On pensait que la France, c'était le ciel

"On pensait que la France, c'était le ciel" permet d'entendre sans filtre la voix d'hommes, de femmes et de mineurs isolés Tous ont tenu à transmettre leur expérience de l'exil à l'image de Falou (Guinée Conakry) : " J'ai voulu participer à ce projet, parce que je pense que ça peut permettre de faire comprendre aux uns et aux autres un peu plus l'immigration, ce que nous, nous traversons, ce qu'on a vécu avant d'arriver ici. Chacun a son histoire, donc si chacun raconte son vécu, les lecteurs vont peut-être nous comprendre. Parce qu'à la télévision, ils ne racontent pas tout, ils parlent de l'immigration sans forcément connaître le sujet. Rarement ils récoltent des témoignages de protagonistes". Au fil des pages, le lecteur est saisi par les récits, la sincérité des témoins, leur courage et souvent leur humour ; il comprend les raisons de leur exil, les difficultés de leur voyage jusqu'à la France, dans le Sud Ouest , leurs premiers contacts avec ce pays, leur joie ou leur amertume, le labyrinthe des formalités administratives, leur installation ou, pour les plus récemment arrivés leurs espoirs d'être acceptés. Le livre rapporte dix-neuf témoignages d'immigrés des années 60 à 2018, hommes, femmes, enfants, mineurs isolés, (Portugais, Kurdes, Vietnamiens, Saharaouis, Marocains, Albanais, Tchadiens, Sierra Léonais, Guinéens, Arméniens, Nigérians, Camerounais, Afghans, Algérien)