bande annonce

Chroniques de Pekin est un recueil de 10 petites histoires en bande dessinée dont les auteurs sont 10 dessinateurs chinois au talent déjà reconnu. Les récits tournent tous autour de l'arrivée des JO en Chine et de l'importance de cet événement pour les Chinois.

Un grand-père refuse de ne plus se balader torse nu, mais sa petite-fille a plus d'un tour dans son sac pour le faire changer d'avis. Un petit garçon corpulent rêve de devenir un athlète pour participer aux JO, sa volonté sera-t-elle assez forte. Une chorale a créé une chanson pour les jeux Olympiques, et se prépare à participer aux sélections. Une fillette rêve de nager pour devenir une championne olympique mais elle n'a pas accès à la piscine. Son grand-père va prendre son entraînement en main d'une manière peu commune.

Un as du tennis de table se blesse à la main et on lui annonce qu'il ne pourra plus jouer. Un groupe de jeunes rockers fait tout pour se faire connaître. Une championne de lutte féminine se retrouve à travailler sur un chantier de construction. Un garçon dont mère est très malade est le souffre-douleur d'une bande de basketteurs. Le bus de la ligne 104 qui passe par les lieux importants des JO est toujours bondé, attention aux consignes de sécurité. Un journaliste français a un aperçu du gigantesque éléphant qu'est la Chine.

Un très beau recueil

Les chroniques de Pekin sont des récits drôles, poétiques, très ancrés dans le réel ou dramatiques dans lesquels l'espoir a toujours une bonne place, à l'image très certainement de l'arrivée des JO qui constitue pour un grand nombre l'espoir d'entrer dans le monde.

On retrouve plusieurs styles graphiques des dessins à l'encre de Chine en passant par les aquarelles, le numérique et des mélanges photos dessins. Finalement cet album est un peu comme l'éléphant de Wang Huan, énorme et très varié. Il faut prendre le temps de le découvrir et profiter à fond de chaque histoire. Comme toujours Xiao Pan, nous propose un album original autant au niveau des histoires que des dessins.

Les dessinateurs ayant participé à Chroniques de Pekin sont Ji An, Liang Yi, Liu Wei, Nie Jun, Cheng Cheng, Jian Yi, Zou Jian, Lu Ming, Song Yang (dont nous avons pu apprécier récemment le très beau Reload) et Wang Huan. Benjamin, l'auteur phare de Xiao Pan signe la couverture et la postface. Olivier Vatine s'est chargé de la préface et Alain Wang le rédacteur en chef d'Asia Magazine a rédigé de petites introductions très intéressantes avant chaque histoire. À la fin du recueil vous pourrez trouver un cahier d'illustrations de toute beauté.

Chroniques de Pekin est édité par Xiao Pan est signé par un collectif de 10 auteurs chinois. Vous pourrez vous délecter de ses 192 pages pour 17,00€.

Selon les premiers chiffres et estimations, l'Escale du livre a Brodeaux aurait connu une hausse de 25 % de sa fréquentation avec 38.000 visiteurs, au regard de l'édition 2007. Pour Pierre Mazet, le président, « c’est un sillon que nous voulons creuser pour que l’Escale trouve dès 2010 une incontestable dimension nationale ».

Pour se faire une idée, le Salon du livre 2008 à Paris, a connu une baisse du nombre d'amateurs de 8 %, avec cependant 186.000 visiteurs.

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Le Salon du Livre de Paris est à peine terminé que déjà Bordeaux nous propose de découvrir son Escale du Livre 2008. Ici le salon est aéré, pas de lieu clos mais des tentes disséminées devant l'église Sainte Croix et le Conservatoire National de Région de Bordeaux.

Alors ce salon se teinte de couleurs festives. Le soleil étant au rendez-vous ce samedi, il règne une atmosphère estivale et pour peu on imaginerait la mer à côté de nous. Les gens vaquent, déambulent d'un stand à l'autre, l'air insouciant babillant gaiement, bavardant avec les auteurs présents. Se laissant tenter indolent par les animations ça et là proposées. Une atmosphère de tranquillité, l'agitation n'était pas de mise à l'Escale du Livre.

Une sérénité bien appréciable après la folie du Salon du Livre et pourtant... on pourrait regretter tout de même un certain manque de dynamisme. Oh il y a bien quelques conférences intéressantes et quelques expositions attrayantes mais on ne se sent pas sollicité outre mesure. Ce qui est relativement dommage.

