Le confinement récent, l'annonce du péril des " Nez" dans la parfumerie largement industrialisée ont rendu la réflexion de l'auteur comme naturellement évidente et nécessaire. "Les "Nez" pourraient disparaître"... ce "bruit" peut interpeller. Cependant, de son rôle irremplaçable dans la recherche du "Beau", le "Nez" ne pourrait-il accéder à une insertion sociale élévatrice et gratifiante pour tous, y compris les plus démunis, dans une société ou l'absence de désir et de proximité avec la nature fragilise et nos contemporains et le "Nez" ? Née de la cénesthésie intégrée primitive, l'odeur naturelle, interaction vivante, ne peut-elle être sublimée ? La recherche nouvelle de la nature, signe d'un profond mal-être, ne pourrait-elle, grâce à la complémentarité "Nez" de la "grande" parfumerie et parfumerie industrielle, déboucher sur un plus d'existence pour tous, y compris le plus vulnérable socialement ?
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