffa. Il part en gala, devient coursier puis travaille dans les bureaux "d'Exelmans" et devient vite l'homme à tout faire car il ne dit jamais non et même chauffeur de Claude. D'ailleurs il ne faut jamais dire non à Claude. Il y restera jusqu'à la mort de ce dernier. Il sera même dans le moulin le jour dramatique où Claude nous a quittés. Il part en tournée avec Annie Cordy et Dave. Puis il revient au Théâtre de la Madeleine où Simone Valère et Jean Dessailly le prennent avec eux. Il crée à Paris "La Cave du Cloitre" avec son ami comédienne Fabienne Barbey. En parallèle il devient attaché de presse. Un jour il assiste à un concert de Cora Vaucaire au "Déjazet" . Il a un coup de foudre et dit à cette grande dame "Je vais créer une société de Production et nous allons travailler ensemble" Elle rit et n'y croit pas. Pourtant il est le seul Producteur à lui avoir fait faire "L'Olympia" en 1991. Il produira presque tous les spectacles de Michel Frantz Auteur-Compositeur et Chef d'Orchestre de la Comédie Française pendant 28 ans. Il parcourt la France de long en large notamment avec Micheline Dax dont il produit plusieurs spectacles. Il devient diffuseur de Sylvie Joly et Jean Roucas. En 2004, avec ses complices Jean Lespert, Michel Miramont et Bob Estrougo il crée le Théâtre Darius Milhaud auquel viendra se joindre son vieux complice le metteur en scène Vincent Auvet. C'est ce dernier que le mettra en scène dans plusieurs créations. Le TDM est un nouveau succès comme le sera le Festival de Théâtre de Beaune-La-Rolande qu'il crée en 2008. Bref cet autodidacte, Producteur, Directeur de Théâtre, Animateur Radio et scène, Attaché de Presse, Comédien, etc. nous livre quelques moments de sa vie dans l'ombre des artistes.

10/2020

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Voile

Naviguer avec une tablette numérique et un smartphone

Naviguer avec une tablette numérique et un smartphone "Pour une navigation connectée, sécurisée et performante intégrant tous vos instruments à bord" Cet ouvrage vous accompagne pas-à-pas, quel que soit votre niveau de connaissance pour vivre une nouvelle expérience de la navigation, et afin d'installer et d'intégrer votre tablette et votre smartphone, à travers : - Le choix de votre matériel. - Son installation à bord pour une utilisation optimale. - Les applications permettant une navigation plus sûre et facile à la fois. - L'intégration de l'ensemble des instruments du bord sur vos appareils pour un contrôle maximal et centralisé de l'ensemble des paramètres de votre navigation et de votre bateau. Depuis plus de dix ans, les tablettes tactiles et smartphones ont envahi les tables à cartes et les colonnes de barre de nos bateaux de plaisance. Elles ont donné un sérieux "coup de vieux" aux ordinateurs portables, lourds, encombrants, fragiles et surtout sensibles aux agressions salines. Les tablettes - et les smartphones - offrent aujourd'hui de nombreux avantages : - La tablette est mobile, le navigateur peut l'emmener partout avec lui sur un bateau, comme à la maison, pour préparer les navigations à venir. - Leur GPS intégré en fait un outil parfait de positionnement. - Leur connectivité donne un accès permanent aux informations essentielles de navigation. - La puissance de calcul de ces appareils égale largement celle des ordinateurs, tout en offrant avec une consommation énergétique bien inférieure. Passé le moment du choix du matériel adapté à votre bateau et à votre pratique, la qualité de fabrication des appareils mobiles, associée à la disponibilité d'une diversité de protections étanches et antichocs, permet de les utiliser partout à bord en toute sécurité. Ensuite, la tablette et le smartphone vous donnent accès à de nombreuses applications de navigation, de météo et de routage, puissantes et connectées. Elles offrent des interfaces utilisateur rivalisant avec les meilleurs studios d'animation, dotées d'une ergonomie bien supérieure aux lecteurs-traceurs traditionnels. Le téléchargement des fichiers et cartes météo est désormais accessible facilement en connexion cellulaire comme au large par connexion aux téléphones satellites. Enfin, la capacité des appareils mobiles à supporter les connexions cellulaires, Wi-Fi et Bluetooth a permis une intégration totale de tous les instruments de navigation existant à bord. Des passerelles Wi-Fi permettent aujourd'hui des échanges de données avec tous les types d'instruments, le contrôle des pilotes automatiques, la mise à jour des cartes marines et des applications. Tous ces atouts et ces possibilités permettent d'améliorer vos expériences de navigation, du proche littoral en navigation journalière, jusqu'au grand large et autour du globe, en y apportant toutes les garanties de fiabilité, de performance et de sécurité.

11/2022

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Récits de montagne

Voyage dans les Grandes Andes de l'Equateur

Dans les pas d'Edward Whymper. Lorsqu'en 1879 Edward Whymper part dans les Grandes Andes de l'Equateur, il a trente-neuf ans et déjà une longue carrière d'alpiniste, d'explorateur, d'auteur à succès derrière lui ainsi qu'une grande notoriété nationale et même bien au-delà du Royaume Uni. Dans l'esprit du public, il est le vainqueur de la Barre des Ecrins, de l'Aiguille Verte et surtout du Cervin dont la première ascension en 1865 lui a assuré la célébrité, mais aussi de violentes critiques à la suite des morts accidentelles de quatre de ses compagnons d'ascension. Quelques années plus tard c'est en direction des Andes de l'Equateur qu'il va tourner son intérêt. Il décide de financer l'expédition entièrement sur ses fonds personnels, modestes, selon ses propres dires, démontrant ainsi une farouche volonté d'aboutir dans un projet très ambitieux pour l'époque, ainsi que d'extraordinaires qualités d'organisation. Il part avec son vieil ami et cependant rival dans la conquête du Cervin, Jean-Antoine Carrel, ainsi que son cousin, Louis Carrel également originaire de Valtournenche dans le Val d'Aoste. Le but officiel de l'expédition en Equateur de 1879-1880 était d'étudier les effets de l'altitude sur le corps humain dont les conséquences étaient alors mal connues. L'intention de Whymper consistait à passer le plus de temps possible sur le Chimborazo pour observer les effets de l'altitude sur lui-même ainsi que sur ses compagnons. Le but était aussi d'étudier le phénomène du mal des montagnes. En dépit du fait qu'il n'ait eu aucune formation scientifique poussée pour ce type de recherche, l'immense travail accompli dans des conditions parfois extrêmes mérite le respect. Un autre de ses projets était de ramener des collections d'échantillons botaniques, zoologiques, géologiques (Whymper utilisa par la suite certains des échantillons de roches en les vendant au public à l'issue de ses conférences) et archéologiques. La quête fut un véritable succès. Enfin, il était question d'accomplir une série de premières ascensions de sommets dépassant largement tout ce à quoi les grimpeurs étaient habitués en Europe. Sur les 212 jours de son séjour dans l'intérieur du pays, seuls 4 jours se déroulèrent au-dessous de 1 200 mètres et au total 36 nuits furent passées au-dessus de 4 300 mètres. Pendant le séjour, il accumula une impressionnante collection de près de 8 000 spécimens. Whymper ramena de son aventure collective une solide liste de premières ascensions, le Chimborazo qui longtemps avait passé pour le sommet le plus haut du monde, le Sincholagua, l'Antisana, le Pichincha, le Cayambe, le Sara-Urcu, le Cotocachi, et le Carihuairazo.

