#Essais

Le merveilleux et la mort. Dans le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien, Peter Pan de J.M. Barrie et L'Histoire sans fin de Michael Ende

Viara Timtcheva

" Le merveilleux est rose ", affirme Roger Caillois de l'Académie française. " Tout y va vers le bonheur ". En effet, plus d'un conçoit le genre comme étant destiné aux enfants, incompatible avec la souffrance et la mort. Et pourtant, Tolkien dit pour le Seigneur des Anneaux : " J'ai produit un monstre : une aventure plutôt triste et même terrifiante, ne convenant pas du tout aux enfants, et peut-être à personne " ; le Néant de l'Histoire sans fin s'inspire à la fois du nazisme et de la mort ; Peter Pan est l'un des personnages les plus poignants en littérature, et un trouble psychologique porte son nom. Rose, le merveilleux ? Pour l'infirmer, cette étude interroge trois chefs-d'œuvre du genre dans ses rapports complexes avec la mort, mais aussi avec l'amour, l'indifférence, l'abandon et la fidélité, l'enfer et la foi, la renaissance et l'immortalité.

Par Viara Timtcheva
Chez Editions L'Harmattan

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Critique littéraire

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01/09/2006 136 pages 13,00 €
Scannez le code barre 9782296013483
9782296013483
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