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Traîtres. Nouvelle histoire de l'infamie

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Généralités

Traîtres. Nouvelle histoire de l'infamie

Où commence et où s'achève un acte de trahison ? L'histoire regorge d'exemples plus ou moins édifiants, qu'ils soient individuels ou d'ordre collectif. Plus d'un événement marquant a pu être occasionné par la décision d'un personnage, de son entourage ou de son environnement, de changer de camp, ou de refuser d'obéir. Parfois, la trahison est devenue par la force de l'histoire un acte de bravoure... le plus souvent, elle éclaire un caractère, met en valeur une faiblesse très humaine ou exprime un sentiment blessé. En bousculant l'ordre social, la trahison est un geste fort et, d'une certaine manière, un sacrifice personnel qui demeure complexe à comprendre, surtout avec le recul. Pour tenter, justement, de comprendre les enjeux que soulève la question de la trahison, les auteurs de ce livre original par la qualité de son propos, sur un sujet souvent abordé de manière caricaturale et sans nuance, font le portrait de grands " traîtres " depuis le XVe siècle. Ils dessinent ainsi une nouvelle histoire de l'infamie à travers les vies de ces hommes et femmes hauts-en-couleur dont les aventures parfois rocambolesques trouvent une conclusion souvent tragique.

02/2023

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Littérature sud-américaine

Histoire universelle de l'infamie. Histoire de l'éternité

" Les exercices de prose narrative qui composent ce livre furent exécutés de 1933 à 1934. Ils proviennent, je crois, de mes relectures de Stevenson et de Chesterton, et même des premiers films de von Sternberg et d'une certaine biographie d'Evaristo Carriego. Ils abusent de certains procédés : les énumérations hétérogènes, les brusques solutions de continuité, la réduction de toute la vie d'un homme à deux ou trois scènes (perspective visuelle qui régit également le conte de l'" Homme au coin de la maison rose "). Ces exercices ne sont pas, ne prétendent pas être psychologiques. Quant aux exemples de magie qu'on trouve à la fin du livre, je n'ai aucun autre droit sur eux que ceux de traducteur et de lecteur. Je pense parfois que les bons lecteurs sont des oiseaux rares, encore plus ténébreux et singuliers que les bons auteurs. " J. L. B. Buenos Aires, 27 mai 1935.

09/1999

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Littérature étrangère

Triptyque de l'infamie

La découverte de l'Amérique, les guerres de religion, la création artistique et les convulsions du XVIe siècle constituent la toile de fond de la vie de Jacques Le Moyne, cartographe, François Dubois, peintre, et Théodore de Bry, graveur. Confrontés aux grandes découvertes, aux exterminations et à la violence s'exerçant au nom de la foi, ils sont les témoins privilégiés de leur temps, de ses grandeurs et de ses iniquités, dont ils essaient de rendre compte selon leur singularité et leur désarroi. Dans ce texte foisonnant et poétique, Pablo Montoya livre une puissante réflexion sur l'acte créatif et sa capacité à faire surgir la beauté du chaos.

10/2018

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Littérature étrangère

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

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Littérature Italienne

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

03/2024

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Autres collections (6 à 9 ans)

L'Infâme

Tana est une jeune fille qui débute une formation de couture en apprentissage. Elle a quitté le domicile maternel et vit chez son employeuse, en échange d'heures supplémentaires à l'atelier. Elle a fuit une mère qui la rendait malade. Elle a coupé les ponts. Se terre dans le silence et le travail à l'atelier. Tana n'a pas spécialement d'appétence pour ces techniques dont elle ignore tout. Elle sauve ou tente de sauver ce qui peut encore l'être, comme le ferait le rescapé d'une grande catastrophe. Avec l'aide de sa patronne et de sa meilleure amie, Apolline, dans le silence de l'atelier et du travail manuel solitaire, elle va quitter les terreurs de l'enfance pour affronter sa vie. Pour affronter sa mère. La figure de sa mère. L'Infâme est une pièce d'émancipation. Elle débute dans la honte de soi, dans le sentiment d'humiliation et de désagrégation. Elle s'achève avec la victoire de la guerrière, ferme dans sa volonté de vivre et de se construire un avenir, pleine de force pour demain. Elle s'achève loin de l'amertume et du ressentiment. Entre les deux, des histoires de brodeuses, de couturières, de tisseuses ; des histoires de fils noués et de fils coupés. L'Infâme est une histoire de liens. Ceux qui nous brisent. Ceux dont on se libère. Ceux que l'on tisse.

