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Abdelilah Hamdouchi

Extraits

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Policiers

La dernière chance

Maroc, Casablanca. Othmane est soupçonné du meurtre de sa femme Sofia, poignardée dans leur chambre à coucher. Le jeune Marocain a tout du coupable idéal. Pauvre et au chômage, il s'est marié à cette riche Française de quarante ans son aînée. Et pour parachever le tableau il a une maîtresse, l'ancienne professeur de sport de Sofia. Une seule certitude : il est le suspect numéro 1 aux yeux d'une police brutale et expéditive. Du quartier huppé des expatriés aux ruelles suffocantes de la vielle ville, Othmane va entamer une véritable course contre le temps pour échapper à son destin. Un polar brûlant, témoin d'un système policier et judiciaire marocain qui, dans les années post-Hassan II, a encore du mal à tourner la page de ses heures les plus sombres. Abdelilah Hamdouchi est l'un des premiers auteurs de romans policiers en langue arabe ainsi qu'un scénariste prolifique et multiprimé. Déjà traduit en anglais, il est publié pour la première fois en France avec La dernière chance.

09/2018

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Critique

Autour d'abdellah taia

«Maintenant que j’ai la possibilité de parler, je ne vais pas m’arrêter.» « Pour l’auteur, il n’y a pas de salut dans l’écriture. Pas de thérapie possible. C’est même le contraire qui se passe et recommence à chaque instant?: les livres volent des morceaux de votre vie, de vos émotions, de votre mémoire, de vos tragédies et ils vous abandonnent.» «Ecrire c’est ne pas se soumettre. Je ne me soumets pas aux riches et aux puissants du Maroc, et depuis que je vis en France, il est hors de question pour moi de donner aux Français et autres Occidentaux ce qu’ils attendant d’un Musulman gay. Je ne deviendrai jamais la victime qu’ils veulent que je sois.»

12/2022

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Littérature française

Les baskets et le costume

"J'ai longtemps pensé que j'étais incapable de lire un livre, d'être touché par un tableau ou une pièce de théâtre. Quand on grandit dans un milieu populaire, on est convaincu que la culture et l'éducation ne nous concernent pas vraiment. Aujourd'hui, je veux m'adresser à l'enfant qui croyait dur comme fer qu'il ne porterait jamais de costume, à celui qui était persuadé qu'il s'exprimait mal, qu'il était ignorant, qu'il ne ferait pas d'études. Je veux lui dire, droit dans les yeux, ce qu'on a oublié de lui dire : peu importe ce que l'on sait ou pas, la seule chose qui compte, c'est la curiosité. La culture n'est pas une affaire de classe, la culture parle de nous, la culture, c'est nous. " A. L.

01/2020

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Critique littéraire

Les prémices littéraires des Révolutions arabes. Yasmina Khadta, Assia Djebar, Abdellah Taïa

Cet essai explore les origines littéraires des Révolutions arabes. La triple perspective critique, politique et discrètement autobiographique qui y est adoptée, éclaire d'un jour original les romans nord-africains des années deux mille, en identifiant notamment, dans cette littérature pré-révolutionnaire, la nette émergence d'un romanesque de la subversion. Sans se laisser prendre au piège d'une analyse qui voudrait faire des écrivains arabes de cette période les " mages romantiques " de Tunis et de Tahrir, cet ouvrage adopte une approche raisonnée du roman nord-africain contemporain, en tant qu'il a pu constituer le révélateur, ou mieux, le sismographe de ces sociétés au bord de l'éruption : l'auteur nous montre, par exemple, comment des romanciers tels le truculent Boualem Sansal, le subversif Abdellah Taïa ou encore l'audacieuse Assia Djebar, ont su capter et amplifier, par leur plume alerte, les avant-secousses du Printemps arabe. Ce livre aborde, sans tabou ni complaisance, les diverses questions de l'islamisme liberticide, du militarisme autoritaire, de la corruption endémique, de l'oppression des femmes, de l'ostracisme des homosexuels et de l'héritage francophone. La plume de Samir Patrice El Maarouf, qui oscille entre la parole parfumée et poétique du jasmin et le verbe franc et tranchant du tonnerre, épouse ainsi parfaitement la littérature nord-africaine de ce début de XXI° siècle, dans tous ses méandres identitaires, dans toutes ses insoumissions sociologiques et, surtout, dans toutes ses espérances politiques. Car une telle exploration rétrospective du Printemps arabe n'est pas sans se doubler d'une esquisse prospective. Tout au long de cet ouvrage, l'auteur ébauche en effet ce qui pourrait ressembler à un avenir laïque et républicain, pour l'Afrique du Nord postrévolutionnaire, un avenir où les valeurs démocratiques et humanistes seraient définitivement ancrées au coeur des hommes et des institutions. Pour qu'un jour, enfin, les révoltes deviennent récoltes...

05/2014

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Littérature française

La rue des ânes

"L'hiver, on supportait mal le froid, cet hôte indésirable qui venait occuper les lieux du fondouk. Les hommes, quand il ne pleuvait pas, allumaient un grand feu au centre du mrah et tout le monde se mettait autour. Lalla Sabra, la plus ancienne des locataires, avait toujours de quoi satisfaire ses auditeurs, elle était tisseuse et conteuse. Elle aimait surtout raconter l'histoire où il était question de retour. Retour vers le pays d'origine, retour vers le passé, retour vers le foyer conjugal, retour vers le droit chemin, retour des hirondelles, des cygnes et des cigognes... " Nous sommes au Maroc, à Kenitra, ville fondée par les Français en 1912. Un groupe de personnes habitant un fondouk, au centre de l'ancienne médina, tente de lutter contre l'avidité des entrepreneurs, prédateurs anarchiques des terrains. Il n'y a pas que les guerres qui détruisent la civilisation humaine. Né en 1964 à Sidi Yahia du Gharb, Abdelylah Lahmar a enseigné le français pendant 25 ans en collège et lycée. En parallèle, il a assuré la formation des enseignants de français. Animateur d'ateliers d'écriture, de conte et de théâtre, il s'active à présent à l'intégration des jeunes réfugiés dans les écoles autrichiennes. Il a déjà publié deux recueils de nouvelles. La rue des ânes est son premier roman.

05/2017

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Economie

Monnaie et systèmes de paiement. Mutations, enjeux et risques

La monnaie a émergé il y a presque 2800 ans. Elle est devenue un signe avec le billet, une écriture comptable avec le paiement scriptural et enfin une donnée avec le paiement électronique. En dépit du changement, ces supports monétaires jouissent d'une acceptation généralisée. Mais le récent paysage des paiements se distingue par l'émergence de deux catégories de monnaie avec de nouveaux acteurs : les monnaies électroniques gérées par des entités non bancaires mais agréées, et les monnaies virtuelles qui circulent en privé et sans réglementation. Cette catégorie des crypto-monnaies, redoutée par les autorités, suscite craintes et controverses.

07/2019

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