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Un Génocide

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Littérature française

Un Génocide

Le monde est représentation pour notre esprit et il va de soi que certaines choses nous échappent, comme le " moi " ou " Dieu ". Puisque notre entendement et notre raison construisent notre représentation du monde sur des choses, en soi inaccessibles, il nous faut admettre que la joie, le bonheur sont des concepts que l'on saisit par la raison mais que l'on éprouve aussi par le corps, et comme le monde est représentation, celui-ci - le corps - ne peut être qu'une substance immatérielle et spirituelle qui éprouve ces sentiments. De ce fait, la preuve qu'une substance nous habite est vraie. Généralement lorsque l'humain contemple le hasard des combinaisons de la Nature, il éprouve le beau par la substance de son corps, mais si cette contemplation est celle d'une souffrance universelle et injustifiée, celle d'un génocide où nos anciens ont laissé s'industrialiser la mort, ne ressent-on nous pas au fond de nous-mêmes la restitution de cette culpabilisation ? C'est dans ce livre, une voie, un prélude pour les générations futures d'en découvrir de meilleurs !

02/2021

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Histoire internationale

Rwanda : un génocide en questions

Bernard Lugan, universitaire, est professeur à l'Ecole de Guerre à Paris et il enseigne aux Ecoles de Saint-Cyr-Coëtquidan. Il est conférencier à l'IHEDN et expert auprès du TPIR (Tribunal Pénal International pour le Rwanda-ONU). Il édite la revue par internet l'Afrique Réelle.

01/2014

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Histoire internationale

Srebrenica. Un génocide annoncé

Ce sont plus de huit mille hommes de la zone de sécurité de Srebrenica (soi-disant protégée par l'ONU), que les forces de Milosevic, Karadzic et Mladic ont exécutés en quelques jours, en juillet 1995. A deux heures et demi de Paris, ce massacre est le plus important commis en Europe depuis les crimes nazis. Le dernier génocide européen du XXe siècle. Des politiques, diplomates et militaires interrogés par l'auteur ont avoué les lâchetés et les complicités qui ont laissé le crime s'accomplir. Depuis, le mensonge officiel " On ne savait pas, on ne pouvait pas savoir " n'a plus cours : en fait, la chute de l'enclave était prévue et les massacres prévisibles. Pas un responsable qui n'ait su qu'ils étaient en cours, alors qu'il était temps de sauver des milliers de vies humaines. Mais pas un ne tentera de les arrêter. Entre raisons, secrets et crimes d'Etat, Srebrenica, un génocide annoncé révèle un scandale politique dans lequel sont impliqués l'ONU de Boutros Boutros-Ghali et de Kofi Annan, et une communauté internationale dont les dirigeants sont alors François Mitterrand, John Major et Bill Clinton ; mais aussi la " chambre sans vue " du Conseil de sécurité, les Services secrets, les mafias balkaniques, et la propagande de la presse révisionniste. Telle une enquête policière implacable, il démontre la trahison internationale et accuse les coupables.

09/2005

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Histoire internationale

Arménie 1915 . Un génocide exemplaire

Quand ce livre parut pour la première fois en 1975, c'était aussi la première fois que le génocide subi par le peuple arménien en 1915 était relaté en français. Ce fait historique a pourtant encore bien du mal à trouver sa place dans l'histoire du XXe siècle, même si depuis quelques années un mouvement puissant l'a fait reconnaître de tous... à l'exception des auteurs du crime ! La République turque continue toujours en effet de nier la responsabilité de ses prédécesseurs jeunes turcs, au point d'avoir maintenu comme délit dans son code pénal - même révisé récemment pour faciliter son adhésion à l'Union européenne - le seul fait de nommer le génocide arménien. Aussi n'est-il pas indifférent que l'Année de l'Arménie en France ait accordé son label à la réédition d'un ouvrage précurseur sur ce génocide que la loi française a reconnu comme tel en 2001. C'était aussi l'occasion de revenir, par une réflexion historique et politique inédite, sur tous les développements de la question arménienne en France depuis les années soixante jusqu'à aujourd'hui.

