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Hichem Ghorbel

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Philosophie

L'idée de guerre chez Rousseau. Tome 1, La guerre dans l'histoire

La guerre aussi bien que les questions qu'elle soulève sont présentes dans les écrits les plus connus de Rousseau. L'intérêt qu'on porte à cette problématique ne se justifie pas seulement par les développements implicites ou explicites de Rousseau touchant à ce thème, mais aussi par l'interaction de ce sujet avec d'autres sujets fondamentaux de la philosophie rousseauiste. Parler de la guerre, c'est aussi évoquer l'anthropologie, l'histoire, la politique, la morale et la religion. L'idée de guerre fixe notre attention sur les antinomies qui servent de point de départ à la réflexion rousseauiste : bonté et méchanceté, nature et société, liberté et esclavage, vertus et vices. Les notions de " nature " et de " dénaturation " qui orientent la réflexion de Rousseau prennent pleinement sens en envisageant la guerre comme l'effet du processus de dénaturation et de l'éloignement de l'origine. Centralement située dans la pensée de Rousseau et marginalement traitée par les critiques, la guerre constitue la charnière qui lie la partie critique à la partie positive dans son oeuvre. Elle sous-tend l'élaboration de sa conception du droit naturel raisonné et fait l'objet de l'une des matières principales du droit des gens. Rousseau aborde l'idée de guerre selon trois repères : événementiel, hypothétique et juridique. Notre premier volume n'épargne aucun d'entre eux. Mais c'est la combinaison des deux premiers qui nous offre une typologie de l'histoire autour de laquelle nous essayerons de comprendre le phénomène de belligérance comme le pense Rousseau.

05/2010

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Philosophie

L'idée de guerre chez Rousseau. Volume 2 Paix intérieure et politique étrangère

Loin de désigner seulement l'absence de guerre, la paix, comme l'entend Rousseau, est synonyme de la promotion des valeurs humaines et de la protection des droits essentiels des individus. Conçue de la sorte, elle n'a pas comme unique opposé l'insécurité, mais également l'injustice, l'inégalité et la perte de liberté. Par le biais du contrat, la communauté du droit s'instaure, le pouvoir politique se légitime et le peuple se constitue en souverain. L'idéal démocratique et l'ordre républicain sont aussi tributaires de réduction nationale. Les citoyens ont besoin d'être instruits pour pouvoir renoncer à leur moi absolu, et suivre la volonté générale qui agit au nom du salut collectif. La formation des enfants, le redressement des opinions et l'organisation des fêtes publiques sont les piliers de cette dénaturation positive à l'issue de laquelle les individus s'élèvent à la vertu politique. La régénération des hommes est aussi l'oeuvre de la religion civile qui scelle le pacte fondamental en attribuant à ses clauses et aux lois qui le mettent en application un caractère sacré. Pour Rousseau, la paix ne peut régner que sur le plan national. Car l'organisation de la vie politique interne a pour revers le désordre international. Prenant amplement ses distances contre le projet de l'abbé de Saint-Pierre, Rousseau soutient que les rapports entre les Etats ne peuvent être que des rapports d'anomie et de sauvagerie. Pour atténuer les méfaits des conflits armés entre les nations et protéger les particuliers et les peuples vaincus contre la cruauté des vainqueurs, Rousseau estime qu'il est nécessaire d'élaborer dans le droit des gens, un ensemble de règles relatives à l'acte de guerroyer.

05/2010

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Religion

La crise de la culture islamique

"Vue de l'extérieur, la fin du XXe siècle présente, dans toutes les régions du monde, les signes d'un énorme bouleversement annonciateur de grands dangers qui peuvent modifier, dans une génération ou deux, les conditions de vie de l'humanité. Les cultures agraires d'avant la modernité ont connu des expressions artistiques, littéraires et spirituelles d'une grande profondeur. Est-il possible dans le contexte du monde musulman contemporain, dans un environnement plein de tumulte, tournant dans le vide, qu'apparaisse un Ibn'Arabi, un As-Sahrawardi ou un Ibn El Faridh, ou, dans un autre domaine, un Ibn Khaldun ou un Avicenne ? Il y a encore, chez nous autres Arabes, des traces d'un intérêt pour la culture, héritage de nos anciennes traditions et expression de notre conscience d'appartenir à une grande civilisation. Toutefois la parole est bâillonnée dans nos pays et le niveau intellectuel y est très faible, comparé à ce que l'Occident produit. Il y a donc depuis cinquante ans une crise dans la culture arabe". La Crise de la culture islamique est une analyse de ces questions cruciales. Autour des concepts de l'identité, de la modernité, du nationalisme, de l'islam politique, des mouvements islamiques, du sacré, du profane, de la démocratie, Hichem Djaït examine sans complaisance les efforts déployés depuis un siècle et demi par les penseurs et les leaders du monde de l'Islam pour s'adapter et faire s'adapter leurs sociétés à l' "incroyable nouveauté de la modernité" . Il démontre avec force que "les Arabes et les Musulmans ne pourront pénétrer dans la modernité et participer au monde moderne que s'ils se donnent une haute ambition dans les domaines de la pensée, de la connaissance, de la science, de l'art et de la littérature, s'ils décident sérieusement d'emprunter aux autres ce que la modernité a inventé dans tous ces domaines" .

