À l’occasion de la Foire du livre de Francfort, le président de l’association des éditeurs italiens est intervenu pour brosser le tableau de l’industrie. Une situation assez peu encourageante, et qui mérite certainement une force de conviction profonde. D’autant plus que le rachat planifié de RCS Libri par Mondadori va mettre à mal les équilibres déjà fragiles. Le géant, sous la coupe de Marina Berlusconi, va en effet représenter 40 % du chiffre d'affaires de l'édition, de quoi donner des sueurs froides à tout un chacun.