Poétique N° 134 / 2003-4

Rentreelitteraire2024 — Comment les élites de ce monde ressentent-elles l'angoisse apocalyptique de notre époque ? Trash Vortex, référence à ces immenses tourbillons d'ordures flottant dans l'océan, dresse un tableau complexe d'une classe dominante à la fois ivre de son pouvoir et confrontée à un désastre imminent.

BONNES FEUILLES – Les personnages de Robert Cullen ne sont pas des héros extraordinaires, mais des gens communs dont la vie change de manière inattendue. À travers trois histoires courtes, l'auteur explore les thèmes de l'espoir, de la peur et de la mémoire, examinant le point de rupture entre la réalité et l'inconnu. 

Rentreelitteraire2024 — Dans le royaume de Frzangzwe, le fossé entre les riches et les pauvres ne cesse de s'élargir. D'un côté, la baronne est accompagnée de ses bras cassés : Mo, l'homme de main toujours chargé des basses besognes, Mouna la Souris experte en informatique, Hakkon le Brave avec sa hache tranchante, le Toubib échappé de la justice, et Zap le naïf.

Rentreelitteraire2024 — « Je m’appelle Sorb, c’est le diminutif de Sorbonne. Ceux de la bande m’ont donné ce surnom parce qu’ils me trouvent plus instruit qu’eux. Ce ne sont pas vrai- ment des voyous, juste une bande. Des mecs de Meu- don-la-Forêt, c’est tout. On zone, on fout la pagaille, on choure deux ou trois trucs, rien de méchant. » 

Rentreelitteraire2024 — « Bad-jens : mot à mot, mauvais genre. En persan de tous les jours: espiègle ou effrontée. » 

Rentreelitteraire2024 — « Je dis, en divisant chaque syllabe, en les plantant pour faire germer un nouveau monde, je dis aimez Gil. Aimez Gil. Une prière dans la voix la plus basse, la voix la plus insignifiante qui puisse être. Aimez Gil. »

Rentreelitteraire2024 — En avril 2022, la mère de Julia Deck subit un accident cérébral et les médecins estiment ses chances de survie extrêmement faibles. Pourtant, elle déjoue les pronostics. Commence alors un long parcours de rétablissement à travers divers établissements de soins.

Rentreelitteraire2024 — « Ma première fois serait une telle ivresse qu’en vérité je crois que je ne la supporterais pas. Toucher un garçon tient du merveilleux et de l’extraordinaire. Je gâche délibérément, et avec obstination, les plus belles années de mon existence. Celles-ci sont d’ailleurs déjà nimbées d’une mélancolie insupportable. Mais c’est plus fort que moi, je ne peux rien faire contre ma lâcheté. Ni contre cet amour bizarre. »