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Lynn Painter

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Critique littéraire

Les reliures à plaques françaises

Cet ouvrage abondamment illustré réunit sous forme de catalogue 251 notices consacrées à des plaques de reliures dont plusieurs sont inédites et dont certaines étaient inconnues jusqu'à présent. La recherche des auteurs s'est principalement portée sur les bibliothèques françaises, mais aussi sur de nombreux fonds de province et de l'étranger ainsi que sur quelques collections particulières. Les notices, accompagnées chacune d'un frotti, sont classées suivant l'ordre alphabétique des thèmes décoratifs. Ce classement permet de mieux intégrer les cas douteux et de constituer un instrument de recherche facile d'accès. Chaque notice comprend trois parties : identification de la plaque, liste et description des livres manuscrits ou imprimés qu'elles décorent (avec indication des possesseurs et des cotes anciens) et enfin un commentaire historique indiquant notamment les éléments permettant de dater ou de localiser une plaque. Une bibliographie termine la notice. Les auteurs ont établi les limites chronologiques de l'emploi des plaques en France depuis environ 1480 jusqu'aux années 1535/1536 en faisant ressortir les influences venues des Pays-Bas où ce type de décoration était connu dès le XIVe siècle. Le rôle de Paris est évidemment essentiel, mais d'autres centres importants ont pu être repérés, à Lyon notamment, mais surtout en Normandie. La consultation de l'ouvrage est facilité par une table alphabétique générale et par une liste des plaques divisée en trois parties : localisations sûres, localisations possibles, localisations douteuses. Vient ensuite une table par cote des livres cités. Non seulement les historiens et les historiens du livre, mais également les amateurs et les collectionneurs de reliures disposent désormais d'un instrument de référence qui n'est certainement pas prêt d'être remplacé.

01/1997

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Critique littéraire

Maurice Scève ou l'emblème de la perfection enchevêtrée. Délie objet de plus haute vertu (1544)

Lyon, carrefour économique et culturel dès l’Antiquité et le Moyen Âge, est à l’époque des guerres d’Italie (1494-1559) un relais important pour l’épanouissement de la Renaissance française dans sa richesse littéraire et artistique. Les sciences et la philosophie se mêlent alors aux fêtes et jeux urbains, à l’architecture, à l’archéologie, aux techniques d’édition et d’illustration pour créer des chefs-d’œuvre insoupçonnés : en poésie amoureuse, voici la Délie de Maurice Scève. Tourmentés, lunatiques, méditatifs et soudain bienheureux, puis cédant de nouveau à l’égarement, les vers de Maurice Scève, véritable « prince » de la Renaissance lyonnaise aux dates incertaines (1501-1563 ?), dessinent une perfection qu’on dirait enchevêtrée dans l’inspiration qui la suscite. Du coup de foudre amoureux qui le paralyse au premier regard, le poète ne sort plus jamais : il reste embarrassé, « mal caut », en « pensée obscure », en « haut désir de douce piperie », et dit la complexité tortueuse et délectable de son agitation d’esprit. Le surnom de Délie, donné par Maurice Scève à la poétesse Pernette du Guillet, désigne la muse du poète lyonnais. Délie objet de plus haute vertu (1544), premier recueil français composé pour mieux s’en distancier sur le modèle du Canzoniere de Pétrarque, présente un ensemble de 449 dizains de décasyllabes – parfaite quadrature – ponctués toutes les neuf pièces d’emblèmes qui donnent un rythme, une dimension d’échappée fugitive et une portée symbolique à la quête amoureuse. Telle est la perfection enchevêtrée qui, avant Ronsard, Du Bellay et l’ensemble de la génération de la Pléiade qu’elle va influencer, s’offre à l’analyse. Après quelques années au Cned, en charge de l’enseignement supérieur, des langues et de la culture, Bruno Roger-Vasselin a rejoint le ministère de la Culture et de la Communication comme directeur adjoint des Affaires culturelles de la Guadeloupe.

12/2012

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Religion

La France catholique illustrée

La France est la "Fille aînée de l'Eglise" . Ce titre de gloire lui appartient de plein droit. On peut le lui envier, on ne peut pas le lui ravir. Son histoire, L'histoire de France, est celle même du christianisme catholique. L'établissement du catholicisme en Gaule date des Apôtres. Tandis que le pape saint Clément de Rome, disciple de saint Paul, avait envoyé à la fin du premier siècle, des missionnaires pour évangéliser la Gaule, ce sont des disciples de l'apôtre saint Jean qui sont venus de Grèce et d'Asie Mineure, au cours du second siècle, prêcher en Gaule la religion de Jésus-Christ. A Lyon, sur les rives du Rhône, moins de deux cents ans après la prédiction de l'Evangile, Jésus-Christ eût des Apôtres qui l'annoncèrent, des Fidèles qui l'adorèrent, des Martyrs qui le proclamèrent et versèrent leur sang pour Lui. Tels sont les débuts du Christianisme en Gaule. Aussitôt après ces premiers apôtres, ces premiers fidèles, ces premiers martyrs, toute la Gaule devint chrétienne. Au cours de la tourmente révolutionnaire qui fit aussi des martyrs, les adversaires du christianisme, impatients d' "écraser l'infâme" criaient déjà victoire, se partageant les dépouilles de l'Eglise comme les bourreaux tirèrent au sort sur le Calvaire les vêtements de Jésus-Christ crucifié. L'orage passa. Un des fils de cette révolution, Napoléon Bonaparte, signa, à la grande joie de la majorité des Français, la réconciliation solennelle de la France avec l'Eglise, le Concordat de 1804. Par sa vocation séculaire, par ses traditions historiques, par la foi consciente ou inconsciente de ses enfants, et par les causes qu'elle a défendues, l'idéal de la France demeure toujours Etre le soldat de Dieu. Telles sont quelques-unes des perspectives que nous nous proposons de développer dans l'ouvrage populaire que nous vous présentons.

01/2021

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Romans historiques

Pierre trouvé

"Pierre était maintenant un grand garçon. Savait-il que, selon le règlement, il devait quitter leur chère maison à seize ans ? Que l'administration de l'Assistance publique envisageait de le placer chez de braves paysans qui le feraient dormir dans une grange, près de la fosse à purin ou chez des artisans qui mettraient généreusement un cagibi à sa disposition, partageant son gîte avec un corniaud, puant et plein de puces, seul être à lui porter une certaine affection. Ensuite, à dix-huit ans, on l'enverrait à l'armée afin de clore une jeunesse si heureuse, si prometteuse, et de le mettre au service de la France. Puis, on ferait de lui un brave ouvrier, exténué par des journées trop longues, définitivement dompté, une médaille du travail en récompense de sa vie de labeur, un petit cadeau du patron, un homme si généreux, toujours la même boîte de chocolats, offerte le jour de sa mise au rebut. Il pourrait mourir tranquille, regretté de tous et de personne. Bien entendu, il se serait marié avec une bonne pondeuse qui lui aurait fait quatre enfants". C'est ainsi que le directeur de l'orphelinat imagine la vie de Pierre Trouvé, orphelin de père et de mère, laissé à la charge de la Nation en février 1894. Elle aurait pu se résumer ainsi cette existence, de façon froide et linéaire, à l'opposé du récit kaléidoscopique que nous propose Roland Saussac. Des montagnes de l'Ardèche, aux champs de bataille de la Grande Guerre, en passant par Valence, Voiron, Lyon, Casablanca, Roanne ou Paris... Au gré des pérégrinations ou des fantasmagories de son personnage principal, l'auteur écrit pour nous - avec des effets de réel saisissants - la destinée d'un héros ordinaire du XXe siècle.

