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Goldberg, Ithzak

Extraits

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Littérature étrangère

Goldberg : variations

Dans l'Angleterre georgienne, Thomas Westfield, gentilhomme anglais souffrant d'insomnie, engage Samuel Goldberg, écrivain juif d'âge mûr, afin que celui-ci lui fasse la lecture jusqu'à ce que le sommeil le gagne. Tirant son principe narratif des Variations Goldberg de Bach, Gabriel Josipovici fait fuguer, en trente chapitres qui sont autant de variations stylistiques, Goldberg lui-même et des thèmes qui lui sont chers: Homère, Shakespeare, la filiation, le mariage et l'amour, l'art et la mélancolie, la difficulté d'écrire comme l'incroyable fertilité de la fiction. Au fil d'histoires et anecdotes, subtilement liées entre elles, surgit un roman qui n'a rien d'académique, une oeuvre excitante, joyeusement libre par-delà ce qui la constitue.

09/2014

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Beaux arts

Lieux communs. L'art du cliché

Mal aimé et mal compris, le "lieu commun" constitue pourtant le ciment discursif indispensable à l'existence d'un lien social : il enregistre ce qui permet le partage. Sartre disait à ce sujet : "ce beau mot désigne sans doute les pensées les plus rebattues, mais c'est qu'elles sont devenues le lieu de rencontre de la communauté. Chacun s'y retrouve, y retrouve l'autre". Les lieux communs ne sont pas l'expression d'un universel anhistorique, mais formulent au contraire des images et des constructions mentales qui prennent leur source dans un contexte donné : elles sont forgées par et pour une société déterminée qui parle d'elle-même et de son temps. Dans son acception courante, le terme a pris un sens péjoratif : celui de la banalité, du cliché et du stéréotype. Pour la création artistique qui vit, depuis l'époque romantique, sous le régime de la singularité, le lieu commun a longtemps été ressenti comme disqualifiant. Donne-t-il pour autant naissance à des représentations nécessairement préconçues et figées ? A partir des années 1960, un double renversement relance le débat : les artistes se révoltent contre la dictature de l'originalité et le concept se trouve replacé, par l'idéologie de l'avant-garde, au centre névralgique de la création. Alors que les lieux communs s'affichaient autrefois comme les idées reçues que l'art avait mission de révoquer en doute, ils s'affirment aujourd'hui, en tant que tels, comme le matériau crucial du geste créateur.

05/2019

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Beaux arts

Installations

Permanentes ou éphémères, sonores ou visuelles, souvent interactives, les installations stimulent la création artistique depuis plus d'un demi-siècle. Elles continuent pourtant à poser problème au public. Qu'est-ce qu'une installation ? La question n'est pas simple. Cette pratique n'est pas un genre en soi, mais elle tire sa force de la réunion, des hybridations et de la juxtaposition de différents horizons et modifie, parfois avec violence, nos habitudes visuelles. Parce qu'elles refusent toute séparation définitive entre le cadre muséal et la vie quotidienne, qu'elles abolissent les frontières entre l'oeuvre et l'espace qui l'environne, ces mises en scène ne se réduisent pas au face-à-face traditionnel de l'oeuvre d'art avec le regardeur, mais visent à produire une expérience sensorielle liée aux déplacements du spectateur. Englobé dans une oeuvre qui s'étend dans l'espace, le spectateur se mue en explorateur et se déplace sur un terrain plein de surprises. En dernière instance, la confrontation avec les installations est avant tout une rencontre perturbatrice. Itzhak Goldberg retrace la naissance et l'histoire de cette forme artistique, de son expansion et de l'attention qu'elle porte aux problèmes de société, devenant un véritable sismographe de la modernité.

01/2014

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Monographies

Jawlensky. La promesse du visage

Peintre russe, compagnon de route de Kandinsky durant la première décennie du XXe siècle à Munich, Alexej von Jawlensky offre l'exemple d'un artiste qui participe à la modernité en faisant l'expérience des frontières : entre expressionnisme et fauvisme, entre figuration et abstraction. Cette oeuvre singulière entame une exploration du visage, qui se simplifie au cours des années, s'éloigne de la ressemblance, puis se brouille, perd ses traits, pour n'être plus qu'un souvenir lointain que l'on n'arrive plus à fixer. Jawlensky, peut-on dire, invente une figure paradoxale, celle du visage abstrait.

06/2021

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Littérature française (poches)

Les variations Goldberg

"Si tu invitais trente personnes chez toi, des êtres que tu as aimés et que tu aimes, pour t'écouter jouer au clavecin, pendant une heure et demie, Les Variations Goldberg de Bach, et si ce concert se déroulait comme un songe d'une nuit d'été, c'est-à-dire si toi, Liliane, tu parvenais à faire vibrer ces trente personnes comme autant de Variations, chacune à un diapason différent - (il te faudrait pour cela osciller entre le souvenir et la spéculation ; il te faudrait surtout maîtriser tes peurs) - peut-être alors tous tes fragments de musique s'animeraient-ils enfin dans une même coulée, et cela s'appellerait Les Variations Goldberg, romance". C'est ainsi que Nancy Huston caractérise elle-même son premier roman, sa première romance, une suite narrative adaptée à la structure des Variations Goldberg de Jean-Sébastien Bach.

03/1994

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Monographies

Face au visage. XXe - XXIe siècle

LE LIVRE A la lisie re entre l'essai personnel et la recherche, cet ouvrage e tudie les rapports qu'ont entretenu les artistes avec le visage au cours des xxe et xxIe sie cles. Si la dimension chronologique n'est pas absente de cette re flexion, le parcours du livre est toutefois the matique et e taye de points monographiques, plus particulie rement consacre s a l'analyse d'oeuvres d'artistes repre sentatifs : Giacometti, Bacon, Bonnard, Spillaert, etc. Au xxe sie cle, portrait ou visage, miroir social ou miroir de l'a me, semblent s'effacer partiellement. Les artistes proce dent plus par allusions que par descriptions : traces ou fragments, effacements ou recouvrements, fanto mes e vanescents. A l'e preuve de l'histoire des conflits et ge nocides du xxe sie cle, les visages s'ane antissent en forme spectrale ou s'e rigent en images de me moire. Paradoxalement, dans les anne es 1960, aux visages en voie de disparition s'opposent ceux qui sont omnipre sents, c'est le "retour au visage" ope re par le Pop Art et l'hyperre alisme ou la figure humaine devient l'e le ment d'un imagier de cline en se rie. Pour clore sa re flexion, l'auteur interroge les visages de l'absence : ceux qui n'ont pas droit a la parole ou pluto t a la repre sentation. Ces "visages d'exil" illustrent la violence d'un sie cle marque par les exodes. Masques, caricatures, portraits, faces, photomatons, se ries, selfies, transhumanisme, les visages repre sente s par les artistes n'ont pas fini de se transformer et de nous surprendre.

10/2023

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