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Statistique(s) et génocide au Rwanda. La genèse d'un système de catégorisation "génocidaire"

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Histoire internationale

Statistique(s) et génocide au Rwanda. La genèse d'un système de catégorisation "génocidaire"

Encore un travail sur le génocide rwandais de 1994 ? C'est en effet la question qu'on peut se poser à la vue du titre de ce livre Une question légitime, quand on pense à l'abondance intimidante. des publications qui ont traité cette question durant la décennie qui a suivi le génocide. Dans cette étude, l'auteur propose une approche originale et novatrice qui lui permet de clarifier les liens qui existent entre les statistiques coloniales et le génocide rwandais et ainsi "discuter l'indiscutable".

10/2014

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Histoire internationale

Rwanda : un génocide en questions

Bernard Lugan, universitaire, est professeur à l'Ecole de Guerre à Paris et il enseigne aux Ecoles de Saint-Cyr-Coëtquidan. Il est conférencier à l'IHEDN et expert auprès du TPIR (Tribunal Pénal International pour le Rwanda-ONU). Il édite la revue par internet l'Afrique Réelle.

01/2014

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Histoire internationale

Rwanda. Racisme et génocide

Le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994 est emblématique de la catastrophe qui a frappé toute l'Afrique des Grands Lacs depuis une vingtaine d'années. Il n'a été le fruit ni d'une fureur conjoncturelle, ni d'une fatalité ethnographique ou biologique, mais il est le produit très moderne d'une option extrémiste, jouant du racisme comme arme de contrôle du pouvoir. En effet, cette mise en condition de tout un pays aurait été impossible sans l'inscription durable dans la culture de cette région d'Afrique d'une idéologie racialiste, discriminant, sous les étiquettes hutu et tutsi, des autochtones et des envahisseurs, le « vrai peuple » rwandais majoritaire et une « race de féodaux ». Ce livre décrypte la construction de cette idéologie, trop méconnue, qui oppose les « vrais Africains » à des « faux nègres », ceux qu'on a appelés les Hamites depuis les années 1860 dans la littérature africaniste. Cette maturation se situe à la fois en Europe, dans l'histoire de l'anthropologie, et en Afrique, dans la logique des politiques coloniales, et elle se joue sur deux siècles, donc bien en amont de la crise des années 1990, et jusqu'à aujourd'hui. Le schéma racial dit « hamitique » est né de la même matrice intellectuelle que celui opposant Aryens et Sémites, qui a embrasé l'Europe dans les années 1930-1940.

09/2016

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Histoire internationale

Un génocide au tribunal. Le Rwanda et la justice internationale

Au lendemain du génocide commis contre les Tutsi au Rwanda entre avril et juillet 1994, l'ONU crée un tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Quatre ans plus tard, le 2 septembre 1998, le premier procès devant le TPIR aboutit à la condamnation pour génocide de l'ancien bourgmestre de la commune de Taba, Jean-Paul Akayesu. Ce procès est resté dans les mémoires par les précédents juridiques qu'il a créés en matière de justice internationale. En effet, cinquante ans après l'adoption de la Convention sur le génocide de 1948, c'est la première fois qu'une cour condamne un accusé pour ce type de crime, et c'est la première fois également que le viol est reconnu comme acte constitutif de génocide. A partir d'une recherche conduite dans les archives des procès, a Arusha et au Rwanda, Ornella Rovetta retrace l'histoire de ce premier procès et les étapes de la mise en place d'une justice pénale internationale au milieu des années 1990. Entre micro-histoire et récit judiciaire, l'ouvrage explore la capacité d'un tribunal à dire et écrire l'histoire.

03/2019

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Histoire internationale

Rwanda, 1994. La couleur d'un génocide

Les maisons et les rues survivent aux guerres et aux génocides. Les endroits et les édifices deviennent, avec le temps, des monuments et des témoignages pour l'histoire. Les personnes, elles, sont massacrées. Elles disparaissent. On les oublie. Mais quelle couleur à le génocide ? Dans la culture rwandaise "couleur" se traduit par ibara. Ce dernier mot signifie aussi "calamité", "malheur extrême". Le génocide est sans "couleur", il est ibara : une tragédie diaphane que l'homme inflige à l'homme. Dans cet ouvrage, Diogène Bideri retrace le récit familial à travers les témoignages des membres de sa famille qui ont survécu au génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 au Rwanda. La somme des tragédies individuelles, celle de l'auteur, celles des autres victimes, est la couleur du génocide : une visite à l'intérieur du crime des crimes.