10/2006

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Histoire internationale

Génocide. Anatomie d'un crime

Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d'Europe, assassinés pour ce qu'ils étaient, n'appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s'est consacré depuis les années 1960 à l'étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide. Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à "décortiquer "les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l'Empire ottoman, des Juifs d'Europe et des Tutsi du Rwanda. La préface de l'historienne Annette Becker revient sur le parcours d'Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide. Une réflexion nécessaire à l'heure où le monde est de nouveau plongé dans d'autres formes de violences.

05/2016

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Actualité médiatique internati

Colaricocovirus. D'un génocide non conventionnel

Ce livre a été écrit avec la volonté de dresser un constat sur la crise du Covid-19 en adoptant un regard à la fois philosophique et politique. En eff et, cette crise a bouleversé le monde entier dans ses fondements et comme jamais auparavant. Le livre se compose en 3 parties : d'abord, une lettre en réponse à une anonyme, une lettre ouverte au maire de son village, qui a vite été rendue publique et qui a fait le buzz sur internet par des millions de vues en quelques jours. La dernière partie est un entretien avec Daniel Tutt qui a fait beaucoup parlé dans le monde intellectuel aux Etats-Unis.

04/2022

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Romans policiers

SAS 140 Enquête sur un génocide

Malko jeta un coup d'oeil derrière lui : deux hommes étaient sortis de la Cherokee, des Uzis à la main et avançaient vers lui. Il sauta à terre juste au moment où la mitrailleuse du "pick-up" pivotait dans sa direction. La culasse de la mitrailleuse claqua et il sortit son Browning en un geste futile de défense. Pour, au moins, mourir les armes à la main. Frank Capistrano, conseiller du président des Etats-Unis, demande à Malko de se rendre au Rwanda pour faire une enquête officieuse sur l'éventuelle implication des Etats-Unis lors du déclenchement du terrible génocide ayant commencé le 6 avril 1994 : 800 000 Tutsis avaient été massacrés en trois mois par des extrémistes Hutus. Capistrano se méfie de la CIA et veut un avis neutre sur les premiers instants du génocide : qui faisait quoi à cette époque ? Qui des Hutus et des Tutsis a commandité la destruction de l'avion du président Habyarimana ?

02/2022

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Science-fiction

Le génocide

Devant l'augmentation explosive de la population mondiale, un groupe de chercheurs s'engage dans une voie non essayée auparavant. Il faudra des décennies pour qu'un résultat signe la réussite de l'opération. Par ailleurs, un coup de pouce du destin sera nécessaire mais un avenir pour les hommes sera acquis.

04/2020

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Policiers

Génocide(s)

A trois ans, Akili, né dans une famille de Pygmées, est capable de mettre au point des algorithmes plus rapidement que les meilleurs ordinateurs. Lorsque le président des Etats-Unis apprend l'existence de ce représentant d'une nouvelle étape dans l'évolution, il nomme Jonathan Yeager, militaire surentraîné et père d'un enfant atteint d'une maladie incurable, à la tête d'une opération commando au coeur de la jungle du Congo. La mission de cette troupe d'élite internationale ? Eliminer Akili, menace pour l'humanité, avant que ce dernier ait atteint son plein potentiel. Mais comment tuer de sang-froid un enfant de trois ans - surtout quand l'intelligence de cet enfant représente peut-être le seul espoir pour Yeager de voir vivre son propre fils ? Pendant ce temps, à Tokyo, un jeune chercheur hérite de son père, virologue, deux ordinateurs remplis de calculs... Dense et brillant, un thriller qui conjugue la science, la géopolitique et l'observation de la violence à l'oeuvre dans certaines zones d'Afrique pour bâtir une ambitieuse réflexion sur la nature humaine.