05/2023

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Actualité médiatique internati

De la lumière à l'infamie

De la lumière à l'infamie. Il n'y a qu'au pays du surréalisme qu'on peut ouvrir un journal télévisé avec une telle manchette à vous mettre KO. La veille, le 28 août 2018, Stéphane Pauwels, à peine rentré de vacances avec sa compagne, Estelle, était déjà au taquet. En mode interview avec Eric-Emmanuel Schmitt, le dramaturge français, lorsque deux policiers débarquèrent à RTL TVI, pour l'emmener à la PJ de Mons. Stupeur et incompréhension chez l'animateur télé qui ignorait le pourquoi de son interpellation. Et le voilà parti pour deux bonnes années de galère, pendant lesquelles la justice se la joue grande broyeuse, tandis qu'une certaine presse profite de l'aubaine pour activer la déchiqueteuse. Une inlassable opération démolition qui ne date pas d'hier mais qui, cette fois, stoppe sa carrière du jour au lendemain, des deux côtés de la frontière belgo-française. Toutes les portes de l'Hexagone qu'il avait ouvertes (M6, W9, TF1, RMC, La chaîne l'EQUIPE) se referment. Sa famille est en souffrance. Ses proches trinquent. A titre personnel, les dégâts psychologiques causés et la perte de dignité l'incitent même à penser à l'irréparable. Stéphane Pauwels était devenu le champion de Belgique des audiences et reconnu en France. Une anomalie qui a toujours eu le don de déranger l'intelligentsia audiovisuelle, celle où la jalousie maladive rôde en permanence. Désolé aussi pour les censeurs de comptoir diplômés et les justiciers auto-proclamés des réseaux sociaux, mais Le Steph' est du genre solide.

02/2021

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Littérature érotique et sentim

Infamies

Ces infamies - ou cent quarante-deux petits arrangements sexuels consanguins - sont comme un voile levé sur la vie obscure des familles. Elles forment autant de tableaux de la volupté incestueuse décrits avec la précision et la grâce poétique des haïkus. Les scènes de débauche sont saisies au vol, dans l'univers clos de la maison familiale, toutes fenêtres fermées sur son indestructible aura de respectabilité. Ces cent quarante-deux scènes forment ainsi les structures élémentaires d'une parenté inavouable. Infamies est le premier livre de Baptiste Moorman.

10/2002

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Histoire urbaine

Les rats de Paris. Une brève histoire de l'infamie (1800-1939)

L'histoire de Paris et des rats est liée. De la construction des égouts et du métro parisien, à la relocalisation hors la ville des cimetières et des abattoirs, ou de la structuration de l'administration sécuritaire à la création de la SPA, les transformations de Paris au 19e siècle ont travaillé la relation aux rats. Insignifiants en 1800, ces petits êtres finiront par devenir une vulnérabilité épidémique de la capitale à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Quelles furent les configurations historiques qui façonnèrent non seulement cette relation, mais encore leur existence au cours de cette période qui vit naître la ville moderne et dont nous sommes, aujourd'hui, les héritiers ?

