Tandis que la multinationale Amazon a obtenu, au cours du mois de janvier dernier, un brevet ouvrant la voie à un marché en ligne des ebooks de seconde main, l'idée même d'un commerce de biens dématérialisés d'occasion a de quoi étonner. Si les éventuels acquéreurs peuvent être rassurés du fait que ces livres numériques au rabais ne risquent pas de comporter des pages écornées ou déchirées, les auteurs et les éditeurs peuvent déplorer ne tirer aucun bénéfice de ce négoce. La firme basée à Seattle, quant à elle, s'assure une nouvelle source de revenus en se réservant une commission sur chaque transaction.