Alors que je n’étais qu’une enfant licorne, je demandais souvent à ma maman de me tresser la crinière. J’éprouvais, et je crois que c’est encore le cas aujourd’hui, une sorte de fascination devant le mystère de la natte. Une dessus, une dessous, une dessus et ainsi de suite. Trois mèches simplement enchevêtrées pour un résultat quasi-magique. Je me transformais en princesse par le seul entrelacement de mes cheveux.