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Sur la justice. Ethique à Nicomaque Livre V

Extraits

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Philosophie

Sur la justice. Ethique à Nicomaque Livre V

Initiation à la pensée d'Aristote et à la méthode dialectique qu'elle déploie (l'examen critique des opinions courantes relatives à la question posée), ce volume se propose d'étudier l'articulation des notions de justice et de droit dans le livre V de l'Éthique à Nicomaque. La justice, prise comme une vertu, fait l'objet d'un traitement singulier dans l'éthique d'Aristote, car elle possède une portée plus profonde que les autres vertus du caractère, en raison de sa dimension politique. Elle est à la fois la vertu qui permet aux hommes de bien vivre ensemble et, plus particulièrement, celle qui garantit un partage équitable des biens et des honneurs. C'est en ce sens qu'elle est aussi à la source de ce qu'on appelle le droit.

09/2008

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Ouvrages généraux

Ethique a nicomaque. livre 10

Ethique à Nicomaque. Dixième livre / Aristote ; texte grec revu et annoté... par M. J. -H. Vérin,... ; Alliance des maisons d'éducation chrétienne Date de l'édition originale : 1885 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Aristote

Éthique à Nicomaque

L'"Ethique à Nicomaque", composé de dix livres, est l'un des principaux ouvrages exposant la philosophie morale d'Aristote, laquelle demeure en substance la plus significative expression de la morale grecque. Nicomaque, fils d'Aristote, lui donne son nom en tant que premier éditeur des manuscrits. Critiquant la conception platonicienne des Idées, qui préconise le "bien en soi" , Aristote traite ici de ce qui doit selon lui guider l'homme dans toutes ses actions, à savoir le bonheur, sens ultime de la vie humaine. Le bonheur, dit-il, est l'exercice de cette activité propre à l'homme qu'est l'usage du "logos" (la raison, l'intelligence), mais sans toutefois exclure la jouissance des plaisirs sensibles. Sur cette base, il développe une théorie des vertus humaines qu'il divise en vertus dianoétiques, relevant de la partie intellectuelle de l'âme, et vertus éthiques, relevant plus du caractère et des sentiments. La vertu aristotélicienne, caractérisée par un juste milieu entre les passions et facultés opposées de l'âme, concilie ainsi tout à la fois des exigences spiritualistes et eudémonistes. Le livre III est consacré à définir ce qu'il y a de volontaire et d'involontaire dans l'action de l'homme, rejetant la thèse selon laquelle "personne n'est volontairement mauvais" et concluant que la vertu comme le vice résident en notre seul pouvoir. Le livre VII traite de l'intempérance et du plaisir, les livres VIII et IX de l'amitié et de l'amour, désignés sous le même nom. Le livre X reprend enfin le problème du rapport entre le plaisir et la vertu, et conclut que le plaisir procède d'une perfection de l'acte, survenant "comme la beauté pour qui est dans la fleur de l'âge" . L'"Ethique à Nicomaque" est une continuelle oscillation entre l'eudémonisme humaniste et l'intellectualisme éthique.