04/2023

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Littérature portugaise

Un jour j'irai à Sagres

A la fois roman d'action et roman d'un flux de conscience, ce récit, de forme autobiographique et qui s'inscrit dans la tradition des romans d'apprentissage, est un voyage dans un Portugal de la deuxième moitié du XIXe siècle mêlant inextricablement réel et imaginaire. Le narrateur, Mateus, y retrace son existence marquée par un traumatisme affectif initial. En quête désespérée d'un amour perdu d'avance, il est passionné par l'histoire portugaise et l'identification chimérique qu'elle permet avec les grands mythes de la mémoire collective. Une action structurée autour de trois lieux : le village pauvre de la province du Minho, à l'extrême nord du pays où il a passé son enfance auprès de son grand-père ; Lisbonne où il se confronte aux modes de vie de la grande ville ; Sagres, dans l'Algarve, destination mythique qui hante ses rêves depuis l'enfance, cité située entre l'Afrique et l'Europe, à l'extrême pointe du Portugal et du continent européen, choisie par l'Infant Henrique (Henri le Navigateur) pour y fonder une école navale et en faire la base de départ des expéditions qui permettront la constitution de l'empire mondial portugais. Le récit est nourri par la récurrence de plusieurs thèmes : la nature, le lien profond avec les animaux, les besoins d'amour et de sexe(s), avec leurs rituels primitifs et leurs délicatesses, le bonheur et le malheur de vivre et de mourir dans une société où le salut est individuel et le naufrage social. Le roman est aussi un hymne à la langue portugaise et à la création littéraire, dont la référence héroïque est Camões, le grand poète-barde-prophète épique des Lusiades, héritier d'Homère et de Virgile, inventeur de la mythologie des expéditions portugaises et de ses héros. " Tout triste rebelle que je suis, j'attribue des formes informes aux miettes de pain éparpillées sur la table. Alors que j'apprécie les produits de la terre, il n'y en a pas beaucoup chez moi, je me nourris pour ainsi dire de petites bricoles. Pourtant sans eux, je ne serais pas ici, sur cette colline de Lisbonne, une des sept existantes, que je parcours en m'appuyant aux murs pour ne pas tomber. Après avoir quitté les terres de mon grand-père et m'être établi à Lisbonne, à Sagres, et puis dans le monde, c'est ici que je suis revenu. Qui suis-je sans les ruines des villes humaines et sans les bribes de mon existence ? Qui suis-je sans ces histoires, mes décombres ? Je vis avec une parcimonieuse économie. Les pièces de monnaie que j'ai dans la poche nourrissent à peine mes rêves. Les restes d'un travail presque esclave, des voyages où jadis nous autres Portugais nous étions passés maîtres. "

05/2022

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Ouvrages généraux

Critique sociale. Capital et travail, Tome 1

'"Outrecuidance des théoriciens qui traitent du haut en bas les révolutionnaires, sous prétexte qu'ils ne possèdent pas une formule de reconstruction pour remplacer ce qui tombe. Pourquoi les révolutionnaires n'adopteraient-ils pas une formule, tout aussi bien que ces organiciens si superbes ? Ils n'ont qu'à choisir entre les panacées qu'on leur offre, entre les édifices élevés par tant d'architectes. Seraient-ils donc ignorants, au point de ne pas connaître les palais imaginés par tous ces amateurs de bâtisse ? C'est en vérité ce que semblent croire les fondateurs de mondes nouveaux. Dès que vous n'adoptez pas une école, c'est que toutes vous sont étrangères. Votre ignorance seule peut vous retenir indifférent entre tant de prisons-modèles où les poursuivants organiques prétendent claquemurer l'avenir. Fouriérisme, Saint-Simonisme, communisme, positivisme, c'est à qui s'est empressé d'édifier de bagnes tout neufs, où l'humanité jouira du bonheur de la chaîne perfectionnée. Tous vous demandent une formule, une administration, un système, une réglementation, les anarchistes, les anti-gouvernementaux, aussi bien que le reste. Les uns réclament un ordre nouveau centraliste, les autres le veulent décentraliser, mais tous s'accordent à réclamer la réglementation. Singulière monomanie ! Les révolutionnaires n'ont point prétention de construire de toutes pièces un monde neuf d'après leurs seules lumières. Ils voient fort bien par où pèche l'ordre ancien. Ils ont instruit le procès du coupable qui barre la route à l'humanité. Ils l'ont jugé, condamné, ils l'exécutent. Au premier banc des accusés s'étale le christianisme, ou plutôt le monothéisme. C'est l'empoisonneur par excellence, l'ingrédient mortifère qu'il faut expulser du corps social. Dit et vu, sentence sans appel. Le théisme sous ses trois formes, judaïsme, christianisme, islamisme, doit être mis à néant. Là est la boussole, le point fixe du compas. Vient ensuite le capital, question infiniment plus complexe et plus difficile. En principe, d'après les lois de la morale, c'est aussi une question jugée. En pratique, c'est un abîme inconnu, où l'on ne peut marcher que la sonde à la main. Est-il possible de bâtir d'ores et déjà un édifice d'où le capital soit proscrit ? Avons-nous le plan, les matériaux, tous les éléments de cette maison précieuse ? Les sectaires disent oui, les révolutionnaires disent non, et il n'y a de vrais socialistes que les révolutionnaires, car ils sauvegardent bien mieux l'avenir qui appartient au socialisme. Dans cette voie, ils se rapprochent des économistes qui demandent au gouvernement le simple maintien de l'ordre, rien de plus, nulle intervention constituante. Seulement, les économistes invoquent cette action gouvernementale en faveur de l'organisme existant, et les socialistes l'invoquent contre, parce que l'organisme actuel est reconnu mauvais, qu'il est condamné par la justice, par le sentiment, par toutes les protestations de la conscience humaine". ''