10/2021

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Littérature étrangère

La splendeur et l'infamie

Vous avez aimé The Crown ? Vous allez adorer La Splendeur et l'Infamie. 10 mai 1940. Le jour où Churchill est nommé Premier ministre, Adolf Hitler envahit les Pays-Bas et la Belgique. Au cours de l'année qui suit, l'Allemagne nazie mène contre l'Angleterre une campagne de bombardement d'une intensité inédite. Acculé, le " Vieux Lion " doit préserver à tout prix le moral de son peuple... et convaincre le président Roosevelt d'entraîner les Etats-Unis dans la guerre. Si durant cette période la vie publique de Churchill est chaotique, sa vie privée ne l'est pas moins. Son épouse et lui doivent gérer leur fille qui se rebelle contre leur autorité, et leur fils, confronté à l'adultère de sa femme. A partir de nombreux documents inédits (depuis les journaux intimes des principaux protagonistes jusqu'aux documents confidentiels récemment déclassifiés), Erik Larson redonne ses lettres de noblesse à la politique en nous faisant vivre une année exceptionnelle aux côtés de Churchill. Que ce soit au 10 Downing Street ou à son domicile privé, cet homme aux ressources inépuisables, toujours surprenant, fera preuve d'un leadership hors du commun qui permettra à tout un pays - et à une famille - de rester unis. Aussi palpitant et addictif qu'une série, La Splendeur et l'Infamie s'est classé numéro un des ventes dès sa sortie en Angleterre et aux Etats-Unis. Il a été élu meilleur livre de l'année par le Washington Post et Barack Obama l'a désigné parmi ses livres préférés de l'année. " Le genre de page-turner que l'on voudrait trouver plus souvent parmi les livres d'Histoire. Larson réussit véritablement à donner au lecteur l'impression "d'y être ? , de vivre aux côtés de Churchill. " Bill Gates. A propos d'Erik Larson : " Larson raconte comme on filme : au plus près des événements, des acteurs et des témoins. Hautement recommandable. " Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Pour consulter les sources de l'auteur, rendez-vous ici, et pour sa bibliographie, c'est ici.

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Royaume-Uni

La splendeur et l'infamie

10 mai 1940. Le jour où Churchill est nommé Premier ministre, Adolf Hitler envahit les Pays-Bas et la Belgique. Au cours de l'année qui suit, l'Allemagne nazie mène contre l'Angleterre une campagne de bombardement d'une intensité inédite. Le "Vieux Lion" doit, au même moment, préserver le moral de son peuple, convaincre le président Roosevelt d'entraîner les Etats-Unis dans la guerre... et gérer avec son épouse une fille rebelle et un fils confronté à l'adultère de sa femme. A partir de nombreux documents inédits (depuis les journaux intimes des principaux protagonistes jusqu'aux documents confidentiels récemment déclassifiés), Erik Larson redonne ses lettres de noblesse à la politique en nous faisant vivre une année exceptionnelle auprès de Winston Churchill.

10/2022

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Ouvrages généraux

"Le fils du traître". Sur les traces d'André Revy de l'infamie à la réhabilitation

Gérard Revy, presque 80 ans après les faits, est toujours à la recherche du corps de son père, exécuté en 1944 par un maquis des Landes. Si la rumeur accuse André Revy d'avoir pactisé avec l'Allemagne nazie, des enquêtes, des témoignages et des archives montrent une réalité bien différente... Dès lors, la thèse d'un règlement de comptes n'ayant rien à voir avec la collaboration se fait jour.

10/2021

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Littérature française

Rosalie l'infâme

Saint-Domingue, 1750 : de nombreux cas d'empoisonnement déclenchent la terreur parmi les propriétaires de plantations. Plane en arrière-plan la figure menaçante de Makandal, le meneur des " marrons ", esclaves en fuite pour qui le rêve de liberté est plus fort que tout. La répression se fait de plus en plus forte. Lisette, née en esclavage, découvre à travers les récits de sa grand-mère Charlotte et de sa marraine, Man Augustine, la douleur de la liberté perdue et la mémoire de la traversée à bord du négrier Rosalie. De tante Brigitte à Gracieuse, la " cocotte ", chacune des femmes de ce récit dessine un visage de la résistance et du combat face à l'oppression. Peu à peu, Lisette sort d'une certaine forme d'innocence et s'engage au côté de ces figures qui ont choisi la liberté. Au-delà de l'histoire terrible de la colonisation et de l'esclavage, c'est un portrait intime de la vie de ces femmes esclaves des plantations qu'Evelyne Trouillot dévoile ici, avec leurs craintes, leurs souffrances, leurs amours et leurs espoirs.