05/2018

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Histoire internationale

Rwanda, face à face avec un génocide

Rwanda. Avril-juillet 1994. Cent jours, un million de morts, cent vingt-cinq mille détenus dans les prisons et les cachots. Dix ans plus tard, s'est ouvert à Arusha devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda l'un des grands procès de l'histoire : Militaires II. La barbarie à entendre... et à juger. Didier Patry, membre d'Avocats sans frontières, se trouve impliqué dans ce drame et ses conséquences. Parce que tout accusé a droit à une défense, il a choisi d'affronter l'horreur. Sa destination ? Le cloaque de l'humanité. Voyage sans escale. Un voyage qui le place autant face à un génocide qu'à lui-même. Mal-être suscité par la défense du capitaine Innocent Sagahutu, présumé responsable du viol et de l'assassinat du Premier ministre ainsi que des meurtres de dix Casques bleus belges de la Minuar, ou par le souvenir d'un précédent séjour au Rwanda pour assurer la défense d'un instituteur présumé génocidaire encourant la peine de mort ? Aux enfers descendus, en deçà de l'Histoire, au-delà des massacres, ce livre personnel, sobre, nourri de témoignages inédits, sans volonté de prendre parti en faveur d'un camp ou d'un autre, est le journal d'un homme et d'un avocat devant plaider l'implaidable. Un document intense et mouvant, un témoignage remarquablement écrit afin que la mémoire ne soit plus l'amnésie du présent, que l'histoire des uns ne s'inscrive plus dans le rejet des autres et que l'homme n'apprenne plus la géographie par les drames de l'histoire.

04/2006

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Histoire internationale

Rwanda, 1994. La couleur d'un génocide

Les maisons et les rues survivent aux guerres et aux génocides. Les endroits et les édifices deviennent, avec le temps, des monuments et des témoignages pour l'histoire. Les personnes, elles, sont massacrées. Elles disparaissent. On les oublie. Mais quelle couleur à le génocide ? Dans la culture rwandaise "couleur" se traduit par ibara. Ce dernier mot signifie aussi "calamité", "malheur extrême". Le génocide est sans "couleur", il est ibara : une tragédie diaphane que l'homme inflige à l'homme. Dans cet ouvrage, Diogène Bideri retrace le récit familial à travers les témoignages des membres de sa famille qui ont survécu au génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 au Rwanda. La somme des tragédies individuelles, celle de l'auteur, celles des autres victimes, est la couleur du génocide : une visite à l'intérieur du crime des crimes.

04/2019

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Histoire internationale

Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide

Dans cet ouvrage sont présentés les grands enjeux du génocide arménien, et plus largement de ce que le langage diplomatique a nommé la «question arménienne». Pour bien comprendre les racines du processus génocidaire, l’auteur remonte au début du règne du sultan Abdülhamid (1876-1909) et aux massacres de 1894-1896, qui provoquèrent la mort de plus de 100 000 Arméniens d’Anatolie sans réaction militaire de la part des Puissances européennes. Le régime constitutionnel qui succède en juillet 1908 à celui du sultan, sous la pression des officiers jeunes-turcs, est en théorie fondé sur l’égalité de tous les peuples de l’empire, mais il débouche très vite, dès avril 1909, sur les massacres de Cilicie durant lesquels plus de 20 000 Arméniens trouvèrent la mort. La montée des périls et des nationalismes qui touche également les élites ottomanes, notamment au cours des guerres balkaniques de 1912-1913, radicalise leurs positions idéologiques et incite les dirigeants jeunes-turcs à s’engager dans la guerre aux côtés de l’Allemagne pour se débarrasser de la tutelle des Puissances dans les affaires intérieures ottomanes. La destruction d’1,2 million d’Arméniens (sur 1,9 million) constitue un des aspects majeurs de cette politique d’émancipation, dans la mesure où ils sont considérés comme des agents infiltrés au service de puissances étrangères. Le processus génocidaire met ainsi en lumière l’aspect totalitaire de la politique jeune-turque, à la fois dans sa gestion de l’Etat et dans son projet de société devant aboutir à la naissance d’un «homme nouveau» turc par la destruction de toutes les populations non musulmanes d’Anatolie.

01/2015

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Théâtre

Génocide mon amour

Génocide est amoureux de l'humanité. Il l'invite à passer une dernière soirée avant qu'il ne se suicide pour, enfin, laisser la belle humanité vivre en paix. Très vite, Génocide se rend compte qu'il ne peut pas mourir tant que l'humanité vit. Deux solutions s'offrent alors à lui ; laisser les choses comme elles sont, ne pas toucher à l'ordre établi, ou faire ce pourquoi il existe et engendrer le plus grand génocide de son histoire : se génocider lui-même avec l'humanité. Peut-être assisterons-nous à l'apocalypse.