11/2014

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Littérature française

Les impostures du réel

Dans ce grand roman écrit entre 1953 et 2012, son dernier, Frédérick Tristan décrit les errances de notre époque à travers les tumultueuses aventures de Paul, son héros. " Les livres de Frédérick Tristan sont d'une puissance inégalée en France, d'une grande générosité d'intrigues, de rebondissements et de thèmes. " Bernard Pivot, Lire. Paul, jeune garc ? on solitaire, ne comprend pas pourquoi sa mère ne l'aime pas et pourquoi elle va jeter de la boue sur une tombe. Son père, toujours absent, garde un lourd secret dans son coeur. Un mystère rôde dans la maison, et l'enfant ne trouve d'évasion que dans le misérable cinéma du village. Les vieux films sont-ils plus réels que la vie ? A Lyon où il fait de précaires études, Paul croit se sauver de son désarroi grâce à l'amour, mais il tombe entre les mains d'une redoutable comédienne qui le viole. Le théâtre deviendra-t-il son nouvel univers, plus trompeur encore que l'autre ? Un professeur, qu'il considère à tort comme son ami, lui conseillera de se plonger dans des livres qui, loin de l'apaiser, le bouleversent. Parviendra-t-il à devenir écrivain ? D'étranges circonstances le conduisent à aimer une jeune étudiante que la drogue a menée à la folie. Pourra-t-il la sauver grâce à un héritage inopiné dont il déteste pourtant la provenance ? Empêtré dans une société qu'il ne comprend pas, Paul se libérera de ses angoisses en apprenant la vérité sur ses véritables origines et en s'engageant dans la résurrection mentale de celle qu'il aime. Le personnage principal de cette grande fresque conc ? ue entre 1953 et 2012 aura traversé plusieurs romans de l'auteur, faisant de ce texte essentiel l'un des fils conducteurs de l'oeuvre de Frédérick Tristan.

02/2023

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Théâtre - Pièces

Lacenaire, votre émission du soir

VITALINE FAUVERGUE (tout en confiant son manteau et son écharpe à la servante) : J'arrive de la Conciergerie ! J'ai assisté à une lecture de poésie... Ah ! quel talent ! Quelle érudition ! Non seulement l'homme est bien fait de sa personne mais en outre... il parle bien. Saviez-vous qu'il avait fait ses classes au collège de Lyon avec Edgar Quinet ? AGATHE RENOUILLET : Vraiment ? VITALINE : Et ce n'est pas tout : il était sur les mêmes bancs que l'avocat Belloc et le préfet Jayr qui ont été saisis de son affaire ! Si ce n'est pas un hasard... Ah, s'il n'avait ce funeste destin au bout de sa route, je me serais arrangée pour que tu aies ta chance de le rencontrer... AGATHE (soupir désabusé) : Tu es bien pressée de me voir convoler... avec n'importe qui. GUSTAVE (outré) : Ma chère Vitaline, je vous rappelle que cet homme n'est qu'un petit criminel ambitieux, qui n'a pas hésité à faire couler le sang et à boire à la santé de sa victime. VITALINE (frivole) : On croirait vous entendre parler des Massaï ! GUSTAVE : J'ai ouï dire que les Massaï avaient du coeur, bien plus en tout cas que ce Monsieur Lacenaire qui fait le fanfaron et raconte qu'il tue un homme comme il boit un verre de vin ! VITALINE (se servant à manger) : Ces paroles ont été extirpées de leur contexte, voire inventées par des gens qui voudraient le montrer sous un jour peu reluisant ! Cet homme est, je puis vous l'assurer, un homme de grande classe. Las, il a joué de malheur et si son père n'avait pas fait faillite comme il se plaît à le raconter, il serait aujourd'hui de ces gentilshommes dont on loue la prose, les vers et la galanterie.

02/2021

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Troisième République

Oeuvres. Tome 14, La voix du socialisme

La période du 1er juin 1910 au 30 septembre 1912 met le Jaurès de la maturité aux prises avec son siècle. Sur le plan international, le danger de la guerre se précise avec l'ouverture de conflits dans les Balkans. Les possibilités d'affronte­ments sanglants entre nationalités prennent corps, ainsi que les rivalités et les ambitions des grandes puissances. La recherche de solutions alternatives pour la paix laisse simultanément entrevoir une voie vers la coopération européenne. Autant d'éléments qui nourrissent les discours et écrits de Jean Jaurès dont la stratégie internationale dépasse le cadre européen : nationalisme hindou et propositions américaines d'arbitrage, par exemple. En politique intérieure, Jaurès s'attelle à la grande bataille pour la Représentation proportionnelle (RP) qui soulève la question des alliances et, en filigrane, de la conception de la République et de la démocratie. Un combat de plus, en ces années de luttes, marquées par la grève des cheminots ou la poursuite des débats sur les retraites, qui mettent en jeu droits des travailleurs et prémices de l'Etat social. Dans les congrès nationaux et internationaux se forgent également les contours de l'identité socialiste au gré des controverses, sur le rapport à entretenir avec la franc-maçonnerie, le syndicalisme, ou sur la position de L'Humanité, journal du parti ou journal socialiste. A l'heure où les menaces s'accumulent, où se pose la question des chemins à suivre pour le mouvement ouvrier, Jaurès incarne plus que jamais la voix du socialisme. Edition préparée sous la direction de Marion Fontaine, professeure des universités à Sciences Po, en collaboration avec Alain Chatriot, professeur des universités à Sciences Po, Fabien Conord, professeur des universités à Clermont-Ferrand, et Emmanuel Jousse, maître de conférences à Sciences Po Lyon.

