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Raymond Ebalé

Extraits

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Poésie

Bonheurs du leurre

Où se situe le leurre, le trompe-l'oeil ? L'illusion créée par ces proses est peut-être moins illusoire que nous ne le croyons. L'une après l'autre elles nous absorbent, nous imposent leur monde, nous font oublier celui qui nous entoure, qui n'est bientôt qu'un décor. Il n'y a dans ces pages aucune mimésis, c'est l'écriture elle-même qui devient le réel : sa langue tangible, ses mots qui se bousculent, sa syntaxe ondulatoire, ses fantômes, ses désirs, ses angoisses, ses jubilations, ses hôtes aimés ou redoutés. Bonheurs du leurre est un recueil qui charme le lecteur, l'attrapant dans le récit de ses petites pérégrinations («Visitez Londres», «Washington square»), l'interrogeant sans détours dans son «Questionnaire» ou l'amusant de ses intrigues. Le narrateur se confronte à des doubles et à des monstres, il passe par plusieurs morts, et ses extases n'ont d'égal que ses épreuves. Mais ici les pires drames sont souriants et les morts ne sont jamais définitives. Mais ici les voluptés débordent le registre officiel du sexe et du genre. Mais ici les parcs et les villes les plus célèbres sont méconnaissables, comme vus à travers un microscope quantique. Merveilleuses proses qui sont beaucoup plus que poétiques, car, chez Saul Yurkievich, la pensée se fait corps, la recherche du mot est quête de l'être, sons et sens sont les deux faces d'une seule vérité, multiple. Bonheurs du leurre est un parcours euphorisant, la jam-session magistrale d'un «trafiquant de masques et de voix» que la très belle traduction de Michèle Ramond, véritable prouesse, restitue avec brio dans son mouvement, son humour et sa profondeur.

05/2008

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Littérature française

Indiana. .

Indiana, est le premier roman de George Sand qu'elle écrit entièrement seule, publié sous le pseudonyme masculin "G. Sand" . La présente édition (texte intégral), est établie à partir de la première édition qui paraît en deux volumes, Libraires J. P. Roret et H. Dupuy, à Paris le 20 mai 1832. Lu comme un pamphlet contre le mariage, Indiana (1832) lança la carrière littéraire de l'auteure. Mariée, au sortir de l'adolescence, à un vieux colonel antipathique et autoritaire, Indiana se laisse courtiser par un jeune homme, Raymon de la Ramière, qui n'est qu'un séducteur peu fiable. Tout la disposait pourtant à être sauvée par l'amour. Indiana se trouve prise dans les turpitudes de la passion, car le désir du jeune homme se révèle bientôt d'un appétit plus redoutable encore que la brutalité de son mari repu. Oppressée dans son mariage, Indiana cherche une aventure : celle-ci achèvera de l'opprimer. Faisant partie des roman féministes de George Sand, Indiana (1832), bousculent les conventions sociales et magnifient la révolte des femmes en exposant les sentiments de ses contemporaines, chose exceptionnelle à l'époque et qui divisa aussi bien l'opinion publique que l'élite littéraire. Ce premier roman rencontre un grand succès auprès du public et de la critique dès sa parution, et permet à George Sand d'entamer sa carrière littéraire. "Ceux qui m'ont lu sans prévention comprennent que j'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, il est vrai, mais profond et légitime, de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et la société". G Sand (préface à la réédition de 1842).

06/2023

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Photographie

Photographisme. William Klein, Gérard Ifert, Wojciech Zamecznik

Mais ce que l'on sait moins est que ce dialogue entre photographie et arts graphiques est particulièrement fécond pendant les deux décennies qui suivent la fin de la Seconde Guerre mondiale (1945-1969). Si plusieurs graphistes s'essaient alors à la pratique du photomontage, d'autres affectionnent plutôt l'abstraction formelle permise par la photographie. Leurs photogrammes et dessins lumineux, obtenus grâce à d'innovantes expérimentations, sont appliqués à la publicité, à des affiches d'évènements culturels, à des couvertures d'ouvrages ou de pochettes de disques. Dans cette lignée, Gérard Ifert (Bâle, 1929), William Klein (New York, 1928) et Wojciech Zamecznik (Varsovie, 1923-1967) inventent, dans les années 1950 et 1960, de nouvelles formes d'expressions " photo-graphiques ". Ces trois personnalités, actives dans des domaines d'application distincts, opèrent néanmoins dans des contextes culturels assez proches, marqués non seulement par l'héritage du Bauhaus, mais également par celui de l'art concret et par les développements contemporains de l'abstraction gestuelle ou du cinétisme. Au moyen de captations photographiques des vibrations lumineuses, d'effets rythmés de montage et de jeux de couleurs, tous trois s'attachent à retranscrire les sensations dynamiques telles la vitesse, l'expérience de la foule ou l'ultra-mobilité. Cet ouvrage présente plus de 200 photographies et documents, pour la plupart inédits ou méconnus, qui éclairent un pan important de l'histoire des relations entre photographie et arts graphiques dans les années d'après-guerre. Un texte de Julie Jones replace le photographisme dans l'histoire de la photographie, un texte de Catherine de Smet éclaire le travail de chacun des artistes au regard du graphisme, tandis que Karolina Lewandowska retrace leur parcours.

11/2017

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Philosophie

Friedrich Nietzsche. Vie, oeuvres, fragments

Il est rare qu'une oeuvre soit aussi intimement liée à la vie de son auteur, comme celle de Friedrich Nietzsche (1844-1900), qui écrivait à son ami Jakob Burckhardt : " j'ai atteint le point où je vis comme je pense. " Et c'est de ce point-là qu'est parti Jean-Luc Bourgeois dans ce livre, suivant pas à pas les travaux et les jours d'un homme qui est allé bien au-delà de ses propres forces, pour élaborer l'une des philosophies les plus radicales et les plus bouleversantes de notre modernité. Ainsi, c'est un Nietzsche par lui-même qui est donné à lire, où tous les événements de sa biographie sont documentés par des extraits de l'oeuvre elle-même : livres publiés, lettres envoyées, mais aussi les milliers de brouillons et notes posthumes, accompagnés par des extraits de correspondances de tous ceux qui de près ou de loin ont approché Nietzsche, depuis la pieuse enfance à Röcken jusqu'aux douze années prostrées à Weimar, après l'effondrement de Turin en 1888. Et l'on voyage ainsi de Bâle à Sils-Maria, de Zurich à Messine, de Nice à Rapallo, en compagnie des amis fidèles Overbeck ou Gast, des confrères Rohde ou Ritschl, des nombreuses amours ou confidentes, Cosima Wagner, Lou Salomé, Malwida von Meysenbug, Louise Ott, Meta von Salis, avec l'ombre toujours d'une soeur possessive et grotesque, si elle n'en était pas nuisible, ou celle de Richard Wagner, adulé puis haï, tout comme cette Allemagne qui lui devient " importune et étrangère " au fur et à mesure que s'y amplifie la menace antisémite annonçant la barbarie future.