06/2015

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Histoire internationale

Un génocide pour l'exemple. Chronique d'un procès rwandais en France

1994. Le génocide des Tutsi par les Hutu ensanglante le Rwanda. 1996. La France se dote de la compétence universelle pour juger les suspects hutu qu'elle viendrait à arrêter. 2011. Fabrice Epstein est commis d'office conseil de Pascal Simbikangwa, qui deviendra le premier accusé devant les tribunaux français. Le voici qui relate ici les coulisses de ce procès. Il pose toutes les questions qu'interdit habituellement la représentation transcendante que se fait d'elle-même la justice internationale. L'accusé a-t-il eu le droit d'accéder à son dossier ? Les témoins étaient-ils tous crédibles ? Les magistrats ont-ils mené les débats de façon impartiale ? La défense avait-elle les mêmes droits que l'accusation ? La cour a-t-elle eu la possibilité de reconstituer les faits sur les lieux du crime ? Bref : la France a-t-elle organisé un procès équitable ou s'agissait-il, au terme de la procédure, de condamner Pascal Simbikangwa pour l'exemple ? Et si oui, en quoi et de quoi un tel jugement serait-il exemplaire ? En disant la vérité, Fabrice Epstein oeuvre pour l'équité. Ce témoignage fort et dérangeant d'un jeune avocat descendant de victimes de la Shoah est une pièce à verser au dossier de l'histoire. Car on ne saurait combattre le mal radical par des faux-semblants. Une exhortation courageuse à la lucidité.

03/2019

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Littérature francophone

Tendres amours à l'ombre d'un génocide

Burundi, année 1988, seize années après le génocide. Dans la famille de Keza Arlette, le père fait régner la terreur. Keza ne comprend pas pourquoi il agit ainsi. Mais à l'âge de quinze ans, elle apprend que cet homme n'est pas son père biologique. Lors d'une crise de violence, l'homme tabasse si fort sa femme qu'elle se retrouve hospitalisée. Sur son lit d'hôpital, elle donne alors un indice à sa fille sur l'identité de son vrai père avant de s'éteindre dans ses bras... Bouleversée et désespérée, l'adolescente n'a plus qu'une seule obsession : retrouver son père biologique. Elle se lance alors frénétiquement dans cette recherche, sans se douter que, ce faisant, elle se plongerait dans la tragédie du génocide de 1972 qui a décimé les Hutus du pays et endeuillé son village. La consternation ne la décourage pas et elle poursuit ses recherches. En suivant Keza jusqu'au mont Kariba, nous prenons part au quotidien des paysans, faisant ainsi une plongée dans le Burundi profond, avec ses codes et ses coutumes. On découvre notamment l'intériorité raffinée des sages qui invitent les habitants à témoigner du meilleur d'eux-mêmes, entraînant chacun à apporter sa pièce au puzzle pour la résolution de l'enquête de Keza. Les révélations se succèdent alors et celle d'un amour passionnel entre un jeune Hutu et une fille Tutsi que tout opposait se révèle être la clé de l'énigme qui hante la jeune fille. Comme une cerise sur le gâteau, elle ouvre des perspectives inattendues et inespérées pour la population de Kariba...

11/2021

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Histoire internationale

Hitler et les Juifs. Genèse d'un génocide

Que savons-nous sur l'extermination des Juifs ? Tout ou presque tout sur l'organisation du crime, les méthodes appliquées, le nombre des victimes. Peu de choses assurées, en revanche, sur le moment et la manière dont fut décidé le crime, sur la trame des mobiles et des événements qui aboutirent, un jour, à précipiter notre siècle dans l'horreur. Un acte accompli au moment favorable et sorti tout armé du cerveau monstrueux de Hitler ? L'aboutissement imprévu d'une politique de persécution que le fonctionnement du régime nazi et la rencontre de difficultés croissantes rendirent de plus en plus meurtrière ? Ces questions avouent la fragilité de connaissances qu'on tenait pour acquises. Voici la réévaluation d'une décision sans précédent et sans équivalent.