12/2022

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Pollution

Vivre et lutter dans un monde toxique. Violence environnementale et santé à l'âge du pétrole

Pour en finir avec les success stories pétrolières, voici une histoire des territoires sacrifiés à la transformation des hydrocarbures. Elle éclaire, à partir de sources nouvelles, les dégâts et les luttes pour la santé au XXe siècle, du Japon au Canada, parmi les travailleurs et travailleuses des enclaves industrielles italiennes (Tarento, Sardaigne, Sicile), auprès des pêcheurs et des paysans des "Trente Ravageuses" (la zone de Fos / l'étang de Berre, le bassin gazier de Lacq), ou encore au sein des Premières Nations américaines et des minorités frappées par les inégalités environnementales en Louisiane. Ces différents espaces nous racontent une histoire commune : celle de populations délégitimées, dont les plaintes sont systématiquement disqualifiées, car perçues comme non scientifiques. Cependant, elles sont parvenues à mobiliser et à produire des savoirs pour contester les stratégies entrepreneuriales menaçant leurs lieux de vie. Ce livre expose ainsi la tension sociale qui règne entre défense des milieux de vie et profits économiques, entre santé et emploi, entre logiques de subsistance et logiques de pétrolisation. Un ouvrage d'une saisissante actualité à l'heure de la désindustrialisation des territoires pétroliers, des conflits sur la décarbonation des sociétés contemporaines, et alors que le désastre de Lubrizol a réactivé les interrogations sur les effets sanitaires des dérivés pétroliers. Renaud Bécot est maître de conférences en histoire contemporaine à Sciences Po Grenoble. Il a récemment codirigé Ecrire l'histoire environnementale au XXIe siècle (Presses universitaires de Rennes, 2022). Gwenola Le Naour est maîtresse de conférences en science politique habilitée à diriger des recherches à Sciences Po Lyon. Elle a codirigé Sortir des crises : One Health en pratiques (Quae, 2022). Ils ont fait appel à une vingtaine des meilleurs spécialistes de l'histoire sociale politique et environnementale des aires pétrochimiques dans le monde.

09/2023

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Beaux arts

Petits fronts de guerre sociale

Les Récits d'hospitalité de Christine Breton, conservateur honoraire du patrimoine et docteur en histoire, renversent le point de vue sur la ville et prennent pour centre l'ensemble des quartiers septentrionaux de Marseille - les trop méconnus Quartiers Nord. Ils viennent de sa longue expérience d'une mission expérimentale créée en 1995 sur le territoire du Grand Projet Urbain où elle a été nommée pour y appliquer les principes européens de patrimoine intégré (coordination et création de réseaux avec la société civile ; recherches et suivi scientifique avec les habitants et les professionnels du patrimoine ; coordination avec l'autorité scientifique, le Conseil de l'Europe et diffusion des textes comme la convention de Faro ; coproduction d'événements et de balades patrimoniales...) Le numéro 7 clôt la série : "Parce qu'ici s'achève le cycle des Récits d'hospitalité, histoire de Marseille vue du nord. Reste à raconter les douze marches mensuelles incorporées à l'année Capitale européenne de la culture Marseille-Provence 2013, passage secret trouvé pour remonter au présent, pour transmettre l'hospitalité reçue et les savoirs accumulés. Faire un livre comme on marche dans un quartier, voici l'enjeu de ce dernier numéro. Parce que vous avez parfois été choqués de m'entendre dire "petits fronts de guerre sociale" pour condenser l'injustice que traversent ainsi marches et hospitalité. Parce qu'un jour de 1940, dans la tradition des opprimés, le philosophe Walter Benjamin est revenu sur la rue de Lyon pour taguer : "Il n'est aucun document de culture qui ne soit aussi document de barbarie". Ce jour-là, tous les réservoirs de documents, tous les musées, sont d'un coup devenus muets. - Fin de l'émission. - Apparition de ce qui s'invente ailleurs, de l'autre côté de la ville et de la politique, avec vous qui marchez".

03/2014

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Beaux arts

Jacqueline Delubac, le choix de la modernité : Rodin, Lam, Picasso, Bacon

En insistant sur l'audace des choix de Jacqueline Delubac, l'exposition et l'ouvrage qui l'accompagne présentent à la fois la comédienne, la femme "la plus élégante de Paris", mais aussi et surtout l'amatrice d'art qui, en 1997, légua trente-huit oeuvres de première importance au musée des Beaux-Arts de Lyon, sa ville natale. Jacqueline Delubac (1907-1997) gagne Paris dans les années 1920, où sa carrière théâtrale débute en 1931 avec une pièce de Sacha Guitry. Devenue la troisième épouse de l'auteur en 1935, elle emménage dans son hôtel particulier, au milieu des oeuvres de Rodin, Degas, Toulouse-Lautrec, Bonnard, Vuillard... Au fil de ses rôles, les spectateurs sont conquis par cette brune piquante, au jeu moderne "à l'américaine", qui incarne l'élégance à la scène comme à la ville. Séparée de Sacha Guitry en 1939, la comédienne entreprend aussitôt de constituer sa propre collection d'oeuvres d'art. En pleine guerre, elle revend à cette fin les bijoux qu'il lui avait offerts et achète L'Atelier aux raisins, peint par Dufy deux ans auparavant. Après avoir interprété vingt-sept rôles au théâtre et joué dans vingt-cinq films, Jacqueline Delubac interrompt sa carrière au début des années 1950 et devient une figure du Tout- Paris. Avec son nouveau compagnon, le diamantaire arménien Myran Eknayan, propriétaire du fragment central du Déjeuner sur l'herbe de Monet (musée d'Orsay), elle vit désormais pleinement sa passion pour la peinture. Cet ouvrage montre toute la richesse de la ersonnalité de Jacqueline Delubac : le personnage public comme "la part secrète", la femme d'avant-garde qui réunit des tableaux de Lam, Braque, Picasso ou Bacon, aux sujets parfois violents, souvent troublants.

11/2014

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Faits de société

Lignes en vrac. Sur quelques livres antimilitaristes, libertaires et autres considérations

Aujourd'hui, grâce à nos ordinateurs et quelques rudimentaires connaissances en informatique, on peut construire un espace pour maintenir ouvertes nos fenêtres. Jean-Michel Lacroûte le sait et, alors, il décide de construire un blog. Son objectif est simple : nous raconter régulièrement ses lectures, nous parler, mais aussi nous titiller un tantinet pour nous rappeler cet espoir que, contre vents et marées, il garde ancré dans ce qu'il a de plus cher en lui : la lutte antimilitariste, le pacifisme et, nom de dieu, cette Anarchie qui, malgré tout, est toujours présente, parfois en pointillé, c'est vrai, dans nos cortèges et autres initiatives alternatives. Et qui, de plus, donne lieu à ces controverses amicales que nous avons eues entre nous depuis tant d'années... voire des décennies ! Les chroniques que nous vous proposons dans ce blog-book nous restituent donc notre Lacroûte, sans cravate et avec cette sincérité qui vaut son pesant d'honneur, en ces temps où les " médias sociaux ", souvent, se transforment pour les agités du bocal surtout en un moyen pour montrer sa trombine. L'auteur, quant à lui, semble utiliser ces médias avec, dans ses mains, toujours ce crayon prêt à coucher sur un écran virtuel ses pensées, qui aujourd'hui se matérialisent dans ce bouquin nous permettant de revenir tranquillement sur quelques-uns de ces " posts ". Et aussi de continuer à faire l'éloge des livres et, en particulier de ses idées, qui, vous l'avez sans doute remarqué, nous sont communes... Jean-Michel Lacroûte a été objecteur insoumis à l'ONF (­Office national des forêts) à la fin des années soixante-dix, et instit' à Villeurbanne, puis à Lyon. A la retraite, il continue à militer, pour l'antimilitarisme, au sein de l'Observatoire des armements et de l'Union pacifiste de France, mais aussi dans des activités libertaires et écologistes.