06/2023

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Philosophie

Éthique à Nicomaque

Toute la pensée platonicienne reposait sur une union parfaitement intime entre la vie intellectuelle, morale et politique : la philosophie, par la science, atteint la vertu et la capacité de gouverner la cité. Tout cela se dissocie chez Aristote : le bien moral ou bien pratique, c'est-à-dire celui que l'homme peut atteindre par ses actions, n'a rien à voir avec cette Idée du Bien que la dialectique mettait au sommet des êtres ; la morale n'est pas science exacte comme les mathématiques, mais un enseignement qui vise à rendre les hommes meilleurs, et non seulement à leur donner des opinions droites sur les choses à rechercher ou à fuir, mais à les leur faire effectivement rechercher ou fuir. Emile Brehier. Oeuvre de maturité, l'Ethique à Nicomaque est le grand texte de la morale aristotélicienne. A partir des notions de Vertu, de Courage, de Justice, de Plaisir, d'Amitié, etc. , le philosophe définit l'architecture d'une sagesse à "hauteur d'homme" qui renoue avec l'esprit grec dont Platon s'était partiellement détaché. Le bonheur apparaît comme la "fin" véritable de l'existence, l'action étant alors le "moyen" propre à l'atteindre. C'est pourquoi on peut dire qu'avec Aristote la morale revient dans le monde et fixe les normes d'un savoir-vivre qui réunit le plaisir et l'ascèse. Révision de la traduction, commentaires et notes par Alfredo Gomez-Muller. Aristote Ethique à Nicomaque Toute la pensée platonicienne reposait sur une union parfaitement intime entre la vie intellectuelle, morale et politique : la philosophie, par la science, atteint la vertu et la capacité de gouverner la cité. Tout cela se dissocie chez Aristote : le bien moral ou bien pratique, c'est-à-dire celui que l'homme peut atteindre par ses actions, n'a rien à voir avec cette Idée du Bien que la dialectique mettait au sommet des êtres ; la morale n'est pas science exacte comme les mathématiques, mais un enseignement qui vise à rendre les hommes meilleurs, et non seulement à leur donner des opinions droites sur les choses à rechercher ou à fuir, mais à les leur faire effectivement rechercher ou fuir. Emile Brehier. Oeuvre de maturité, l'Ethique à Nicomaque est le grand texte de la morale aristotélicienne. A partir des notions de Vertu, de Courage, de Justice, de Plaisir, d'Amitié, etc. , le philosophe définit l'architecture d'une sagesse à "hauteur d'homme" qui renoue avec l'esprit grec dont Platon s'était partiellement détaché. Le bonheur apparaît comme la "fin" véritable de l'existence, l'action étant alors le "moyen" propre à l'atteindre. C'est pourquoi on peut dire qu'avec Aristote la morale revient dans le monde et fixe les normes d'un savoir-vivre qui réunit le plaisir et l'ascèse. Révision de la traduction, commentaires et notes par Alfredo Gomez-Muller. Aristote Ethique à Nicomaque Toute la pensée platonicienne reposait sur une union parfaitement intime entre la vie intellectuelle, morale et politique : la philosophie, par la science, atteint la vertu et la capacité de gouverner la cité. Tout cela se dissocie chez Aristote : le bien moral ou bien pratique, c'est-à-dire celui que l'homme peut atteindre par ses actions, n'a rien à voir avec cette Idée du Bien que la dialectique mettait au sommet des êtres ; la morale n'est pas science exacte comme les mathématiques, mais un enseignement qui vise à rendre les hommes meilleurs, et non seulement à leur donner des opinions droites sur les choses à rechercher ou à fuir, mais à les leur faire effectivement rechercher ou fuir. Emile Brehier. Oeuvre de maturité, l'Ethique à Nicomaque est le grand texte de la morale aristotélicienne. A partir des notions de Vertu, de Courage, de Justice, de Plaisir, d'Amitié, etc. , le philosophe définit l'architecture d'une sagesse à "hauteur d'homme" qui renoue avec l'esprit grec dont Platon s'était partiellement détaché. Le bonheur apparaît comme la "fin" véritable de l'existence, l'action étant alors le "moyen" propre à l'atteindre. C'est pourquoi on peut dire qu'avec Aristote la morale revient dans le monde et fixe les normes d'un savoir-vivre qui réunit le plaisir et l'ascèse. Révision de la traduction, commentaires et notes par Alfredo Gomez-Muller.

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Philosophie

La vérité pratique. Aristote, Ethique à Nicomaque Livre VI

Pourquoi cet admirable éloge de la phronèsis qu'est le Livre VI de l'Ethique à Nicomaque a-t-il donné lieu à tant d'interprétations différentes et même contradictoires, tant de lectures passionnées et parfois militantes ? Peut-être parce que la manière propre qu'a Aristote de penser la vérité pratique, d'articuler l'intelligence aux circonstances, de l'enraciner dans une culture vivante, réussit une synthèse dont nous ne cessons de chercher à percer le secret. Un commentaire continu du Livre VI est suivi ici d'une discussion de quelques questions essentielles et se prolonge en ouvrant quelques perspectives.