03/2016

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Historique

Une histoire du génocide des Arméniens

1915. Si la situation politique est tendue dans l'Empire Ottoman depuis de nombreuses années, les populations turques et arméniennes vivent dans une entente cordiale à Dendil, petit village de montagne où réside la famille Hagopian, composée des parents Arakel et Vartouhie, et des enfants Mikael et Anouche. Mais tandis que les puissances européennes s'étripent dans les tranchées, un plan d'extermination général des Arméniens est mis en place par le gouvernement ottoman. Arakel, comme tous les Arméniens du village, est faussement mobilisé pour participer à la guerre et sera fusillé par les Ottomans, tandis que Vartouhie et Anouche sont forcées de rejoindre les longues files de déportation à travers le désert. Mikael, condamné à vivre caché à Dendil, parviendra-t-il à retrouver sa famille ? En présentant le quotidien d'une famille arménienne brisée par les déportations, la bande dessinée nous plonge avec émotion dans l'une des plus grandes tragédies du XXe siècle. Les pages documentaires, illustrées de photographies d'archives donnent à voir l'ampleur du massacre orchestré par les autorités ottomanes. Un album essentiel pour tout comprendre et entretenir la mémoire.

09/2022

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Sciences politiques

Les mots du génocide

Les mots du génocide met en lumière les mécanismes linguistiques qui mènent à la mort et survivent au mal perpétré : des mots détournés pour préparer le crime et des euphémismes pour le masquer, des mots dissimulés entre les lignes qui servent aux négationnistes pour nier les paroles des rescapés, tressées d'indicible. Il faut lire ces mots, les traduire, en débattre et les transmettre par une sorte d'apprentissage afin d'éviter confusion, double langage, propagande et manipulations de toutes sortes. Issu d'une série de rencontres qui ont eu lieu à L'arc (Littérature et atelier de réflexion contemporaine), à Romainmôtier, cet ouvrage part du témoignage de Victor Klemperer sur la langue du IIIe Reich pour entamer une réflexion sur les rapports entre langage et génocide, ou comment les mots participent de la logique et de la mise en application du plus grand des crimes. Les contributions ici réunies, signées par des écrivains, des philosophes, des journalistes, des psychanalystes et des témoins rescapés, abordent ces terribles événements dont on ne se détournera jamais : la Catastrophe des Arméniens, la Shoah, la guerre en ex-Yougoslavie et le génocide des Tutsi au Rwanda.

10/2011

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Histoire internationale

Par-delà le génocide

Cette année 2014 marque les 20 ans du funeste Génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda. Nouvelle occasion de commémorer tous les Rwandais morts dans l'injustice la plus totale. Occasion, précisément, de rappeler que plusieurs dizaines de milliers d'entre eux ont été les victimes de violences meurtrières commises en parallèle au Génocide entre 1990 et 2000. L'Armée patriotique rwandaise de l'actuel président Paul Kagame en fut la première responsable, assistée dans bien des cas par des civils Tutsi rescapés du Génocide ou fraîchement rapatriés. Avec deux décennies de recul, dix-sept témoins ou victimes de ces tueries décrites pour beaucoup comme systématiques et planifiées partagent leurs états d'âmes. En autant de récits précis, poignants, effrayants. Ils ont saisi la chance qui leur était offerte de raconter à la face du monde l'autre histoire récente du Rwanda, celle que les autorités voudraient pouvoir effacer. Il reste urgent, aujourd'hui, de dire toute la vérité pour entrevoir la réconciliation.