10/2020

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Sciences politiques

Sionisme et Mondialisme. Le sionisme, de ses origines au IIIe Reich, 1895-1941

Traiter du sionisme et de son évolution depuis l'engagement de Theodor Herzl à promouvoir la renaissance d'un Etat juif lors de son premier Congrès à Bâle en 1897, nécessite de connaître les causes profondes ayant incité cet homme à s'engager dans une telle aventure qui détermina tout le XXe et début XXIe siècles. Cet ouvrage en apporte, pour la première fois, les explications grâce à l'étude des Carnets complets de Theodor Herzl, 1895-1904. C'est tout l'enjeu de la première partie de ce livre d'éclairer les coulisses du monde politique, économique, financier et religieux européen avant la Première Guerre mondiale. Forts de 1600 pages, ces carnets proprement décortiqués donnent les véritables raisons à l'origine de la guerre de 1914. La proclamation de la Déclaration Balfour en 1917, reconnaissant l'existence d'un foyer juif en Palestine dans le cadre d'un mandat britannique, fut une conséquence et une étape de ce travail de fond. Cependant, une accélération du phénomène se fit en août 1933 lors de la conclusion de l'Accord de la Haavara (" transfert " en hébreu) entre les autorités nazies et sionistes. Alors que tout semblait les opposer, cet Accord permit l'élaboration d'une politique de peuplement juif et de modernisation de la Palestine – phénomène qui a perduré jusqu'en avril 1941 – accélérant ainsi la création de l'Etat d'Israël en 1948. Tout l'enjeu de ce livre est de présenter dans sa seconde partie, à l'aide de nombreuses pièces d'archives, ces événements si méconnus dont les répercussions se font toujours sentir dans le cadre d'un mondialisme apparemment triomphant.

05/2020

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Histoire de France

François, marquis de Bouillé

De sa notice biographique on sait que François Claude Amour du Chariol, marquis de Bouillé, né en 1739 au château du Cluzel à Saint-Eble en Auvergne (actuellement Mazeyrat-d'Allier en Haute-Loire) et décédé en 1800 à Londres, est un général français du XVIIIe siècle. Il est connu pour son attachement à Louis XVI. Ce brillant second rôle qui s'illustra lors des combats franco-anglais pour le contrôle des îles de la Caraïbe s'est retrouvé sur le devant de la scène en 1791, sous la constituante, à l'occasion de la tentative de fuite du roi et de son arrestation à Varennes. Organisateur de l'évasion, il est douteux qu'on lui en eût laissé la gloire en cas de succès. L'affaire ayant tourné comme on le sait, bien peu se sont privés, dans le camp royaliste, de lui en attribuer la faute. Les révolutionnaires, cependant, en faisaient dans la Marseillaise un complice du " despote sanguinaire ". Auteur des Généraux de la Haute-Loire sous la révolution et l'Empire, et d'une biographie du général Chabert, Henri Burnichon se fait un devoir de remettre dans la lumière, quel que soit le camp dans lequel ils ont combattu, les " oubliés de la gloire " de la " Révolution et de l'Empire "... Une telle figure ne pouvait lui échapper. Une deuxième partie retrace la carrière de son fils Louis, né aux Antilles en 1769, et qui - après une jeunesse tumultueuse - a combattu vaillamment à Gaëte, en Pologne et en Espagne où il a reçu les épaulettes de général, la couronne comtale et n'a été vaincu que par la maladie.

04/2014

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Beaux arts

Les galeries d'art contemporain à Paris. Une histoire culturelle du marché de l'art

Que se passe-t-il à l'intérieur des galeries d'art contemporain ? Lieux d'exposition des oeuvres d'an, lieux de rencontre entre artistes et amateurs, lieux de transactions économiques et de reconnaissance symbolique, les galeries sont au coeur du circuit de l'an contemporain, de l'atelier de l'artiste aux salons des collectionneurs et aux cimaises des musées. Faire leur histoire, c'est comprendre comment se construit la valeur artistique, comment les artistes bâtissent leur carrière, comment l'art se diffuse dans la société française. 1944 les marchands parisiens reconstruisent le premier foyer de création artistique mondiale. 1970 : la foire de Bâle sonne le glas de l'hégémonie parisienne, au profit de New York. Pourtant, pendant un quart de siècle, les galeristes défendent pied à pied leurs visions de l'art : certains se passionnent pour des inconnus, qu'ils révèlent au public ; d'autres militent au côté des avant-gardes ; d'autres encore accompagnent leurs artistes vers la consécration. Toutes et tous impriment leur marque dans l'histoire de l'art. Fondé sur des archives inédites et une abondante documentation, cet ouvrage propose une histoire sociale et culturelle du marché de l'art parisien pendant les Trente Glorieuses. Les marchands se muent en galeristes : prospecteurs, agents, impresarios, ils se rendent indispensables aux artistes, aux critiques et aux collectionneurs. Adoptant le point de vue de Paris, ce livre met en évidence l'intensification et la diversification des échanges et des circulations entre des métropoles concurrentes. Il constitue un indispensable complément à l'étude des oeuvres et des artistes, pour qui veut comprendre pleinement l'art du XXe siècle.

05/2019

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Philosophie

Éloge de la folie. Adages. Colloques...

Contemporain de Christophe Colomb, correspondant et parfois conseiller de l'empereur d'Allemagne, Charles Quint, des rois de France et d'Angleterre, François Ier et Henri VIII, du pape Léon X, ami de Holbein et de Dürer - qui tous deux ont fait son portrait -, confident de Thomas More et adversaire de Luther, Érasme (1469-1536) est à l'aube des temps modernes le penseur, l'érudit et le polémiste le plus important et le plus célèbre à travers l'Europe. Jamais il n'a été plus actuel que dans cette fin du XXe siècle. Hostile à tous les fanatismes, faisant la guerre à la guerre, réfléchissant mieux aux problèmes de l'éducation que nos spécialistes de la pédagogie, dénonçant le nationalisme comme une menace pour l'humanité, proposant de régler nos différends par contrat, sinon par consensus, Érasme est bien notre contemporain. Ses valeurs : tolérance et cosmopolitisme. " Pour ceux qui se consacrent aux lettres, écrit-il, il est de peu d'importance d'appartenir à un pays ou à un autre. " Ce volume contient l'Éloge de la Folie dans une traduction inédite, les Adages, les Colloques ainsi qu'un choix important de lettres qui montrent la vie de ce grand humaniste au quotidien, ses relations d'amitié, ses haines, ses voyages. Un Dictionnaire d'Érasme et de l'humanisme renseigne sur sa vie, ses idées, son époque, ses contemporains. La présente édition a été établie par Claude Blum, professeur à l'université de Bâle et à la Sorbonne, en collaboration avec Jean-Claude Margolin, André Godin et Daniel Ménager dont les travaux sur Érasme et son temps font autorité. ROBERT KOPP

02/2000

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Religion

La mystique de l'amour selon Hans Urs von Balthasar en écho à Adrienne von Speyr. Tome 1, L'amour absolu devenant mission