10/2004

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Religion

La vie de Muhammad. Tome 1, Révélation et Prophétie

Le génie de Muhammad est communément admis chez les modernes, qu'ils soient chrétiens ou musulmans. Il faut préciser que ce génie a peu à voir avec l'œuvre sociale et politique réformatrice du Prophète. l'essentiel réside dans sa disposition à répondre à l'appel intérieur et à sa vocation à dire la Révélation aux hommes, à leur transmettre la présence au monde de l'Être-Dieu et à les avertir du Jugement dernier. L'homme Muhammad eut l'insigne privilège et le génie de recueillir le Message de l'outre-monde spirituel et de le traduire en mots terrestres, tant il est vrai que seuls les hommes parlent aux hommes. Muhammad fait partie de ces hommes qui ont modelé la conscience humaine, enrichi la civilisation et élaboré le patrimoine éthique de l'humanité ; de ceux-là qui ont contribué au dépassement par l'homme de sa condition animale. Il fait partie de ces guides si rares dans l'histoire ayant doté le monothéisme de son expression la plus élevée, tout au moins du point de vue anthropologique. Témoin de Dieu, il témoigne aussi pour la communauté des croyants. La vérité de la Prophétie muhammadienne réside, en son essence, dans ce témoignage. Premier volet d'une trilogie, ce livre se rapporte au parcours du prophète Muhammad et à la naissance de l'islam. Il a pour ambition d'approfondir les notions de Révélation et de Prophétie concernant l'islam mais aussi les autres religions. Ouvrage d'histoire comparée, il s'appuie sur une grande érudition et développe un esprit d'empathie compréhensive à l'égard de toutes.

02/2007

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Religion

La Grande Discorde. Religion et politique dans l'Islam des origines

Quels furent les rapports du politique et du religieux dans l'Islam des origines ? La question est d'importance, elle commande la vision intégriste et islamiste de l'Histoire. Hichem Djaït reconstitue la période du califat primitif et, surtout, de la Grande Discorde, la Fitna, qui a vu, pendant cinq ans et même davantage, se déchirer la " nation de Muhammad ". Les guerres civiles aboutissent aux grandes divisions de l'islam en sunnisme, shi'isme et khàrijisme. Or, malgré ce que peuvent en dire les historiens, le califat primitif est aujourd'hui la matrice d'un débat idéologique et théologique : a-t-il représenté le gouvernement véridique? Est-il une réponse au dilemme, surgi du choc avec la modernité et de l'indépendance des Etats nationaux : sécularisation de la politique et de l'Etat ou islamisation totale de la Cité ? On comprend l'écho rencontré très tôt par cette reconstitution décapante, historique et critique, entre modernisme simplificateur et vision traditionnelle, due à un grand historien tunisien.

10/2008

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Religion

La vie de Muhammad. Tome 3, Le parcours du Prophète à Médine et le triomphe de l'islam

Ce troisième tome de La Vie de Muhammad se lit comme une véritable épopée, puisqu’il couvre tout à la fois l’exil du Prophète et de ses maigres adeptes vers Médine, la façon dont il fait de cette ville la base d’une conquête qui s’étendra, après le retour victorieux à La Mecque, à la péninsule arabique tout entière. Avec son érudition sans pareille, un sens du récit qui emporte le lecteur, un regard critique aiguisé porté sur les sources, Hichem Djaït offre du Prophète un portrait associant de manière saisissante l’homme inspiré par la Parole divine et le stratège averti des réalités de terrain, capable en une poignée d’années de réduire à merci, en les divisant et les neutralisant, tribus réfractaires, infidèles, juifs et non-croyants.Grand historien de l’islam, Hichem Djaït a publié récemment aux Éditions Fayard La Crise de la culture islamique.

02/2012

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