Autre point noir, le public n'était pas vraiment au rendez-vous non plus. Je ne sais pas si c'est la disposition spatiale aérée qui donne cette impression mais même un samedi, sous les tentes on ne se bousculait pas pour arpenter les allées. Peut-être est-ce dû aussi à une communication trop timide. Une chose est frappante en arrivant à Bordeaux, l'Escale du Livre n'est que très peu annoncée.
Cela dit n'allez pas croire que nous n'avons pas apprécié le rendez-vous bordelais du livre. Bien au contraire. On a même pu y déguster des huîtres avec un bon verre de vin blanc, juste devant le conservatoire, histoire de faire une pause avant d'aller découvrir les expositions.

La première exposition que nous avons croisée, n'est pas celle d'une personne reconnue mais celle d'un collectif d'élèves. Elle portait sur un travail réalisé par les enfants de l'école Carle Vernet sur Émilie Pastèque une bande dessinée d’Emmanuelle Houdart. Ceux-ci se sont plongés dans l'univers de ce conte pendant trois mois, et ont présenté leurs dessins très inspirés pour l'Escale du Livre dans cette exposition nommée « le Cabinet de Curiosités d’Émilie Pastèque ». Ils ont été aidés pour leurs réalisations par la plasticienne Anne-Laure Robin.

À quelques pas de là, se trouve une autre exposition celle consacrée à Jéronimus de Jean-Denis Pendanx. Elle compte une vingtaine de planches du dessinateur de cette étrange bande dessinée qui raconte « la chute d’un homme ordinaire dans un abysse de monstruosité ». Inspirée de faits réels, que nos voisins hollandais et australiens connaissent bien puisqu'ils leur ont consacré des musées, l'histoire pourrait faire froid dans le dos.

Finalement, nous avons passé une bonne journée, aux allures de vacances, reposante mais aussi pleine de bonnes surprises. Et après tout que faut-il de plus qu'un bon livre, un peu de soleil, des huîtres et un verre de succulent bordeaux pour passer une bonne journée...

Voilà un manhwa, qui démarre sur les chapeaux de roues. Le tome 1 de « War Angels » de Jae-Hwan Kim vous attrape dès les premières pages et vous entraîne dans une aventure à 100 à l’heure.

En 2054, l’humanité se retrouve sous le joug des animaliens. Des créatures issues des croisements génétiques entre humains et animaux. Après un grand cataclysme provoqué par les humais, au cours duquel beaucoup d’entres eux sont morts, les animaliens plus résistants, devinrent la race dominante sur Terre. Cependant une prophétie annonce que la naissance d’un sauveur. D’où la mission des archanges, êtres humains aux pouvoirs extraordinaires. Protéger la sainte mère, future mère du sauveur. Hélas, celle-ci est aux mains de l’ennemie, et pas n’importe quel ennemie, la bande de Tyron des animaliens surpuissants.

Les scènes d’actions sont claires et s’enchaînent bien, le rythme est soutenu à tel point que l’on dévore le livre en très peu de temps. On commence à rentrer doucement dans cet univers désolé, un peu à la « Ken le survivant », en moins violent tout de même. L’intrigue n’est pas vraiment lancée mais on sent un potentiel intéressant. De plus on regrettera tout de même de ne pas bien pouvoir percevoir la force des archanges.

Au niveau de la mise en page, le collage des pages est assez hasardeux, ce qui oblige parfois le lecteur à tordre le bouquin dans tous les sens pour pouvoir profiter de certaines cases. C’est dommage.

Bref un titre sympathique qui pourrait donner de bonnes choses, à condition de ne pas rester trop axé sur l’action, à suivre d’un œil. « War Angels » est édité chez Soleil Manga, au prix indicatif de 6,95 euros.

Ps : Pour les néophytes les manhwas, sont des sortes de mangas mais écrit par des coréens. Il existe des similitudes entre manhwa et manga certes, mais aussi de grandes différences.

Benoît Sauvé, coordinateur de la Biennale du livre d'histoire, a annoncé le thème de cette nouvelle année et la cuisine et l'alimentation tiendront les places d'honneur. La manifestation sera l’occasion de trois jours de conférences, animations et expositions entièrement gratuites.

Les réflexions et les débats auront pour enjeu central les mets et les pratiques alimentaires en France depuis le Moyen Age.

