lance-roquettes inoffensif

Oxfam en a déjà lancé une à Lille et résultat des courses : 26.000 € net récoltés par l'ONG en 2009. Du coup, l'association prévoit l'ouverture d'une nouvelle boutique solidaire en septembre prochain à Paris, rue Daguerre dans le 14e.

Un concept basé sur le bénévolat et le don. N'importe qui est le bienvenu, pour y déposer CD, DVD ou livres d'occasion, qui y seront ensuite revendus à 30 ou 50 % de leur prix au bénéfice de l'organisation. Et ce, grâce à l'orientation, l'accueil et les conseils de bénévoles. Vous pouvez aussi acheter leurs livres d'occasion en ligne, sur Abebooks .

« Si la bouquinerie n'existait pas, tous les bouquins que nous avons seraient destinés à vieillir dans un coin ou à être jetés ! J'apprécie aussi de pouvoir faire une petite chose en venant à la bouquinerie qui va influer sur d'énormes problèmes » dixit Christina, 60 ans, bénévole à la bouquinerie de Lille.

Avant de vous jeter corps et ame dans une nouvelle aventure en tant que bénévole, ou d'aller dépenser votre salaire, peut être voulez vous savoir à qui vous donnez le gain de votre dur labeur. Présentation : « Oxfam France est une association de solidarité internationale qui a pour objectif de construire avec chaque citoyen un monde plus juste, où les droits humains fondamentaux sont respectés ».

Voilà. A savoir que l'ONG a déjà ouvert 150 librairies de ce genre au Royaume-Uni, contrée d'origine de l'association. Ou comment faire de l'achat, démarche individualiste et capitaliste, un geste solidaire.

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Depuis James Cameron et son Avatar, la 3D est sur toutes les bouches, enfin sur tous les yeux. Elle est mise à toutes les sauces et sur tous les supports.

Après le cinéma en 3D et la télévision d’un futur assez proche en 3D, Google Boooks propose les livres en 3D (lunettes 3D indispensables, mais non fournies).

Une chose est sûre avec ce procédé les histoires de vos livres préférés vont certainement prendre du relief. Au fur est à mesure que l’on lira, on pourra voir les mots s’extirper de leur fond blanc pour vous sauter littéralement aux yeux depuis l’écran (Ci-bas, un extrait de L'île au trésor en 3D)

Et pour peu que l’on approche et recule l’écran, on pourra avoir la sensation qu’ils s’avancent pour nous délivrer leur message, ou qu’ils s’éloignent et que leur sens nous échappe. Une révolution dans le monde la lecture, bien plus importante que les ebooks, et qui devrait donner une autre dimension aux livres.

Une bien belle annonce que nous a fait là Google Books sur son blog hier, jeudi 1er avril…

Nous vous en avions longuement détaillé les tenants et les aboutissants, les verrous numériques qui empêchent de partager une oeuvre téléchargée, dépassent le simple cadre du livre pour toucher tous les domaines de la culture.

Si la tendance est à l'abandon de ces machins, comme aurait pu dire de Gaule, Penguin ajoute sa pierre en proposant des audiolivres, autre pan du marché très prometteur, sans aucune protection anti-piratage. Les acheteurs heureux partageront sans peine leurs fichiers.

Suivant clairement la démarche de RandomHouse, Marjorie Scardino directrice exécutive estime que l'expérience des livres « sans DRM » ne « causera pas de préjudices aux ventes ». Pas plus qu'elle ne voit « les livres électroniques et leur vente comme une menace pour l'industrie. Nous devons songer au futur et à ce que nous devrons expérimenter par la suite ».

Si le eBook n'a pas encore explosé, selon elle, c'est uniquement parce que les supports de lecture ne sont pas encore attractifs. Et le Kindle d'Amazon, malgré ses points positifs, ce « n'est pas encore ça ».

Aluratek a lancé sur le marché (américain) son lecteur d'ebooks, Libre eBook Reader Pro.

Ce lecteur d'ebooks est équipé d'un lecteur MP3 pour écouter de la musique pendant la lecture. Le constructeur annonce une autonomie de 24 heures en utilisation continue et un écran de 5 pouces. Le Libre eBook Reader Pro supporte des cartes-mémoires jusqu'à 32 Go soit la capacité pour plus d'un millier de livres et reconnaît les fichiers PDF, TXT, FB2, EPUB, MOBI, PRC et RTF.

Le petit plus, il est vendu avec une carte-mémoire de 2 Go chargée avec une centaine d'ebooks (en anglais) dont une centaine de Fables de La Fontaine, Les aventures de Huckleberry Finn, Les aventures de Tom Sawyer, Alice aux pays des merveilles, Cinq volumes d'une intégrale de Poe, Dracula, Le père Goriot...

On pourra se le procurer en noir ou blanc pour un prix compris généralement entre 189,99 dollars et 179,99 dollars.

Une petite nouveauté a débarqué sur la toile voilà quelques semaines - le premier sujet est publié au 23 novembre - et ressemble à s'y méprendre à un magazine culturel orienté sur les livres... « Le Site a pour objet d’informer sur l’actualité du livre, et de mettre en relation auteurs, lecteurs, libraires et éditeurs pour partager et commenter cette information », peut-on lire dans les conditions générales.

