Depuis quelques années, le polar s'est départi d'une image trop restreinte. Celle d'un genre acheté au kilomètre avec la vilaine étiquette de « roman de gare », le petit poche acheté pour être lu le temps d'un voyage et aussi vite oublié. Si on parle davantage de roman noir comme pour effacer une image trop populaire, les métamorphoses vont plus loin que le règne des auteurs venus du froid. En Australie, on n'hésite plus à mêler régulièrement le surnaturel, qui connaît un retour en grâce, au genre noir.