01/2023

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Fantasy

L'âge de la folie Tome 1 : Un soupçon de haine

Guerre. Politique. Révolution. Voici venu l'Age de la Folie. Dans le ciel d'Adua, les cheminées industrielles crachent leur fumée et le monde nouveau regorge de possibilités. Mais les temps anciens ont la peau dure. A la frontière du Pays des Angles, dans un bain de sang, Leo dan Brock cherche à se couvrir de gloire... et à écraser les hordes de maraudeurs. Pour vaincre, il a besoin du soutien de la couronne. Hélas, le prince Orso ne vit que pour trahir... Fondatrice de la Société Solaire, femme d'affaires et fille de l'homme le plus redouté de l'Union, Savine dan Glokta entend bien gravir l'échelle sociale par tous les moyens. Mais chez les miséreux couve une fureur qu'aucun privilège ne saurait contrôler. Avec l'aide d'une femme des collines réputée pour sa folie, la jeune Rikke lutte pour maîtriser la vue longue, un don précieux... ou une malédiction. Voir l'avenir est une chose, mais lorsque le Premier des Mages le tient entre ses mains, le changer en est une autre. Si l'ère des machines s'ouvre, celle de la magie refuse de mourir... La nouvelle trilogie de Joe Abercrombie, située dans le même univers que La Première Loi et Terres de sang " Abercrombie continue à faire ce qu'il réussit le mieux... Une histoire haletante menée sur un rythme d'enfer. " Robin Hobb " Hautement recommandé. Un roman de Fantasy épique bien construit, drôle et débordant d'énergie. A consommer sans modération. " Joe Hill, auteur de Locke & Key " Abercrombie à son sommet. Un roman intelligent, profond et finement ouvragé. J'attendais beaucoup de ce livre et il dépasse toutes mes espérances. " Nicholas Eames, auteur de Wyld " Brutal, sans pitié et pourtant plein d'humour. Bref, tout ce qu'on peut attendre de Joe Abercrombie. " Brian McClellan, auteur de La Promesse du sang " Au-delà des genres, la voix puissante de Joe Abercrombie met la barre très haut. Les amateurs de Fantasy ont beaucoup de chance qu'il ait choisi ce domaine. " Myke Cole " Le livre peut-être le plus réussi d'un auteur que beaucoup tiennent déjà pour un maître. " SFF World " Abercrombie jongle avec une galerie de personnages aux multiples facettes et à la morale souvent élastique, tous emmêlés dans les fils de leur destin complexe. " Booklist " De la Fantasy épique de haut vol peuplée de personnages remarquablement bien campés. Une violence justifiée par une critique sociale pointue et une touche de satire. Sans exagération, Abercrombie nous offre un nouveau chef-d'oeuvre de Fantasy. " B&N Sci-Fi & Fantasy Blog " Une seule chose à dire de Joe Abercrombie : c'est un maître de son art. " Forbes "Même s'il s'agit d'un premier tome, il n'y a pas de longueurs, l'auteur pose certes son décor mais très vite il entre dans le vif du sujet, prenant le lecteur dans les mailles de ses intrigues avec, comme souvent, un soupçon d'humour". La Voix du Nord

01/2022

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Critique littéraire

Hommage à Jacques Rivière

Souvenirs : Anonymes, Note biographique André Waltz, Souvenirs d'un ami d'enfance André Lacaze, Souvenirs (1905-1908) Gabriel Frizeau, Souvenirs sur Jacques Rivière A. Lauriol, Septembre 1914 Jacques Copeau, Souvenirs d'un ami A. Mayrisch de Saint-Hubert, Souvenirs Marcel Jouhandeau, Jacques Rivière devant la mort L'homme : Paul Valéry, Hommage Saint-John Perse, Lettre sur Jacques Rivière André Maurois, Comment rattraper... François Mauriac, Anima naturaliter christiana Jacques de Lacretelle, Portrait Henri Ghéon, Souvenirs Jean Cocteau, Lettre Jean Schlumberger, La Sincérité de Jacques Rivière Georges Duhamel, Lettre Henriette Charasson, Les rendez-vous spirituels Benjamin Crémieux, Ce que n'était pas Rivière Le directeur de revue et l'écrivain : André Gide, Jacques Rivière Valery Larbaud, Témoignage Jules Romains, Jacques Rivière parmi nous Paul Morand, Adieu à Jacques Rivière Michel Arnauld, Jacques Rivière et la vocation de sincérité Emma Cabire, Deux rencontres Guy de Pourtalès, Jacques Rivière Henri Deberly, Reconnaissance Henri Pourrat, Jacques Rivière, écrivain pur Jean Prévost, Jacques Rivière et les jeunes Jean Cassou, Péguy et Rivière Jean Paulhan, Les espoirs et les projets Joseph Delteil, L'homme de barre Le romancier : René Boylesve, Hommage Jacques Boulenger, Note sur Aimée Edmond Jaloux, Jacques Rivière et Marcel Proust Robert Honnert, Le Romancier Henri Rambaud, De l'esprit d'analyse dans Aimée François de Roux, La méthode objective et réaliste de Jacques Rivière Gil Robin, Jacques Rivière et la psychiatrie Guy Velleroy, Jacques Rivière et la passion de vérité Ramon Fernandez, In Memoriam L'essayiste, le politique : Charles Du Bos, Jacques Rivière et la "Perfection abstraite" Louis Artus, Jacques Rivière et "La Foi" Marcel Arland, L'évolution de Jacques Rivière Gabriel Marcel, Constantes Bernard Groethuysen, Jacques Rivière interprète de Fénelon André Lhote, Jacques Rivière critique d'art et ami Boris de Schloezer, Jacques Rivière et la musique Paul Desjardins, Le bon sens de Jacques Rivière Albert Thibaudet, L'Européen Alfred Fabre-Luce, Jacques Rivière politique Pierre Drieu la Rochelle, Expériences Félix Bertaux, Jacques Rivière et l'Allemagne Victor Llona, Jacques Rivière et les littératures étrangères Témoignages étrangers : T. S. Eliot, Rencontre D. S. Bussy, Souvenir Harrison, Le Roman d'Aventure S. Hudson, Lettre W. Frank, L'artiste en Jacques Rivière E. Fitzgerald, Hommage H. von Hofmannsthal, Hommage L. Chestov, Dernier salut E. Cecchi, Esprit de finesse G. Ungaretti, Gratitude W. Schuermans, L'esprit clinique de Jacques Rivière F. Hellens, Impressions sur Jacques Rivière P. Fierens, Jacques Rivière et la Belgique O. -J. Périer, Jacques Rivière vivant J. Tielrooy, Témoignage d'un étranger J. Fransen, Hommage R. de Traz, Souvenir R. Grosjean, Hommage du lecteur inconnu C. Simon, Jacques Rivière à Zurich C. Clerc, Rivière et Genève A. François, Souvenir Inédits Alain-Fournier, J. Rivière, Correspondance J. Rivière, Lettres à André Gide - Extraits d'un Journal de captivité - Marcel Proust Divers H. Massis, "Nous tenons à détacher, du témoignage sur Jacques Rivière, qu'Henri Massis. ". . J. Rivière,