03/2014

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Histoire internationale

Rwanda. Racisme et génocide

Le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994 est emblématique de la catastrophe qui a frappé toute l'Afrique des Grands Lacs depuis une vingtaine d'années. Il n'a été le fruit ni d'une fureur conjoncturelle, ni d'une fatalité ethnographique ou biologique, mais il est le produit très moderne d'une option extrémiste, jouant du racisme comme arme de contrôle du pouvoir. En effet, cette mise en condition de tout un pays aurait été impossible sans l'inscription durable dans la culture de cette région d'Afrique d'une idéologie racialiste, discriminant, sous les étiquettes hutu et tutsi, des autochtones et des envahisseurs, le « vrai peuple » rwandais majoritaire et une « race de féodaux ». Ce livre décrypte la construction de cette idéologie, trop méconnue, qui oppose les « vrais Africains » à des « faux nègres », ceux qu'on a appelés les Hamites depuis les années 1860 dans la littérature africaniste. Cette maturation se situe à la fois en Europe, dans l'histoire de l'anthropologie, et en Afrique, dans la logique des politiques coloniales, et elle se joue sur deux siècles, donc bien en amont de la crise des années 1990, et jusqu'à aujourd'hui. Le schéma racial dit « hamitique » est né de la même matrice intellectuelle que celui opposant Aryens et Sémites, qui a embrasé l'Europe dans les années 1930-1940.

09/2016

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Histoire internationale

1915 le génocide Arménien

La déportation et le massacre des Arméniens en 1915, la question de leur reconnaissance et les débats relatifs à l'effondrement de l'Empire ottoman, cette période de la Première Guerre mondiale où les terres impériales ont subi des attaques conjointes de la part des Alliés et de la Russie tsariste n'ont cessé d'agiter la Turquie depuis sa fondation. En 2005, des versions antinomiques de l'Histoire se font face lorsqu'un groupe d'intellectuels turcs se prononce pour la reconnaissance du génocide. Parmi eux, Hasan Cemal, petit-fils du dernier ministre de la Marine et gouverneur de Syrie en 1916-1918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré comme l'un des instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son expérience individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en Turquie, retrace aussi le parcours d'un homme de gauche qui, d'Erevan aux Etats-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne, désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le journaliste à l'origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007. Un essai essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et qui entend prendre en compte la part arménienne du peuple de Turquie.

03/2015

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Policiers

Le génocide des cerveaux

Le terrorisme a encore frappé la France. Un «génocide silencieux», comme l’a surnommé la ministre de l’Intérieur. Quinze mille victimes. Alors que le président essaye d’apaiser le peuple, Flora Jung, la secrétaire générale aux affaires étrangères assassine cinq de ses six enfants avec une drogue, jadis mis au point par un chercheur national-socialiste. Outre son rôle meurtrier, l’AZ-4 est aussi utilisé pour guérir la plus menaçante des maladies du siècle, la maladie de l’oubli. Dans sa course à la recherche du mobile de ces meurtres, la commissaire Mélina Gigarri, accompagnée de son ami Tommy, découvrira une corrélation entre l’antisémitisme qui règne dans le monde et le traitement pour soigner la maladie de l’oubli. Une corrélation qui pourrait bien remettre en cause les fondements du parti le plus meurtrier de l’histoire.

11/2015

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Sciences politiques

Génocides. Usages et mésusages d'un concept

Si l'intention de détruire un groupe humain spécifique dans sa totalité distingue le génocide d'un crime de masse, comment qualifier la famine organisée par Staline en Ukraine au début des années trente, ou plus près de nous, les meurtrières opérations de "nettoyage ethnique" au Kurdistan et durant la guerre en ex-Yougoslavie ? Si l'intention de détruire un groupe humain spécifique dans sa totalité distingue le génocide d'un crime de masse, comment qualifier la famine organisée par Staline en Ukraine au début des années trente, ou plus près de nous, les meurtrières opérations de "nettoyage ethnique" au Kurdistan et durant la guerre en ex-Yougoslavie ? Comment définir un génocide ? Et comment éviter l'instrumentalisation de cette notion, qui s'inscrit souvent dans le registre émotionnel au détriment de la jurisprudence définie par le droit international ? A l'ère des revendications mémorielles de toutes sortes qui investissent le débat public, Bernard Bruneteau s'interroge sur l'usage inflationniste du terme de génocide. Retraçant l'histoire du concept depuis sa création par Raphael Lemkin en 1944, il plaide pour une définition rigoureuse des pratiques génocidaires et met en garde contre les captations politiques qui menacent aujourd'hui de brouiller leur compréhension.