01/1997

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Philosophie

Ethique à Nicomaque. Livres VIII et IX, Sur l'amitié

" Il ne faut pas s'agréer ni être amis avant d'avoir vu l'un et l'autre qu'on est digne d'être aimé, ni avant d'avoir l'un dans l'autre une entière confiance. Se donner trop vite l'un à l'autre des marques d'amitié, c'est sans doute témoigner que l'on souhaite être ami, ce n'est pas l'être : il faudrait encore être réellement digne d'amitié et le savoir. S'il est un sentiment qui peut naître un instant, c'est donc le souhait de l'amitié, mais non pas l'amitié. " ARISTOTE. Les livres VIII et IX de l'Ethique à Nicomaque constituent un traité à part entière. Aristote y développe une théorie de l'amitié (philia), dont l'acuité et la richesse sont restées sans égal dans la littérature philosophique. L'amitié entre amis, mais aussi entre amants, entre parents et enfants, et même entre citoyens, fait l'objet d'analyses circonstanciées. Pour Aristote, toute amitié vise soit l'utilité, soit le plaisir, soit le bien, mais sa forme parfaite est celle d'une bienveillance réciproque, entre amis vertueux et égaux. Envers l'ami, alter ego, l'attachement est alors aussi profond qu'envers soi-même. Dans ce cas, l'amitié conduit au bonheur véritable.

06/2001

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Philosophie

L'amitié. Ethique à Nicomaque, livres VIII et IX

"L'amitié est absolument nécessaire à la vie." Dans l'Ethique à Nicomaque, Aristote expose, en dix livres, l'accès à la sagesse et au bonheur individuel et collectif. Au coeur de ce projet, se trouvent les livres VIII et IX consacrés à l'amitié. Ni simple expression d'un sentiment de bienveillance ni tendre inclination, l'amitié est une vertu. C'est bien en tant que telle que son étude trouve place dans cette Ethique, qui cherche à comprendre pour quelles raisons et de quelles façons les hommes sont liés les uns aux autres. Faite de réciprocité, l'amitié véritable donne son sens à la vie et à la société des vivants. Et si l'amitié est une vertu, l'ami, lui, est un bien ; le plus grand bien extérieur que l'homme puisse posséder et, en cela, digne du plus grand soin.

08/2020

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Droit

Famille, éthique et justice

En 2014, l'Association d'Aguesseau a orienté ses travaux sur le thème de la famille. Sujet marqué par l'adoption de la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, la question de la famille, de sa définition, des droits qui s'y rapportent, se trouve au coeur de l'actualité et de l'activité des praticiens du droit. Le colloque du 17 octobre 2014 s'est donné pour ambition d'approcher cc thème sous ses diverses dimensions en s'interrogeant sur les évolutions sociales et juridiques entourant l'acception de la famille et de ce qui constitue une vie familiale normale. Evoquant successivement les questions du couple, de l'enfant, de la "normalité" parentale et de la survivance familiale en matière successorale, les différents intervenants, magistrats, médecins, universitaires, avocats, psychanalystes et notaires ont partagé leurs analyses et offert matière à des débats dans lesquels transparaissent toujours le caractère évolutif de la famille et de son droit et, dès lors, l'intérêt sans cesse renouvelé suscité par la question.

02/2016

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Droit international public

Ethique et justice internationale

L'émergence de la préoccupation éthique dans les différents systèmes juridiques est le fruit d'un paradoxe troublant : qualifiée d'effet de mode, elle est pourtant aussi âgée que la Justice. Remontant à des questionnements originels sur l'indépendance et l'impartialité de ceux qui rendent la Justice, le XXIe siècle a vu la résurgence de la question éthique toucher tous les prétoires, et en particulier ceux des juridictions internationales pour qui l'éthique de leurs personnels est plus prégnante que jamais. D'une importance fondamentale pour qu'une justice de qualité puisse être rendue, la règle éthique est pourtant loin de provoquer un consensus flagrant sur sa consécration. Cet ouvrage se donne ainsi pour mission d'étudier ce "mouvement éthique" et les règles qui en découlent et enserrent le comportement des personnels les plus visibles au sein de toute juridiction ou tribunal d'arbitrage : les juges, arbitres, avocats et le Procureur de la Cour pénale internationale. Après avoir saisi le panorama des règles éthiques gouvernant leur conduite, c'est leur comportement au regard de ces règles qui fera l'objet d'une analyse comparative entre différentes juridictions. Une telle opération est nécessaire car elle permet d'apprécier autant la perception des règles éthiques par leurs destinataires, que leur réception dans l'ordre juridictionnel international. Or il n'est pas rare que les règles éthiques soient purement et simplement violées, soit frontalement, soit de manière plus insidieuse par des pratiques judiciaires qui restent profondément ancrées en droit international. Ce constat ouvre le débat sur la refonte des règles éthiques au regard des spécificités de l'ordre juridictionnel international.