10/2021

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Critique littéraire

Une ombre sur le Monde - volet 5- les Exilés de l'Arcange

La saga des Montazini, l'histoire d'un exil en Sud-ouest - En France, l'histoire commence en 1930, pour faire une pause, cinq tomes plus tard en 1947, au lendemain de la guerre. Le centre de l'action se situe en Gascogne, mais elle se déplace régulièrement au gré des péripéties, un peu partout en France : Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, Paris, Perpignan ou encore en Provence. Tout au long de ces presque vingt années, la vie des Montazini n'est jamais simple. Le sort, le mauvais, mais aussi le bon, semble se complaire à jouer avec eux. Malgré ses déboires, la famille tient bon le cap et fait face. La ferme de L'Arcange, dans laquelle elle se retrouvera peu de temps après son arrivée en France, joue un rôle essentiel. Cette maison, au nom mythique, sera l'occasion pour Michel ZORDAN d'ouvrir de multiples parenthèses pour remonter dans un passé souvent tumultueux. Le destin ne peut toutefois pas s'acharner une vie durant. Derrière les gros nuages, le soleil n'attend souvent qu'une occasion pour briller à nouveau. C'est moi, Sylvio qui raconte l'histoire : Les exilés... c'est nous, les Montazini L'Arcange c'est notre ferme Avec "une ombre sur le Monde" c'est le cinquième volet de la saga des Montazini qui s'ouvre. Si vous n'avez pas lu les quatre premiers titres, rassurez-vous, tout en résumant la situation, c'est une nouvelle narration qui commence. Grâce à l'auteur, j'ai pu me glisser dans votre siècle et je dispose désormais d'une adresse mail. J'aimerai bien discuter avec vous et connaître votre avis sur mon histoire, vous pouvez me joindre à cette adresse sylvio. montazini@laposte. net Je compte sur vous. Bien à vous, Sylvio Montazini

04/2013

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Histoire de la philosophie des

De la mesure en toutes choses

Les mesures sont centrales dans le fonctionnement de nos sociétés : pas de transaction commerciale sans entente sur la quantité des marchandises achetées, pas de chemins de fer sans une commune mesure du temps... Partager un même système de mesure instaure confiance et fiabilité des relations et des transactions. Jusqu'au XIXe ? siècle, l'hétérogénéité domine : un pied mesurait ainsi 32, 482 ? cm à Paris, 34, 25 ? cm à Lyon, 51, 38 ? cm dans le Piémont. Le système des poids et mesures unifié est d'abord le fruit de la Révolution française, mais il se veut, dès l'origine, universel. Il diffuse à l'étranger, et devient un objet diplomatique. Depuis 1889, les pays signataires d'une Convention générale des poids et mesures partagent un même système, le Système International d'Unités, et se réunissent tous les quatre ans, pour en étendre, ou améliorer, les définitions. La dernière redéfinition, en 2018, a opéré une véritable révolution : quatre des principales unités sont désormais basées sur des constantes fondamentales de la physique. La valeur d'un kilogramme n'est ainsi plus définie à partir de l'emblématique étalon de platine, mais à partir de la constante de Planck qui régit le monde quantique. Pourquoi et comment une convention entre Etats signée il y a plus de 130 ans a-t-elle pu mettre la physique quantique au coeur du Système International d'Unités ? Comment ce système s'est-il imposé sur toute la planète et dans tous les domaines d'activités ? Quelles conséquences cela a-t-il dans notre quotidien ? Cet ouvrage revient sur l'histoire, les difficultés scientifiques et les implications de la question de la mesure depuis plus de 200 ans, mais aussi sur ses enjeux contemporains scientifiques, économiques et politiques.

10/2021

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Thrillers

Mémoires d'un expert psychiatre

L'INTELLIGENCE DU MAL Adam Jacuri est expert psychiatre auprès de la Cour d'appel de Lyon. Arrivant en fin de carrière, il décide de confier ses mémoires à Jessie Maure, auteure de thrillers. Alors qu'il prend la décision de se retirer définitivement du circuit en allant vivre sa retraite en Bretagne près de la forêt de Huelgoat, des disparitions inquiétantes vont commencer à affoler la population locale. Adam soupçonne un ancien patient et craint pour sa propre vie, mais la gendarmerie ne le prend pas au sérieux. Alors, quand les premiers corps sont découverts, il décide d'enquêter seul dans cette région vaste et mystérieuse. Alternant entre souvenirs criminels, maladies mentales, et conséquences personnelles et familiales d'un tel métier, ce thriller nous entraîne dans les coulisses des unités pour malades difficiles et dans les labyrinthes psychiques qu'un expert est censé parcourir. EXTRAIT " Je suis Adam. Clarice Starling, pour certains. Vous savez, la jeune stagiaire engagée pour interroger un prisonnier de Baltimore ayant commis de nombreux meurtres et actes de cannibalisme. Docteur Hannibal Lecter, pour d'autres. Justement ce fameux prisonnier-psychiatre incarnant l'intelligence du mal. Il faut croire que l'équipe de production du Silence des agneaux est passée à côté de quelque chose en m'évinçant du casting. Peut-être parce que j'avais trop de poils au menton pour jouer Clarice et pas assez de sang entre les dents pour la seconde option. Toujours est-il que je remercie le grand écran ! L'autre jour, l'un de mes amis m'a dit qu'il avait eu une révélation, qu'il avait enfin compris mon métier. Evidemment ! Il venait de visionner Mindhunter. Que ferions-nous sans la fiction ? Je vous le demande. Je suis le Docteur Jacuri. "

10/2023

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Thrillers

Les enquêtes de Luke Perrone. L'héritage Monna Lisa

Dans la lignée de Steve Berry, une nouvelle série pour les amateurs d'histoire, d'art et de religion. Paris, 21 août 1911. Un homme s'introduit de nuit dans le musée du Louvre et s'empare de La Joconde. La stupeur est internationale. Le tableau ne sera retrouvé que deux ans plus tard, à Florence. Florence, 2019. L'historien d'art Luke Perrone se rend dans la légendaire bibliothèque de la basilique San Lorenzo. Le journal de son grand-père, Vincent Perrugia, le voleur de La Joconde, vient d'être retrouvé par un collectionneur. Grâce à ce document inestimable, Luke espère résoudre quelques mystères vieux d'un siècle : qui a commandité le vol ? et pourquoi ? Accompagné d'un inspecteur d'Interpol de Lyon et d'une étrange jeune femme rencontrée à Florence, Luke se lance dans une quête qui le mènera du monde des collectionneurs à celui des moines franciscains. Il comprendra bientôt à quel point ses recherches mettent en danger de mystérieux adversaires, prêts à tout pour laisser dans l'ombre une vérité dérangeante. Avec cette première enquête de Luke Perrone, Jonathan Santlofer nous propose, entre Paris et Florence, une exploration passionnante des arcanes du monde de l'art. Se fondant sur des faits réels, il développe une hypothèse étonnante autour du tableau de Léonard de Vinci, qui passionnera les amateurs d'histoire et d'intrigues. " Un roman d'intrigue fascinant, plein d'anecdotes relatives à l'histoire de l'art en général, et en particulier à Léonard de Vinci. " - Joyce Carol Oates " Jonathan Santlofer tisse une toile remarquable avec ce roman que l'on ne peut pas lâcher et dont les rebondissements insoupçonnables suscitent un suspense de tous les instants. " - Michael Connelly " Fabuleux - Immersif, intriguant et rempli de suspense [... ], Santlofer était né pour écrire ce thriller ! " - Lee Child " Un livre délicieusement angoissant. " - Ruth Ware