05/2019

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Histoire internationale

L'innommable (Agahomamunwa). Un récit du génocide des Tutsi

La mémoire, lourde de souvenirs effroyables de la tragédie rwandaise, a conduit Adélaïde Mukantabana à se battre avec les mots de la langue française, à ouvrir les mots du kinyarwanda, la langue rwandaise, pour en faire sortir la souffrance et la vie, enfin, à se reconstruire douloureusement mot à mot. Seul moyen pour elle de lutter contre l'absence brutale de ses deux aînés et de tout le reste de sa famille massacrée au milieu d'autres Tutsi, à Nyange, fin avril 1994. L'alchimie de l'imagination et de la mémoire se réalisant, elle nous fait traverser toute l'étendue de l'orgie génocidaire dans une narration singulière qu'irriguent deux veines : l'une historique, l'autre autobiographique. Quand elle démasque les impostures de l'Eglise catholique rwandaise, celles du dictateur Habyarimana, celles de la politique française, et quand elle dénonce la folie exterminatrice d'une bande d'intellectuels du Hutu Power, elle perce à jour de troublantes vérités. D'autre part, dans cette quête du passé le plus secret, le plus poignant, le plus vif de son Moi, elle lance au monde un appel infini à retrouver l'amour de l'humain. La sincérité totale de l'expression et de l'esprit, associée à l'acuité de la perception, donne à ses propos et à son récit une saveur merveilleuse, mais aussi une force capable de réveiller les consciences.

01/2016

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Littérature française

Le fils d'un rescape du genocide des tutsi

Né à Limoges après le génocide des Tutsi, Edouard, le fils d'un rescapé, décide, après un cours d'histoire au lycée, d'aller au Rwanda, en Ouganda et en Tanzanie rencontrer les rescapés afin de comprendre davantage ce drame sans nom. Riche en témoignages, ce roman est aussi une interrogation sur le mal absolu. Rentré de son pélérinage africain, il décide, accompagné d'un groupe d'élèves et leur professeur d'hsitoire, d'aller visiter un haut lieu de la Shoah : Auschwitz.

05/2013

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Questions du quotidien

Vaccins un génocide planétaire - Toutes les preuves sont là !

Ce titre peut vous surprendre mais les faits sont là? : une poignée de psychopathes-ploutocrates-technocrates veulent créer un gouvernement mondial et diminuer drastiquement la population mondiale avec des injections de substances toxiques faussement appelées "vaccins". Ceux qui survivront seront mis en esclavage, comme du bétail, manipulés grâce aux nanoparticules et à l'intelligence artificielle, via les ondes de la 5G. Il ne s'agit pas de ? "délire de complotistes", mais des réalités que chacun peut vérifier par lui-même ! L'empire vaccinal ne repose sur aucune base scientifique et ce livre va vous le démontrer.