03/2021

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Psychologie, psychanalyse

Des justices à la Justice. L'élaboration de l'esprit de justice

L'esprit de justice va s'élaborer et progresser où régresser au cours du développement des civilisations, parallèlement à la maturation du mode de pensée, à l'affinement de l'affectivité, à l'élévation du niveau spirituel de la religiosité, et au progrès de l'organisation civique. Il émerge dans l'Egypte ancienne, vers le début du 3e millénaire avant l'ère chrétienne, en même temps qu'apparaît le Dieu unique des Sages, et imprègne le fonctionnement de la société dans la Grèce antique, qui lui fournit ses racines intellectuelles et son principe d'isonomie, de droits égaux pour tous. L'esprit de justice s'affermit avec la civilisation romaine qui met en ordre son formalisme juridique. Le christianisme lui apporte ses bases affectives d'amour et de miséricorde et tend à l'intérioriser dans l'esprit des hommes. Le Dieu unique des Juifs et celui des musulmans vont régir le fonctionnement de leurs sociétés et leurs imposer leurs justices. Les Orientaux, Chinois et Indiens, privilégient le système ternaire qui conçoit deux principes de bases, opposés et complémentaires, équilibrés par un troisième principe qui harmonise leur fonctionnement et précise leurs propres conceptions de la justice. Un fossé profond isole actuellement la pratique judiciaire de ses fondements humanitaires pour des motifs complexes qui concernent aussi les rapports des hommes à l'intérieur des nations et des nations entre elles. Aux comportements de suprématie doit se substituer l'aspiration à comprendre l'autre et à l'accepter dans sa diversité, afin de permettre l'instauration de relations de dilection entre tous. A partir des justices multiples fondées sur des normes spécifiques d'ici et de maintenant, pour parvenir jusqu'à l'esprit de justice qui prend appui sur des valeurs permanentes et universelles, peut-être faudrait-il emprunter la Voie qui, fusionnant celles de l'amour et de la connaissance, mène des justices à la Justice.

10/2005

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Religion

Vivre l'éthique de Dieu. L'amour et la justice au quotidien

"Aime ton prochain comme toi-même ! " Mais quel sens donner au verbe "aimer"? Faut-il relâcher le terroriste, tolérer l'infidélité du conjoint, effacer les dettes du débiteur insolvable ? Peut-on mentir pour sauver sa vie ? Comment utiliser les biens que Dieu nous confie ? Quelles limites imposer à la recherche médicale ? Les questions éthiques sont nombreuses et complexes, et notre société pluraliste est en manque de repères. Vivre l'éthique de Dieu plaide pour un retour à la personne de Dieu. Tout ce que le Créateur a dit et fait est juste. La Bible contient des enseignements moraux variés et complémentaires, parfois nuancés, parfois absolus, jamais contradictoires. Entre l'Ancien et le Nouveau Testament, il y a unité et diversité. Le rapport entre la justice, l'amour et le pardon y trouve son parfait équilibre. Par son Esprit, Dieu donne aussi aux hommes la force de vivre son éthique.

02/2020

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Droit

Notre justice. Le livre vérité de la justice française

Encensée ou désavouée, notre justice fait souvent les gros titres des journaux sans que jamais les questions de fond soient posées. Notre Justice ouvre ce débat trop longtemps éludé par une radiographie complète de la justice française, une analyse des enjeux actuels et l'énonciation des mesures de la dernière chance. Rassemblés autour de Daniel Soulez Larivière et Hubert Dalle, un ancien ministre et seize juristes, magistrats, avocats, professeurs d'horizons divers avancent leurs points de vue sur les raisons de la crise de la justice. Victime de sa faible légitimité, d'une organisation archaïque et paupérisée, affaiblie par une gestion corporatiste, la justice entretient avec le politique une méfiance réciproque, à l'origine des échecs de sa réforme. Parallèlement, les auteurs démontrent pourquoi la place du droit et des juges dans la société va inexorablement croître et proposent des moyens concrets de fonder la légitimité du nouveau pouvoir judiciaire en l'insérant de manière effective dans la démocratie. Avec dix propositions concrètes et un projet de référendum, Notre Justice, premier ouvrage de cette ampleur, pose les jalons de la modernisation et de la modernisation de la qualité de la justice. Notre Justice est le document de référence du grand débat politique qui s'ouvre.

