édition livre COVID19

La Ligue des auteurs professionnels, avec ses membres du secteur du livre la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, les États généraux de la BD et l’ADABD proposent

Le géant du commerce voit ses commandes exploser, alors que les salariés se plaignent de mesures de sécurité insuffisantes. Mais en face, les libraires grognent : leurs fournisseurs ont cessé l’approvisionnement en livres, alors que les marchands en ligne sont toujours alimentés. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie vient d’entrouvrir la porte.

Après l’école et le collège, les éditions Bordas, Nathan et le Robert s’engagent pour assurer l’équité pédagogique auprès des lycéens des voies générales, technologiques et professionnelles.

Les consignes sanitaires mettent tout un chacun au confinement – à cette heure, les États-Unis n'ont encore rien décidé. Or, les entreprises de vente en ligne semblent les premières à tirer profit de la situation. Dont Amazon, évidemment. Dans un communiqué diffusé ce lundi, l’entreprise de Jeff Bezos détaille les mesures qu’elle s’apprête à mettre en place dans les prochains jours. L’une d’entre elles risque de toucher l’industrie du livre. 

Le premier groupe éditorial français, au lendemain des annonces du président, expose plusieurs dispositions prises, « dans le contexte de l’épidémie ». Hachette Livre précise donc les mesures appliquées, avec quelques variantes sur ses confrères. D’une structure à l’autre, les mesures se suivent et se ressemblent toutefois, tant nécessité fait force de loi.

L’anaphore, devenue litanie, aura été marquée durant tout le discours du président de la République : « Nous sommes en guerre. » Sanitaire précisera Emmanuel Macron, mais les mesures nouvellement annoncées donne en effet le sentiment d’un état de conflit contre la propagation du coronavirus. 

Dans une allocution, le Premier ministre vient d’indiquer qu’à minuit ce 14 mars seront fermés les « commerces non essentiels ». La phase 3 enclenchée, la France bascule dans une nouvelle série de mesures pour faire face à l’accélération « de la diffusion du virus », a indiqué Édouard Philippe. 

BILLET D'HUMEUR - Oui le titre est cynique. OK. Nous voyons tous plus ou moins combien nos vies vont être bouleversées ces prochains jours. Que les plus débonnaires, ou carrément égoïstes, continuent à faire comme si de rien n’était. Que les plus inquiets cèdent aux cassandres télévisuelles avec des réactions quelque peu saugrenues. Que les plus sensés se demandent effarés ce qui est en train de se passer. Que les plus honnêtes essaient de se préparer avec un minimum de calme, mais à quoi ?

Certains éditeurs avaient pris les devants, mais la décision gouvernementale de fermer les écoles, collèges, lycées et universités jusqu’à nouvel ordre a imposé des mesures exceptionnelles. De nombreux éditeurs scolaires annoncent ainsi une mobilisation pour assurer la continuité pédagogique, avec la mise en ligne de ressources adaptées et autres matériels scolaires dématérialisés.

Depuis deux jours, la France a instauré une nouvelle limite pour les rassemblements. Les lieux confinés accueillant plus de 1000 personnes se verront interdire la tenue des manifestations prévues. Une mesure supplémentaire pour endiguer la propagation du coronavirus. Et qui pousse à réagir.