L'éternelle lutte entre la vie et la mort, la paradoxale coexistence entre la puissance du sentiment amoureux et l'inexorabilité de l'oubli sont déclinées avec élégance et sobriété par Da niel Lapierre dans son nouveau roman. Le Nu Florentin, pétri d'une sensibilité frémissante, nous ouvre les portes secrètes de deux mondes : celui de l'Art, la plus noble forme de célébrer de la vie, et celui des hôpitaux, l'image de l'antichambre de la mort, en peignant avec maîtrise cette étincelle d'espoir qui peut naître alors que deux destins, deux mondes, apparemment si loin, se croisent et se mêlent. L'auteur nous rappelle ainsi la leçon de Gabriel García Márquez, à savoir que "l'amour est l'amour, en tout temps et en tout lieu, et qu'il est d'autant plus intense qu'il s'approche de la mort".
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