10/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Swan Hill. Tome 2, Au bout du rêve

Après le succès de la trilogie Cassandra, le deuxième volet de la nouvelle saga d'Anna Jacobs met en scène Ismay Deagan, la soeur de Bram, dont on a fait la connaissance dans le premier volet. Fuyant l'Irlande pour le rejoindre Australie, la jeune femme verra son destin bouleversé au cours de la traversée. Le deuxième volet de la série Swan Hill, par l'auteure de la trilogie Cassandra 1860. La jeune Ismay Deagan n'a qu'un rêve : quitter l'Irlande pour rejoindre son frère Bram dans la colonie de Swan Hill en Australie, où il est parti tenter sa chance. Mais leur père a d'autres ambitions pour la jeune fille : la marier à leur voisin, le sournois Rory Flynn, malgré l'antipathie qu'Ismay éprouve à son égard. Un jour que Rory l'a violemment agressée, Ismay décide de s'enfuir. A bord du bateau qui la conduit au-delà des continents pour y assouvir son rêve, où elle se fait passer pour une veuve désargentée, elle se lie d'amitié avec Adam Treagar. A mesure qu'ils parcourent les océans, de Suez à Singapour en passant par Ceylan, les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre évoluent. Ismay craint alors que son secret soit découvert. Mais Adam ne cache-t-il pas, lui aussi, certains mystères qu'il tient à dissimuler ? Leur arrivée en Australie risque-t-elle de faire éclater la vérité et ruiner leur bonheur encore fragile ? " On prend plaisir à retrouver les personnages qu'Anna Jacobs dépeint avec humanité ", " Anna Jacobs a un réel don pour nous immerger dans ses histoires ", " Une suite plus que réussie aux Pionniers "... GoodReads. com

06/2021

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Sociologie

La psychothérapie et le psychisme inférieur

La psychothérapie est le traitement des maladies par les moyens psychiques, c'est-à-dire par la persuasion, l'émotion, la suggestion, la distraction, l'éducation, la foi et les prédications, ... d'un mot, par la pensée. Une jeune fille, qui avait totalement perdu la voix depuis plusieurs années, la retrouve pour signaler un train de chemin de fer à une amie qui allait être écrasée. C'est la scène modernisée du fils de Crésus qui était muet et qui, voyant un ennemi prêt à frapper son père, s'écria : "Soldat, épargne Crésus ! " Dans le tremblement de terre de 1855, à Lyon, une femme paralysée de la langue recouvre la parole pour appeler son mari à son secours et une autre paralytique est guérie par l'explosion d'une poudrière. Voilà la psychothérapie par l'émotion. D'après Feuchtersleben, Goethe serait parvenu à se soustraire à la contagion d'une fièvre putride "par la seule action d'une volonté ferme". Un surmené psychasthénique, à volonté défaillante, se laisse envahir par toutes les phobies : phobie du microbe, phobie de la souillure morale, phobie du sacrilège. Par une intervention puissante et répétée, le médecin fortifie cette volonté, lui redonne confiance en elle-même. Un autre sujet est convaincu de son impuissance : il ne pourra ni traverser une place, ni entrer dans une église ou au théâtre. Le médecin lui démontre et lui fait admettre qu'il peut tout cela s'il le veut. Voilà la psychothérapie par la persuasion. Un hystérique a une paralysie du bras ou une insensibilité avec contractures d'une jambe : le médecin l'endort ; dans l'hypnose, il lui suggère qu'il peut remuer son bras, que sa jambe est guérie et que ce résultat se maintiendra au réveil et définitivement. Les choses se passent en effet ainsi. Voilà la psychothérapie par la suggestion...

03/2023

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Société

Climat énergie, le vrai et le faux

La liberté, c'est d'abord la possibilité de choisir. La marque de son smartphone éventuellement, mais surtout comment l'on veut vivre. Cependant, choisir, vraiment choisir, cela ne peut pas se faire sans savoir. Les auteurs de ce livret ont rassemblé des données objectives, vérifiées et incontestables pour éclaircir le paysage et chasser les "fake news" qui nous empêchent de juger et de décider par nous-mêmes. Ce N° 1 sur le climat et l'énergie vous aidera à clarifier votre position sur des problèmes qui engagent notre siècle et l'humanité toute entière. Le Pacte civique, collectif de citoyens et d'associations, transpolitique et transpirituel, s'appuie sur quatre valeurs : créativité, sobriété, justice et fraternité, pour changer la société par l'engagement, la réflexion et l'action. Les enjeux de la campagne qui précèdera les échéances électorales de 2022 seront suffisamment lourds et complexes pour que nous évitions, individuellement et collectivement, de polluer le débat par des contre-vérités, des demi-mensonges, ou des affirmations approximatives. Cette exigence est d'autant plus pertinente que, depuis quelques années, les "fake news" ont pris une ampleur et une nocivité considérables, profitant de l'impact croissant des réseaux sociaux sur l'opinion publique. Le collectif local Lyon-Rhône du Pacte civique a donc décidé de mettre à jour un premier recueil "Idées fausses, idées reçues" qu'il avait rédigé en 2016, en couvrant un champ moins large, mais en approfondissant davantage les questions, préférant rendre compte de leur complexité plutôt que de prendre le risque de simplifications abusives. Le présent livret est consacré au climat et à l'énergie. Deux autres l'accompagnent, l'un consacré à l'agriculture, l'autre à l'immigration et à l'Europe.

06/2021

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Littérature française

Un coeur à la dérive

Bucarest, lundi 19 avril 2010, 10 heures. Ambiance survoltée dans la salle d'attente archicomble de l'aéroport Otopeni. Que se passe-t-il ? Pourquoi ces caméras de télévision à chacune des entrées ? Quelle star du show-biz, quel sportif de renom attend-on avec autant de fébrilité ? Fausse piste. Il suffit de voir la mine renfrognée des passagers, de lire dans leurs yeux la fatigue ou l'abattement, pour comprendre que la télévision n'est là que pour compatir. On s'agglutine devant les comptoirs des compagnies. Les hôtesses d'accueil font face comme elles peuvent puis battent en retraite derrière les paravents vitrés. L'exaspération polie ne tient plus qu'à un fil. Déjà éclatent les premières invectives, les premiers cris de colère. Perdues dans le cimetière des vols " cancelled ", quelques rares destinations entretiennent encore l'espoir d'une poignée de veinards. Vol RO 387 destination Lyon-Saint-Exupéry départ 12 heures 45 : en attente. Un homme observe toute cette effervescence avec, sur les lèvres, un sourire amusé. Cet homme, c'est Enzo Russo. Nationalité française, identité incertaine. Gaulois par décret de naturalisation en date du 1er juillet 1960. Sicilien par attachement viscéral à sa terre natale... Enzo vient de divorcer. Plus exactement, madame a demandé le divorce. Elle lui réclame une sorte de démission forcée librement consentie. Bien sûr, il aimerait connaître les raisons profondes de cette décision. Mais à quoi bon, puisque elle est irrévocable. Alors, il prend la route, le coeur à la dérive. Son errance sentimentale le mènera jusqu'en Roumanie. Vesna, une amie de rencontre, l'attend. Réussira-t-elle à le retenir ? Dans ce récit, se croisent des personnages romanesques aux parcours singuliers, témoins anonymes mais lucides d'un monde en mutation. Des personnalités attachantes qu'on n'est pas près d'oublier.