01/1992

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Littérature érotique et sentim

Le Sultan Misapouf et la princesse Grisemine. Un conte de fées grivois

Les histoires amoureuses d'un couple royal, sous une plume légère et amusante.Le sultan Misapouf et sa femme se racontent leurs aventures coquines précédant leur mariage. Misapouf a subi dans sa jeunesse les malédictions et les épreuves de la fée Ténébreuse tandis que la princesse Grisemine a vécu des métamorphoses cocasses : tour à tour barbue, lapine et même pot de chambre. Des situations loufoques et coquines.Un conte licencieux de Voisenon, désormais devenu un classique.EXTRAITAh ! dit un jour en soupant le sultan Misapouf, je suis las de dépendre d'un cuisinier, tous ces ragoûts-là sont manqués ; je faisais bien meilleure chère quand j'étais renard.- Quoi, seigneur, vous avez été renard ! s'écria en tremblant la sultane Grisemine.- Oui, madame, répondit le sultan.- Hélas ! dit Grisemine en laissant échapper quelques larmes, ne serait-ce point Votre Auguste Majesté qui, pendant que j'étais lapine, aurait mangé six lapereaux, mes enfants ?- Comment, dit le sultan, effrayé et surpris, vous avez été lapine !- Oui, seigneur, répliqua la sultane, et vous avez dû vous apercevoir que le lapin est un mets dont je m'abstiens exactement : je craindrais toujours de manger quelques-uns de mes cousins ou neveux.- Voilà qui est bien singulier, repartit Misapouf ; dites-moi, je vous prie, étiez-vous lapin d'Angleterre ou de Caboue ?- Seigneur, j'habitais une garenne de Norvège, répondit Grisemine.- Ma foi, dit le sultan, j'étais un renard du Nord, et il se peut sans miracle que ce soit moi qui aie mangé vos six enfants ; mais admirez la justice divine, j'ai réparé ce crime en vous faisant six garçons, et je vous avouerai sans fadeur que malgré ma gourmandise et mon goût pour les lapereaux, j'ai eu plus de plaisir à faire les uns qu'à manger les autres.A PROPOS DE L'AUTEURClaude-Henri de Fusée de Voisenon (1708-1775) était un abbé et homme de lettres à l'esprit ouvert. Elu à l'Académie, il a été historiographe des petits-fils de Louis XV, protégé de la duchesse de La Vallière et ami de Voltaire. Voisenon a laissé derrière lui une ouvre lyrique et dramatique considérable, qui compte quelques contes grivois : Zumis et Zelmaïde (1745), Le Sultan Misapouf et la princesse Grisemine (1746), Il eut tort (1750) ou encore Histoire de la félicité (1751).A PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Régionalisme

Le Chevalier Bayard héros national suivi d'un Petit dictionnaire des personnages les plus importants de son époque (1476-1524)

Français de fraîche date, ce livre sur Bayard ne veut pas vous porter ombrage. Il retrace la vie d'un homme courageux aussi bien à la guerre qu'en temps de paix. Or, le courage n'a pas de frontières. Notre époque manque cruellement de chevaliers. Un peuple qui ne cultive pas la mémoire de ses héros perd peu à peu son identité. De ce fait il devient la proie des instincts les plus bas et... des envahisseurs. Ce livre écrit par un sophrologue, c'est-à-dire quelqu'un qui cherche à développer le phare de la conscience sans se couper de ses racines, s'adresse à ceux qui s'intéressent à l'histoire vraie et aux exploits des Chevaliers. On y suit pas à pas la progression de Pierre Terrail, issu d'une famille pauvre, jusqu'à ce qu'il devienne le célèbre Bayard, l'héroïque défenseur du pont du Garigliano et de Mézières. Des précisions importantes sont apportées sur la fin du Chevalier. L'histoire moderne démontre que Bayard n'est pas mort lors de la " Camisade " de Robecq, comme on le crut longtemps, mais à Rosavanda. Un chapitre est consacré à l'après-Bayard, pour que l'esprit de Bayard continue à vivre. Effectivement les leçons qu'il convient de tirer de sa vie sont riches en enseignements et constituent une source de profits pour tous, surtout à un siècle comme le nôtre qui a vu sévir d'innombrables massacres et des génocides. Un petit dictionnaire des personnages les plus importants de l'époque où vivait le Chevalier des Chevaliers aide le lecteur à s'y retrouver. Il y est question des trois rois que servit Bayard (Charles VIII, Louis XII et François 1er) mais aussi de personnages pittoresques tels que le barbu raccourcisseur de femmes, Henri VIII Roi d'Angleterre, les Borgia (le pape Alexandre et ses enfants César et Lucrèce), le pape guerrier Jules II et bien d'autres dont la cupide Louise de Savoie... À travers ce petit dictionnaire c'est tout une époque qui revit à nos yeux. Ce livre traite des prodiges de Bayard, bien sûr, mais aussi de ses contemporains, tant il est vrai qu'on ne peut pas séparer un homme de son environnement et de son époque. Il est un document nouveau en ce sens que bien des points restaient obscurs jusque-là dans la vie du Chevalier sans peur et sans reproche, en dépit des efforts de chercheurs comme Camille Monnet et Paul Ballaguy. Un seul exemple : Bayard était célibataire et pourtant il a eu une fille. Là était son secret. Le nom de la mère de sa fille c'est ce que tente de préciser ce livre, documents et astrologie chinoise à l'appui. Pour la première fois au monde un sophrologue soucieux du problème de l'Identité Nationale ose se faire historien...