04/2022

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Sciences politiques

Le génocide imaginaire en République du Congo

La République du Congo est une terre où le vivre-ensemble était ancré dans les moeurs, les différentes couches sociales : une terre d'accueil, un lieu d'hospitalité composé de plusieurs ethnies, une mosaïque de peuples et de cultures symbolisant une fraternité forte, un haut lieu de spiritualité et de brassage de populations d'origines diverses. Ces liens fraternels qui tendent à disparaître, étaient fondés sur les valeurs de solidarité, de partage et d'équité. Ils se manifestaient à travers des gestes d'amitié et de respect. Les lois étaient reconnues par la majorité du peuple. Dans la société congolaise, la vie est sacrée. Un enfant est né pour grandir et servir la nation, voire l'humanité, mais un mal est né pour ne pas grandir et pour détruire l'unité née. Dans un tel environnement, comment un génocide peut-il naître ? En République du Congo, il n'y a pas de problème d'espace du territoire qui pourrait conduire les peuples à se confronter mutuellement, l'étendue est suffisamment vaste. Un tel contexte n'est pas censé favoriser l'émergence du sentiment d'extermination d'un peuple par un autre pour des raisons de survie. La gestion du pouvoir est dictée parla volonté du vivre-ensemble. La composition des gouvernements qui se sont succédé ainsi que celle d'autres institutions publiques ont toujours obéi aux exigences de représentativité de tous les départements. Dans l'histoire des conquêtes, des territoires, toute guerre n'a pas été un génocide. Les pratiques ancestrales en matière de règlement et de différends excluent toute discrimination. Le Congo est un Etat complet avec toutes les institutions établies. Il n'y a pas de conflit de terre. Le rêve d'un génocide en République du Congo est une utopie. Le fonctionnement des institutions politiques précoloniales telles que les cours royales, les chefferies de terre, les chefs de cantons, de villages, les conseils notables étaient conformes aux principes démocratiques. Le dialogue, la recherche de compromis, de concession mutuelle, sont des valeurs du vécu quotidien en République du Congo. Le conflit du Pool est une réaction du politique en vue d'éradiquer une action des bandes armées, assimilable au terrorisme. Aucun Etat au monde ne peut admettre qu'une partie de son territoire soit pris en otage par les hors-la-loi. Face a une action de génie, l'Etat emploie des méthodes qui sont celles utilisées par tous, connues et modernes. Les guerres sont des circonstances de parcours d'une société évoluée. Une guerre menée selon les techniques utilisées par les armées modernes ne peut pas justifier un génocide. Il y a des notions de droit, il y a aussi des notions d'éthique populaire. Le conflit armé du Pool n'est pas une action concertée du politique. C'est une volonté des bandes armées imposée à l'Etat. On ne peut négocier facilement avec quelqu'un qui a des armes, mais le Congo a eu l'amabilité de négocier et réussir. La condamnation existe quand il y a volonté de nuire. Ce n'est pas le cas du Congo.

08/2019

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Histoire internationale

Anatomie d'un génocide. Vie et mort dans une ville appelée Buczacz

Buczacz est une petite ville de Galicie (aujourd'hui en Ukraine). Pendant plus de quatre cents ans, des communautés diverses y ont vécu plus ou moins ensemble - jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale, qui a vu la disparition de toute sa population juive. En se concentrant sur ce seul lieu, qu'il étudie depuis l'avant-Première Guerre mondiale, Orner Bartov reconstitue une évolution polarisée par l'avènement des nationalismes polonais et ukrainien, et la lutte entre les deux communautés, tandis que l'antisémitisme s'accroit. A partir d'une documentation considérable, récoltée pendant plus de vingt ans - journaux intimes, rapports politiques, milliers d'archives rarement analysées jusqu'à aujourd'hui -, il retrace le chemin précis qui a mené à la Shoah. Il renouvelle en profondeur notre regard sur les ressorts sociaux et intimes de la destruction des Juifs d'Europe.

01/2021

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Histoire internationale

Sebdou, un 24 novembre 1961 - Un génocide mené par le colonialisme français

Depuis 57 ans, il y a un oubli par lassitude. Personne n'évoque cette histoire. Un atroce massacre. La France a violé la Convention relative au traitement des prisonniers de guerre. Impossible donc de ne pas s'intéresser à cette violente action militaire, à ce génocide mené par le colonialisme français, et à dénoncer les crimes de la France.

10/2018

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Histoire internationale

Un génocide au tribunal. Le Rwanda et la justice internationale

Au lendemain du génocide commis contre les Tutsi au Rwanda entre avril et juillet 1994, l'ONU crée un tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Quatre ans plus tard, le 2 septembre 1998, le premier procès devant le TPIR aboutit à la condamnation pour génocide de l'ancien bourgmestre de la commune de Taba, Jean-Paul Akayesu. Ce procès est resté dans les mémoires par les précédents juridiques qu'il a créés en matière de justice internationale. En effet, cinquante ans après l'adoption de la Convention sur le génocide de 1948, c'est la première fois qu'une cour condamne un accusé pour ce type de crime, et c'est la première fois également que le viol est reconnu comme acte constitutif de génocide. A partir d'une recherche conduite dans les archives des procès, a Arusha et au Rwanda, Ornella Rovetta retrace l'histoire de ce premier procès et les étapes de la mise en place d'une justice pénale internationale au milieu des années 1990. Entre micro-histoire et récit judiciaire, l'ouvrage explore la capacité d'un tribunal à dire et écrire l'histoire.

03/2019