10/2019

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Littérature étrangère

La nuit de l'infamie. Une confession

" Après avoir tué l'homme aux cheveux roux, je suis allé chez Quinn m'offrir un souper d'huîtres... " Ainsi débute l'extraordinaire confession d'Edward Glyver, fin lettré, bibliophile averti, grand fumeur d'opium et assassin à ses heures. Par une nuit brumeuse d'octobre 1854, près du Strand, à Londres, il vient de tuer froidement un inconnu. Cet acte est la répétition générale du meurtre projeté de celui qu'il appelle son " ennemi ". Edward Glyver se sent promis depuis toujours à un grand destin. Or une découverte fortuite le persuade qu'il a raison. Un grand destin l'attend, assorti d'une influence et d'une richesse immenses. Et la vie qu'il a menée jusqu'ici n'est qu'un mensonge, à commencer par le nom qu'il porte. Désormais il ne doit reculer devant rien pour recouvrer son identité véritable et l'héritage dont il a été spolié à sa naissance. Désormais le meurtre et la duplicité, l'amour, la trahison et la vengeance vont jalonner la route qui le conduit - qui nous conduit - de Londres, la plus grande ville de l'époque, avec sa splendeur et sa misère, jusqu'à Evenwood, la plus sublime, la plus enchanteresse des demeures d'Angleterre. Mais, à chaque pas, un autre le précède et l'entraîne irrésistiblement: Phoebus Daunt, son ennemi mortel. La Nuit de l'infamie reflète une formidable fascination pour l'ère victorienne et ses grands maîtres. Ce livre se rattache aux conventions du roman victorien à suspense, avec son intrigue à rebondissements et à sensations fortes. Il rend hommage au pouvoir de la narration et tient le lecteur en haleine de l'étonnante première ligne à la dernière révélation.

03/2007

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Littérature française

Nouvelles de Nouvelle-Calédonie

Nouvelle-Calédonie. Une nature fabuleuse, des cultures ancestrales, mais aussi une mosaïque de populations, héritage d'une histoire éminemment singulière, mêlant grandes expéditions européennes, bagne, colonisation de peuplement, exploitation minière et processus inédit d'émancipation politique : telle est la carte d'identité de cet archipel de l'océan Pacifique, au coeur de l'Océanie. Sang et coeurs se mêlent et s'emmêlent, chacun s'arrangeant avec ses entre-deux. Comme ailleurs, cette diversité est en soi un imaginaire, qui conduit à la littérature. Celle de Nouvelle-Calédonie s'inscrit dans celles du Pacifique insulaire. Pour l'heure, une souveraineté littéraire s'affirme, qui fait de cet écosystème très particulier une culture en devenir. C'est ce que nous disent les nouvelles de ce volume.

03/2015

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Histoire de France

Nouvelle histoire de l'Occupation

Le 14 juin 1940, les troupes allemandes entrent dans Paris. C'est le début de quatre longues années d'occupation de la France. Comment les Allemands l'ont-ils envisagée ? Comment l'ont-ils préparée ? Quelles idées se faisaient-ils de leurs voisins d'outre-Rhin ? Comment se sont-ils comportés avec eux, à Paris ou en province ? Ont-ils manifesté de l'empathie pour les populations qui subissaient vexations et pénuries ? Ou au contraire de la morgue à l'encontre des vaincus qu'ils dépouillaient ? Comment ont-ils vécu entre eux ? Ont-ils été libres d'agir comme ils le souhaitaient ? Quelles sont les images qu'ils conserveront après-guerre de cette période si particulière ? Telles sont, parmi bien d'autres, quelques-unes des questions auxquelles répond Eric Alary dans cet ouvrage novateur. D'une plume alerte, puisant essentiellement aux sources allemandes, en grande partie inédites, il livre une histoire à la fois renouvelée — bien loin des poncifs habituels et des simplifications a posteriori — et incarnée, grâce aux nombreux destins individuels dont il se fait l'écho au moyen de témoignages éclairants. Cette grande synthèse, où se toisent regards français et allemands, arrive à point nommé pour combler un manque sur cet épisode tragique.