07/1990

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Fantasy

Tarot Tome 3 : Le trône de sablier

A peine monté sur le trône de Soleil, Rune Saint-John apprend que le célèbre centre de rajeunissement de la Nouvelle-Atlantide est prisonnier d'une puissante barrière magique. Qui se cache derrière cet impressionnant fait de magie ? Pourquoi cibler la clinique de l'immortalité ? Qu'est-il advenu des dizaines de personnes piégées à l'intérieur ? Chargé de mener l'enquête avec Brand, son garde du corps de toujours, Rune n'en oublie pas pour autant sa nouvelle vie de cours. La revendication de son trône l'a précipité dans les eaux dangereuses des manigances gouvernementales. Il devient impératif de consolider ses relations avec ses nouveaux alliés afin de protéger sa famille de coeur grandissante, tout en évitant les écueils politiques que pose son idylle avec Addam Saint-Nicholas. Cependant, Brand et lui ne tardent pas à découvrir que la mystérieuse barrière magique cache une menace plus grande et insidieuse qu'ils ne l'imaginaient. Une menace qui pèse non seulement sur sa famille, mais aussi sur son peuple, voire le monde entier. Les Atlantes devront affronter un ennemi à la fois nouveau et ancien dans un conflit qui affectera jusqu'au cours du temps. De son côté, inexorablement ramené au massacre de la cour de son père et aux tortures que lui ont infligé des conspirateurs masqués, Rune n'aura d'autre choix que de révéler des secrets longtemps enfouis qui changeront à jamais le trône de Soleil et la Nouvelle-Atlantide. Point d'orgue de la première des trois trilogies Tarot, Le Trône de Sablier offre une histoire palpitante de Fantasy urbaine dans laquelle se mêlent humour, action et intrigues politiques. " De temps à autre, un roman bouleverse toutes vos attentes de lecteur. K. D. Edwards jongle avec dextérité entre scènes d'action haletantes, confrontations menaçantes et moments de tendresse. " Strange Horizons " Un tour de force de Fantasy. " Realms of my mind " Un plaisir de lecture de tous les instants. Hautement recommandé. " Books, Bones and Buffy " Cinématique et splendide, épique et glorieux, débordant de mystère, d'intrigue, de combats qui font trembler les cieux. Ce livre vous brisera le coeur. " Every Book a Doorway " K. D. Edwards invoque un univers dangereusement réel, hanté par l'imagerie du tarot et par des menaces surnaturels. Anciens comme nouveaux lecteurs seront conquis. " Publishers Weekly " K. D. Edwards place la barre de la fantasy à une hauteur vertigineuse. Ce monde est si réel et fabuleux que j'en ai le souffle coupé. " Julie E. Czerneda " Un récit épique et ensorcelant. " Fantasy Book Review " Si vous aimez l'urban fantasy et cherchez quelque chose de nouveau, avec des personnages tout simplement fantastiques, du sarcasme à volonté, un univers fabuleux et une magie intéressante - cette série est pour vous. " Way Too Fantasy " Un roman extraordinairement imaginatif, et dont les personnages vous touchent au coeur. " The Illustrated Page

10/2023

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Ecrits sur l'art

Histoires vraies. Edition bilingue français-anglais

Histoires vraies 320 pages Bilingue français-anglais 250 reproductions Format : 22 x 15 cm Broché Textes : Sarah Ihler-Meyer, Frank Lamy, Nicolas Surlapierre Graphisme : Paulin Barthe Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-15-4 Office : 7 avril 2023 25 euros L'exposition "Histoires vraies" réunit les oeuvres d'une quarantaine d'artistes de générations diverses. Poursuivant les recherches, autour de la construction du Sujet, développées dans les expositions temporaires depuis 2005, "Histoires vraies" prend la suite de "Lignes de vies (une exposition de légendes)" (2019) qui explorait les passages poreux entre art et autobiographie, entre réel et fictions. "Histoires vraies" prolonge cette déambulation dans des territoires fictionnels en s'attachant, cette fois, moins aux effets d'aller-retour entre l'art et le monde, mais en proposant des approches parallèles de la Réalité. Ce nouveau volet réaffirme l'idée selon laquelle tout est fiction, le réel étant superposition, feuilletage, tissé d'histoires diverses et variées. Les entités artistiques réunies dans "Histoires vraies" ont en commun de recourir à des dispositifs, stratégies et postures fictionnelles qui, néanmoins, s'ancrent dans des tentatives de description du monde, teintées, notamment, de narration spéculative et de regards documentaires. Ca invente, ça raconte, ça imagine. Alter ego, personnages sont légion. Elles et ils effeuillent les couches des apparences pour mettre à jour d'autres narrations, pour faire émerger d'autres récits, pour réfléchir au mieux le réel. Réel qu'il ne s'agit en rien de fuir, bien au contraire. S'y planter pleinement, s'y ancrer tout en le contournant. "Histoires vraies" ... Un titre pour le moins paradoxal. Qu'en est-il de la vérité ? De la véracité ? Doit-on croire ce que les artistes nous racontent ? Le réel existe-t-il en dehors de sa formulation ? (Se) raconter des histoires : ce besoin immémorial de storytelling, pour comprendre, articuler, réfléchir le monde, résonne tout particulièrement à l'heure de la postvérité et autres avatars peuplant les métavers. Les réseaux sont emplis de ce que l'on nomme symptomatiquement "Réels" , "Stories" ... Décidément, tout est histoires. La publication qui accompagne l'exposition a une portée exhaustive. Chacun des artistes se voit consacré un cahier de 8 pages mêlant images et contribution originale de la critique d'art Sarah Ihler-Meyer. Complété par des contributions du directeur du MAC VAL et du commissaire de l'exposition, le catalogue documentera ainsi toutes les oeuvres présentées dans l'exposition, irradiant l'ensemble de la production des artistes. Exposition au MAC VAL : 4 février-17 septembre 2023 Avec les oeuvres de Aletheia, Alexis Foiny, Alice Brygo, Anaïs-Tohé Commaret, Anne Brégeaut, Anne-James Chaton, Aurélie Ferruel et Florentine Guédon, Aurélien Mauplot, collectif 1. 0. 3, Esther Ferrer, Etienne Charry, Farès Hadj-Sadok, Hippolyte Hentgen, Jean-Charles de Quillacq, Jordan Roger, Katia Kameli, Kenny Dunkan, Kent Monkman, Laura Bottereau & Marine Fiquet, Marie Losier, Mary Sibande, Mehryl Levisse, Olivier Nottellet, Pejvak, Regine Kolle, Romain Kronenberg, Sam Moore, Sebastien Loghman, Suzanne Husky, SMITH, Sylvie Ruaulx, Véronique Hubert, Vincent Volkart, Virginie Barré, Yan Tomaszewski, Youri Johnson.

