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Waclaw Fabierkiewicz

Extraits

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Techniques artistiques

Etat actuel de l'industrie en Pologne et ses perspectives d'avenir

Etat actuel de l'industrie en Pologne et ses perspectives d'avenir / W. Fabierkiewicz Date de l'édition originale : 1921 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Sciences politiques

Le socialisme des intellectuels

A la fin du XIXe siècle, le développement rapide de l'industrie en Russie amène une partie de l'intelligentsia - cette petite minorité ayant fait des études secondaires - à s'intéresser au marxisme ; c'est en se référant à ses principes que se crée en 1898 le Parti ouvrier social-démocrate de Russie. La perspective qu'il adopte, c'est celle de la mobilisation du prolétariat pour le renversement de l'absolutisme tsariste dont la bourgeoisie russe, trop faible, est incapable, et la démocratisation de la société nécessaire au développement économique et au progrès de la classe ouvrière. Dès cette époque, un révolutionnaire polonais, Jan Maclav Makhaïski, analysant les oeuvres de Marx et les projets des partis qui s'en réclament, aboutit à une conclusion extrême : pour lui, l'idéologie socialiste dissimule en fait les intérêts d'une nouvelle classe ascendante formée par la a couche cultivée", les travailleurs intellectuels. Ces "capitalistes du savoir" cherchent à séduire les prolétaires et à les entraîner à l'assaut de cette petite minorité que constituent les capitalistes de l'avoir", financiers, industriels et grands propriétaires, non pour détruire le capitalisme mais pour l'aménager au mieux de leurs intérêts. Exilé, comme nombre de révolutionnaires russes, il rentre en Russie en 1917. Mais, dès 1918, il déclare que si les bolcheviks se sont révélés plus radicaux qu'il ne l'envisageait en rompant avec le parlementarisme, l'hostilité de la "couche cultivée" envers la révolution ouvrière a vite calmé leur ardeur : "Ils ne luttent pas pour l'émancipation de la classe ouvrière mais ne font avant tout que défendre les intérêts des couches inférieures de la société bourgeoise et de l'intelligentsia. Makhaïski eut peu de disciples ; mais depuis son époque, d'autres auteurs ont cru voir émerger dans notre société, en particulier à travers les différents projets socialistes, le pouvoir d'une nouvelle classe qui, à travers toutes les fonctions de gestion, de recherche, de conseil, d'enseignement, de communication et plus récemment l'irruption des logiciels dans tous les domaines, façonne l'organisation du travail et le contenu de la production et s'y assure une place privilégiée. Alexandre Skirda fait plus que restituer la pensée originale de Jan Maclav Makhaïski : il la met en perspective et livre ainsi un outil de premier ordre à qui veut approfondir la compréhension de notre société.

06/2014

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Littérature étrangère

Pour Isabel. Un mandala

Antonio Tabucchi avait achevé la rédaction de Pour Isabel en 1996, peu de temps après Requiem. Il l'avait conçu comme un mandala : chaque chapitre dessine un nouveau cercle dans lequel le protagoniste Waclaw Slowacki rencontre un nouveau personnage ayant connu Isabel. Cette dernière a mystérieusement disparu depuis des années, et son ami Waclaw cherche à retrouver sa trace. Son enquête débute dans un restaurant de Lisbonne, où il attend Monica qui a grandi avec Isabel. Monica évoque leur enfance et leur adolescence, puis elle parle surtout des activités politiques de son amie, opposante au régime de Salazar. D'après elle, Isabel serait morte en prison. Puis, elle suggère à Tadeus de rencontrer l'ancienne nourrice d'Isabel. Cette dernière contredit la version de Monica et explique à Tadeus qu'Isabel s'était enfuie du pénitentiaire. Tadeus poursuit toutes les pistes, s'envole pour la Chine et Macao, puis revient en Europe, où Isabel lui apparaît finalement à l'ombre du Vésuve, là où le temps s'efface dans un présent perpétuel... Si Pour Isabel s'ouvre dans un style empreint du réalisme politique dans lequel on reconnaît les thèmes qui traversent toute l'oeuvre de Tabucchi, la dimension plus onirique de la fin du livre est tout aussi remarquable. Le récit est construit par cercles concentriques se resserrant progressivement autour du personnage d'Isabel, qui en est le centre absent autour duquel se construit la totalité de l'histoire : la recherche d'Isabel comme personnage disparu, évanescent, finit naturellement par symboliser la recherche de soi.