Au programme, voici les intervenants invités à la Biennale : Jean-Claude Kaufmann (sociologue, directeur de recherche au CNRS, auteur de nombreux livres sur le couple et la vie quotidienne, dont Familles à table) ; Patrick Rambourg, Michèle Barrière, Alain Drouard, Vincent Chenille, Hélène d'Almeida-Topor, Florent Quellier (historiens), Hubert Michel, Marie Le Drian (écrivains), Anne Muratori-Philip, Marie Rouzeau (auteurs d'ouvrages historiques), Gérard Alle (journaliste et romancier), Pierre Boisard (sociologue), Martine Bleuzen du Pontavice (auteur de livres culinaires), Nathalie Beauvais (chef cuisinier), Pascal Davoz et Wilow, Catherine et Philippe L'Hostis, Patricia Berreby, Jean-Louis Karcher (auteurs de livres ou BD pour les jeunes).

Cinq expositions

Durant les trois jours de cette manifestation, cinq expositions seront programmées : La cuisine au Moyen-Âge (tableau des goûts culinaires de l'époque), Du ventre de Paris au coeur de la Bretagne (les fameuses statuettes de Gaston Schweitzer de la série du petit monde des halles de Paris), Photographie ton patrimoine (photos d'enfants des écoles de la circonscription), Faire son beurre à Pontivy (évocation de l'importance du beurre dans la vie d'il y a cent ans), Affiches anciennes (reproductions de publicités alimentaires d'autrefois).

Des animations aussi diverses que variées

En parallèle, se tiendront différentes animations sur les lieux de la Biennale ou en ville : lectures gourmandes avec la comédienne Stéphanie Detlof-Chaput, chants de marins, visites guidées du patrimoine, jeu de piste pour les 10-13 ans, espace ludothèque, crêperie, dégustations de recettes à l'ancienne.

En partenariat avec le cinéma Rex, une programmation spécifique interviendra lors de la Biennale pour recouper les thèmes abordés lors de cette manifestation. Sont annoncés : Slideways d'Alexander Payne et Volver de Pedro Almodóvar en version originale, La graine et le mulet d'Abdellatif Kechiche, Les glaneurs et la glaneuse d'Agnès Varda, Charlie et la chocolaterie de Tim Burton. Un documentaire de Jean-Charles Huitorel évoquera trois particularités bretonnes : le kig a farz du Finistère, le pommé, confiture à base de pommes à cidre du pays de Rennes et la cuisson du ragoût dans les mottes à Ouessant.

Voici donc de quoi vous faire saliver. Mais, patience, il vous reste encore quelques temps avant de pouvoir goûter à la saveur de ces nombreuses activités. Vous pouvez télécharger le programme complet sur le site de la ville de Pontivy.

Organisée depuis 1999 par la ville de Pontivy, la Biennale du Livre d’histoire est une manifestation entièrement gratuite chargée de mettre en valeur l’Histoire sous ses différents aspects littéraires : romans, biographies, essais, bandes dessinées et livres jeunesse. Elle a lieu tous les deux ans et l'on peut y retrouver, en plus des diffférentes animations, un très grand nombre de livres d'histoire.

Wild Side vous propose de redécouvrir Dirty Love en DVD. La sortie est prévue pour aujourd'hui, alors avis à tous les amateurs d'humour un peu lourd et très porté sur la question, ruez-vous chez votre marchand de DVD le plus proche. Dans la lignée d’American Pie, mais en un peu plus trash Dirty Love est « sale... mais tellement bon ! ».

Pour vous donner une idée, voici le sujet du film « Un soir, Rebecca rentre chez elle et trouve son petit ami top model Richards en pleine action avec une autre fille.Complètement 'retournée ', elle cherche réconfort auprès de ses copines dévouées, plus sexy et dévergondées que jamais, et va se lancer dans une quête sauvage pleine de débauche et de rencontres étranges, à la recherche du grand amour. »

Et en plus dans le DVD, il y a plein de bonus les coulisses et le bêtisier du film, la bande-annonce, les liens internet mais aussi toute une série de bonus tournant autour, et de très très près, de Melissa Lauren la nouvelle star du X. A priori elle n'a rien avoir avec le film donc c'est totalement gratuit mais c'est comme ça que c'est bon, non ? Le prix donné à titre indicatif est 14,99 euros et 19,99 en pack avec American Pie 4.