04/2023

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 4, La poésie du XVIIIe siècle

Un siècle sans poésie ? Voire. Disons qu'elle se déplace, qu'elle s'affirme plus volontiers dans la prose : Diderot, Marivaux, Montesquieu, Laclos, Jean-Jacques, Chamfort, Saint-Pierre, Restif, Sade, Buffon, Lacépède, Volney, Cazotte, Mercier le Prophète, Cousin de Grainville. Des esprits curieux (Fabre d'Olivet, Court de Gébelin, Plis) poussent très loin l'étude des correspondances. Qui lit encore l'oeuvre versifiée du roi Voltaire ? Apprécié, lu, discuté en son temps, poète par éclats avec des formules déjà hugoliennes, lassant, futile ou accordé à l'histoire, qui aurait cru que ce serait le prosateur qu'on retiendrait ? N'existe-t-il plus de poètes en vers ? Les strophes de Jean-Baptiste Rousseau annoncent Valéry. Louis Racine a de rares envolées. Voltaire croit que Saint-Lambert passera à la postérité. La Motte fait la distinction entre poésie et vers. Voici Je discret Fontenelle et le joyeux Piron fils, Sainte-Aulaire, Sénécé. Ils ne valent pas un inconnu, Claude Cherrier, avant-goût de Jacques Prévert. Et puis Gentil-Bernard, Marmontel, Rulhière parfois vigoureux, Voisenon frétillant, Bernis acceptable en partie, le bon Pompignan, le charmant Gresset, Dorat et Moncrif, le maçon Sedaine, cent autres. De l'esprit en petite monnaie, des épigrammes, de la crème fouettée. Quelques joyeux compères : Vade, Collé, Panard. Des poètes bizarres. Des épopées ridicules. Autour de Florian, un flot de fabulistes. On ne rejette pas d'emblée la poésie didactique. Delille, Roucher, Rosset, Watelet et leurs comparses font un effort pour poétiser arts, sciences, industrie, nature. Ils sombrent, parfois étonnent. La poésie mnémotechnique invente de curieux enseignements. Célèbres à d'autres titres, Jean-Jacques, Diderot, Helvétius, d'Alembert écrivent au besoin en vers. Et aussi les économistes comme Turgot, Condorcet et Dupont de Nemours qui transcrit en vers le chant des oiseaux. Et Marivaux, Beaumarchais, Chamfort, Rivarol, rimeurs occasionnels sont parfois significatifs des tendances. Hors des frontières, il se passe déjà quelque chose : en Belgique, en Suisse, au Québec, en Amérique. Les princes d'Europe, les grands étrangers s'expriment en vers français. On rencontre la poésie féminine, le théâtre en vers, la survivance occitane, les provinces. Le romanesque annonce le romantisme. Gessner, Thompson, Gray influencent les Français. Voici Colardeau le sentimental, Feutry le sombre, Malfilâtre l'exquis, Gilbert l'infortuné, La Harpe élégiaque. Des poètes venus des îles : Léonard l'idyllique, Bertin le sensuel, Parny père du poème en prose. Legouvé, Millevoye, Arnault, Cubières, Chênedollé, Thomas peuvent étonner le lecteur : on pense à Lamartine, Hugo, Musset. André Chénier plus parnassien que romantique reste mal connu. Et aussi son frère Marie-Joseph. On les rencontre longuement. Mauvais, l'Organt du jeune Saint-Just ? Cette épopée étrange, mal faite, licencieuse, avec des airs de complainte rabelaisienne, exprime cependant le sentiment d'une jeunesse exigeante comme le fera Rimbaud. La Révolution : les poètes sont mal préparés pour répondre à l'événement. La chanson populaire, anonyme souvent, prend le relais. Les hymnes, les pamphlets, les chants contre l'esclavage des noirs par exemple rythment l'histoire. "Il nous faut un barde !" s'écrie Bonaparte. Chateaubriand et Mme de Staël sont ailleurs. L'académisme pompier fleurit : folies didactiques, héroïques et théâtrales ampoulées, ridicules. Mais déjà quelques-uns osent un oeil vers les poètes des nations voisines. Dès la chute de l'Empire, des enfants, des adolescents sont présents au monde. Ils se nomment Lamartine, Hugo, Vigny, Sainte-Beuve, Musset. Le phénix va brûler pour renaître de ses cendres. La plus belle période va naître. Tout recommence.

10/1990

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Sciences politiques

Dans les coulisses du monde. Du Rwanda à la guerre d'Irak, un grand négociateur révèle le dessous des cartes

Mieux encore qu’un grand diplomate, Jean-Marc de La Sablière a été ce que les Américains appellent un « Deal Maker », un faiseur de paix. Dans tous les postes qu’il a occupés, qu’il s’agisse de la direction d’Afrique au Quai d’Orsay, de ses ambassades en Égypte et en Italie, de sa fonction de conseiller diplomatique auprès de Jacques Chirac et surtout de représentant de la France aux Nations unies, il a géré de nombreuses crises (Rwanda, Darfour, guerre d’Irak, Liban…) et contribué fortement à faire progresser la cause des droits de l’homme. Proche de Jacques Chirac, dont il a été un des conseillers les plus influents, il raconte la vie à l’Élysée sous la cohabitation avec la gauche, dévoile les mécanismes de décision sur les affaires internationales, brosse un portrait à la fois lucide et chaleureux de l’ancien chef de l’État, décrit les forces et les faiblesses de son entourage comme de tous les ministres des Affaires étrangères qu’il a eu à servir, d’Hubert Védrine à Alain Juppé. Il nous fait surtout vivre de l’intérieur l’incroyable bataille diplomatique qu’il a menée au sein du Conseil de sécurité, et en relation permanente avec Jacques Chirac et Dominique de Villepin, pour éviter la guerre d’Irak. Il nous livre ici un document historique de premier ordre, dans lequel on découvre aussi les coulisses des Nations unies, devenue l’instance de décision essentielle au niveau mondial, où les affrontements et les jeux d’influence entre grandes puissances et puissances émergentes peuvent conduire à des blocages ou des évolutions majeures. L’auteur nous fait entrer tout particulièrement dans le secret de quatre grandes négociations qui comptent dans l’histoire des Nations unies, où il a joué un rôle de premier plan. En avril 1991, alors que Saddam Hussein réprime les Kurdes, l’Onu fait une avancée majeure dans le « droit d’ingérence » en reconnaissant pour le première fois, par une résolution arrachée de justesse par la France, que les violations massives des droits de l’homme constituent une menace pour la paix et la sécurité internationale. En 2005, c’est sur l’initiative de Jean-Marc de La Sablière que la situation au Darfour est déférée devant la Cour pénale internationale, alors que cette instance, attaquée par les États-Unis, végétait depuis sa création. Durant cette même période, il est mandaté, au lendemain de l’assassinat de Rafic Hariri, pour faire adopter le texte qui conduira à la création du tribunal chargé de juger les auteurs de ce crime, ainsi que la résolution qui aboutira au départ des troupes syriennes et à la libération du Liban. En août 2006 enfin, il prend une part déterminante dans la résolution qui permettra mettre fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah. Fort d’une expérience du monde peu commune et la connaissance qu’il a, en particulier, du monde arabe – son père était consul général à Jérusalem –, Jean-Marc de La Sablière livre ici une analyse très personnelle de la situation en Egypte ou en Syrie. S’agissant de la France, il s’avoue préoccupé par sa perte d’influence et d’une certain manque d’ambition dans son rôle international. Examinant nos atouts et nos faiblesses, il se demande s’il est encore possible de redresser la barre. Fidèle aux idéaux gaullistes, il plaide pour plus de courage et de volonté.