03/2019

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Littérature étrangère

Les fiancés suivi de Histoire de la colonne infâme

Cette édition des Fiancés de Manzoni propose une traduction entièrement revue du roman et de son appendice Histoire de la colonne infâme, ainsi qu'un apparat critique permettant de situer l'oeuvre dans son contexte européen et d'en comprendre les enjeux littéraires, linguistiques, idéologiques.

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Littérature Italienne

Les fiancés suivi de Histoire de la colonne infâme

Cette édition des Fiancés de Manzoni propose une traduction entièrement revue du roman et de son appendice Histoire de la colonne infâme, ainsi qu'un apparat critique permettant de situer l'oeuvre dans son contexte européen et d'en comprendre les enjeux littéraires, linguistiques, idéologiques.

12/2022

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Littérature étrangère

La Charrette d'infamie

En prison, les discussions ne tardent pas à s’égarer, s’éloignant toujours plus de leur point de départ pour décrire d’autres cercles qui s’éloignent souvent du cercle d’origine – quand elles ne coupent pas tout lien avec lui. Nos points de départ sont bien souvent personnels, mais nous en faisons abstraction pour conférer à nos débats un caractère général. La terre entière se résume à notre emprisonnement. Certains parmi nous ne tiennent plus compte du reste du monde. En prison, un problème ne vit pas plus que quelques heures. Il se dilue dans d’autres problèmes, puis d’autres, puis d’autres, il prolifère à chaque instant. Même le problème d’Ibrahim Al-Qalmouni, la conversation s’en était écartée pour déboucher sur le terrain de la loi et de son application. L’indicateur s’esquiva sans que personne ne s’en rendît compte. Le speaker reprit son annonce, sans lui nous nous serions perdus en de vaines discussions où chacun aurait remâché son drame personnel. Mais sa voix empreinte d’une autorité toute professionnelle nous ramena au cœur du sujet. Il nous demanda, au nom de l’officier de garde, de sortit vers la porte de notre section pour aller cracher sur l’auteur de cet acte odieux. Et, pour nous conformer à l’ordre de l’officier de garde, mais aussi pour satisfaire notre curiosité, nous nous bousculâmes à la porte.

06/2013

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Littérature française

La tunique d'infamie

" La tunique d'infamie est un grand livre. Un de ces livres auquel on repense après l'avoir refermé. Un livre qui apprend un peu à vivre et à grandir en humanité. Un des meilleurs livres de cette année. " CHRISTIAN SAUVAGE, Le Journal du Dimanche " Un livre bouleversant, tant par le style que par le contenu, par l'actualité et la modernité de son histoire. " LAURE ADLER, Le cercle de minuit " Rien n'est plus espagnol que ce roman français. Rien, dans nos lettres, qui exprime avec une force telle l'abandon orgueilleux au destin. " PIERRE LEPAPE, Le Monde " Même lorsqu'il raconte la vie de Manrique Gaspar del Rio, inquisiteur juge qui vivait il y a trois siècles, c'est encore de lui qu'il nous parle... De l'enfance, des souffrances enfouies, de la foi, de l'amour, de la honte : de toutes ces questions que n'ont jamais cessé de se poser les hommes. " MICHELE GAZIER, Télérama " Une superbe méditation qui l'inscrit dans la lignée de Montherlant et de Bernanos. " THIERRY GANDILLOT, L'Express " C'est toute la beauté de sa tunique d'infamie : un visage unique ressemblant à un peuple et la terre d'un pays transportés dans un livre. Del Castillo y lègue, dernière volonté de son testament intérieur, la lumière aveuglante d'un ciel presque noir, son Espagne. " DIDIER JACOB, Le Nouvel Observateur Né en 1933 à Madrid, de père français et de mère espagnole, Michel del Castillo est aujourd'hui l'auteur d'une oeuvre considérable. Il a été couronné de nombreux prix littéraires dont le Prix des libraires en 1973 pour Le Vent de la nuit, le prix Renaudot en 1981 pour La Nuit du décret et, en 1992, le prix RTL-Lire pour Le Crime des pères. En 1994, il publie Rue des Archives, en 1995 paraît une nouvelle édition de Tanguy et Mon frère l'idiot.