En quoi l'Amour est-il mystique ? Au début des années 1940, alors que le monde sombrait dans la folie de la guerre, la ville de Bâle, en Suisse, fut le lieu d'une intervention remarquable du Ciel. Adrienne von Speyr et Hans Urs von Balthasar, dont les chemins venaient de se croiser, reçurent de Dieu, dans une discrétion totale, d'être introduits surnaturellement par Lui dans de nouvelles profondeurs de sa Révélation. Cette grâce leur fut dispensée pendant vingt-sept ans. Entre autres résultats, elle devait conduire, avec leur collaboration, à un fruit théologique étonnant, destiné à l'Eglise, et qui se présente aujourd'hui sous la forme d'une oeuvre " une et double " de tout premier plan. Cette oeuvre théologique est présentée ici pour la première fois en son origine précise et dans le processus de son élaboration. En tenant compte non seulement de sa position propre dans l'histoire de la théologie, mais surtout de son contexte natif surnaturel et de sa structuration spécifique liée à une mission double, le coeur de l'oeuvre est ensuite soigneusement exposé : ce qu'elle apporte de totalement nouveau sur Dieu, les avancées dans la compréhension et l'énonciation théologique de Son Mystère trinitaire. A partir d'en haut, et d'une manière remarquablement objective (biblique), brille alors l'inouï du don éternel fait à l'homme : l'Amour s'offrant lui-même en partage, allant jusqu'à faire de la créature un partenaire. Dieu faisant surgir, à partir de lui-même, et conformément à Ses lois trinitaires les plus intimes, la mystique de l'Amour.

03/2020

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Histoire internationale

La Suisse et la guerre de 1914-1918. Actes du colloque tenu du 10 au 12 septembre 2014 au Château de Penthes

Le centenaire de l'ouverture de la Première Guerre mondiale a été l'occasion pour la Suisse de revenir sur cette période qui, durant des décennies, n'a guère suscité l'intérêt des chercheurs, jusqu'à ces dernières années. Peut-être fallait-il digérer l'épisode douloureux pour la fierté nationale de la Seconde Guerre mondiale, rendu possible par le rapport Bergier mis en œuvre à la fin des années 90, avant d'aborder l'autre guerre, celle des poilus français et des Landsers prussiens, des trains de réfugiés sillonnant le pays en tous sens et des dragons montant la garde aux frontières. Le colloque international, tenu du 10 au 12 septembre 2014 au sein du château de Penthes à Genève, en présence de nombreuses personnalités officielles, a vu se succéder plusieurs dizaines de contributions, sur des sujets parfois inédits, et réunis dans cet ouvrage. Sont abordés ainsi la scission linguistique de la Suisse et la naissance de l'identité romande, la propagande des pays en guerre, le rôle de l'armée suisse, la présence des révolutionnaires sur le territoire, l'action du CICR bien évidemment et les blessés accueillis dans les cantons, mais également les Suisses engagés dans les armées étrangères, le rapatriement de 500 000 réfugiés français de Bâle à Genève, ignorés des historiens jusqu'à il y a peu de temps, les évolutions des partis politiques ou les plans d'invasion suisses de l'Italie du Nord. La Première Guerre mondiale allait influencer le destin de la Suisse de manière durable et entraîner l'établissement sur son territoire de la jeune Société des Nations, puis de l'Organisation des Nations Unies.

09/2015

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Sculpture

Objets philosophiques. Une étude sur la sculpture de Charles Ray

Né en 1953 à Chicago, Charles Ray vit et travaille à Los Angeles. Figuratives et formellement traditionnelles, rappelant par endroits la statuaire antique, ses sculptures sont toujours technologiquement innovantes. L'artiste dit comprendre "le corps comme un lieu, une structure - la surface d'un corps étant moins une image qu'un déclencheur d'événements sculpturaux". Le Kunstmuseum de Bâle en 2014 et l'Art Institute de Chicago en 2015 ont présenté les plus importantes rétrospectives de son travail, qui a été plus récemment exposé à la George Economou Collection à Athènes et à l'American Academy de Rome (2017) et au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia à Madrid (2019). A l'ocasion de sa grande rétrospective à Chicago en 2015, Hal Foster, historien de l'art et critique - l'un des penseurs de l'art les plus sages et précis que compte notre temps -, apporte une nouvelle définition à l'oeuvre de Charles Ray. Il analyse, en analysant de nombreuses sculptures de l'artiste, le couplage et le découplage de l'image et de la structure, du classique et du contemporain, entre autres tropes. L'auteur propose également de nouvelles perspectives sur les imposantes statues de Charles Ray, en les faisant interagir entre elles ou en convoquants d'autres artistes, de l'Antiquité jusqu'à nos jours. Foster ne clarifie pas tant les termes de la discussion qu'il les réoriente. Cette lecture se révèle essentielle non seulement pour les amateurs de l'oeuvre de Charles Ray, mais aussi pour quiconque tente de déterminer ce qui peut émerger quand la créativité et la philosophie se rencontrent.

04/2022

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Suisse

Suisse. Edition 2024-2025

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! On n'imagine pas combien la Suisse, ce si petit pays, peut offrir autant de paysages variés et spectaculaires, des lacs aux montagnes. Sans parler de ses villes à l'activité culturelle foisonnante. Un pays finalement méconnu, à découvrir vite ! Dans Le Routard Suisse, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir le pays à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (randonner dans les vignobles de Lavaux inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco, à Charmey assister à la désalpe une fête haute en couleur, parcourir le centre de Soleure, à pied, pour profiter de la douce atmosphère de ses vieux édifices...), des visites (se laisser captiver par les collections fascinantes du musée d'Ethnographie de Genève, visiter Bâle cette foisonnante capitale culturelle en commençant par le Kunstmuseum, respirer le bon air pur de la petite station de Braunwald...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 15 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir la Suisse hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis bientôt 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

06/2022

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Histoire de France

Sur le sentier de la guerre. Les Indiens d'Amérique dans la guerre 1939-1945

Pendant la Seconde Guerre mondiale, des milliers d’Indiens d’Amérique du Nord ont participé à la croisade pour la défense de la liberté et de la démocratie sur tous les théâtres d’opération : de la Normandie, au Pacifique en passant par l’Afrique du Nord et l’Italie, les soldats en provenance des tribus amérindiennes ont fait preuve comme par le passé, d’un patriotisme et d’un courage rarement égalé par leurs compatriotes blancs. Aucune minorité n’a aussi grandement contribué et été aussi largement influencée par le second conflit mondial. 44 000 Amérindiens sur une population de 400 000 ont ainsi servi sous les drapeaux de l’armée américaine. 5 ont reçu la Médaille d’honneur du Congrès. De nombreux autres soldats d’origine indienne, tels Gregory « Pappy » Boyington, le fameux commandant des « Têtes Brûlées » et Ira Hayes l’un des Marines ayant hissé le drapeau américain sur le Mont Suribashi à Iwo Jima, ont également connu la gloire. Contrairement à une idée largement répandue, les Indiens ayant combattu dans les rangs des Alliés n’étaient pas tous des Navajos spécialisés dans les transmissions et utilisant leurs langues comme code secret sur le théâtre du Pacifique. Les Apaches, Sioux, Cheyennes, Comanches, Choktaws, Meskwakis, Cherokees et autres Iroquois, etc. autant de tribus mythiques qui ont envoyé des guerriers combattre pour la défense de leur terre et de leur peuple. Les tribus ont également largement contribué à l’effort de guerre sur le front intérieur. En s’appuyant sur de nombreuses photos, cartes et témoignages, l’auteur présente, pour la première fois dans un ouvrage publié en France, la contribution décisive mais souvent méconnue des Indiens d’Amérique du Nord à l’effort de guerre américain et canadien pendant la Seconde Guerre mondiale et rend ainsi hommage aux soldats des Premières Nations américaines et canadiennes qui ont sacrifié leur jeunesse pour leurs pays.

