Ils sont de nationalités algérienne, anglaise, belge, hollandaise, portugaise, sud-africaine, suédoise, suisse et, bien sûr, angolaise. Tous ont vécu une part de l'histoire de l'Angola et certains d'entre eux en tant qu'acteurs directs. Leur donner la parole fait partie de ce "devoir de mémoire", cette "responsabilité envers le passé", qui est devenu un exercice salutaire, naturel pour certains, mais qui paraît encore tellement improbable, délicat voire dangereux dans de nombreux pays. L'Angola en fait sans doute partie, tant ses blessures demeurent vives, tant son histoire apparaît parfois trop lourde à porter entre colonisation, esclavage et lutte de libération. Et que dire de cette guerre civile d'un autre temps, qui ne s'acheva qu'à l'aube du XXIe siècle ?
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