01/1997

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Sciences politiques

Les nouvelles histoires extraordinaires de l'histoire. Tome 2

Fidèle à lui-même, Pierre Bellemare revient ici sur 12 affaires de faits divers et de crimes. Le lecteur curieux pourra,à ses risques et périls, traverser le Tout-Paris en métropolitain, naviguer de la rue Montaigne à l'île du Diable, sautiller de l'Empire à l'entre-deux-guerres,se mêler à la France des paysans ou à celle des aristocrates. Du XVIIe au XXe siècle, prisonniers évadés, femmes empoisonneuses, libraires obscurs, amants et soubrettes vous révèlent leurs mystères au coeur de la France des siècles passés !

05/2019

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Littérature étrangère

Petites infamies

Néstor Chaffino, traiteur madrilène de renom, vient de ranger les restes de ses célèbres truffes en chocolat dans la chambre froide d'une luxueuse villa de la Costa del Sol, quand la porte se referme sur lui. Meurtre ou accident ? Ce maître confiseur hors pair avait, comme tout chef qui se respecte, ses petits secrets, recettes de sorbets ou d'entremets, qu'il consignait avec soin dans un carnet. Mais ce sont surtout les secrets des autres que Néstor Chaffino gardait jalousement, et en particulier ceux des personnes qui se trouvaient ce soir-là dans la villa. D'inavouables secrets, de véritables petites infamies découvertes bien involontairement çà et là, au hasard des rencontres et de la vie. Et comme toutes ces personnes savaient que Néstor savait, chacune possédait une bonne raison, sinon de se débarrasser de lui, du moins de se sentir soulagée par son refroidissement mortel. Quant au lecteur, pris au piège que lui tend Carmen Posadas, il ne pourra refermer le livre avant d'avoir dénoué tous les fils de cet imbroglio bâti comme un thriller, époustouflant de verve et de drôlerie, où perce, sous la satire mordante de la jet set madrilène, une plume qui surprend par son inventivité et sa personnalité.

04/2000

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Histoire et Philosophiesophie

Petits traités d'histoire naturelle

Les Petits traités d'histoire naturelle (Parva naturalia) d'Aristote traitent tout à la fois de la sensation, de la mémoire, de l'apparition des rêves et de leur signification, mais aussi de la longévité des animaux et des plantes, de la respiration, de la vie et de la mort. Derrière cette apparente diversité, se dessine une question essentielle qu'Aristote ne pose nulle part ailleurs avec autant de précision : quels liens faut-il établir entre l'étude des représentations et la connaissance du vivant ? Prolongeant les analyses du traité De l'âme, ces opuscules sont des textes fondateurs dans l'histoire de la psychologie et ils formulent des hypothèses décisives pour la philosophie de la connaissance.

