Où il est montré que la souffrance psychique est plus répandue qu'on ne le croit, mais qu'elle ne doit pas toujours être assimilée à une maladie.
Où il est montré que le fonctionnement même de notre société conduit à une véritable médicalisation des difficultés de l'existence susceptible de la vider de son sens.
Où il est montré que les médicaments psychotropes sont devenus une recette largement diffusée qui risque de mettre les cerveaux sous influence.
Où il est montré que la psychiatrie pourrait devenir un instrument de contrôle social sur les individus.
Demain le "meilleur des mondes" sera-t-il celui de l'anesthésie psychique et affective pour tous ou, au contraire, celui des valeurs retrouvées qui résident encore en chacun d'entre nous ? Où il est montré que le choix est encore possible.
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