03/2013

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Littérature française

La vie comme un livre. Mémoires d'un éditeur engagé

Un document passionnant sur l'édition et la vie intellectuelle des quarante dernières années Enfant de Mai 68, Olivier Bétourné entre aux Editions du Seuil en 1977 alors que la maison, toujours dirigée par ses fondateurs, vit la fin des temps héroïques : si l'ombre de Jean Cayrol plane encore sur le comité littéraire, d'autres personnalités, comme Philippe Sollers ou Denis Roche, s'imposent peu à peu rue Jacob tandis que François Wahl érige, à l'écart du comité, un monument unique dédié aux sciences humaines. Mais c'est auprès de Jacques Julliard, éditeur d'essais politiques, que le jeune homme, entré comme simple lecteur, apprend le métier. En 1984, à trente-trois ans, Olivier Bétourné devient le numéro 2 de la maison. A la suite du changement de direction, il quitte en 1992 la rue Jacob pour rejoindre Claude Durand chez Fayard. La réussite du tandem est spectaculaire avant de se briser, huit ans plus tard, sur la retentissante affaire Renaud Camus. Accueilli en 2006 chez Albin Michel comme directeur général, Bétourné y poursuit son travail d'éditeur tout en s'attachant à percer le secret d'une maison réputée pour son exceptionnel savoir-faire commercial. Il revient finalement au Seuil en 2009, invité par son nouveau propriétaire à prendre la barre d'un paquebot à la dérive, défi qu'il relève en quelques années, parvenant - grâce à l'embauche d'éditeurs de talent, aux succès commerciaux et au retour de la maison dans la course aux prix littéraires - à redonner son éclat à sa maison, celle de ses débuts, la seule où il se soit toujours senti chez lui. Voici le parcours intime et professionnel d'un homme pleinement engagé dans son temps et dans son métier. Le récit s'ouvre sur une évocation très personnelle de ses années de formation au sein d'une famille libre et peu banale. S'ensuit la chronique, rapportée sur le mode épique, de la traversée par gros temps de l'édition française de ces quarante dernières années, le narrateur multipliant anecdotes et portraits nourris par l'abondante documentation qu'il a constituée lui-même : lettres, notes, procès-verbaux de réunions, mémos en tous genres, etc. Ce livre fera date pour la façon si personnelle qu'a son auteur d'inviter le lecteur à pénétrer dans les coulisses d'un monde hanté par le secret, à comprendre l'enjeu des joutes intellectuelles du temps et à revivre les crises auxquelles il a lui-même été confronté. S'attardant à saisir la personnalité des éditeurs qu'il a côtoyés (Paul Flamand, Michel Chodkiewicz, Jérôme Lindon, François Maspero, Claude Cherki, Claude Durand, Francis Esménard, Richard Ducousset, Hervé de la Martinière...), des figures fondatrices de sa maison de coeur (Jacques Julliard, Jean Lacouture, Philippe Sollers, Denis Roche, François Wahl...), des écrivains devenus ses amis (de Julien Green à Viviane Forrester et François Bon), des grandes figures intellectuelles dont il aura été l'éditeur (de Pierre Bourdieu à Jacques Derrida en passant par Alain Touraine et Elisabeth Roudinesco), Olivier Bétourné prend un plaisir manifeste à mettre son expérience en scène, échecs et insuffisances compris. Comme une invitation à poursuivre aujourd'hui le combat au nom d'une certaine idée de l'édition et de la culture.

09/2020

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Musées français

L' oeil vérité. Le musée au second degré

L'oeil vérité Le musée au second degré Parcours de la collection du MAC VAL 256 pages 190 reproductions Format : 21 x 17 cm Broché, sous jaquette toilée Textes : Marie Castaing, Florence Cosson, Béatrice Joyeux-Prunel, Céline Latil, Anaïs Linares, Ilan Michel, Margaut Segui, Nicolas Surlapierre Graphisme : Lisa Sturacci Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-17-8 Office : 18 août 2023 15 euros Sous le signe de Gérard Genette et de son ouvrage Palimpsestes. La littérature au second degré (1982), cette nouvelle présentation de la collection du MAC VAL a souhaité répondre à une demande : l'envie de retrouver des oeuvres qui, pour la plupart, n'avaient pas été montrées depuis l'ouverture du musée en 2005. Il est rapidement apparu qu'il était possible d'écrire à partir d'elles, selon une unité de temps et de lieu, une histoire de l'art contemporain en France. Tous les artistes qui ont participé de cette histoire ne sont pas forcément conservés au musée, toutefois les principaux s'y retrouvent. Entre la première oeuvre de ce parcours et la dernière, il est également possible de voir que la distinction entre art moderne et contemporain ne s'est pas faite immédiatement, contrairement à ce que les historiennes et les historiens de l'art ont pu dire en avançant la date un peu trop commode de 1945. Cette nouvelle présentation est aussi le récit d'une distinction et d'une construction critique et historienne. Il s'avère qu'en suivant les mouvements, cet accrochage relate les différents débats qui ont servi pour établir des signes distinctifs entre moderne et contemporain. Ce nouvel opus offre une réflexion sur le passage entre un art moderne, traditionnellement défini en rupture, et un art contemporain qui ne se satisfait pas simplement de ce prérequis. Ce n'est donc plus simplement des notions historiques ou chronologiques, mais une nouvelle relation aux problématiques. Dans le sillage de l'exposition mythique Responsive Eye (1965) ou plus proche de celle L'oeil moteur (2005), plutôt que de structurer l'accrochage de la collection en donnant le nom des mouvements, l'oeil a été choisi comme dénominateur commun : l'oeil retors, l'oeil abusé, l'oeil imprévisible, l'oeil attendri, l'oeil pilote... Chaque partie de l'exposition sera ponctuée de contrepoints qui, parallèlement au profil historique, affirmeront que ce ne sont pas les oeuvres qui sont post-modernes mais l'accrochage qui assume son caractère presque citationnel. Il essaye de reconstituer ce que pourrait être désormais un musée d'art contemporain modèle, une sorte de "musée témoin" , vestige d'une histoire de l'art clé en main. Commissariat général : Nicolas Surlapierre. Exposition au MAC VAL à partir du 8 juin 2023. Avec les oeuvres de Gilles Aillaud, Arman, Geneviève Asse, Martin Barré, Robert Breer, Anne Brégeaut, Joël Brisse, Camille Bryen, Marie-Claude Bugeaud, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Pol Bury, César, Jacques Charlier, Roman Cieslewicz, Delphine Coindet, Emile Compard, Olivier Debré, Jean Degottex, Despatin et Gobeli, Daniel Dezeuze, Erik Dietman, Robert Doisneau, Jean Dubuffet, François Dufrêne, Erro, Sylvie Fanchon, Jacques Faujour, Philippe Gronon, Raymond Hains, Jean Hélion, Christian Jaccard, Alain Jacquet, Asger Jorn, Raymond Hains, Hans Hartung, Ladislas Kijno, Jacqueline Lamba, Alberto Magnelli, Robert Malaval, Alfred Manessier, Bernard Moninot, Jacques Monory, Bernard Pagès, Gina Pane, Pavlos, Bruno Peinado, Daniel Pommereulle, André Raffray, Bernard Rancillac, Martial Raysse, Judit Reigl, Germaine Richier, Willy Ronis, François Rouan, Sarkis, Peter Saul, Jean-Claude Silbermann, Jesus Rafael Soto, Daniel Spoerri, Peter Stämpfli, Takis, Marino di Teana, Hervé Télémaque, Luis Tomasello, Geer van Velde, Claude Viallat, Jacques Villeglé, Sabine Weiss...

