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Beaux arts

Guerre et paix de Portinari. Un chef-d'oeuvre brésilien pour l'ONU

Guerre et Paix est la dernière oeuvre et pièce maitresse du peintre brésilien néo-réaliste Canido Portinari (1903-1962) considéré comme un des principaux artistes brésiliens du XXe siècle. Commandé par le gouvernement brésilien pour être offert aux Nations Unies, le diptyque "Guerre et Paix" est installé à l'ONU à New-York depuis 1957. Situées à l'entrée de la grande salle de l'Assemblée générale de l'Onu, les deux panneaux ne sont visibles que par les seuls délégués des pays membres. En raison des travaux au siège de l'Onu les deux panneaux ont été prêtes au Brésil où ils on fait l'objet d'une campagne de restauration en 2011. Le diptyque monumental sera de retour à l'ONU dans l'été 2014 après restauration et deux expositions à Sao Paulo et Belo Horizonte. "Les panneaux Guerre et Paix représentent sans aucun doute le meilleur travail que j'aie réalisé...je les dédie à l'humanité" avait déclaré le peintre en 1957 à l'issue des quatre années consacrées à la création de cette oeuvre. Ces deux panneaux de 14 m de haut et 10 m de large représentent des scènes universelles symbolisant la guerre et la paix. Ils seront accompagnés lors de l'exposition des études préparatoires. Leur caractère monumental s'accordera parfaitement à la sobre monumentalité du Salon d'Honneur. L'exposition comprend aussi trente-cinq études préparatoires, un espace multimédia qui présente l'oeuvre complète de Portinari (presque cinq mille oeuvres), classée par ordre chronologique, cinq écrans interactifs présentant la vie du peintre et son contexte historique et une salle de projection où des vidéos sur le Projet Guerre et Paix sont exposées. L'exposition est organisée par le Projeto Portinari, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Culture du Brésil, du ministère de la Culture et Communication de la France et de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, et la coordination de Expomus.

05/2014

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Littérature étrangère

L'enfant caché

Aimoré, faussaire génial de tableaux, pris dans un processus de violence et de folie, se bat avec sa folie. C'est le roman de sa confession adressé à un personnage qu'il nomme professeur à qui il dévoile sa vie, réaliste ou fantasmée à Rio de Janeiro avec des incursions dans les paysages magiques de la baie de Babitonga. Le lecteur est tenu en haleine par un narrateur halluciné, plongé dans son imaginaire de créateur, en quête du sens de sa vie. C'est à la recherche d'un enfant caché dans le tableau de Portinari qu'Aimoré rencontrera Ana Perena, sa muse de la baie de Babitonga.

03/2020

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Histoire internationale

Béatrice de Dante à Orval. Une enfant au coeur d'un grand secret

Lire La Divine comédie à la lumière de l'histoire de l'abbaye d'Orval, et percer le secret des origines d'Orval grâce au chef d'oeuvre de Dante, voilà une position surprenante ? ! Et pourtant ? ! Elle permet à David Pierson de résoudre le mystère de l'identification de Béatrice, celle pour qui Dante Alighieri écrivit son inégalable poème. Après sept siècles de littérature traitant de l'oeuvre du génie florentin, le nom communément accepté par les spécialistes pour identifier la muse du poète est celui de Bice Portinari. David Pierson nous prouve qu'il n'en est rien ? : selon lui, Béatrice est une petite fille innocente que Dante n'a pu connaître que de nom. Une enfant au centre d'un phénoménal scandale que bien des gens ont tenté d'étouffer tant il eût changé la face du monde s'il avait été révélé... Doté d'une solide connaissance de l'histoire d'Orval et lecteur attentif de Dante, une combinaison rarissime, l'auteur fait éclater une vérité qui, dans un premier temps, risque fort d'être difficile à accepter.

10/2020

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Critique

De Francesca à Béatrice. A travers la Divine Comédie

"Lorsqu'on s'approche de Dante, on se trouve, soudain, face à une garde nombreuse et terrible : les commentateurs. Hérissés d'érudition, ils se tiennent en d'agressives attitudes au seuil de chaque chant de la Divine Comédie et leurs interprétations, brandies telles des fourches, font reculer le lecteur timide "là où le soleil se tait"". Victoria Ocampo ouvre ainsi son essai sur Dante, qu'elle choisit de placer sous le signe du vers célèbre : Amor mi mosse, che mi fa parlare (Enfer, II, 72). Très tôt, le texte de la Comédie est devenu pour l'écrivaine argentine le lieu d'une méditation personnelle, dans la veine de celles de T. S Eliot ou d'O. Mandelstam, à peu près contemporaines. Mais là où Eliot formule, à travers Dante, sa conception personnelle de la poésie, où Mandelstam se penche avec le poète florentin sur la douleur de l'exil, elle revient passionnément, avec Francesca da Rimini, avec Beatrice Portinari, au miracle de "l'amour incorruptible, impérissable, qui émeut encore le monde". Ecrit directement en français il y a juste un siècle, en 1921, à l'occasion du sixième centenaire de la mort de Dante, ce livre est le premier essai original de Victoria Ocampo, que la présente édition restitue aux lecteurs. Préface de Victoria Liendo Edition de Roland Béhar.

03/2021

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