La relativité générale et la mécanique quantique font émerger l'épistémologie du Nouvel Esprit Scientifique, celui de Gödel : il n'y a pas de Vrai (supposé), donc ni certitudes ni croyances, mais seulement des axiologies, des modèles qui convergent vers la conformité à la réalité du monde. Il n'est pas plus vrai que la terre tourne autour du soleil que le soleil ne tourne autour de la Terre. La certitude fait place à la probabilité, à l'indécidable, à l'incomplétude ; le Vrai véritable restera toujours voilé au niveau d'un horizon en fuite perpétuelle. L'homme post-nietzschéen n'est plus une dupe. Et comme dit Lacan, le non-dupe erre : la trajectoire de l'humanité reste et restera une errance...
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