Ernest Hemingway écriture

Des écrits d'Ernest Hemingway, le lecteur se fait une idée bien particulière de l'auteur du Vieil homme et la mer et Pour qui sonne le glas. En apprenant que l'écrivain a participé aux deux Guerres mondiales, et à la Guerre d'Espagne en tant que reporter, cette idée est renforcée : Hemingway était un dur, une force brute. Et l'écrivain s'était même mis en tête de devenir boxeur...

Ernest Hemingway, Allen Ginsberg, Jane Austen, Sylvia Plath, le marquis de Sade ou encore d'autres gourmands, il semblerait que toute la crème de la littérature se lève quand sonne l'heure du dessert. L'écriture est une activité qui creuse l'estomac, comme toute profession, aussi il n'est pas étonnant que de grands noms aient usé leurs plumes à rédiger leurs propres recettes de cuisine entre deux pages de roman. Et au rayon friandises, on passera difficilement à côté de Roald Dahl et de ses visions chocolatées.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le poète américain Ezra Pound se distingue de la plupart de ses collègues, par son comportement nauséabond : au cours d'un grand tour dans l'Italie fasciste, il donne des dizaines de conférences au cours desquelles il remue le fumier antisémite. Depuis les États-Unis, ses pairs sont troublés, choqués par l'attitude de Pound. Dans une lettre, Hemingway préconise de considérer le poète comme fou, et perdu à jamais.

Ce n'est pas parce les hipsters entretiennent une barbe fournie que les auteurs n'y ont pas pensé avant eux : le site Buzzfeed s'est lancé dans un classement des pilosités faciales les plus mémorables de l'histoire littéraire, avec 10 auteurs majoritairement russes. Quant à déterminer si la longueur de la barbe est proportionnelle à la sagesse et aux qualités d'écriture de chacun, c'est une autre question...

L'artiste américain Timothy Leo Taranto s'est amusé à représenter certains des grands noms de la littérature, en assaisonnant leurs portraits par l'intermédiaire de jeux de mots basés sur leurs noms respectifs. Le résultat obtenu est une collection loufoque mettant en scène des figures comme celles de John Franckensteinbeck, Wallace et Gromet, ou encore Ernest Lemingway. Attention, peinture fraîche...

Depuis quelques jours, Le Figaro a appris que la maison Robert Laffont allait publier les mémoires du journaliste et ex-présentateur vedette de TF1, PPDA. De Vol de Nuit à Vole de tes propres ailes, cher Patrick, l'animateur cherchera donc la reconversion et l'absolution du public dans Jeux de mémoires, titre extrêmement bien trouvé...

Une nouvelle étude tend à étayer l'idée d'un lien entre les désordres mentaux et la créativité. Cette idée ne date pas d'hier. Plusieurs chercheurs américains ont cherché à montrer l'influence que peut avoir la bipolarité dans le processus créatif. Kay Redfield Jamison, psychologue américaine elle-même bipolaire, avait publié en Touched With Fire en 1993 (le livre n'a malheureusement pas été traduit en français à ce jour) qui traitait précisément de ce sujet.

L'écrivain se démystifie à juste titre : qui a dit que l'on écrivait d'une traite aussi parfaitement ? Qui a cru que l'auteur lançait sa plume sans accroc au rythme d'une histoire qui se construit sans détour ?

Quel est le point commun entre Steve Soboroff, Bernard Shaw et John Lennon ? A priori pas grand chose, si ce n'est que le premier possède, au sein de sa collection, les machines à écrire des deux autres.

À chacun sa manière de commémorer l'esprit d'Ernest Hemingway, alors que l'on célèbre le 50e anniversaire de sa mort. Tout est bon pour donner vie au romancier, et lui rendre l'hommage que l'on consiède juste. Pour la ville de Pampelune, c'est d'ailleurs une relation toute particulière...

Un ordinateur corrige Hemingway ou Churchill : même pas la moyenne

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