10/2014

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Littérature Allemande

La montée des eaux

Un matin, sur la plateforme pétrolière où il travaille en pleine mer, Mátyás ne regagne pas sa cabine. On a beau le chercher partout à bord, il demeure introuvable. Son ami Waclaw part alors sur ses traces : d'abord dans son village de Hongrie, puis vers le Sud, jusqu'aux côtes africaines et l'Italie, dans un cheminement qui convoque le souvenir, faisant résonner à la fois la beauté des lieux et la déchirure des coeurs. Au gré des paysages, c'est le portrait d'une vie qui se dessine, entre déracinement et ports d'attache, entre chagrin et élan d'amour. Ce premier roman d'Anja Kampmann condense en une force poétique la quête d'un homme sur les traces de son ami perdu et un périple à travers des contrées comme autant de miroirs de l'âme. Grâce à une langue à l'écoute des sensations, La montée des eaux nous convie à sillonner avec ses personnages les nombreux territoires de la solitude, mais nous indique également sur quels rivages peut poindre la lumière.

03/2021

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Littérature française

Les coquelicots au vent de la liberté. De Varsovie à Nancy : un rêve réalisé

Beaucoup de lecteurs français ou polonais se sont demandé comment la jeune héroïne des Coquelicots de l'espérance, déportée en 1952 dans un kolkhoze du Kazakhstan et ayant obtenu de Staline avec une folle audace l'autorisation de terminer ses études de médecine à Tachkent, avait pu devenir un jour médecin en Lorraine... Dans un récit, cette fois à la troisième personne, on accompagne ici Stania à son retour de déportation, lors de ses débuts comme médecin aux environs de Varsovie, puis de sa rencontre avec son futur mari ; on découvre la vie du jeune couple dans la Pologne soviétisée, son refus de toute compromission avec le régime, et enfin l'extraordinaire concours de circonstances qui conduira Stania et son époux Waclaw à choisir la France comme terre d'accueil. Ils iront jusqu'à franciser leurs noms (transposés ici en Sophie et Victor) pour honorer leur seconde patrie. C'est en Lorraine que ces exilés volontaires vont parvenir, au prix d'un énorme travail et de bien des tourments, à retrouver un métier au niveau de leurs compétences, à se forger un cercle d'amis bienveillants et une situation confortable. La précarité des débuts et les péripéties de leur parcours, heureuses ou douloureuses, sont toujours vécues avec une volonté farouche de s'intégrer, une belle confiance en l'homme tout comme en Dieu, et un formidable appétit de vie.

02/2016

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Poches Littérature internation

Un crime parfait

Au mois de décembre de l'année 2000, le corps sans vie de D. Janiszewski, jeune homme d'affaire polonais sans histoire, est découvert dans le lit calme d'une rivière, près de Woclaw. Ses mains sont liées dans le dos et jointes par une corde à son cou. Des entailles profondes laissent à penser qu'il a été torturé avant d'être jeté à l'eau. Très vite, l'enquête s'enlise et l'affaire classée sans suite. Mais, quelques années plus tard, l'opiniâtreté du détective Jacek Wroblewski la fait sortir de l'oubli. Divers éléments mènent l'enquêteur vers un dénommé Krystian Bala. C'est Amok, un récit libertaire d'inspiration nietzschéenne, pornographique et violent, dont Bala est l'auteur, qui capte toute l'attention du détective. Il n'y a pas de doute possible : le héros d'Amok, le tortionnaire de Janiszewski et l'écrivain, trop bien "documenté" et réaliste pour n'être pas coupable, ne sont qu'une seule et même personne...Dans cette chronique d'un meurtre annoncé, l'auteur, tel un Faulkner mais avec le lyrisme glacial et tranchant de la chronique "capotienne", décline les clichés du roman policier pour mener à bien une réflexion sur la force poétique du langage et la nature (coupable ? ) de la littérature. Ici, se dessine la perfection du crime sous les yeux d'un lecteur constamment suspicieux, décontenancé et fasciné : soit Bala est innocent et alors la reproduction exacte de son livre est une manière brillante pour l'assassin de détourner l'attention ; soit (plus brillant encore) l'auteur d'Amok est coupable et son livre, comme preuve insuffisante et sous couvert de liberté créative, valide son innocence.

09/2009