#Essais

Fins des biens et des maux

Cicéron

Que poursuit la Nature comme la chose la plus désirable de toutes ? Que fuit-elle comme le pire des maux ?" Pour répondre à ces questions et tenter ainsi de déterminer la Fin de l'homme, seule garante de la "vie heureuse", Cicéron convoque dans son premier traité éthique (45 av. J. -C.) les philosophies post-aristotéliciennes, confronte leurs arts de vivre", et juge leur aptitude respective à assurer le bonheur. La forme dialoguée fait saisir sur le vif comment des éthiques si différentes (en particulier épicurienne et stoïcienne) ont été construites à partir de la "tendance première" des êtres vivants - un principe dont le choix constitue une innovation souvent méconnue. Ce texte offre, sur la période hellénistique et les dernières années de la République romaine, un témoignage d'autant plus exceptionnel que les oeuvres des auteurs mentionnés sont perdues. Et, parce qu'il met au coeur des débats la notion d'horestuzn, insiste sur le "métier" d'homme et défend la société universelle, Cicéron se révèle e premier avocat de l'idée d'humanité" (Stefan Zweig). Cette traduction du De finibus bonorum et nzalorum est la première complète en français depuis les années 1930.

Par Cicéron
Chez Flammarion

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Auteur

Cicéron

Editeur

Flammarion

Genre

Philosophie

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trad. José Kany-Turpin
16/03/2016 340 pages 15,00 €
Scannez le code barre 9782081382633
9782081382633
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