Certains sujets sont plus difficiles à aborder que d'autres, c'est un fait. S'il est assez naturel pour moi d'inventer de grandes épopées interdimensionnelles ou de faire intervenir des créatures tentaculaires dans votre chambre à coucher, il est certaines thématiques auxquelles le Projet Bradbury se doit aussi de s'attaquer, d'une part parce qu'elles me sortent de ma zone de confort — et je pense que c'est un passage obligé pour qui veut améliorer son écriture et tout simplement s'ouvrir à d'autres horizons —, mais d'autre part parce qu'elles enrichissent le Projet en présentant d'autres versants de mon travail. En ce sens, la nouvelle de cette semaine pourrait presque être qualifiée de réaliste. Son sujet, tragique, m'a obligé à travailler en funambule.