03/2012

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Littérature française

Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Donald Trump

Toute cette histoire n'aurait jamais vu le jour si Jean Duchêne, le jour de ses 77 ans, n'avait eu une inspiration aussi soudaine qu'inattendue. Il allait écrire un roman. Le héros serait Joe Hartfield, un ami noir rencontré à Omaha (Nébraska) en 1960 et, à la fin du livre, en 2020, Joe essayerait de tuer Donald Trump. Le découpage de l'histoire se fait par grappes de personnages et par tranches de vie. On remonte ainsi au voyage de Jean aux Etats-Unis puis on suit, pas à pas, les parcours de vie des quatre personnages principaux, Joe, Jean, Marlene et Marcus et de leurs proches, des personnages ordinaires à qui il arrive des choses extraordinaires. On suit leurs itinéraires, parallèles mais variés. Ils surmontent les épreuves et les coups durs de la vie grâce à leur courage et à leur créativité. Ils se remettent en question, se renouvellent et se réinventent sans cesse. Deux fils rouges dans ce premier roman. Le premier est l'amitié inébranlable qui lie les personnages principaux : leurs rencontres, leurs retrouvailles et leurs déboires. Le second, l'évolution lente de Joe de 'jeune photographe nonchalant et inconnu' jusqu'à 'vieux sage déconnecté mais débordant de vie' en passant par 'activiste radical et meurtrier en puissance'. Au terme de péripéties multiples, marquées du début à la fin par l'humour de Jean et des autres protagonistes, les clins d'yeux et les surprises, les personnages s'expriment sur les éléments purs et toxiques de l'amour, sur l'art, sur le racisme et les injustices, sur la futilité de la quête d'argent, sur les vraies valeurs, partagées, transmises ou menacées. Le jazz, Derek Hartfield (l'écrivain stérile), Hugh Hefner (le patron de Playboy), la Négresse Blonde, les cités jardins et les bouquettes liégeoises (dégustées au Montana ! ) sont omniprésents et apportent des espaces de respiration bienvenus dans un récit riche étalé sur plus de soixante ans.

12/2020

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Droit

Qu'est-ce qu'une société internationale juste ? Le droit international entre développement et reconnaissance

La société mondiale est devenue aujourd'hui une société postcoloniale et post-guerre froide. Ces deux circonstances expliquent qu'elle soit traversée par deux grands types d'injustices que Nancy Fraser avaient identifiés pour les sociétés internes. D'une part, elle connaît des disparités économiques et sociales entre Etats qui ont donné lieu à des revendications très fortes dès les années 1950 avec les premières décolonisations.
Ces inégalités, auxquelles participent désormais certains grands Etats émergents, demeurent criantes aujourd'hui et posent toujours le problème de l'écart entre égalité formelle et égalité réelle. D'autre part, elle est de plus en plus confrontée à des revendications d'ordre culturel et identitaire qui instaurent cette fois-ci une tension entre égalité et différence. Les Etats défavorisés, ceux qui se sentent stigmatisés, mais aussi les peuples autochtones, les ethnies, les minorités, les femmes aspirent aujourd'hui à la reconnaissance de leur égale dignité mais aussi de leurs identités et de leurs droits spécifiques ou même, pour certains, à la réparation des injustices nées de la violation de leurs identités et la confiscation de leurs biens ou de leurs terres.
Or, pour répondre à ces deux types de revendications, les sujets de la société internationale ont élaboré deux types de remèdes traduits en règles juridiques : le droit relatif au développement et le droit relatif à la reconnaissance. Ces deux droits ne sont pas des branches juridiques parfaitement autonomes et individualisées ni des ensembles de règles formalisés, ils sont imparfaits et suscitent de réelles difficultés en raison de leurs dark side, mais ils peuvent néanmoins être interprétés comme instaurant les premiers jalons de ce que pourrait être une société internationale plus juste qui soit à la fois équitable (réponse aux injustices socio-économiques) et décente (réponse aux injustices culturelles).
L'objectif de ce livre est à la fois de mettre en exergue une telle évolution et de la questionner en la remettant dans sa perspective historique et en la soumettant à une analyse critique de ses présupposés et de ses implications.

11/2011

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Beaux arts

La sexualité du Christ dans l'art de la Renaissance et son refoulement moderne

"Du XIVe au XVIe siècle, la Renaissance européenne affirme de plus en plus nettement la dimension sexuelle reconnue au Christ dans les représentations (peinture et sculpture) qui lui sont alors consacrées. Quel sens donner à ce phénomène que les siècles postérieurs se sont employés à oublier, refouler systématiquement - alors que ces représentations comptent parmi les chefs-d'oeuvre de l'art européen ? La force de la démonstration de Leo Steinberg tient particulièrement à sa capacité à intégrer la multiplicité des thématiques religieuses et artistiques dans une interprétation d'ensemble qui fait apparaître leur profonde cohérence. S'inscrivant en faux contre la tendance typique de notre époque, qui consiste à privilégier outrancièrement dans l'art de la Renaissance le retour aux modèles de l'Antiquité et à faire des oeuvres religieuses autant de "scènes de genre" soumises au code d'un naturalisme triomphant, l'auteur montre au contraire combien ces images "impudiques" puisent aux sources les plus sublimes du christianisme, à sa symbolicité la plus audacieuse. Il montre en particulier comment toutes ces oeuvres peuvent se rattacher à la prévalence, dans le christianisme de la Renaissance, du thème de l'Incarnation et, par là même, à la célébration de l'"humanation" de Dieu. La mise en évidence de la "sexualité" dans ces représentations christiques devient alors la révélation, la preuve visuelle que Dieu s'est bien fait homme, que le Verbe s'est fait intégralement chair : totalement Dieu, totalement homme. Il s'agit là d'un ouvrage qui contribue à proposer de la Renaissance une vision nouvelle, en même temps qu'il donne à voir (ou revoir) et à mieux comprendre une production artistique d'une exceptionnelle beauté. L'immense érudition de l'auteur n'a d'égale que l'intelligence et la subtilité de son interprétation, exposée dans un style brillant, dont l'humour et l'intention polémique ne sont nullement absents". Jean-Louis Houdebine.

