La définition du bonheur

« La vie ne vaut d’être vécue sans amour », chantait Gainsbourg. Pierre Pachet joue de la césure, et s’interroge sur cette étrange usure, ce qui reste de l’existence lorsque l’amour a déserté.

Les visiteurs de l'exposition « Lénine, Staline et la musique » à la Cité de la musique le savent déjà : le totalitarisme stalinien a utilisé les artistes, depuis la Révolution d'octobre 1917 à la mort du dictateur en 1953. Chacun pourra le vérifier : les studios Mosfilm, dont le nom évoque Moscou, ont donné à l'américain Google l'autorisation de diffuser gratuitement des films soviétiques.

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Unde mes lecteurs, après avoir achevé "la nuit du Vojd" m'a conseillé un livre de Jean-Pierre Le Goff intitulé "La barbarie douce" publié en 1999 aux éditions La Découverte. Barbarie douce... le titre me plaît, il n'est pas sans rappeler "la tyrannie douce" de Tocqueville, excroissance maladive de la démocratie, ou même "la barbarie à visage humain" de BHL. J'ai suivi le conseil de mon lecteur ce weekend, dans ma Normandie, sur laquelle il n'a cessé de pleuvoir, et je n'ai pas regretté ma lecture. Elle m'a conforté dans les intuitions que j'ai eues en écrivant "la nuit du Vojd". En racontant l'histoire d'un jeune cadre en charge de contrôler un site de production,"La nuit du Vojd" aborde certaines ressemblances potentielles entre le fonctionnement des entreprises et les mécanismes totalitaires des sociétés communistes.

C'était pour Baudelaire une faculté raisonnée de création, qui la décrivait comme « la plus scientifique des facultés », en ce qu'elle seule « comprend l'analogie universelle ». Une définition à rapprocher évidemment de la théorie de Correspondances, ce lien qui se tisse entre les choses, et résumée dans ce vers du poème éponyme « Les parfums, les couleurs et les sons se répondent ».

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