03/2002

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Religion

Justine, la révélation de la Justice de Dieu

Ce livre retrace tout simplement le cheminement lent mais sûr du plan de Dieu pour la vie de l'auteur ; sans omettre les erreurs, les égarements et les détours occasionnés par "l'ennemi", et les conséquences liées à chaque parcours. Mais, ce qui est merveilleux, c'est qu'il propose les solutions pour en sortir avec les exploits qui accompagnent tous ceux qui ont cru en Jésus-Christ. Des exploits, l'auteur en a eus avec le divin Maître. Vous découvrirez, en lisant ce livre, tous les bienfaits que Dieu a faits pour elle ; et ce qu'Il a fait pour elle, Il peut aussi le faire pour vous. Soyez richement béni !

08/2015

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Economie (essai)

L'économie à l'épreuve de l'éthique. Bonheur, justice, marché

Le livre s'articule autour de trois axes : le bonheur, la Justice et le marché. Son originalité est de partir de l'analyse économique pour chacun de ces thèmes et de la confronter à des perspectives éthiques. L'auteur interroge ces grands axes de l'économie qui reposent souvent sur des présupposés, mais dont les bases ne résistent pas à nos jugements éthiques. Il s'agit de les mettre en évidence en vue de réorienter les pratiques de l'économie : Comment le bonheur est-il pensé et mis en oeuvre dans nos sociétés ? Quel degré d'équité ou d'iniquité acceptons-nous ? Quelle place joue le marché dans l'organisation de nos sociétés ? Il Interroge également le point de vue des économistes et notamment des économistes libéraux les plus standards à l'aune de considérations éthiques et nous livre un plaidoyer pour une économie moins aveugle, afin de rendre notre monde plus vivable.

02/2021

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Philosophie

Débat sur l'éthique

Peut-on énoncer un jugement moral qui échappe à la subjectivité et au relativisme ? Y a-t-il une morale vraie ?

10/2004

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Art contemporain

Livre à colorier sur la terrasse

Entre humour, dérision et obsession, sur la terrasse est un livre à colorier sur la terrasse.

03/2024

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Policiers

Entrave à la justice

Partis pour une randonnée pédestre en montagne qui leur tient lieu de premier rendez-vous galant, l'avocat Nina Reilly et le procureur adjoint de Tahoe, Collier Hallowell, sont pris dans un terrible orage et assistent impuissant à la mort d'un promeneur frappé par la foudre. Hallowell ne s'est pas encore remis du décès atroce de son épouse fauchée trois ans auparavant par un chauffard : il est terriblement choqué par l'accident. une excursion qui finit mal, et le début d'une affaire qui mettra à rude épreuve l'éthique professionnelle de Nina... Nina est persuadée que la mort du promeneur, Ray de Beers, est un châtiment divin en punition des violences qu'il faisait subir à sa femme. Mais le père du défunt réclame l'exhumation du corps, contre l'avis de la veuve, paniquée, et de ses deux enfants. Ces derniers engagent Nina afin qu'elle suspende la procédure. De terribles secrets de famille vont peu à peu surgir du néant... Un thriller haletant qui happe le lecteur dès la première page et ne le lâche plus.

01/2001

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Philosophie du droit

50 idées reçues sur la justice. Justice trop lente, justice laxiste, justice « aux ordres », justice sans moyens… Un magistrat démêle le vrai du faux et brise les tabous sur la justice.

Un magistrat brise les taboux sur le fonctionnement de la justice Procureur de la République, Alexandre Rossi écume les tribunaux depuis plus de quinze années. Chaque jour, il se heurte aux clichés sur la justice : Justice trop lente, justice "aux ordres" , justice laxiste, justice trop compliquée... Ces préjugés qui ternissent l'image de la justice sont-ils pour autant fondés ? Alexandre Rossi questionne cinquante des idées reçues les plus tenaces de notre société. Passant en revue de célèbres procès, comme celui de Sarah Halimi, Jacqueline Sauvage, les attentats du 13 novembre 2015, l'affaire Bettencourt, Fillon, Mélenchon, Balkany, Sarkozy, Bertrand Cantat, le Mur des cons, le procès Outreau, Patrick Dils, ou encore Adama Traoré, il démêle le vrai du faux et leur attribue un pourcentage de vérité. Ce livre porte un regard critique mais nécessaire sur le système judiciaire actuel. Il brise les tabous sur le fonctionnement réel de la justice, ses forces comme ses faiblesses.

