S'en aller

Après six mois de commercialisation en version numérique, les titres du catalogue PUF ont pris un peu plus d'ampleur. Vendus pour 6,49 € pièce, et sans DRM, on vient de constater chez ePagine que l'offre avait maintenant passé le cap des 400 titres. 

C'est la fin d'une tradition. Et la mauvaise nouvelle vient d'un sondage américain réalisé par l'association américaine

Un peut d'archéologie internautique, et un petit fou rire, avant de partir déjeuner. Voici la websérie Y'a bien dû y avoir, écrite et réalisée par Phil Demoulin et Fred Coiffe. En septembre 2012, les deux gaillards diffusaient un épisode consacré aux ouvrages rendus en retard dans les bibliothèques. Interrogatoire musclé, et explications sévères au menu...

Open Culture.com, le nom ne trompe pas sur la marchandise. Le site de diffusion numérique des savoirs a récemment ajouté de

Star incontestée du Festival de Cannes, l'adaptation du livre de F. Scott Fitzgerald, Gatsby le Magnifique est cependant dépassée au box-office par Iron Man 3. Ce qui prouve tout de même quelque chose. Quoi, c'est à voir. Or, si l'on lorgne du côté de l'archipel japonais, Haruki Murakami, le populaire romancier, assure que « les lecteurs japonais n'ont jamais vraiment apprécié Gatsby le Magnifique ». 

Chaque semaine, ActuaLitté et Effervescence, association réunissant les étudiants et anciens élèves du Master Édition et Audiovisuel de Paris IV-Sorbonne, vous donnent rendez-vous : retrouvez dans les colonnes de notre magazine une chronique, réalisée par les étudiants de la formation, racontant la vie du Master et de l'association. Cette semaine, un nouveau retour sur la Journée Portes ouvertes du 6 avril !

On l'a vu, en février dernier, le Ministère de la Culture et de la Communication décidait d'investir, au travers d'un appel d'offres, un budget de 125.000 € pour assurer une stratégie de communication au travers de ReLIRE. Cette conséquence funeste de la loi du 1er mars sur la numérisation des oeuvres indisponibles n'emballe pas grand monde. Mais quand c'est l'argent public que l'on continue d'investir dans des bannières publicitaires sur le net, la grogne monte d'un cran.

« Aucune société ne devrait avoir ce pouvoir », pouvait-on lire sur la toile, lorsque la semaine passée, Amazon a annoncé le rachat du réseau social du livre, Goodreads. Créé en 2007, le site a rapidement commencé à faire de l'ombre aux recommandations d'Amazon, au point de cumuler 16 millions d'inscrits pour 23 millions de critiques en ligne.

Si Nabokov est connu pour ses romans, il l'est aussi pour son humeur et sa tendance à ne pas garder sa langue dans sa poche. Dans un extrait d'un vieux documentaire audio, l'auteur dit tout le bien qu'il pense des passages en italique et d'autres choses qui l'agaçaient au plus haut point. 

D'après un tweet du journal Le Parisien, Frigide Barjot, qui continue à lutter contre le mariage pour tous, n'a pas interrompu la vente de son livre publié aux éditions Mordicus, Touche pas à mon sexe. La maison d'édition a pourtant bel et bien retiré  l'ouvrage de la vente. 

Un an après la disparition de Moebius, de son véritable nom Jean Giraud, son souvenir reste toujours gravé dans les mémoires des amoureux de la bande dessinée. Ce dessinateur et scénariste de talent nous avait quittés le 10 mars 2012 à l'âge de 73 ans, rapporte Bande Dessinée Info.

La Carnegie Medal est un peu à la littérature jeunesse ce que le Booker Prize est à la littérature sérieuse. Et l'écrivain Roddy Doyle semble bien parti pour l'emporter. Il est face Sally Gardner, l'autre prétendante sérieuse à la couronne. 

Les médias anglais relayent les résultats d'une enquête menée par l'association des libraires britanniques, la Booksellers Association. Les chiffres ne sont pas brillants, même s'il y a des raisons de garder espoir pour la suite des événements. 

A l'occasion de son projet de fin d'année, en classe de typographie, Valentino Borghesi devait s'atteler à la conception de quatre livres d'un auteur de son choix. L'étudiant a finalement opté pour l'écrivain Charles Bukowski, alcoolique notoire, et certains de ses recueils d'histoires courtes. Et pour que son oeuvre typographique soit imprégnée de l'haleine du poète, il a inscrit les titres des ouvrages au sein de bouteilles d'alcools.

Il a été imaginé à Montréal, au Québec, par le journaliste Fabien Deglise du journal Le Devoir qui a demandé à 25 auteurs québécois, français et marocains de se prêter à un exercice contraignant: rédiger une nouvelle en 140 caractères. Ces 140 caractères, ce sont les contraintes imposées par Twitter, aujourd'hui largement reconnues. Mais est-il possible pour des romanciers de se limiter à si peu, pour réaliser un texte ?

Selon un récent rapport de Buch Report, les revenus engendrés par les ventes d'appareils de lecture numérique au sein des librairies allemandes, et notamment à l'occasion des fêtes de fin d'année 2012, auraient été bien en dessous des attentes. Car le créneau avait été annoncé comme un moyen pour les indépendants de rivaliser avec des ténors comme Amazon ou B&N. Pour autant, l'étude ne révélerait pas de véritable problème de correspondance entre l'offre et la demande, mais mettrait plutôt en évidence certaines lacunes structurelles.