05/2014

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Animaux, nature

La compagnie des bêtes. Les animaux de la montagne vie publique & vie privée

Nous vivons dans la compagnie des bêtes. Elles habitent nos montagnes, nos maisons, nos champs, nos forêts. Elles peuplent le silence de nos méditations, hantent notre imaginaire, nourrissent le territoire de nos rêves. Les animaux sont le miroir de nos vies. Et si nous les observons (trop), si nous les aimons, les chérissons (trop, et surtout mal), nous les haïssons (plus souvent qu'à leur tour). Ils nous regardent, eux aussi, nous observent (encore plus) et, sans doute, nous jugent. Et pas seulement le loup dont on dit qu'il nous est impossible de soutenir le regard. Et qui a croisé les yeux ronds éberlués du hibou grand-duc, posté dans le creux de l'arbre de son jardin ne l'oubliera jamais ! Mêmement l'écureuil, à la curiosité insatiable lorsqu'il observe nos ébats amoureux dans les feuillages d'été. Les yeux de la mouche sont infinis et ceux du lynx exorbitants. L'ours, nous dit La Fontaine, louche sur notre amitié et la promiscuité des tiques nous insupporte ! Un supplice ! Encore le pigeon qui guette sur le rebord de ma fenêtre et surveille à l'instant, où j'écris cette quatrième de couverture, les mots couchés par ma plume d'oie m'importune, me fige, m'empêche ! J'arrête là... Nous avons voulu, par cet ouvrage, vous ouvrir les portes d'un monde fabuleux et vous faim accéder à une dimension supérieure de la Vérité : narrer la vie extraordinaire des bêtes : vie publique et vie privée. Science et sensibilité. Connaissance, quoi. Oui ! L'animal nous fascine par sa grâce et sa beauté. Sa poésie, son mystère ici révélé : l'animal est vrai parce qu'il est beau ! Que ce livre vous accompagne dans la découverte émerveillée de Dame Nature. Oui ! Qu'il devienne votre ami, votre livre de compagnie.

06/2019

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Littérature française

L'homme cristal

Harry vit dans le Haut-Doubs, dans les forêts profondes d’épicéa, comme son père, son grand-père et tous les anciens bûcherons, sculpteurs de montagne. Mais, depuis neuf ans, Harry survit. La glace d’un étang, dans un craquement, a décidé de sa vie un matin d’hiver. Beth, sa femme, a disparu dans l’eau noire sans un cri. Harry n’aura de cesse de trouver la raison à cette inexplicable disparition. Sa quête fiévreuse le mène des rives du lac St Point aux contreforts du Mont Rond. Sa forêt avait été son refuge, elle devient sa perte, un puits sans fond. Harry rêvait d’un chemin droit comme le fût des sapins, dur comme la lame tranchante pour élucider son drame ; il ne rencontre que le doute et les cris. Sa recherche illuminée croise alors la piste d’un livreur de journaux facétieux et jovial, d’une femme, sauvage comme le lynx, douce comme le chat, silencieuse comme les nuits. Une femme belle et blessée qui invente les ombres. Harry trouve au-delà des plus sombres forêts, l’aide généreuse d’un policier au coeur trop tendre mais aux larmes sans âme. Harry aurait voulu tenir la main de Beth une dernière fois, pour une seconde ou pour l’éternité. C’était comme espérer faire se rejoindre les cernes des souches. Harry perd sa forêt dans cette quête initiatique. Il quitte les plateaux du Haut-Doubs, abandonne ses forêts, son lac, devient sculpteur, là-bas, en ville. Il y recroise Maylis, sa seconde femme, sa seconde fée. Mais aucun homme ne retrouve jamais un chemin perdu. L’eau ne coule jamais vers sa source. Les forêts savent se montrer généreuses. Harry comprend la mort de Beth une nuit où la parole des femmes, emportée par le vent des montagnes, chuchote le Mot qui rend la lumière aux hommes.

04/2013

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Romans historiques

Julie-Victoire. Le roman de Julie-Victoire Daubié, première bachelière de France

Femme généreuse, courageuse, passionnée et passionnante, telle était Julie-Victoire Daubié ! Née le 26 mars 1824, huitième enfant d'une famille vosgienne, Julie-Victoire Daubié découvre très tôt, dans la Manufacture de Bains-les-Bains où son père est caissier, le travail forcé des enfants, les inégalités sociales, les injustices, l'esclavage des femmes, qui alimenteront toujours son engagement citoyen. Considérant l'instruction comme une priorité, elle choisit le monde universitaire alors fermé aux filles pour agir, tenter de bousculer les repères de la vieille société. Diplômes pour l'enseignement primaire supérieur en poche, devenue préceptrice, elle vise le Baccalauréat ! Candidature refoulée par la Sorbonne des hommes, elle se présente à Lyon dont l'Académie impériale la reçoit, le 17 août 1861... Première Bachelière de France ! Reconnaissant sa culture et ses talents littéraires, la presse économique fait alors d'elle l'une des premières journalistes françaises. Soutenue par des humanistes influents, elle publie des livres importants, dont La Femme pauvre au 19e siècle, et de nombreux articles consacrés à la morale en politique, aux conditions de travail, au droit de vote, aux missions essentielles de l'école, à la cause des femmes, réservant ses rares loisirs à la botanique. En 1871, la Sorbonne l'accepte enfin : première Licenciée ès Lettres de France. Julie-Victoire meurt le 26 août 1874, en plein travail sur sa thèse de doctorat La Condition de la femme dans la société romaine. A sa manière de conteur, dans ce roman très émouvant, Gilles Laporte nous fait partager au quotidien la vie d'une citoyenne engagée, pacifiste et déterminée qui, en son temps, a su proposer une réflexion visionnaire, et remporter des victoires capitales pour toutes les femmes. En 2012, pensée et objectifs de Julie-Victoire Daubié sont toujours d'actualité !

