« On ne sort jamais indemne d’une plongée dans l’écriture. » C’est par cette phrase si juste dans son interpellation que se termine le roman de Patrice Trigano : L’oreille de Lacan. Pourtant, le début d’un livre naît avec la première phrase de celui-ci. Telle l’ouverture d’un opéra, elle donne le ton, ouvre le souffle, fait respirer le lecteur au rythme de silences ponctués.