Elle a fait les riches heures de l'édition et du cinéma avec son héroïne, Bridget Jones, dont le journal avait connu un tonitruant succès, en librairie et en salles obscures. Et son éditeur, Alfred A. Knopf, vient d'annoncer que la romancière allait sortir un nouveau roman. Rendez-vous au mois de novembre.

Les livres numériques sont-ils une tendance naturelle des lecteurs, vers des solutions simples et pratiques pour lire ? Dans un marché qui se découpe en lecteurs ebook, tablettes et même impression de livres à la demande, le livre numérique dispose d'un environnement technologique propice, ô combien. Avec la Foire du livre de Calcutta, l'Inde découvre cet univers, avec un intérêt manifeste. 

La maison d'édition américaine, basée à New York, s'affaire actuellement au lancement sur le territoire indien d'une nouvelle division dédiée aux publications d'ouvrages éducatifs, et baptisée Collins India. Une entreprise qui devra marquer le plus important investissement d'HarperCollins dans l'édition éducative à l'internationnal, avec les premiers manuels scolaires dans les écoles indiennes d'ici 2014, rapporte

Dans la continuité des voeux présentés par le président du Syndicat de libraires, Matthieu de Montchalin a également évoqué internet pour autre chose que la gratuité des frais de ports à combattre, ou le respect de la loi Lang, malmenée par les dénominations Neuf ou Presque neuf, pour des ouvrages vendus pourtant d'occasion. 2013 sera en effet l'année où il faudra renforcer les plateformes de vente en ligne, assure-t-il. 

Le New York Times a baptisé ComiXology le « iTunes des comics. » La plateforme, lancée en 2007, peut se vanter de plus de 100 millions de téléchargements. C'est l'une des apps les plus rentables dans le domaine aux États-Unis. Maintenant la firme se tourne vers le marché européen, pour trouver de nouveaux partenaires et de nouveaux clients. 

Dans un monde parfait, Honoré de Balzac n'a pas eu de sang sur les mains, ne s'est jamais fait tourner en bourrique par une publication, La revue de Paris, qui dévoile les plus intimes parties de sa vie. Mieux (ou pire), la publication semble savoir quelles sont ses actions, de telle sorte que les voilà publiées et lues par le Tout-Paris, d'un matin à l'autre... 

Play.com va mettre fin en mars à ses activités auprès du grand public, le site cessera de faire de la vente en ligne. L'entreprise ne fermera pas pour autant le site, il servira désormais de plateforme pour d'autres revendeurs ; autrement dit, l'entreprise ne fera plus de la vente directement, mais indirectement. La raison de cette fermeture est assez simple : Play.com n'a plus le droit de vendre des CD et DVD sans TVA en passant par l'île de Jersey. 

Le succès engendre la contrefaçon, c'est bien connu. Les éditions First en font les frais depuis quelque temps, alors qu'un service de trading en ligne revendique un succès immédiat, au travers d'une méthode : La Bourse pour les Nuls. 

Beverly James, directrice de la bibliothèque du comté de Greenville, a décidé de supprimer le roman graphique Neonomicon des étagères de son institution. Une décision prise suite à la plainte de la mère d'une fille âgée de 14 ans, qui a emprunté l'ouvrage perturbant dans la section adulte du service public. La série de comics, concoctée par Allan Moore et Jacen Burrows, constitue un hommage à l'univers sombre et torturé de Lovecraft, illustrations en prime, et qui flirte avec la magie, l'horreur et le sexe.

La cérémonie des Molières, particulièrement chahutée l'an passé, va finalement retrouver la route des télévisions, au mois d'avril, annonce Bernard Murat, président du SNDTP-Théâtre privé. Alors que 29 directeurs d'établissements avaient décliné l'invitation en 2012, France 2 transmettra bien la nouvelle version. 

Tandis qu'au cours de l'année 2012 la Chine est le pays qui a le plus alimenté la polémique au sujet du commerce d'oeuvres contrefaites, selon de récentes études et bien que le phénomène soit quelque peu passé sous silence, l'Inde serait également très touchée par cette pratique frauduleuse. Ainsi, entre 20 et 25 % des livres seraient le fruit du piratage dans le pays. Et à Mumbai, capitale économique indienne, de jeunes garçons les vendent dans la rue.

Nicolas Witkowski publie le 7 février prochain son dictionnaire politique de la science aux éditions Don Quichotte, Science infuse. L'ouvrage sera disponible en version papier et en version numérique. En attendant, Don Quichotte propose de découvrir une partie du livre gratuitement jusqu'au 2 février. Il s'agit d'une version non corrigée, mais l'initiative est à saluer. 

Comme la plupart des organismes publics verseurs d'aides et de subventions, le Centre National du Livre publie en cette fin d'année son rapport d'activité, ainsi que son bilan des aides pour l'année 2011. « L'année de la réforme » présente un bilan à faire pâlir d'envie un pays européen dans la tourmente budgétaire : des recettes en hausse pour des dépenses contractées, ou, comme le veut le jargon, « rationalisées ».

Il fut un temps pas si lointain où on choisissait le prénom de ses enfants en fonction de l'histoire familiale ou éventuellement avec un dictionnaire des prénoms. De toute évidence, les nouveaux parents des années 2010 n'hésitent pas à puiser dans la culture populaire pour le choix du prénom. En Arizona, on aime visiblement bien Twilight.