01/2000

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Sciences politiques

Nouvelle histoire de l'ultra-gauche

Casseurs, Black-Blocs, Antifafs, Skinheads rouges : c'est en spécialiste reconnu des marges activistes que Christophe Bourseiller nous fait plonger dans l'univers militant et violent de l'ultra-gauche. A l'heure où la démocratie se fragilise, une indispensable enquête sur ceux qui la menacent. Ils ont pour nom de guerre les " Black Blocs ", les antifas, les autonomes, les zadistes. Ils se définissaient hier comme situationnistes, conseillistes, luxemburgistes, marxistes libertaires, anarcho-communistes. Ce sont eux les " infiltrés ", les " provocateurs ", les " casseurs " qui, au sein des manifestations, affrontent les policiers, vandalisent les commerces, dégradent les monuments. Eux qui occupent et radicalisent les fronts politiques, humanitaires ou écologiques, qui ferraillent au nom des Gilets jaunes, des sans-papiers, des néoruraux, des altermondialistes. Eux qui s'emparent de chaque foyer de contestation pour en faire un axe d'insurrection. Ils forment l'ultra-gauche, cette mouvance qui se veut à la gauche de l'extrême gauche. On la croyait finie. Elle est aujourd'hui plus active que jamais. Christophe Bourseiller nous fait découvrir l'histoire de cette nébuleuse dissidente et la géographie de cet univers militant. Il raconte la chronique secrète de cette avant-garde critique de l'idéologie mais aussi de la culture, de la pensée, des arts. Il dessine le culte de la violence révolutionnaire qui l'anime. Une plongée sans égale dans les marges. Un travail d'investigation éblouissant, éclairant, indispensable.

01/2021

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Asie du sud-est

Nouvelle histoire de l'Indochine française

LE livre définitif sur l'histoire de l'Indochine française. Des dizaines de livres ont déjà été écrits sur l'histoire de l'Indochine française, alors pourquoi en proposer un de plus ? Tout simplement parce que celui-ci aborde le sujet sous un angle résolument novateur : il souligne de quelle manière, du début de la colonisation de l'Indochine en 1858 à la décolonisation en 1954, cette partie de l'Extrême-Orient fut avant tout une zone de conflit entre la France et la Chine - que cette dernière ait été impériale, républicaine ou communiste. Certes, la conquête de la région indochinoise a d'abord concerné la France et les peuples autochtones : la Cochinchine, puis le Cambodge, le Tonkin, l'Annam et enfin le Laos ont été colonisés entre 1858 et 1893. Mais pendant près d'un siècle, l'Indochine française a fait l'objet de nombreuses convoitises : la Chine donc, mais aussi l'Angleterre, la Thaïlande, puis l'URSS, le Japon et les Etats-Unis y projettent leurs ambitions économiques et politiques. Avec le brillant esprit de synthèse que nous lui connaissons, François Joyaux analyse notamment combien l'aide chinoise apportée au Viet Minh a été déterminante lors de la défaite française à Dien Bien Phu en 1954 et les accords de Genève la sanction diplomatique de celle-ci. Mais cette approche axée sur les relations internationales n'exclut en rien l'étude des facteurs internes du conflit : l'auteur revient sur l'influence des Missions catholiques, de la Marine, des Républicains et, surtout, des francs-maçons dans le processus de colonisation, et sur le rôle de la montée des nationalismes dans la décolonisation. Avec clarté et concision, l'auteur nous propose ici une synthèse globale sur près de cent ans de cette passion indochinoise.

03/2022

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Sciences de la vie

A propos de l'infâme capital

A propos de l'infâme capital / par le Dr J. Rames Date de l'édition originale : 1894 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Littérature française (poches)

Nouvelle histoire de Mouchette

Mouchette, une jeune Picarde de quatorze ans, fuit l’école, ses brimades, et sa famille rongée par l'alcool, la misère et la maladie. Un soir d'orage, alors qu’elle erre dans les bois, trempée, perdue, elle rencontre un braconnier, le bel Arsène, qui lui propose un abri et lui raconte toutes sortes d’histoires destinées à le mettre en valeur. Déjà ivre, il est alors terrassé par une crise d’épilepsie. Revenu à lui, un violent désir pour la jeune fille le saisit et il abuse d’elle… Dans ce récit tragique d’une enfance sacrifiée, on retrouve les thèmes chers à Bernanos : le mal qui domine le monde, la solitude, la honte qui aboutit chez Mouchette à la haine de soi, et surtout la mort, omniprésente. Ecrit après le Journal d’un curé de campagne, un grand roman chrétien, vibrant de compassion et de colère.

