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Daliborka Milovanovic

Extraits

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Eco-gestes, éco-citoyenneté

Ecoparentalité. Des relations familiales écologiques

L'écoparentalité est un mode d'être du parent qui tisse des relations écologiques avec tous les êtres vivants et en premier lieu avec ses enfants. Elle se développe dans certaines pratiques puériculturelles et éducatives qui tendent à respecter les besoins de tous dans la relation, parents, enfants, famille, société, nature. Elle implique une sollicitude envers les besoins physiologiques, les rythmes biologiques, de développement et d'apprentissage de l'enfant, envers ses capacités d'expression, son individualité, sa sensibilité, ses points de vue, ses choix, sa confiance, son estime de soi et son abord joyeux de l'existence. La naissance physiologique, l'allaitement, le portage, la proximité physique en général sont des façons optimales de tisser une relation écologique avec son enfant.

05/2022

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XVIIe - XVIIIe siècle

Histoire de l'art. Les arts en Europe au XVIIe sicèle

"Grand Siècle" en France, "Siècle d'or" aux Pays-Bas et en Espagne, le XVIIe siècle est en Europe un moment d'extraordinaire floraison artistique. Dans un contexte de controverse religieuse, alors que la guerre est quasi incessante dans un continent qui se reconfigure, l'époque est marquée par un épanouissement des arts sans pareil et des réalisations majeures en architecture, peinture, sculpture et arts décoratifs. Héritier de la Renaissance, passionné par l'Antiquité et ses vestiges, le XVIIe siècle européen fait alors de la tradition classique sa langue commune. Il façonne de nouveaux vocabulaires stylistiques, explore de nouveaux sujets ; il développe le goût pour les oeuvres et les collections et dynamise la commande, le marché de l'art et ses nouveaux amateurs. Ainsi, des grandes métropoles aux petites villes, des cours royales aux intérieurs modestes, des grandes créations aux simples almanachs, l'art est omniprésent et fascine une Europe aux temps troublés : le "Grand Siècle" est avant tout le siècle des arts, le siècle des images.

07/2021

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Histoire de France

Louis XIV - La passion de la gloire

Un nouveau portrait plus nuancé de Louis XIV. Ce souverain fascinant est aujourd’hui beaucoup mieux connu grâce aux travaux récents des historiens. Il est donc désormais possible de revoir la vision de ce personnage présenté tour à tour comme un tyran ou un grand homme. Une double approche, biographique et thématique, permet de mieux comprendre la personnalité du souverain au travers des principaux événements de sa vie, et de faire le point sur les questions majeures liées à son règne : l’absolutisme, l’image du Roi-Soleil, son action politique et religieuse, son goût pour les arts. Une iconographie renouvelée : les 150 images qui enrichissent le texte permettent de suivre l’évolution du « portrait du roi » jusqu’à l’émergence d’un véritable mythe. Il était essentiel de renouveler l’iconographie du Roi-Soleil qui est depuis longtemps fondée sur les mêmes illustrations. Or une nouvelle image du roi existe aujourd’hui grâce aux travaux des historiens d’art et aux récentes restaurations qui ont permis de redécouvrir des œuvres.

