La mondialisation continue d'orchestrer un grand changement partout dans le monde de manière rapide et cela avec une implication dans les pratiques des relations internationales entre les nations. Si, pendant longtemps, l'aide extérieure était abordée dans un format simple, comme source financière en provenance des pays les plus développés vers les pays pauvres pour assister ces derniers dans le processus de leur développement, sans un accompagnement en termes de lourdes conditionnalités, aujourd'hui, cette aide revêt une dimension plus complexe. En cette période de mondialisation et de libre marché, la population mondiale observe que les conditionnalités non-économiques, notamment les droits de l'homme, la gestion de l'environnement, la bonne gouvernance, la question genre et enfant, la démocratie, le mariage entre personnes de même sexe et la contraception, etc., sont le plus souvent utilisées par les pays donateurs pour octroyer leurs aides envers les pays en développement. Le plus grand problème est de savoir à partir d'où l'intérêt des pays donateurs à travers ces conditionnalités et ladite aide peuvent être rapprochés avec les intérêts de notre pays, qui a besoin de l'aide financière étrangère mais qui refuse toute ingérence dans ses affaires internes à travers les conditionnalités susvisées à caractère non-économique.
Par
Georges Byeragi Safary Chez
Editions L'Harmattan
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