Dans Je fus un saint, roman d'adolescence, Vincenot fait la part belle à sa propre expérience. Comme l'auteur, le héros est fils de cheminot. Il manifeste un désir de revanche sociale. Ses camarades, pendant sa longue période d'internat à Dijon, sont des fils de famille. Par idéalisme, le collégien va s'opposer à l'institution, son hypocrisie et ses compromissions, pour se construire un mode de vie fondée sur l'ascétisme. Dans la deuxième partie de l'ouvrage, l'auteur nous narre ses premiers émois sentimentaux. On découvre son humour, sa remise en question ironique de la vie moderne, sa lucidité. Cet ouvrage est son tout premier roman, paru en 1953.
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