10/1987

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Histoire de France

L'affaire Jean Moulin : trahison ou complot ?

Dans la nuit du 4 au 5 février 1983, Klaus Barbie, l'ancien chef de la Gestapo de Lyon, est extradé de la Bolivie vers la France. Son arrivée réveille quelques spectres, dont l'affaire Jean Moulin. Depuis l'arrestation du résistant à Caluire, le 21 juin 1943, la plaie est restée ouverte : « l'unificateur de la Résistance » a-t-il été victime d'une trahison, d'un complot ? Deux procès impliquant René Hardy ont échoué à faire la lumière. Le résistant a été acquitté chaque fois sur le fil. Quarante ans plus tard, Me Vergès, l'avocat de Barbie, cria haut et fort que Moulin avait été livré par des membres de Combat, le mouvement d'Henri Frenay, auquel appartenait aussi Hardy et son ami Pierre de Bénouville, parce qu'ils le jugeaient trop proche des communistes. Introduit à cette affaire par une amie de Moulin, Antoinette Sachs, et guidé dans son dédale par un autre membre de Combat, Claude Bourdet, Jacques Gelin a d'abord enquêté en journaliste dans les coulisses du procès Barbie, en 1986 et 1987. Puis il a rencontré tous les acteurs, nombreux à l'époque à être encore en vie. Enfin, il a découvert de nouveaux témoins et des documents inédits. Au terme de ce travail étalé sur plus de vingt ans, il apporte des réponses concluantes sur la culpabilité de Hardy et ses mobiles possibles. Moulin était soupçonné d'être un « cryptocommuniste », voire un agent soviétique, par certains résistants, qui redoutaient une prise de pouvoir des «rouges» à l'occasion du débarquement allié, jugé imminent au printemps de 1943. Les opérations d'intoxication mises en place par les Alliés et leurs relais pour couvrir leurs opérations en Sicile et en Corse avaient convaincu ces résistants de la réalité du débarquement en métropole. Le sacrifice de Moulin a-t-il été la conséquence ultime de cette conjonction ? Telle est la grave question que pose l'ouvrage.

05/2013

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Droit

Cartes pluriannuelles

Après une première année de séjour régulier en France sous couvert d'une carte de séjour temporaire, les personnes étrangères doivent dans la plupart des cas se voir délivrer, depuis les réformes de mars 2016 puis septembre 2018, une carte dont la durée de validité peut aller jusqu'à 4 années. Les démarches en vue du renouvellement du titre de séjour sont ainsi espacées, et la charge des services des étrangers des préfectures s'en trouve allégée. En fait, plusieurs dispositifs coexistent. La carte de séjour pluriannuelle dite "générale" porte la même mention que le titre de séjour précédent ("Vie privée et familiale" , par exemple) ; la carte pluriannuelle dite "passeport talent" , elle, étant délivrée en vue de l'exercice d'un emploi très qualifié, ou pour la création d'une entreprise, ou en raison de "talents" reconnus. A ces cartes s'ajoutent d'autres titres pluriannuels, concernant les travailleuses et travailleurs saisonniers, ou les bénéficiaires d'une protection subsidiaire. La carte de séjour pluriannuelle est présentée comme une passerelle entre le document de séjour d'un an et la carte de résident. Mais sont exclus de cette "passerelle" les titulaires de titres portant certaines mentions ("travailleur temporaire" , par exemple, ou "stagiaire"), dont la présence légale en France est considérée comme provisoire ; si, le cas échéant, leur titre est renouvelé, ce sera au mieux pour une durée inférieure ou égale à un an. Par ailleurs, l'administration peut décider à tout moment de vérifier la justification du droit au séjour du titulaire d'un titre pluriannuel, et ce contrôle inopiné est susceptible de déboucher sur un retrait du titre. Cette note présente tour à tour les différentes cartes pluriannuelles, les conditions de leurs délivrance et renouvellement, et de passage à la carte de résident. Elle présente aussi les droits à la mobilité intra-européenne que confèrent ces différentes cartes, et les droits des membres de famille des titulaires. Cette note n'aurait pas vu le jour sans l'énergie opiniâtre de Marie Duflo.

10/2019

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Beaux arts

Nicolas de Staël. Lettres et dessins

La publication en 1968 du catalogue raisonné de la totalité des peintures de Nicolas de Staël par Jacques Dubourg et Françoise de Staël accompagné de ses lettres présentées par Germain Viatte provoqua un effet de choc d’autant plus considérable que la complexité de l’itinéraire de l’artiste qu’elle révélait, treize ans après son suicide, était aussi atypique qu’à contre-courant. Staël apportait superbement la preuve de la vitalité de la peinture, de l’immensité du champ des renouvellements qui s’offraient à elle quand les augures affirmaient programmée sa mort et ne juraient que par le conceptuel, la table rase installée, l’objet. Au surplus, comme l’écrivit André Chastel, les lettres « c’est Staël à l’état pur […] dans ses conflits, ses professions de foi, ses violences, ses hésitations et ce qu’on eût nommé à la Renaissance, sa terribilità ». Impossible de s’arranger avec un homme pareillement identifié à sa peinture, surtout que celle-ci avait déjà pris un envol qui ne s’arrêtera plus. Trente années plus tard, la publication d’un nouvel inventaire de l’œuvre peint et de la correspondance contribue à préciser encore les éclairages apportés par la publication de 1968, dans une situation où Staël a pris sa place parmi les grands peintres du siècle, où il continue d’être aussi dérangeant au regard de ceux qui croient incarner le contemporain. Simplement, pour entrer dans ses lettres, l’écart s’est agrandi avec cette décennie de l’après-deuxième guerre mondiale où, dans la France violentée et ruinée, coupée du monde pendant cinq années, la peinture se rattrapa dans un bouillonnement d’initiatives, d’inventions, de débats tranchés et tranchants, cruels parce qu’ils touchaient au vif, mais qui restent d’une fraîcheur passionnée sans égale. Ce petit livre présente des extraits choisis de la correspondance de Nicolas de Staël, illustrés de dessins non encore publiés.

