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Yvon Quiniou

Extraits

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Sciences politiques

Eloge raisonné du manifeste du Parti communiste

Le Manifeste du parti communiste, écrit dans la fièvre et la passion révolutionnaires par Marx (aidé par Engels) en 1848, est un de ces livres qui dépassent leur siècle car la cause qu'il défend est toujours d'actualité, voire encore plus étant donnée la situation catastrophique de notre monde aujourd'hui. Qu'il s'agisse de la division de la société en classes antagonistes, de leurs conflits au sein de l'histoire, des effets de la production matérielle sur la conscience des hommes, de l'exploitation de l'immense majorité, de l'expansion planétaire du capitalisme, tout cela est encore vrai même si la société s'est complexifiée et a pu être améliorée par la lutte politique et syndicale inspirée par les idées marxistes. Ce texte nous en offre une démonstration à la fois rigoureuse et lumineuse, quitte à en actualiser, en nuancer ou à en enrichir certains points. Et cela est encore plus vrai quand il nous parle d'un communisme à construire démocratiquement où "le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous". Quoiqu'en disent les apologistes cyniques d'un système inhumain, lire ce texte n'est pas se pencher sur un passé révolu, mais s'ouvrir à un avenir d'émancipation que nous devons exiger en s'inspirant de lui !

01/2021

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Ouvrages généraux

La condition de l'homme athée

Yvon Quiniou a déjà réfléchi, dans une perspective critique intransigeante, sur la religion. Il complète ici, en un sens, cette réflexion en s'intéressant à l'athéisme et à la manière dont celui-ci peut-être vécu par l'homme incroyant, souvent méprisé par les croyants et leurs Eglises. Il le fait en distinguant un athéisme positif et dogmatique et un athéisme simplement privatif, sans Dieu, qui s'apparente à l'agnosticisme, tout en articulant chacun d'eux à deux formes de matérialisme, l'un métaphysique et totalisant et l'autre, plus modeste, affirmant simplement que l'homme est un produit de la nature, mais validé scientifiquement. Il peut alors analyser finement la condition intellectuelle et affective de l'homme athée dans ses différentes figures, en examinant comme des penseurs importants l'ont assumée et vécue : Russell, Dawkins, Nietzsche, Camus, Sartre, Wittgenstein en particulier. On sera surpris de voir que ne pas croire en Dieu permet d'aimer davantage le monde dans lequel nous vivons, même si nous sommes voués à la mort... ou à cause d'elle.

02/2022

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Notions

Pour que l'homme ne soit pas l'avenir de la femme. Quelle égalité femme-homme ?

Dans ce nouveau livre, Yvon Quiniou aborde la question importante de l'égalité de la femme et de l'homme. Il prend résolument parti pour un féminisme issu des luttes des femmes du début du 20e siècle, avec une identité absolue des droits dans les fonctions sociales, mais dans une différence de genre. Il s'oppose alors à un nouveau féminisme qui veut la nier et masculiniser la femme avec les défauts de l'homme, dont Virginie Despentes constitue un exemple caricatural. Cette réflexion anthropologique et sociologique, peut se réclamer de ceux qui, comme Aragon, souhaitent que la femme soit "l'avenir de l'homme" et que la féminité, dans ses qualités spécifiques, soit aussi un idéal humain partagé.

11/2021

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Philosophie

Apologie du matérialisme

Le matérialisme a toujours fait problème, étant donné les enjeux idéologiques et donc politiques qu'il a impliqués et qu'il implique toujours. Cet ouvrage tente d'examiner le matérialisme sous ses différentes formes prises au cours des siècles et de justifier ses bases. Ce qui est en jeu, c'est l'existence de la matière, la conception que l'on doit s'en faire, son extension et, bien entendu, notre capacité de la connaître et d'en expliquer les diverses formes, des plus humbles aux plus hautes. Il s'agit aussi de le confronter à différentes questions comme la foi religieuse, l'art, la dimension métaphysique des choses (si elle existe) et, question finale, celle du Sens (avec une majuscule). Il faudra aussi envisager lucidement la question des limites éventuelles de l'ontologie matérialiste, quitte à surprendre et à la rendre plus modeste... mais aussi plus convaincante dans son ordre propre.

03/2019

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Philosophie

Fragments de l'amour

Dans ce livre, je change de registre et me plonge dans l'évocation de mon rapport à l'amour depuis ma plus lointaine enfance. Ayant été " toujours amoureux ", je décris mes expériences successives avec leur charme propre et, surtout, la rencontre avec ma femme. Je n'hésite pas à raconter les moments forts qui s'en sont suivis, associés à des lieux que mes sentiments ont transfigurés et qui reste gravés en moi comme des photos mentales indestructibles. Mais l'amour est une chose complexe et le philosophe ou le psychologue que je suis réapparaît, qui en analyse les différents aspects, voire les contradictions : la séduction, l'admiration source ou effet de ce sentiment, le partage, la fusion (qui n'est pas la confusion), la jalousie qui me paraît inévitable mais peut aussi le mettre en danger, etc. On y retrouvera des réminiscences d'Alain Fournier, de Proust, de Stendhal ou d'Aragon, mais sans didactisme ou vaine érudition. Dans tous les cas, ces " fragments " témoignent, certes, d'une expérience intime, sans fausse pudeur, mais qui peut rejoindre celle de beaucoup d'entre nous : s'agissant de l'humain, c'est à travers le particulier qu'on risque d'atteindre l'universel. Y. Q.

01/2019

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Notions

Critique de l'idéalisme philosophique. Approche théorique et politique

Dans ce nouveau livre, Yvon Quiniou passe au crible du matérialisme l'idéalisme philosophique qui a dominé notre histoire intellectuelle, de l'Antiquité à nos jours, en choisissant comme cibles ses représentants les plus connus et les plus influents, soustraits habituellement à la critique universitaire ou académique. Il le fait avec rigueur, intransigeance et passion, mais aussi d'une manière nuancée quand il s'agit des meilleurs. Il montre son enracinement général dans le faible développement des sciences et des techniques, et sa persistance anachronique aujourd'hui. Mais il le fait avec sévérité aussi, en accusant l'influence que la religion a eue sur l'idéalisme et le rôle néfaste qu'il a pu jouer dans l'histoire, en se mettant souvent au service des pouvoirs en place et de leur idéologie, comme en s'opposant au progrès humain. Il en appelle donc, pour finir, à un réveil de la philosophie, de type matérialiste, accordé aux sciences et motivé par l'idéal d'une humanité émancipée dont Marx nous a fourni l'idée. C'est dire que cette réflexion théorique, qui s'en prend aux poncifs philosophiques dominants, fussent-ils élaborés ou sophistiqués, est aussi politique et le revendique !

04/2021

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