Myboox.fr serait donc en apparence un magazine littéraire, tout à fait inoffensif même... à condition de ne pas se préoccuper des différentes informations que l'on peut recueillir en farfouillant un peu. Et inutile d'aller bien loin, on tombera rapidement sur un nom récurrent : Hachette. Propriétaire du nom de domaine, Hachette Livre a également nommé en directeur de la publication Arnaud Nourry (le PDG du groupe) et David Pavie, directeur des sites internet grand public de Hachette Livre, au poste de responsable de la rédaction.

Le site a été réalisé par Fullsix.fr, une agence de relationnel, qui n'a manifestement pas eu le temps de mettre à jour la liste de ses clients sur son site. Ils n'étaient d'ailleurs pas disponibles pour nous en dire plus...

Myboox propose ensuite un outil de contribution où les membres inscrits peuvent publier des actualités, des critiques de livres, gracieusement. « Les contributions des Utilisateurs ne font l’objet d’aucune modération a priori. Aucun message ne sera donc lu avant sa publication. » En somme, on laisse faire. Et au besoin on avise. Quelques conseils de rédactionnel sont donnés toutefois avec une intention claire : faire interagir et créer une communauté.

Sous réserve d'avoir pu nous tromper, Myboox devrait prendre par la suite la forme d'une société par actions simplifiées, c'est-à-dire qu'elle est proche de la SA autant que de la SARL, en ce qu'elle est société de capitaux et de personne. Mais elle offre aux associés une grande liberté. Une fois complétée, et selon nos information, Myboox devrait être une société au capital de 1,6 million €, composée à 51 % d'une holding financière et pour le reste de Hachette et quelques autres éditeurs. Rien n'empêcherait cependant de croire que Lagardère y conserverait une place majoritaire...

... à la coalition ?

En somme, Myboox, derrière son apparente simplicité pourrait alors être annoncée comme une sorte de refuge pour les éditeurs, quelle que soit leur taille, qui accueillera tout le monde pour lutter contre Google, Amazon ou Apple. Comment ? Cela reste encore flou, et personne chez Hachette ne pouvait nous répondre. Cependant, il semblerait qu'une sorte de club façon Shelfari, le réseau social que s'est offert Amazon, soit également prévu.

Soit les éditeurs auront la possibilité d'annoncer leurs ouvrages sous la forme de publicité ou par le biais de chronique - là encore des questions se posent... Soit Myboox va progressivement évoluer vers une plateforme concentrant toutes les ressources nécessaires pour devenir l'incontournable du net.

Dans tous les cas, cette incursion, tout à la fois dans le secteur de l'actualité et de la création d'une communauté semble converger vers un point intéressant, que l'on comprendra encore mieux en se souvenant de l'accord passé avec Lightning Source (couplé au rachat de Numilog). Probablement en tirant profit de la peur de Google - ça, à force de diaboliser... - Hachette va chercher à devenir l'opposant premier, et continue à entretenir une visée monopolistique...

C'est sur son site internet que le libraire Waterstone's a lancé une web TV, fournissant des commentaires et entrevues avec les auteurs des livres vendus. La chaine a vu le jour la semaine dernière et offre pour l'instant huit vidéos.

C'est la société Internet Media Book Zone TV qui produit la nouvelle web TV de Waterstone.

Pour David Kohn, directeur du commerce par internet de Waterstone's : «Waterstone's TV va devenir un grand élément du site Web (...) nous espérons utiliser Waterstone's TV pour mettre en avant quelques-uns de nos livres préférés ainsi que les auteurs, et l'utiliser pour aider les lecteurs à découvrir quelque chose de nouveau chaque fois qu'ils se rendent Waterstones.com ».

Un nouvel investissement du libraire, qui espère peut-être ainsi se sauver de la récession touchant le secteur et les emplois de ses salariés.

La maison d'édition In Folio spécialisée dans les domaines de l'architecture, de l'essai et des livres sur l'art se lance cette année dès la rentrée dans la littérature. Quatre ouvrages sont d'ores et déjà prêts. Il s'agit de : 'Zanzibar 14' de Jean-Jacques Langendorf, 'La théorie du papillon' de Nicolas Couchepin, 'Chroniques tchadiennes' de Nétonon Noël Ndjékéry et 'Le butor étoilé' de Jacques-Pierre Amée.

Frédéric Rossi qui est à la tête des éditions In Folio depuis dix ans songeait à lancer cette collection depuis un moment. Et c'est lorsqu'il a fait part de cette idée à une libraire, Sylviane Friederich, que celle-ci s'est transformée en projet. En effet, Sylviane Friederich, qui a fondé notamment la librairie-galerie morgienne de Couvaloup et qui est la présidente de l'ASDEL (Association suisse des diffuseurs, éditeurs et libraires), a eu un coup de coeur pour ce projet et s'est tout de suite investie dedans.

Elle déclare : « Dans cette aventure, c'est essentiellement le plaisir qui nous a motivés. Plaisir de découvrir de nouveaux textes et de les partager, mais plaisir aussi de travailler avec les auteurs ». Présente sur tous les fronts, elle travaille avec l'imprimeur, avec la graphiste pour la maquette, et avec les auteurs bien sûr. Elle explique : « En tant que libraire, je sais ce qui fait l'attrait immédiat d'un livre : sa première page. Un auteur n'y pense pas forcément ! Je propose donc un regard extérieur, et le travail sur les textes a été très fructueux, je crois ».

De son côté Frédéric Rossi est confiant. Il déclare : « Nous avons mis pas mal de temps à imposer le nom d'In Folio, mais la collection bénéficiera, je crois, d'une confiance déjà établie... ». Souhaitons longue vie à cette toute fraîche collection de littérature chez In Folio !