01/2013

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Histoire ancienne

Marc Aurèle

A l'âge précoce de dix ans, Marc Aurèle (121-180 après J-C), déjà héritier de l'Empire romain, consterna sa mère en lui annonçant qu'il voulait être philosophe, en porter l'habit et coucher à même le sol. Or, si l'aristocratie romaine voyait en cette tradition un idéal humain, les penseurs stoïciens avaient eux presque toujours combattu le pouvoir, parfois jusqu'à la mort... Pourtant, celui qui devint en 138 le petit-fils adoptif d'Hadrien réussit à concilier exercice du pouvoir et philosophie. L'auteur des Ecrits pour lui-même, sorte d'exercices spirituels, fut tout à la fois un homme de paradoxes et un extraordinaire reflet du modèle romain. Sur le plan religieux, bien que sa morale fût assez proche de celle des chrétiens, il ne les comprit jamais, et c'est sous son règne que la jeune Blandine fut jetée aux fauves dans l'amphithéâtre de Lyon. Sur le plan de la justice, il veilla toujours à prendre les décisions les plus favorables aux hommes, mais ne bouscula ni la hiérarchie sociale ni la place des esclaves. En matière militaire, enfin, cet homme de paix se mua en remarquable général en chef, commandant personnellement ses armées, pour protéger Rome et le monde romain de l'intrusion de peuples d'origine germanique ou asiatique (guerres danubiennes). En définitive, l'empereur-philosophe, qui ne fut jamais un simple théoricien, fut reconnu par ses sujets comme l'homme d'Etat romain par excellence et hissé immédiatement après sa mort au rang des dieux, même s'il avait choisi pour lui succéder un fils, Commode, qu'il savait indigne. Une biographie enlevée et brillante qui tente de sonder l'immense personnalité d'un grand Romain.

03/2013

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Généralités médicales

Infirmières parisiennes. Emergence d'une profession (1900-1950)

En 1900, les mots " infirmier" et " infirmière" étaient utilisés pour nommer le personnel non qualifié de l'hôpital et avaient le même sens que " garçon de salle " et " fille de salle ". En 1950, le terme n'est plus que féminin et désigne des travailleuses qualifiées dont la formation initiale assez longue a été certifiée par un diplôme d'Etat. Quelles ont été les raisons de cette mutation, qui a accompagné l'évolution de la médecine hospitalière et du droit de l'assistance? Comment ce phénomène s'inscrit-il dans l'évolution de la société française de la première moitié du XXe siècle? Pourquoi est-ce dans les hôpitaux de l'Assistance publique de Paris que cette dynamique a été forte au point que ses choix ont entraîné l'ensemble du secteur hospitalier du pays? Comment cette professionnalisation s'est-elle effectuée? Quelles ont été ses conséquences sur la vie de ces femmes? Cet ouvrage associe une approche quantitative précise de l'institution hospitalière parisienne à l'étude des destins individuels de seize femmes soignantes. Par un jeu d'échelles, l'auteur définit le rôle de différents facteurs (l'origine géographique, le milieu social, la formation, le marché du travail, les guerres, etc.) dans la conception d'un métier qualifié. Afin de préciser les spécificités parisiennes, un chapitre est consacré à un autre grand ensemble hospitalier, les Hospices civils de Lyon, ce qui nous permet de suivre jusqu'à nos jours un groupe professionnel proche de celui des infirmières créé dans les années 1930 pour se substituer aux religieuses qui disparaissaient. L'auteur présente un groupe social de femmes dynamiques, confrontées aux difficultés de la vie mais aussi à un exercice professionnel passionnant, dont le tableau nous est ainsi brossé, sans que soit laissé de côté l'impact de la gestion menée par l'administration hospitalière.

07/2011

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Régionalisme

J'aime pas la polente... Les chants du coeur de Grand Louis sous le ciel de Savoie

Les années ont passé grand train. P'tit Louis n'est pas devenu " le grand moutardier du pape ". (Est-il seulement devenu grand ?) Aujourd'hui, c'est un homme mûr. Mais à cet âge où le poids des ans vous entraîne en douceur vers un demi-sommeil, il laisse Joséphine entrer dans sa vie et dans son cœur. Elle entend bien s'y pelotonner tout à sa guise, au sortir d'une séparation tumultueuse, pour y laper amour et considération. Hélas ! comme disait Mémé, " il y a un hic " : leur très grande différence d'âge. Il n'en faut pas plus pour aviver les rancœurs de familles aux courtes vues, les jalousies de collègues de travail que le bonheur dérange, les commérages au vitriol du voisinage. Le temps n'est pas si loin des charivaris braillards où l'on malmenait les amoureux qui s'en allaient au mariage par des sentiers nouveaux. P'tit Louis se remémore avec une once de nostalgie la Savoie traditionnelle, les ruelles en terre battue de son vieux village où l'on accueillait les veufs qui avaient le culot de se remarier avec une belle jeunesse en faisant barricade à grand tintamarre, avec force pétards, crécelles et autres boîtes. Mais Grand Louis est envoûté. Il n'a jamais vraiment quitté P'tit Louis, ni perdu de vue les rêves, les espoirs, les audaces de l'enfance. Il nous entraîne, avec Joséphine, dans une quête éperdue et épuisante du bonheur, à travers les paysages magiques des terres de Savoie, de la Chartreuse, de la vallée de l'Ain ou du Vieux Lyon. Est-ce Joséphine qui grandit ? Est-ce le vieil ours mal léché qui laisse P'tit Louis éclairer son chemin ? Qu'importe ! Ils marchent main dans la main. On verra bien !

09/2008

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Histoire de France

Joseph Fouché

Joseph Fouché (1759-1820) fascine toujours aujourd'hui parce qu'il fut un acteur de premier plan durant plus de vingt années d'une densité exceptionnelle (ses deux grands rivaux ne s'appelèrent-ils pas Robespierre et Napoléon ?) et qu'il fut l'inventeur de la police politique. Il n'eut pas son pareil pour " vouloir être de tout ", comme le déclara un jour l'Empereur, pour occuper le devant de la scène à tout prix (" l'intrigue [lui] était aussi nécessaire que la nourriture "). Ne pouvant se résoudre à rester au second plan, il se singularisa durant la Terreur par un comportement particulièrement sanguinaire comme représentant en mission à Nevers et à Lyon ; il fut ensuite l'un des inspirateurs du complot contre Robespierre le 9 Thermidor ; le 13 vendémiaire, il prodigua ses conseils à Barras mais l'abandonna le 18 brumaire. Ministre de la Police de Napoléon, il se délectait à démêler les fils des intrigues jacobines ou royalistes. Disgracié à deux reprises pour avoir manifesté une fidélité à éclipse au régime et au souverain, il intrigua un peu plus tard auprès de Murat, roi de Naples, pour le détacher de Napoléon. La confusion des Cent-Jours le combla par les occasions qu'elle lui donna de multiplier les manœuvres, et il parvint un temps à devenir le ministre de la Police de Louis XVIII lui, le régicide, avant de mourir en exil, riche à millions. Ce parcours plus tortueux encore - s'il est possible - que celui de Talleyrand, a passionné des auteurs aussi divers que Balzac, Zweig et, récemment, Jean-Claude Brisville. N'était-il naturel qu'il retînt l'attention de notre meilleur historien de l'Empire, Jean Tulard ?