10/2011

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Ethnologie

Ethnologie de la porte. Des passages et des seuils

La porte ! Combien de fois ne l'avons-nous pas dit ou entendu et combien de fois la passons-nous par jour ? Savons-nous vraiment ce qu'est une porte et jusqu'où elle nous mène ? Tout le monde s'accordera pour reconnaître que dans sa définition même elle implique l'existence d'un "dehors" et d'un "dedans", de l'ouvert et du fermé, du bien-être et du danger, et que toute porte utilisée déclenche une philosophie du monde. Des Magdaléniens à nos portes actuelles nous n'avons cessé de la réinventer et de l'utiliser pour des causes différentes au point que l'on peut se demander quelle folie nous a pris pour rendre cette barrière à la fois si simple et si complexe. Les portes antiques ont définitivement marqué nos imaginaires, tout comme les ponts-levis du Moyen Âge. Les portes c'est aussi l'incroyable étiquette de la Cour, les octrois, les frontières, tout ce qui nous empêche et nous régule, sans compter les hommes qui les tiennent : Suisses, portiers, concierges, domestiques, mais aussi le décorum, les pompes mortuaires et les terribles portes de prison. Aujourd'hui fini les gonds, et à nos portes rivalisent désormais codes et cambrioles. Par leur essence même, portes, passages et seuils expriment les cultures : c'est ainsi qu'en Afrique les Jnouns font concurrence à Eshou et que les serrures dogons reflètent encore l'âme de leurs maîtres, que la Chine oriente toujours ses portes en s'occupant du Ciel alors que le Japon les construit en papier. En Océanie ce sont surtout les tabous qui gardent les portes pendant qu'en Amérique au-delà des malocas, des tipis et des iglous, elles sont devenues héroïnes de feuilletons télévisés. Dans cet ouvrage savant où le terrain et l'humour le disputent au livresque, où l'auteur fait, avec brio, part égale à l'écriture, à l'histoire et à l'ethnologie, les portes, les passages et les seuils apparaissent autant incontournables qu'inexorables dans notre vie de tous les jours.

08/2012

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Histoire de France

Le maréchal Lannes. Favori de Napoléon

Lannes occupe une place a part parmi les maréchaux du Premier Empire. Le jour de sa mort, le 31 mai 1809, Napoléon écrivait à la maréchale : " Ma Cousine, le maréchal est mort ce matin des blessures qu'il a reçues sur le champ d'honneur. Ma peine égale la vôtre. Je perds le général le plus distingué de mes années, mon compagnon d'armes depuis seize ans, celui que je considérais comme mon meilleur ami. " Ainsi, Napoléon lui-même avoue sa préférence pour Lannes et une amitié plus forte que toute autre. Il indique aussi que Lannes est devenu son meilleur général. Et si l'on peut estimer que sous le choc émotionnel Napoléon ressent le besoin de glorifier le disparu, ce même besoin témoigne de la profondeur de son chagrin et donc de la puissance de l'affection qu'il éprouvait pour Lannes. Né à Lectoure, officier dans les volontaires du Gers en 1792, Lannes rencontre Bonaparte lors de la première campagne d'Italie et dés lors se noue une amitié profonde mais tumultueuse. Général en septembre 1796, à Arcole Lannes sauve la vie de Bonaparte en faisant rempart de son corps. Héros de Saint-Jean-d'Acre, d'Aboukir et de Marengo, il est fort logiquement nommé maréchal de l'Empire en 1804. Il se couvre de gloire à Austerlitz, Iéna et Friedland avant d'être le vainqueur de Saragosse. Déterminant lors de la campagne de 1809, il est mortellement blessé à Essling le 22 mai. Duc de Montebello en souvenir de sa victoire du 9 juin 1800, Lannes ne fut jamais courtisan, avait son franc parler et conservait une totale indépendance d'esprit vis-à-vis de Napoléon. Ce grand soldat avait fini par détester la guerre et sa mort tragique en a fait un héros romantique. Voici qui concourt donc à faire de ce maréchal celui qui occupe la place la plus originale dans l'Epopée.

05/2009

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Religion

Vers une résolution de la question franciscaine. La Légende ombrienne de Thomas de Celano

La tradition intellectuelle française a distingué et parfois opposé deux étapes du métier d'historien : la quête des sources et la quête du sens. Distinction opératoire, voire salutaire, si elle ne s'accompagnait d'une distribution des rôles et d'un jugement de valeur. Qualifiée du terme d'" érudition ", la première se devait de fournir le matériau susceptible d'alimenter la seconde. Les disciplines érudites se trouvèrent réduites au rang de " sciences auxiliaires " de l'histoire. Une telle partition fonctionnelle marque de manière rémanente le paysage universitaire français et, parfois encore, les esprits. Fort heureusement, elle est le plus souvent réfutée par la pratique des gens de métier. En voici une très éloquente illustration. À propos d'un sujet d'une extrême complexité, la " question franciscaine " (sur quelles bases solides peut-on écrire la vie de François d'Assise ?), le médiéviste Jacques Dalarun ouvre au lecteur la porte de son atelier : son livre met longuement en oeuvre les ressources de l'érudition, puis vient la tentative de résolution historique du dossier. Elle n'assène pas une vérité définitive ; elle ne s'abrite pas plus derrière de multiples conditionnels. Elle se présente comme trois scénarios alternatifs énoncés avec une égale conviction. Cette irruption incongrue de ce qu'on appelait jadis le " nouveau roman " dans un livre d'histoire ne procède pas d'une coquetterie littéraire. Elle est le moyen, le seul, qui est vent' à l'historien de dire la difficulté d'écrire une histoire par nature en quête de vérité, au moment où il lui a fallu quitter le sentier balisé, rassurant dans sa rigueur même, de la recherche et de l'établissement des sources pour basculer dans l'espace infiniment plus incertain de leur interprétation. Cela n'infirme en rien la conviction selon laquelle l'historien doit, sans pour autant en confondre les étapes, réconcilier par la pratique les diverses facettes du métier. Mais disons que le transfert et le dépassement d'un clivage opérationnel et, par suite, institutionnel dans une pratique individuelle petit parfois prendre des allures de psychomachie.

06/2007

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Droit pénal des affaires

Droit pénal des affaires. 13e édition

Un ouvrage incluant à part égale la source législative et la source jurisprudentielle en la matière. Le droit pénal des affaires ne représente plus seulement un droit pénal - très - spécial dont il apparaît simplement difficile de fixer le périmètre précis, au-delà d'un noyau dur peu polémique (appropriations frauduleuses, blanchiment, corruption, faux et infractions du code de commerce du code monétaire et financier et du code de la consommation). Le développement de règles légales ou jurisprudentielles communes à toutes les infractions concernées, de fond (ex. : responsabilité des décideurs) comme de procédure (ex. : création du parquet national financier), a fini par en faire un droit spécifique qui s'inscrit autant au sein du droit pénal que, désormais, au sein d'un ensemble plus large de règles préventives ou répressives dont l'objet est de lutter contre la délinquance d'affaires (ex. : répressions administrative et civile, compliance). La maitrise du droit pénal des affaires nécessite alors de ne plus se contenter de l'étude de différentes infractions. Il semble effectivement indispensable, non seulement, d'appréhender en plus ces règles pénales communes qui s'y appliquent, mais aussi de connaître différentes règles non pénales qui, aujourd'hui, les accompagnent, avec plus ou moins de cohérence. L'objet de cet ouvrage est de présenter, dans un format qui demeure accessible, l'ensemble de ces règles, en donnant à leur égard tous les éléments indispensables à la compréhension de leur sens et de leur articulation. L'ambition est, ainsi, de livrer au lecteur les connaissances qui lui permettent de développer une culture générale de la lutte contre la délinquance d'affaires et de percevoir la place occupée par le droit pénal au sens strict dans ce système plus large, comme de trouver des réponses à la plupart des interrogations précises que cette lutte peut susciter. Autrement dit, il s'agit de livrer un vade-mecum construit pour tous ceux qui étudient et qui pratiquent le droit pénal des affaires.

