librairie incendie criminel

Le combat de la librairie, partout dans le monde, prend les mêmes aspects. Dans les pays ne disposant pas d’une législation type prix unique, la situation serait plus douloureuse. En tout cas, Paolo Ambrosini, président de l’Association des libraires italiens, le déplore sérieusement. Chiffres à l’appui.

Triste nouvelle dans le monde du livre. La librairie LGBT+ Les Mots à la bouche est contrainte de quitter son emplacement historique du 6 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, où elle est installée depuis 1983. Véritable institution située dans le Quartier du Marais à Paris, elle a récemment lancé un appel sur les réseaux sociaux pour trouver un nouveau local. Pas une mince affaire...

Début novembre, l’incendie d’une librairie résolument ancrée dans l’antifascisme faisait froid dans le dos. Surtout qu’il s’agissait de la seconde action criminelle portée contre la Pecora Elettrica, située dans un quartier de Rome. Après l’accident d’avril, tout le monde s’était mis à pied d’œuvre. Mais cette fois, les propriétaires ont perdu courage.

La France a ses Moutons électriques, éditeur BD de renom. L’Italie avait jusqu’à présent sa Pecora Elettrica (litt. Mouton électrique), une librairie-café tout aussi renommée. Centre névralgique et intellectuel de l’antifascisme, l’établissement vient de subir un nouvel incendie.

Dans son rapport annuel publié en décembre dernier, Reporters Sans Frontières évoquait la Turquie comme étant « la plus grande prison du monde pour les journalistes ». Aujourd'hui, l'écrivain Tieri Briet lance un appel poignant à ouvrir les yeux sur la dangereuse situation des auteurs en Turquie.

On ignore encore ce qui est passé par la tête de Selina Sherwood : âgée de 33 ans, elle a comparu ce 18 avril devant le tribunal de Wolverhampton (dans les West Midlands), pour avoir déclenché un incendie criminel. C’est à la librairie Waterstones, située sur Victoria Street, qu’elle s’en est pris, en lançant un papier d’emballage enflammé sur la section des livres de Voyage. Hmm...

Leslie Pickering aura vécu deux années d’enfer : son courrier, son domicile, son magasin, tout était sous la surveillance du FBI. Miliant écologiste de longue date, il était soupçonné de diriger une cellule d’écoterroristes, à travers sa librairie, Burning Books. Maintenant que les documents du Bureau ont été diffusés, le libraire s’interroge sur la légitimité de cette enquête.

L'une des plus anciennes maisons d'édition de Grande-Bretagne, spécialisée dans les documents anarchistes, vient d'être incendiée. Freedom Press, établissement âgé de plus de 100 ans, a déclaré que personne n'avait été blessé au cours de cet acte de vandalisme, mais que le local et l'électricité sont gravement endommagés.