11/2022

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Philosophie

Libre comme Spinoza. Une introduction à la lecture de l'Ethique

Il y a de nombreux essais sur Spinoza. Des excellents et de moins bons. Notre propos n'est pas d'ajouter une nouvelle interprétation de Spinoza à la longue liste des interprétations rivales ou complémentaires. Il s'agit tout simplement de le lire, de comprendre la lettre du texte et d'en restituer l'esprit. Que veulent dire les énigmatiques définitions qui inaugurent la partie I ? « Cause de soi », « attribut », « modes », « substance » : Spinoza pose, par un acte de l'intelligence, des catégories dont il emprunte le nom à la tradition scolastique mais qu'il pulvérise de l'intérieur par l'usage qu'il en fait. Et qu'est-ce donc que ce Dieu, substance éternelle et infinie dont nous ne sommes que des modes « finis » ? Quand Spinoza parle de Dieu, ne vaudrait-il mieux pas entendre « la nature » ? Avant Spinoza, il y a eu Giordano Bruno et Spinoza s'inscrit dans ce mouvement d'où émerge la science moderne. Mais d'un autre côté, en refusant de séparer le sujet pensant du monde pensé, en replaçant l'homme dans l'ordre des choses, il paraît redonner vie à la philosophie antique. Et comme pour les philosophes antiques, le but de la philosophie est la vie bonne ; la philosophie est un choix de vie qui doit conduire à la béatitude, cette plénitude de l'être que Spinoza appelle aussi « amour intellectuel de Dieu », encore une de ces expressions énigmatiques qu'il faut sans doute traduire pour lui donner son sens véritable. La lecture de Spinoza, dès qu'on a franchi les premiers obstacles, nous donne déjà une idée de ce qu'est ce désir engendré par la raison qui nous conduit à mettre en action la meilleure partie de nous-mêmes, c'est-à-dire notre intellect. Notre objectif : permettre au plus grand nombre d'éprouver cette joie sans cesse renouvelée que procure la lecture de l'Éthique.

09/2014

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Psychologie, psychanalyse

LE SEMINAIRE. Livre 7, l'ethique de la psychanalyse

Il convient que nous nous arrêtions à ce défilé, à ce passage étroit où Freud lui-même s'arrête, et recule avec une horreur motivée. Tu aimeras ton prochain comme toi-même, ce commandement lui paraît inhumain. Ne peut-on dire que Sade nous enseigne une tentative de découvrir les lois de l'espace du prochain comme tel ? - ce prochain en tant que le plus proche, que nous avons quelquefois, et ne serait-ce que pour l'acte de l'amour, à prendre dans nos bras. Je ne parle pas ici d'un amour idéal, mais de l'acte de faire l'amour. Nous savons très bien combien les images du moi peuvent contrarier notre propulsion dans cet espace. De celui qui s'y avance dans un discours plus qu'atroce, n'avons-nous pas quelque chose à apprendre sur les lois de cet espace en tant que nous y leurre la captivation imaginaire par l'image du semblable ?

01/1986

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Critique littéraire

La querelle des livres. Petit essai sur le livre à l'âge numérique

Depuis 2010, le livre imprimé, relié, vertical tend à se diluer dans le virtuel de nos écrans. Certains déplorent l'avènement de ce nouveau livre fantôme, d'autres y voient une avancée extraordinaire. Tous se demandent si le numérique ne tuera pas le totem mis sur pied par Gutenberg. Dépassant les prophéties et les clivages qui enflamment les débats actuels, Olivier Larizza s'interroge sur ce qui fragilise ou au contraire consolide notre désir de livre tel qu'il se manifeste depuis plus de cinq siècles. En quoi sommes-nous si attachés à l'objet papier ? Que gagnerions-nous à l'abandonner ? L'e-book le remplacera-t-il ? Et avec quelles conséquences sur la lecture, la littérature, nos sociétés ? "Le livre a ses raisons que la raison ne livre pas" : il sécrète des affects et des fantasmes particuliers. Il fallait donc cet essai original et plein d'acuité pour nourrir une réflexion essentielle.

