Reconnaissant les talents de l'écrit et de l'image, les Américains témoignent aux artistes francophones un intérêt qui s'exprime dans le nombre croissant des traductions d'albums. Mais au-delà de la recherche d'« une bonne histoire », pourquoi les albums de langue française plaisent-ils aux maisons américaines ? Si spécificités il y a, correspondent-elles aux clichés dont on taxe les Français, à l'étranger ? Depuis les États-Unis, voit-on certaines caractéristiques qui permettraient de définir un art de l'histoire et de l'image « à la française » ?