10/2022

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Poésie

Le testament de la licorne précédé des Idoles

Le Testament de la licorne regroupe la grande majorité de l'oeuvre poétique de Jean Hautepierre, exclusion faite de ses pièces de théâtre et de son épopée Le Siège, déjà publiées par ailleurs. Les textes du Testament sont inédits pour la plupart d'entre eux ; leur composition, qui s'étale de 1987 à 2019, a suivi un rythme très variable, pour l'essentiel en fonction inverse de la composition par l'auteur de ses tragédies en vers, sur lesquelles a porté l'essentiel de son action depuis 2011. Jean Hautepierre aborde ici ces grands thèmes de la poésie que sont la mort, l'amour et la douleur, y joignant parfois l'occultisme et le fantastique. Quoi d'étonnant, puisqu'ils sont les grands thèmes de la vie même ? La fidélité de l'auteur au vers classique s'accompagne d'une rénovation de celui-ci qui va jusqu'à la proclamation d'une nouvelle catégorie de vers, les vers cataphractaires, longs et rythmés. La présente édition portant sur les oeuvres poétiques complètes de l'auteur, elle se devait de comprendre un choix de ses poèmes de jeunesse, Les Idoles. L'auteur lui-même souligne que ces textes juvéniles ne sont pas sans défaut. Pourquoi les publier alors ? Parce que Les Idoles forment en quelque sorte un avant-propos à l'ensemble de son oeuvre poétique. La publication tardive de ces textes, composés entre 1982 et 1986, est aussi un salut du poète de 2020 à un jeune poète en devenir des années 1980. Jean Hautepierre est poète, auteur tragique et traducteur. Son oeuvre comporte quatre volets principaux : l'épopée Le Siège (dont le roman Le Meurtre de la Tour de Cristal), les tragédies en vers, les traductions de poètes américains (Edgar Poe, Clark Ashton Smith) ainsi que les autres oeuvres poétiques, quasi-intégralement publiées ici. Il organise des spectacles théâtraux, dont un festival de théâtre en vers contemporain au théâtre du Nord-Ouest (Paris, mai-juin 2015). Couverture : Les chevaux de Neptune par Walter Crane (1892) Nouvelle Pinacothèque (Munich)

05/2020

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Biographies

Le Diacre chantant de Honfleur. La loi d'Amour

Jean-Jacques naît en 1946 au 13 de la rue Brûlée à Honfleur dans une famille ouvrière. Petit enfant, il a la sensation d'un manque comme si cette vie-là l'avait ramené sur terre avec des souvenirs perdus et qu'il ne cessera toute sa vie de rechercher. " Qu'est-ce que tu regardes comme ça ? " lui demandait sa mère. L'enfant d'Honfleur répondait, le regard planté vers le ciel : " Je cherche la vérité, Maman ". Les méandres de la vie vont l'emporter comme un tourbillon : vie professionnelle, passion du chant dont il fera un second métier, vie familiale et bientôt trois enfants. Rien de particulier si ce n'est une vie " presque " ordinaire comme pourraient la vivre des milliers de gens. Pourtant, Jean-Jacques va recevoir un appel et c'est cela qui n'est pas ordinaire. Ses parents, honteux et déboussolés, ne comprennent pas : " On ne l'a pas élevé comme ça ! ". Ils sont d'une génération transie où l'on n'étale pas ses sentiments. C'est à leurs 50 ans de mariage que Jean-Jacques reçoit la bénédiction. Dans sa bouche, l'hostie explose comme un soleil. Lui revient en mémoire les années de son enfance quand il avait la foi. Ah non, décidément, il ne l'avait pas perdue ! Elle était juste en sommeil. Le Diaconat à 50 ans, 1200 baptêmes, 350 mariages, beaucoup d'inhumations malheureusement, mais que voulez-vous, on ne peut pas quitter Honfleur sans son accompagnement. Il chante tellement avec la voix des anges ! Il dit n'avoir pas peur de la mort. Il sait trop bien que là-haut, il rencontrera enfin ce qu'il cherchait depuis toujours. S'il était Honfleurais, celui-ci dirait : " Boujou mon Bézot ". Mais il est de Nazareth et dira plutôt : " Ah, te voilà, toi ! As-tu assez aimé ? ". Et il répondra : " Oui Seigneur, je crois ! "

12/2022

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Romance sexy

Les Dunes Bleues. L'héritière du cheikh - La princesse des Dunes bleues - La beauté des sables

Princes et princesses des Dunes bleues : le devoir dicte leurs actes, la passion guide leur coeur... L'héritière du cheikh Face au sultan Tarek Aal Shelad, Jasmine retient son souffle. Cela fait cinq ans qu'elle redoute cette confrontation. Cinq ans qu'elle se demande si elle n'a pas fait la plus grosse erreur de sa vie en fuyant ce ténébreux cheikh et le palais d'Aljazar. Aujourd'hui, le désir qu'elle voit briller dans son regard sombre n'a d'égale que la haine qu'il lui voue. Malgré tous les efforts que Jasmine a déployés pour lui dissimuler son précieux secret, Tarek vient de découvrir qu'une enfant est née de leur unique nuit d'amour... La princesse des Dunes bleues l est son meilleur ami, l'homme de ses rêves - son prince. Depuis l'enfance, Inès rêve de partager la vie d'Akim Aal Shelad. Un rêve qu'elle sait impossible, hélas. Car si le puissant cheikh d'Aljazar lui a juré son amour éternel, il n'a pas le droit de se lier à une simple servante. Résolue à laisser Akim embrasser son destin royal, Inès fuit le palais où elle a été si heureuse pour trouver refuge dans une oasis en plein désert. Mais on ne défit pas impunément un prince d'Aljazar... La beauté des sables Fuir. Longtemps, la princesse Salma du Kazedir n'a songé qu'à cela. Alors, le jour où elle quitte le palais doré qui l'étouffe et le mariage royal qu'on lui impose, elle se sent soudain... libre. Loin des Dunes bleues, elle goûte enfin aux plaisirs simples de la vie. Puis au grand amour, dans les bras de William. Ce photographe, rencontré sur une plage déserte, lui est destiné, Salma en est sûre ! Du moins, jusqu'à ce que la cruelle vérité éclate : William n'est pas celui qu'il prétend, mais son ennemi de toujours...

