Bon : faut dire qu'en matière de suceur de sang, Hachette Book Group s'y connaît depuis que la légende Meyer s'est abattue sur le monde. Mais la comparaison est facile bien qu'elle ne s'arrêterait pas là. Car la punaise des lits, ou Cimex lectularius, est un parasite de l'homme, tout autant que le vampire peut l'être.
Leurs piqûres peuvent d'ailleurs aller de la simple démangeaison à des enflures importantes. Et si l'on était parvenu à éliminer les punaises dans les années d'après-guerre, ce fut notamment par l'usage de DDT, nocif pour la santé.
Bref, chez Hachette, les punaises, on connaît, au point que les bureaux situés au 237 Park Avenue ont été fermés, pour qu'hier et aujourd'hui passent les exterminateurs. Sachant que se débarrasser de ces bestioles est de plus en plus problématique. Et que le traitement va être appliqué sur trois étages entiers.
Les locaux new-yorkais ouvriront de nouveau à compter de lundi. Après des séances intenses de pulvérisation massive. Bon côté des choses, c'est le week-end, le travail n'en pâtira pas. Maintenant, mauvais côté des choses : les employés qui travaillaient dans l'un de ces trois étages ont plutôt intérêt à se montrer vigilants sur ces questions...
« Bien que nous ayons découvert une présence limitée de punaises, nous procédons avec beaucoup de prudence et une action rapide », expliquait un porte-parole, au WSJ.
Assiste-t-on à un mouvement de migration ? L'an passé, à un mois près, c'étaient les éditions Penguin qui devaient faire face à un pareil traitement, justement à New York. Et également sur plusieurs étages. Chose qui avait conduit à la même réaction : extermination.