La vie de Jean-Marie Mojon n’est pas entrée dans l’histoire officielle. En 1962 il est resté vivre avec sa femme et ses deux premières filles à Chebli, une petite ville de la Mitidja dont il était maire. Personne ne l’a chassé de sa maison et il travailla même pour un ministère algérien, dont il est encore aujourd’hui allocataire à la suite d’un accident du travail. Il continua à accueillir des amis et de la famille venant de France passer des vacances et il y eut deux autres enfants, le cinquième étant né en France.