01/1998

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Musique, danse

MIROIRS DE LA MUSIQUE. Tome 2, la musique et ses correspondances avec la littérature et les beaux-arts, XIXème-XXème siècles

Justifier l'évolution de la musique au cours du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle à la lumière de son environnement artistique et littéraire : telle est l'ambition de cette étude. Sans être assimilable à une Histoire de la musique au sens classique du terme pas plus qu'à une Histoire de l'art ou de la littérature, ce livre propose, par le biais d'un cheminement à travers les grands courants esthétiques qui ont marqué la période 1800-1950, une réflexion sur les correspondances possibles entre la technique ou l'esthétique des compositeurs et celle des peintres, des architectes ou des écrivains d'une époque donnée. Quelles affinités entre l'art d'un Delacroix et celui d'un Berlioz ? Quelles analogies entre l'inspiration de Goya et celle de Beethoven, entre l'univers de Nerval et celui de Schumann ? Quels rapprochements établir entre Rodin et César Franck, entre Klimt et Mahler ou plus près de nous entre Stravinsky et Picasso, Kandinsky et Schoenberg ou encore Duchamp et Varèse ? Ce sont, parmi beaucoup d'autres, quelques-uns des jeux de miroirs éclairants qu'offre ce livre riche d'aperçus nouveaux. Romantisme, réalisme, impressionnisme, symbolisme, expressionnisme, japonisme, futurisme, cubisme, néoclassicisme, exotisme, primitivisme, surréalisme constituent les étapes marquantes de ce panorama musico-culturel. Jalonné de nombreux tableaux synthétiques, cet ouvrage tente de répondre au désir grandissant du public d'élargir son champ de vision de l'art à l'ensemble de ses expressions. Rappel : Miroirs de la musique tome I (XVe-XVIIIe siècles) François Sabatier est professeur d'Art et civilisation et d'Histoire de la musique au Conservatoire supérieur de Lyon. Rédacteur en chef de la revue L'Orgue, il a collaboré à plusieurs ouvrages dont le Guide de la musique d'orgue et le Dictionnaire de la musique en France aux XVIIe et XVIIIe siècles.

04/1998

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Religion

Frédéric Ozanam (1813-1853). L'engagement d'un intellectuel catholique au XIXème siècle

" Le moment arrive où vous n'aurez plus pour vous qu'un petit nombre de vieillards ", assurait le ministre Casimir Perier à un prêtre au lendemain des Trois Glorieuses. Or, quatre années plus tard, Sainte-Beuve constate que le sentiment religieux caractérise " une notable partie des jeunes générations de notre temps ". Un réveil se produit au sein de la jeunesse intellectuelle. En 1836, un tiers des élèves de l'École normale supérieure est enrôlé dans la Société de Saint-Vincent-de-Paul, une association issue de la rencontre en 1833 de quelques étudiants, au premier rang desquels le Lyonnais Frédéric Ozanam et d'un vétéran des œuvres de la Restauration, Emmanuel Bailly. En 1835, Ozanam et ses amis sont parvenus à faire monter Lacordaire dans la chaire de Notre-Dame. Nul doute que l'alliance momentanée entre libéralisme, romantisme et catholicisme n'ait créé un climat plus favorable pour ceux qui voulaient réconcilier la religion et la liberté, la science et la foi, ce qui fut le grand combat intellectuel de Frédéric Ozanam à Lyon d'abord, à Paris ensuite, comme étudiant d'abord, comme professeur dans la chaire de littérature étrangère de la Sorbonne ensuite. Mêlé, souvent malgré lui, à plusieurs des combats de son temps, la campagne pour la liberté de l'enseignement, la question des nationalités, Ozanam n'hésite pas à se faire journaliste dès lors que la question sociale passe au premier plan de l'actualité en 1848. Mort en 1853, à l'âge de quarante ans, il a anticipé des évolutions qu'il faudra attendre plus d'un siècle pour voir se confirmer. Béatifié à Paris, lors des Journées mondiales de la jeunesse, en 1997, ce laïc marié très amoureux de sa femme, ce père de famille incarne un visage de la sainteté rarement proposé encore.

08/2003

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Religion

Grenoble

Le diocèse de Grenoble s'étend sur les mêmes territoires que le département de l'Isère : par suite, il regroupe presque tous ceux que comprenait l'ancien diocèse à la veille de la Révolution, mais aussi la plus grande partie du territoire cisrhodanien de l'ancien diocèse de Vienne, et enfin des morceaux provenant des anciens diocèses de Lyon, de Belley et de Die. Fleuron de cet héritage, Vienne occupe donc dans le présent livre la place qui lui était due, et ce d'autant plus qu'une « zone pastorale interdiocésaine » y a récemment trouvé son centre naturel sous la responsabilité d'un évêque délégué. Ce n'est là qu'une des mutations historiques d'un diocèse ouvert, par sa position géographique et son caractère frontalier, à l'influence de plusieurs cultures symbolisées par l'art et par ces témoignages de la foi populaire que représentent les routes locales et internationales des pèlerinages. Pour la première fois, la carte en a été dressée et figure dans ce volume. On ne saurait trop souligner l'esprit d'équipe qui a présidé à sa réalisation, sous la direction du professeur Bernard BLIGNY, médiéviste réputé, de l'Université de Grenoble, et spécialiste de l'histoire monastique de la France du Sud-Est. Parmi les spécialistes, universitaires et ecclésiastiques, qui ont collaboré aux différentes parties de l'ouvrage, un hommage particulier doit être rendu à Mgr Gabriel MATAGRlN. Evêque de Grenoble depuis 1969 et vice-président de l'Assemblée de l'Episcopat de France, nul n'était plus qualifié que lui pour établir dans une postface le bilan du diocèse pour les années 1962-1978. C'est aussi un document en même temps que la vision historique et pastorale d'un haut prélat pour qui l'histoire reste maîtresse de vie.

01/1979

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Religion

Grenoble

Le diocèse de Grenoble s'étend sur les mêmes territoires que le département de l'Isère : par suite, il regroupe presque tous ceux que comprenait l'ancien diocèse à la veille de la Révolution, mais aussi la plus grande partie du territoire cisrhodanien de l'ancien diocèse de Vienne, et enfin des morceaux provenant des anciens diocèses de Lyon, de Belley et de Die. Fleuron de cet héritage, Vienne occupe donc dans le présent livre la place qui lui était due, et ce d'autant plus qu'une « zone pastorale interdiocésaine » y a récemment trouvé son centre naturel sous la responsabilité d'un évêque délégué. Ce n'est là qu'une des mutations historiques d'un diocèse ouvert, par sa position géographique et son caractère frontalier, à l'influence de plusieurs cultures symbolisées par l'art et par ces témoignages de la foi populaire que représentent les routes locales et internationales des pèlerinages. Pour la première fois, la carte en a été dressée et figure dans ce volume. On ne saurait trop souligner l'esprit d'équipe qui a présidé à sa réalisation, sous la direction du professeur Bernard BLIGNY, médiéviste réputé, de l'Université de Grenoble, et spécialiste de l'histoire monastique de la France du Sud-Est. Parmi les spécialistes, universitaires et ecclésiastiques, qui ont collaboré aux différentes parties de l'ouvrage, un hommage particulier doit être rendu à Mgr Gabriel MATAGRlN. Evêque de Grenoble depuis 1969 et vice-président de l'Assemblée de l'Episcopat de France, nul n'était plus qualifié que lui pour établir dans une postface le bilan du diocèse pour les années 1962-1978. C'est aussi un document en même temps que la vision historique et pastorale d'un haut prélat pour qui l'histoire reste maîtresse de vie.

01/1979