03/2012

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Histoire de France

Justice à Dachau

Le monde garde en mémoire le procès de Nuremberg, où furent jugés une poignée de dignitaires nazis responsables de la politique de conquête, d'asservissement et d'extermination menée par le IIIe Reich pendant douze ans. Mais qui se souvient du procès concomitant de Dachau, où des centaines d'officiers, de gardiens et de médecins durent répondre de la mise en œuvre de cette politique " sur le terrain ", dans les camps de concentration de Dachau, Mauthausen, Flossenburg et Buchenwald ? Joshua M. Greene reconstitue pour nous ces procès et nous révèle le rôle essentiel de William Denson, professeur de droit de trente-deux ans que l'armée américaine nomma procureur militaire, chargé de réunir une équipe de juristes pour constituer le dossier d'accusation et de recruter des avocats pour la défense. Dans un tribunal improvisé à l'intérieur même du camp de Dachau libéré, Denson dut requérir contre des accusés comme le Dr Klaus Carl Schilling, responsable de la mort de milliers de cobayes humains victimes de ses " recherches " sur la malaria, ou Edwin Katzen-Ellenbogen, un psychologue formé à Harvard devenu un indicateur de la Gestapo, ou encore Ilse Koch, la " chienne de Buchenwald ", à qui son goût pour les abat-jour en peau humaine valut une douteuse célébrité. Malgré son inexpérience, Denson plaida avec vigueur, efficacité, et surtout un profond respect des droits de la défense, car il lui importait avant tout que les condamnations obtenues à Dachau ne soient pas considérées par les générations futures comme une justice de vainqueurs, mais comme la justice tout court. De fait, le procès de Dachau, au même titre que celui de Nuremberg, a prouvé qu'un procès pour crimes de guerre, et a fortiori pour crimes contre l'humanité, n'était pas nécessairement une variante juridique du fameux " malheur aux vaincus ", et qu'il pouvait faire jurisprudence pour peu qu'il s'appuie sur une grande rigueur procédurière et surtout morale.

02/2005

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Philosophie

Ethique à Eudème. Edition bilingue français-grec

Voici venu le temps de l'Ethique à Eudème. Comme l'Ethique à Nicomaque, cette autre Ethique attribuée à Aristote a pour objet l'achèvement de l'humanité dans l'homme, achèvement qui se confond avec le bonheur. Mais tandis que le premier traité est expressément lié à un projet politique, le second insiste sur la dimension intime - et néanmoins universelle - de l'éthique : "Si la beauté d'une vie réside dans des choses obtenues par hasard ou par nature, beaucoup de gens ne pourraient l'espérer : leur effort ne permettrait pas de l'obtenir, elle ne dépendrait pas d'eux et ne pourrait être leur objet d'étude. En revanche, s'il consiste en une certaine qualité qu'ont une personne et ses actes, le bien de la vie pourrait être plus commun et plus divin." Cette affirmation du choix individuel comme principe de la conduite éthique est à la source de la longue réflexion occidentale sur la responsabilité morale et juridique. C'est ainsi que l'Ethique à Eudème, longtemps restée dans l'ombre de l'Ethique à Nicomaque, fait l'objet aujourd'hui d'une véritable redécouverte, à laquelle entend contribuer la présente édition.

03/2013

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Généralités médicales

De la douleur à l'éthique

De tous les progrès récents de la biologie, ceux qui concernent le cerveau de l'homme comptent parmi les plus fascinants car il en dépend maintes attitudes philosophiques, éthiques et psychologiques. Ce livre s'adresse aux étudiants comme à tous ceux qui aspirent à connaître la véritable portée des progrès neuroscientifiques. La signification du libre arbitre a-t-elle évolué depuis qu'il est établi que l'activité mentale procède à la fois de l'hérédité et de l'apprentissage ? La douleur doit-elle être considérée comme une réaction de défense ou comme une sensation influencée par la culture ? La découverte de l'activité synthétique cérébrale en manière de réception sensorielle représente-t-elle un argument pour proclamer que la perception sensorielle diffère d'un individu à l'autre ? L'éthique en général, l'éthique médicale en particulier, n'échappent pas au débat philosophique qui cherche à reconnaître la part des mécanismes naturels et culturels. Cette " avant-médecine du cerveau " peut être considérée comme un complément des "Leçons sur la vie, la mort et la maladie" (Hachette, Littératures, 1998).

07/1998

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Poésie

Libre livre

Ce recueil de poèmes s'offre comme un vrai livre, avec une construction en trois parties qui mène crescendo du vers compté au poème en prose, en passant par le vers libre. A chaque fois, Jean Pérol trouve le ton juste pour mesurer l'abîme que le temps a ouvert devant lui. Comment ne pas être touché par sa liberté d'esprit en même temps que par son pessimisme lucide ?

04/2012

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Milan Benjamin et cadet

À la piscine, Justine !