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Autres éditeurs (K à O)

Nouvelle histoire de Michka

Il est des gestes anodins comme celui de prêter son téléphone un jour d'automne à un vieux bonhomme, qui vous précipitent aussi sûrement qu'un coup de baguette magique, dans un tourbillon d'amour bariolé, qui tourne aussi vite qu'une toupie folle. En son centre incommensurable, on croise des êtres bizarres : une créature inquiétante, mais pas vraiment effrayante, qu'il faut apprivoiser, une dame, mi-enfant, mi-bête aux pouvoirs étranges un vieux monsieur bougon et solitaire, un drôle de petit chien qui se prend pour un petit ours, et enfin, qui survole d'un vol joyeux tout ce joli monde, une pie malicieuse, qui se régale de colporter, à qui sait écouter les bêtes, l'histoire véridique de Monsieur Chantegrive, Zicou, et Michka.

11/2022

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Histoire régionale

Nouvelle histoire de Mulhouse

La nouvelle histoire de Mulhouse est le fruit d'un projet collectif initié en 2010 par trois enseignants chercheurs rodés au travail d'équipe. Il s'agissait pour eux de fabriquer la suite du volume écrit sous la direction de Raymond Oberlé en 1977. Ces trois auteurs ont apporté au projet leurs recherches menées en partie dans le cadre de la Société d'histoire et de géographie de Mulhouse. S'appuyant sur leurs compétences de spécialistes de telle ou telle période, ils ont observé et analysé le développement de Mulhouse dans la longue durée et dans un large contexte historique. L'enquête est résolument nouvelle par ses problématiques : l'eau puis les flux d'interconnexion de Mulhouse avec le monde et le système de gouvernance marqué au sceau de la liberté de décision. Elle est nouvelle par les illustrations et les techniques mobilisées. Marie-Claire Vitoux est maître de conférences honoraire en histoire contemporaine à l'Université de Haute-Alsace et membre du Centre de recherches sur les économies, les sciences, les arts et les techniques (CRESAT). Ses travaux ont porté d'une part sur les relations patrons-ouvriers au XIXe siècle à partir de l'exemple de Mulhouse et, d'autre part, sur la mémoire de la Seconde Guerre mondiale en Alsace. Odile Kammerer, archiviste paléographe puis professeur honoraire d'histoire médiévale à l'université de Haute-Alsace (membre du CRESAT), a mené essentiellement ses recherches sur l'Oberrhein des villes (Entre Vosges et Forêt-Noire : pouvoirs, terroirs et villes de l'Oberrhein, 1250-1350, Publications de la Sorbonne, 2001), et sur la cartographie historique (Atlas historique du Rhin supérieur / Der Oberrhein : ein historischer Atlas (dir.), Presses universitaires de Strasbourg, 2019). Bernard Jacqué est maître de conférences honoraire en histoire des arts industriels à l'université de Haute-Alsace (membre du CRESAT) après avoir fondé et dirigé le musée du Papier peint de Rixheim. Ses travaux ont porté sur l'histoire du décor et celle des arts industriels, en particulier mulhousiens. Il a présidé la Société d'histoire de géographie de Mulhouse pendant plus de vingt-cinq ans.

10/2023

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Sciences historiques

Nouvelle histoire de Toulouse

Toulouse, le "païs" de Nougaro, la patrie des violettes et du rugby... Mais que sait-on vraiment de son passé ? D'abord ville romaine, elle devient capitale du royaume wisigothique, puis de celui d'Aquitaine... Si la croisade albigeoise marque un période difficile, la Ville rose affirme, dès 1152, son originalité avec la place que tiennent en son sein les "Capitouls". Entre les XVI e et XVII e siècles, la cité connaît un vrai "siècle d'or" grâce à l'exportation du pastel. Plus tard, la forte industrialisation au lendemain de la Première Guerre mondiale donnera naissance à l'une des métropoles les plus dynamiques aujourd'hui en Europe. Cet ouvrage retrace ainsi l'histoire mouvementée d'une ville riche en personnages et événements avec, comme symboles de sa réussite, ses universités, l'aéronautique et l'aérospatiale. Livre de référence, écrit par des historiens de renom, la Nouvelle Histoire de Toulouse vous propose un voyage inédit dans le temps, des origines à nos jours.

12/2014