07/2023

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Histoire ancienne

Paléorient N° 46-2/2020

Paléorient 46. 1-2 - 2020 Sommaire / Contents In Memoriam Henri de Contenson (1926-2019) par E. Coqueugniot... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 5-7 Robert H. Dyson Jr. (1927-2020) by C. P. Thornton and M. M. Voigt... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 9-11 Olivier Nieuwenhuyse (1966-2020) by R. Bernbeck... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 13-14 Articles K. Bretzke, E. Yousif, S. Jasim, K. Raith, A. Parton and A. Parker, On the diversity of the Palaeolithic record and patterns of Pleistocene palaeoenvironmental conditions in Southeast Arabia ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 15-30 G. Haklay and A. Gopher, Geometry, a measurement unit and rectangular architecture at early Neolithic Jerf el-Ahmar, Syria... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 31-42 M. Birkenfeld, U. Avner, D. E. Bar-Yosef Mayer, L. Scott Cummings, F. Natalio, F. H. Neumann, N. Porat, L. Scott, T. Simmons, M. B. Toffolo and L. K. Horwitz, Hunting in the skies : Dating, paleoenvironment and archaeology at the late Pre-Pottery Neolithic B site of Na ? al Roded 110, Eilat Mountains, Israel ... ... ... ... ... ... ... ... ... 43-68 C. A. Makarewicz and H. M. Mahasneh, Animal exploitation at a large late Pre-Pottery Neolithic settlement : The zooarchaeological record from es-Sifiya, Jordan ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 69-82 L. Peyronel and A. Vacca, Socio-economic complexity at the Late Chalcolithic site of Tell Helawa, Kurdistan Region of Iraq... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 83-107 S. Renette and S. Mohammadi Ghasrian, The central and northern Zagros during the Late Chalcolithic : An updated ceramic chronology based on recent fieldwork results in western Iran... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 109-132 K. Abu Jayyab, A. Glasser, M. Albesso, E. Gibbon, I. Schwartz, A. Taraqji and S. Razzaz Late Chalcolithic occupation at Tell er-Ramadi (Syria) : Results of the 2004-2006 salvage excavations... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 133-160 G. E. Ludvik, J. M. Kenoyer and M. Pieniazek, New evidence for interregional interaction in the 3rd millennium BCE Aegean : Indus-style carnelian beads at Aegina-Kolonna, Greece... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 161-177 O. Barge, W. Abu-Azizeh, J. E. Brochier, R. Crassard, E. Régagnon et C. Noûs, Desert kites et constructions apparentées : découvertes récentes et mise à jour de l'extension géographique... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 179-200 Recensions Squitieri A. and Eitam D. (eds.) 2019. Stone tools in the Ancient Near East and Egypt. Ground stone tools, rock-cut installations andstone vessels from Prehistory to Late Antiquity. Oxford : Archaeopress (Ancient Near Eastern Archaeology 4). 360 p. By C. Hamon... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 201-203 Rose J. I. , Hilbert Y. H. , Marks A. E. and Usik V. I. 2019. The first peoples of Oman. Palaeolithic archaeology of the Nejd plateau. Oxford : Archaeopress and Ministry of Heritage and Culture, Sultanate of Oman (The Archaeological Heritage of Oman 5). 196 p. By H. S. Groucutt... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 203-208 Venditti F. 2019. Understanding lithic recycling at the Late Lower Palaeolithic Qesem Cave, Israel. A functional and chemical investigation of small flakes. Oxford : Archaeopress. 188 p. Par S. Bonilauri... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 208-210 Purschwitz C. 2017. Die lithische Ökonomie von Feuerstein im Frühneolithikum der Größeren Petra Region. Berlin : ex Oriente (Studies in Early Near Eastern Production, Subsistence, and Environment 19). 620 p. By E. Ghasidian... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 210-211 Birkenfeld M. 2018. Changing systems : Pre-Pottery Neolithic B settlement patterns in the Lower Galilee, Israel. Berlin : exOriente (Studies in Early Near Eastern Production, Subsistence, and Environment 21). 334 p. By E. B. Banning... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 212-214 Schwall C. 2018. Cukuriçi Höyük 2. Das 5. und 4. Jahrtausend v. Chr. im Westanatolien und der Ostägäis (mit einem Beitrag von Barbara Horejs). Vienna : Austrian Academy of Sciences (Oriental and European Archaeology 7). 820 p. Par J. -P. Demoule ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 214-217 Gernez G. and Giraud J. (eds.) 2019. Taming the Great Desert : Adam in the Prehistory of Oman. Oxford : Archaeopress, Ministry of Heritage and Culture, Sultanate of Oman (The Archaeological Heritage of Oman 3). 128 p. By P. A. Yule 218-220 Hausleiter A. , Eichmann R. et al-Najem M. (dir.) 2018. Tayma' I. Archaeological exploration, palaeoenvironment, cultural contacts. Oxford : Archaeopress, Deutsches Archäologisches Institut Orient-Abteilung et Saudi Commission for Tourism and National Heritage. 267 p. Par G. Charloux... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 221-226

12/2020