La jeunesse qui tombe, c'est s'habiller en blanc le matin de sa trentième année. C'est courir dans la boue, dans la merde, les déchets. C'est retrouver un de ceux-là, avec lui traverser les labyrinthes de l'absurdité. C'est mettre la main dans son pantalon. C'est tenter de le regarder lui et de rester accrochée à sa peau, à son jean, à ses cheveux, à sa vérité. C'est rêver de se retrouver à une extrémité du monde. C'est faire l'amour dans la conscience de la violence, c'est devenir soi-même violence. C'est vouloir rester vivant.
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