Quand Marc revient de son cours de natation, il explique à Zoé qu'il y a des vers punaisés aux murs de la piscine ! Des vers ? Des punaises ? Beurk ! Zoé ne veut pas y croire complètement. Ni une ni deux, elle prend ses affaires et se met en route pour la piscine... La rencontre inattendue de la natation et de la poésie Grâce au maître-nageur et à ses consignes pas comme les autres, Justine va plonger dans l'art des rimes et de la poésie. Une façon simple et amusante de comprendre ce que sont les rimes et de s'initier à la poésie. Une histoire rigolote pour envisager la piscine sans stress Dans "A la piscine, Justine ! ", "bouée" rime avec "jouer", "palmes" avec "calme" et "maître-nageur" avec "sans peur" : rien de tel que de jolis mots pour se jeter à l'eau !

02/2023

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Philosophie

L'éthique. Essai sur la conscience du mal

Il n'y a d'éthique que des vérités. Ou plus précisément : il n'y a que l'éthique des processus de vérité, du labeur qui fait advenir en ce monde quelques vérités. L'éthique doit se prendre au sens supposé par Lacan quand il parle, s'opposant ainsi à Kant et au motif d'une morale générale, d'éthique de la psychanalyse. L'éthique n'existe pas. Il n'y a que l'éthique-de (de la politique, de l'amour, de la science, de l'art).

04/2019

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Philosophie

Vivre en existant. Une nouvelle éthique

Entre ces deux grands termes rivaux, l'être et le vivre, exister est le verbe moderne qui fait lever un nouveau possible. Mais comment décrire l'existence sans plus construire - comme la philosophie l'a fait de l'Etre - en s'en tenant au ras du vécu ? Je cherche ici des concepts qui décolleraient le moins de l'expérience : on reste dans l'adhérence au vital ou on en désadhère. Car exister, c'est d'abord résister. Sinon ma vie s'enlise ; ou bien elle peut basculer. Elle s'amorce et se résorbe. Elle reste prise dans le " dur désir de durer " ou bien je peux en émerger. Car si vivre, c'est déjà dé-coïncider d'avec soi (sinon c'est la mort), exister est ce verbe nouveau qui, détaché de l'Etre, se promeut en ressource. " Ex-ister ", c'est en effet, littéralement, " se tenir hors " - il faudra dire de quoi. Ou comment émerger du monde, mais dans le monde, sans verser dans l'au-delà de la métaphysique ? De là se dégage une nouvelle éthique qui ne prêche pas : vivre en existant. F. J.

03/2016

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Philosophie

La peau des mots. Réflexions sur la question éthique

- Je suis depuis longtemps agacé par le ressassement de notre Bible laïque, la " Déclaration des droits de l'homme ", qui à présent s'est décorée d'un " universelle " de plus. Car jamais on ne définit vraiment la notion de " droits " jamais on ne dit - du moins maintenant - à quel homme, quel humain elle s'applique. La première au moins spécifiait " Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ". Donc seuls les " citoyens ", les gens de l'êthos, du site où ils s'enracinent, jouissaient de ces droits. La " Déclaration universelle ", en revanche, ne parle pas du statut des personnes concernées. - En somme, ton livre cherchera " quels droits pour quels hommes " ? - Il n'aura pas tant de prétention, mais c'est bien la direction de ma quête. Au cours des siècles, les pays et les régimes changent, ils sont divers ; l'êthos, le site où vivent les hommes, varie, et le statut des humains aussi change selon les régimes et les croyances. Les mots, d'ailleurs, le révèlent. À condition de les prendre par leur peau, de les prendre par ce qui les isole et en fait des signes reconnaissables, différents des bruits et des chants d'oiseaux.

09/2004

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Philosophie

La justice

Droits de l'homme, peine de mort, indépendance des juges, redistribution des richesses, inégalités sociales: la justice est au coeur du débat politique contemporain. Institution chargée de réguler la vie des individus en société, elle est aussi une vertu, voire la vertu par excellence, et un idéal, qui nourrit les révolutions et donne sens à la démocratie. Mais quels sont ses fondements et ses fins ultimes ? Et comment remédier aux difficultés inhérentes à sa mise en oeuvre ? La justice humaine, on le sait, est imparfaite et relative - ses lois sont changeantes et peuvent être injustes; elle commet des erreurs; parfois. elle n'est rien d'autre que le masque des plus torts. Et pourtant elle demeure, ainsi que l'écrit Camus, une priorité absolue: " Qu'est-ce que sauver l'homme? Je vous le crie de tout moi-même, c'est donner ses chances à la justice, qu'il est le seul à concevoir. "

05/2011