#Essais

Pour une sortie de crise positive. Articuler la construction autogestionnaire avec le dépérissement de l'Etat

Jean-Pierre Lefebvre

Que nous réserve 2012 ? Sarkozy réélu en alliance avec Marine Le Pen ou DSK, grand commis des marchés financiers, soutenu par DCB ? Mme Bettencourt et le CAC 40 se réjouiraient pareillement. La crise a frappé durement en 2008 mais rien n'a changé. La gauche radicale est éclatée en cent tribus fascinées par le " service public " quand le XXe siècle a expérimenté tragiquement la catastrophe du socialisme par l'étatisation. Cela n'a marché nulle part, pas davantage que le keynésianisme social-démocrate en Europe. La crise est partout : économique, financière, écologique, énergétique, militaire, sociale, idéologique, artistique et même scientifique. La solution est de mettre fin sans tarder au mercantilisme et à l'étatisme qui détruisent la biosphère et corrompent la vie humaine. La propriété privée des moyens de production et son corollaire, l'État bureaucratique de classe, doivent être conduits à un processus de dépérissement. Pour cela, à chacune des manifestations de la nocivité du capitalisme obsolète, il conviendrait de proposer des mesures autogestionnaires et de dépérissement de l'État. C'est le seul moyen pour que la gauche représentant un salariat largement majoritaire se dote d'une stratégie " révolu-formiste ", rigoureuse et audacieuse qui lui permette de poursuivre la formidable aventure de l'hominisation rationnelle.

Par Jean-Pierre Lefebvre
Chez Editions L'Harmattan

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Sciences politiques

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01/01/2011 253 pages 24,00 €
Scannez le code barre 9782296137202
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