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9782290021828

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Littérature française (poches)

Mon village à l'heure allemande

" Pas le moindre bruit; personne ne souffle ; pas de lumière. Le couvre-feu tient le village coincé ; il est oppressé, comme une poitrine sous un genou ; ça le serre. L'heure allemande... l'heure boche !" 1944, à la veille du débarquement allié, la vie d'un petit village aux confins de la Beauce et de l'Orléanais. Les habitants semblent s'être accommodés de l'Occupation, mais par leur vert langage, leurs plaisanteries et leurs peines, ils résistent, à leur manière... Premier roman de Jean-Louis Bory, qui obtint - avec l'appui de Colette - le prix Goncourt 1945, Mon village à l'heure allemande est devenu, plus qu'un succès, un classique.

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Littérature française

Mon village à l'heure allemande

"A l'heure allemande" , l'expression est passée dans le langage courant, mais sous ce titre de reportage se niche un livre captivant sur l'Occupation allemande, comme rédigé en temps réel. Répondant au Figaro le jour de son prix Goncourt, le 10 décembre 1945, Jean-Louis Bory déclarait : "Je cherche avant tout à faire "vivant" ; à ne pas ennuyer, à ne pas m'ennuyer moi-même en écrivant. L'ennui est contagieux". Il réussit à éviter cet écueil par un procédé simple et vivant, il donne la parole aux habitants du village : la famille Boudet, Lécheur, la Germaine, Mlle Vrin, mais aussi le maire, le curé, l'instituteur. Chacun livre sa version de la vie à Jumainville à la veille de la Libération, avec son ton et ses idées. Cette polyphonie, qui avait séduit Colette, n'est pas la moindre des réussites de ce roman.

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Mon village à l'heure allemande

"A l'heure allemande" , l'expression est passée dans le langage courant, mais sous ce titre de reportage se niche un livre captivant sur l'Occupation allemande, comme rédigé en temps réel. Répondant au Figaro le jour de son prix Goncourt, le 10 décembre 1945, Jean-Louis Bory déclarait : "Je cherche avant tout à faire "vivant" ; à ne pas ennuyer, à ne pas m'ennuyer moi-même en écrivant. L'ennui est contagieux". Il réussit à éviter cet écueil par un procédé simple et vivant, il donne la parole aux habitants du village : la famille Boudet, Lécheur, la Germaine, Mlle Vrin, mais aussi le maire, le curé, l'instituteur. Chacun livre sa version de la vie à Jumainville à la veille de la Libération, avec son ton et ses idées. Cette polyphonie, qui avait séduit Colette, n'est pas la moindre des réussites de ce roman.

03/2024