05/2011

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Monographies

Les animaux du Roi

Peut-on imaginer aujourd'hui le château de Versailles et ses jardins grouillant de vie animale ? Et pourtant les animaux de compagnie se comptaient par dizaines dans les appartements des princes, et jusqu'aux antichambres des rois, encombrées de niches : braques, épagneuls, carlins, singes vervets, chats angoras, aras et perruches ; la ménagerie abritait les animaux les plus rares, du coati au couagga, du casoar à la grue couronnée, que l'on surnommait l' "oiseau royal" ; le gibier était abondant dans le petit et le grand parc ; 2 000 chevaux logeaient à la petite et à la grande écurie, 300 chiens de chasse dans le grand chenil... L'ouvrage a pour ambition de faire revivre ce bestiaire, et de faire redécouvrir les hauts lieux de la vie animale versaillaise. Ainsi le merveilleux bosquet du Labyrinthe est évoqué par les fragments subsistants de ses fontaines sur le thème des fables d'Esope. Le décor du salon octogone de la ménagerie est lui aussi restitué. Les animaux eux-mêmes reviennent en foule à Versailles, car ils n'ont pas disparu sans laisser de traces : les meilleurs peintres du roi, de Bernaerts et Le Brun à Desportes et Oudry, ont fait les portraits des animaux exotiques, sauvages et familiers. Ils étaient tissés à la manufacture des Gobelins, mais aussi disséqués, gravés puis naturalisés à l'académie des Sciences et au Jardin du roi. On découvre ainsi le squelette du premier éléphant de Versailles, une éléphante offerte à Louis XIV par le roi du Portugal, qui vécut treize années à Versailles. Les chiens préférés des rois avaient aussi droit à leurs portraits avec leurs noms inscrits en lettres d'or : on fait connaissance avec Misse, Turlu, Tane, Blonde, Diane, Merluzine, Hermine et Cocoq... et même avec le Général, chat de Louis XV, portraituré par Oudry. Enfin on apprend la farouche résistance versaillaise à la théorie cartésienne des animaux-machines : dans le palais des rois de France, on n'a jamais douté que les animaux avaient une âme !

10/2021

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Poches Littérature internation

Histoires fantastiques pragoises

Au tout début du XXe siècle, à Prague, un banquier connu pour ses extravagances est victime d'une violente campagne de diffamation et jeté en prison. A sa sortie, Gustav Meyrink abandonne la finance et se tourne vers la littérature : très vite, il s'impose comme l'écrivain le plus brillant de Prague. En marge de ses romans ésotériques, et notamment du célèbre Golem, il a laissé de nombreux récits brefs, pour la plupart inédits en français, dont ce volume propose une sélection. Les êtres fictifs tel Daraschekoh, le Persan démoniaque, y côtoient le comte Sporck, illustre Pragois, ou le peintre Alfred Kubin ; le château du Hradschin, le Pont de pierre, la Daliborka se voient peuplés de savants pervers et de créatures monstrueuses... Meyrink réinvente la légende pour faire de Prague un seuil - entre l'Orient et l'Occident, entre l'ici-bas et l'au-delà. Une plongée initiatique dans l'imaginaire débridé d'un des auteurs les plus déconcertants de ce début de siècle.

10/2006

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Ecrits sur l'art

Poussin et l'amour

Le génie de Nicolas Poussin n'a pas encore livré tous ses secrets. L'artiste est toujours considéré comme le maître de l'école classique française, l'archétype du peintre-philosophe. Qui sait aujourd'hui qu'il s'est également adonné au pur plaisir de peindre, en déployant une iconographie des plus licencieuses, et que certains de ses tableaux ont été jugés si érotiques qu'ils ont été mutilés, découpés, voire détruits, dès le XVIIe siècle ? C'est grâce au thème de l'Amour, -qui a rarement été aussi central dans l'oeuvre d'un artiste-, que l'exposition fera découvrir un Poussin inconnu, séducteur et séduisant, qui s'est fait remarquer par l'hédonisme titianesque de ses premiers tableaux romains, où les modalités de la domination de l'Amour sur les hommes comme sur les dieux sont déclinées et mises en scène à travers les mythes de l'antiquité gréco-romaine. L'Amour a constitué un sujet et une inspiration constante pour l'artiste, jusqu'aux derniers chefs-d'oeuvre, méditations picturales sur les ressorts de la puissance inflexible de l'Amour, aussi bien créatrice que destructrice. Bien loin de l'image austère du peintre-philosophe, qui s'est imposée pour le grand public, il faut aujourd'hui montrer un Poussin sensuel, voire érotique, mais aussi peintre-poète proposant une méditation profonde sur la puissance universelle et tragique de l'amour.

12/2022

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