06/2021

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Histoire des idées politiques

Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Les droits de la femme et de la citoyenne

Livre conforme au programme du baccalauréat de la classe de première de la voie générale (année scolaire 2021-2022) La "Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" est publiée le 5 septembre 1791 dans la brochure "Les droits de la femme et de la citoyenne". Il s'agit du premier texte à réclamer l'égalité civile et politique des femmes par rapport aux hommes. Olympe de Gouges pastiche dans celui-ci la "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen" du 26 août 1789 proclamant que "la femme naît libre et demeure égale en droits à l'homme" . Ce texte s'inscrit dans la tradition de la philosophie des Lumières en élargissant aux femmes la notion de Droits humains posés dans le "Bill of rights" de 1689 (Grande-Bretagne), la "Déclaration d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique" de 1776 et la "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen" de 1789. Cette édition de qualité est la fidèle retranscription de l'intégralité de la brochure originale de 1791 déposée à la Bibliothèque nationale de France et contenant le préambule, la "Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" et le postambule. La présente édition a par ailleurs été enrichie de notes additionnelles de l'éditeur, d'une mise en perspective du texte et d'une présentation biographique de l'auteure ainsi que de ses oeuvres. Enfin, le livre s'achève sur la "Préface pour les Dames, ou le Portrait des Femmes", texte précurseur d'Olympe de Gouges, publié en 1788. Olympe de Gouges, femme politique et de lettres, est une pionnière du féminisme et une abolitionniste convaincue. Née en 1748, elle a été exécutée sous le régime de la Convention le 2 novembre 1793. Elle est un symbole de l'égalité des droit civils et politiques pour les défenseur. e. s des droits des femmes. L'intégralité des droits issus de la vente de ce livre sera reversée au fonds de soutien des femmes-auteures.

06/2021

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Littérature française

Homère est morte...

Ce livre a déjà été écrit par ma mère jusqu'à la dernière ligne. Tandis que je le recopie voilà qu'il s'écrit autrement, s'éloigne malgré moi de la nudité maternelle, perd de la sainteté, et nous n'y pouvons rien. Je décide d'incruster dans cette construction qui désobéit à maman des feuillets tirés de sa sainte simplicité. Le livre par excellence serait plein de livres et de ces photos magiques que l'on voit s'animer sous le regard d'un lecteur passionné, il s'ouvrirait sur des villes qui donneraient sur d'autres villes où ma mère aura séjourné. La plupart du temps on voit ma mère accrochée à moi d'une part et à sa canne de l'autre. Elle a le visage levé vers moi, elle me consulte d'un regard brillant, je lui souris et elle me croit. Je suis son père maternel. Et si elle avait été aussi grande que moi ? Ou plus grande ? J'ai trois cahiers dont Eve est la reine, la ruine, l'héroïne. Ma mère les a semés afin que je ne meure pas de sa fin pendant le premier désert. Eve n'a jamais rien fait exprès. Elle accorde. Elle laisse faire. Elle est la grâce même. Ces cahiers ont l'utilité qui est la vertu de ma mère Ils n'ont pas d'autre souci que d'accompagner les voyageurs et d'aider à mieux trépasser Quand maman me lancinait de février à mai, me disant continuellement aidemoiaidemoiaidemoi, des centaines de fois par jour, quand allongée dans sa barque elle me requérait, penchée sur elle, au plus étroit, après avoir abaissé les barreaux du lit de métal je disais avec une intensité égale à la sienne, "dis-moi ce que tu veux que je fasse pour toi, je le ferai". Et elle : "Rien." J'ai fait ces Riens. Les voici.

08/2014

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Littérature française

Faut-il oublier ces choses-là ?

Toutes les choses, depuis celles qu'on manipulait jusqu'à celles qui faisaient rire ou pleurer. Elles donnaient au quotidien sa couleur, sa musique, son odeur, son goût, son lot de peine et de soulagement. Beaucoup de ces choses ne sont plus aujourd'hui ce qu'elles furent avant-hier, entre 1910 et 1930. L'éclairage radin de la lampe à pétrole, du rat-de-cave, du brûle bout. Le linge battu et frotté à la margelle du lavoir. L'eau remontée à la seille du fond du puits. Et tant d'autres... Ces propos ne véhiculent aucune nostalgie car, en 2011, il est plus facile que jamais de vivre en Île-de-France. En ce premier tiers de 20ème siècle des dizaines de milliers d'enfants et d'adultes furent tués trop tôt par une infection. C'est ce qu'enseignaient Robert Debré et Michel Weinberg qui s'activent dans ce livre. Veneux-les-Sablons n 'est encore qu'un ensemble de villages qui s'étale entre le Loing et la forêt. Y vivent, France et trois garçons qui la courtisent. En 1910, la jeune fille épouse Grégoire et donne le jour à Lia. En 1914, ces hommes partent fantassins et la seule chose nouvelle qu'ils vont apprendre est à donner la mort. Un savoir terrible, capable d'endommager la caboche d'un amoureux éconduit. En 1918, le teuton parvient à, si aveuglément, bombarder la capitale que de nombreux parisiens cherchent un abri à la campagne. C'est le cas d'Eugénie Clermont et des siens qui se réfugient à Veneux. Là, des femmes continuent de souffrir des comportements criminels que la Grande Guerre a fait naître dans le cerveau malmené de quelques troufions. Parfois, ça tourne mal. Mais, ce n'est pas triste pour autant car, par chance, l'humour est toujours de la partie et le rire revient avec les enfants de France et d'Eugénie.

11/2011

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Théâtre

Théâtre populaire et représentations du peuple

La question du théâtre populaire occupe nombre de débats sur les pratiques théâtrales contemporaines. Elle est de celle qui suscite des avis et des partis pris tranchés. pour célébrer avec nostalgie un temps révolu ou pour dénoncer avec vigueur un supposé élitisme des scènes d'aujourd'hui. Les noms de Firmin Gémier. de Romain Rolland, de Maurice Pottecher, de Jacques Copeau ou de Jean Vilar sont brandis comme guides et modèles d'un théâtre public en crise, qui semble rechercher dans le passé des sources de légitimité politique. Pourtant, les discours restent muets ou elliptiques sur les contributions spécifiques de ces artistes à l'histoire du théâtre. Ce volume entend contribuer à combler cette lacune. en replaçant chaque expérience dans sa singularité. Grâce à la participation de spécialistes de différentes disciplines (Etudes théâtrales, Lettres, Histoire et Sociologie), l'ouvrage prête une égale attention aux projets politiques et aux réalisations esthétiques, en interrogeant la construction historique de ce qui est loin de former un ensemble homogène et transhistorique. Au-delà d'une approche trop souvent globalisante et uniforme du théâtre populaire. le tableau qui se dégage témoigne des réalités contrastées d'un mouvement politique et esthétique, qui émerge au tournant du XIXe et du XXe siècle, en même temps que la modernité artistique, dans un contexte politique où se mêlent les soubresauts des crises politiques passées et présentes et le développement de l'instruction publique et de l'éducation populaire. La perspective historique choisie, parce qu'elle cherche à saisir les héritages et les résurgences, les points de convergence et les facteurs de divergence, le rôle de l'événement et le poids de l'histoire, rend compte des effets de distorsion entre mémoire et histoire. L'ouvrage propose donc un retour vers le passé pour mettre en lumière les usages contemporains de la référence au théâtre populaire et les malentendus que contribue à développer la méconnaissance d'une réalité historique.

06/2010