Avant de partir

Chapitre Jacky

Alors qu'elle se rend au cimetière, Amandine, une jeune étudiante en psychologie, aperçoit un inconnu pleurer sur la tombe de sa grand-mère. Très affectée par le chagrin de cet homme, elle va découvrir le lien qui a existé entre sa grand-mère et lui et participer, impuissante, aux moments joyeux et douloureux qu'ils ont vécus dans les années 1950.

Par Chapitre Jacky
Chez Les Editions du Net

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Genre

Littérature française

Avant-Propos

 

Dans quelles conditions ont vécu nos grands-parents, quelles ont été leurs joies, leurs peines, leurs problèmes, leurs amours lorsqu’ils ont été enfants et adolescents ?

Ces questions, chacun de nous se les est posé un jour. Ce fut le cas pour une jeune étudiante en psychologie le jour où, se rendant sur la tombe de sa grand-mère, elle aperçut un inconnu pleurer sur celle-ci.

Quelle relation pouvait-il y avoir eu entre ce monsieur âgé d’environ 70 ans et sa grand-mère qui aurait à peu près le même âge si elle était encore en vie ?

Grâce à l’une de ses copines, qui faisait les mêmes études qu’elle et à la même fac, elle eut l’occasion de lever le voile sur cette relation car l’inconnu était le grand-père de sa copine.

Très affectée par les joies, les espérances et les souffrances qui lui furent révélées, au point qu’elle finit presque par se confondre avec sa grand-mère, elle décida de conter l’histoire commune de sa grand-mère et du grand-père de sa copine, avec l’accord de celui-ci.

Cette histoire s’est déroulée dans les années 1950.

Le lecteur ne pourra pas la comprendre s’il n’est pas d’abord informé des mentalités existant ces années-là, très différentes de celles d’aujourd’hui, en particulier dans les villages.

C’est pourquoi il lui est demandé de prendre connaissance de ce qui suit.

De nombreux paramètres ont eu une influence sur les mentalités d’alors, et notamment les deux ci-après :

– La majorité était alors à 21 ans,

– Les moyens contraceptifs n’existaient pas. Il y avait certes quelques méthodes, mais leur fiabilité était très faible.

La prise en compte de ces paramètres avait les conséquences suivantes :

– Filles et garçons étaient séparés, tant à l’école, que dans les activités extra-scolaires (patronages et autres centres d’activités), quand elles existaient,

– Une jeune fille qui parlait à un jeune homme était vite montrée du doigt, surtout si un baiser était échangé !

– Une jeune fille devait être vierge à son mariage,

– La même exigence n’avait pas lieu pour les garçons : ils pouvaient avoir des aventures (il était préférable que ça ne se sache pas) ; pour certaines personnes, c’était même recommandé (avec des professionnelles ou non), de façon à ce que le garçon arrive au mariage avec une certaine expérience sexuelle en vue de pouvoir satisfaire son épouse,

– Si une jeune fille se retrouvait enceinte, elle avait « fauté » et devenait la honte de ses parents (qui la mettaient parfois à la porte et ne voulaient plus entendre parler d’elle),

– Si le père du fœtus était prêt à reconnaître l’enfant et consentait à épouser la jeune fille « fautive », cela s’arrangeait, mais « la faute » incombait » toujours à la fille !

– Si les mariés n’étaient pas majeurs, le consentement des parents était indispensable,

– L’épouse devait, de préférence, rester à la maison pour faire toutes les tâches ménagères et pour élever ses enfants ; elle ne pouvait, si elle ne voulait pas être montrée du doigt, ni fumer ni aller au café ni sortir sans son mari,

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16/06/2015 158 pages 12,00 €
Scannez le code barre 9782312034768
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