04/2019

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Historique

Rwanda, à la poursuite des génocidaires

"Depuis 1994, il n'est pas un jour où nous n'avons pas prononcé le mot 'génocide'" Dafroza et Alain Gauthier Rwanda, à la poursuite des génocidaires raconte le travail d'enquête d'Alain et Dafroza Gauthier qui traquent depuis plus de 20 ans les génocidaires rwandais cachés en France. Les proches de Dafroza ont été décimés en 1994 alors qu'elle vivait à Reims avec son mari et ses 3 enfants. Le couple a rapidement réalisé que des tueurs avaient trouvé refuge en France et a décidé de tout faire pour que la justice soit rendue. Plusieurs fois par an, Alain et Dafroza se rendent au Rwanda pour récolter des preuves et des témoignages permettant d'ouvrir des informations judiciaires menant, en principe, à des procès. Mais ils rencontrent des obstacles innombrables : la lenteur de la justice, les hésitations politiques, les menaces, l'épuisement. Cet album, à travers leur histoire, permet de comprendre non seulement le déroulé du génocide, sa préparation, sa mise en place, mais aussi de prendre conscience de l'injustice française : alors que l'on estime qu'entre 200 et 400 génocidaires présumés vivraient sur notre sol, la France refuse de les extrader vers le Rwanda tout en mettant des années, parfois des dizaines d'années, à les juger elle-même. Cet album est avant tout une histoire humaine. Celle d'un couple ordinaire Dafroza et Alain Gauthier qui a décidé de consacrer toute sa vie et toute son énergie à la lutte pour la justice. Alain le dit lui-même : "depuis 1994, il n'est pas un jour où nous n'avons pas prononcé le mot 'génocide''

09/2023

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Cinéma

Images d'après. Cinéma et génocide au Rwanda

En 1994, aux yeux du monde et malgré les " plus jamais ça ", l'inimaginable s'est de nouveau produit au Rwanda, théâtre d'un génocide où près d'un million de Tutsi et de Hutu modérés ont subi le déferlement de la violence la plus extrême. Comme pour les autres crimes de masse qui ont marqué le XXe siècle, il n'existe que très peu d'images de cet événement. Pour témoigner de l'horreur, le cinéma apparaît donc comme un défi risqué mais reste, dans sa dimension fictionnelle surtout, un outil privilégié, voire primordial pour suggérer l'indicible. Cette étude consacrée aux représentations cinématographiques du génocide rwandais s'inscrit dans le foisonnement littéraire, plastique et visuel qui a émergé après le drame de 1994. Si de nombreux documentaires ont donné la parole aux rescapés, établissant la vérité historique du génocide et interrogeant la possibilité du " vivre ensemble ", dix films de fiction ont jusqu'ici tenté de reconstituer la folie collective qui s'est emparée du Rwanda. Ils contribuent, à leur manière, à construire et à transmettre la mémoire internationale du génocide des Tutsi. La mise en fiction d'un phénomène aussi traumatisant soulève de nombreux enjeux, aussi bien éthiques qu'esthétiques. Elle dévoile les frontières de la représentation, pose la question du témoin et du regard, tout en présentant une garantie d'authenticité vis-à-vis des survivants, exhortés à se confronter de nouveau, pour les besoins de la caméra, à leurs bourreaux d'hier. Le film de génocide se révèle également un moyen thérapeutique, à la fois pour alléger la culpabilité des Occidentaux et pour exprimer le traumatisme des rescapés dont certains contribuent aujourd'hui à l'émergence du cinéma rwandais. En empruntant aussi bien à l'histoire qu'à l'anthropologie et à la psychanalyse, le présent ouvrage revient en détail sur la place des fictions cinématographiques dans le corpus artistique issu du génocide rwandais et démontre, au-delà des questions de représentation, la responsabilité d'un art comme le cinéma - documentaire et de fiction - dans la construction de la mémoire d'un événement historique majeur de notre temps.

11/2010

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Droit international public

Justice française et génocide des Tutsi au Rwanda

Le génocide des Tutsi au Rwanda est un fait juridique indéniable. Il hante les relations entre ce pays et le monde occidental en général et la France en particulier. Le cas français est à cet effet un terrain intellectuel et scientifique de premier ordre dès lors qu'il a participé au drame rwandais bien avant l'année tragique de 1994. Les dossiers individuels traités à ce jour "Au nom du Peuple français" par la justice française sont discutés, jugés, contestés. Cet ouvrage collectif entend mettre en évidence les dossiers judiciaires relatifs au génocide des Tutsi au Rwanda à partir du cas de la France et des décisions et arrêts des juridictions internationales, européennes, constitutionnelles, administratives et judiciaires.

04/2021

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Histoire internationale

Hitler et les Juifs. Genèse d'un génocide

Que savons-nous sur l'extermination des Juifs ? Tout ou presque tout sur l'organisation du crime, les méthodes appliquées, le nombre des victimes. Peu de choses assurées, en revanche, sur le moment et la manière dont fut décidé le crime, sur la trame des mobiles et des événements qui aboutirent, un jour, à précipiter notre siècle dans l'horreur. Un acte accompli au moment favorable et sorti tout armé du cerveau monstrueux de Hitler ? L'aboutissement imprévu d'une politique de persécution que le fonctionnement du régime nazi et la rencontre de difficultés croissantes rendirent de plus en plus meurtrière ? Ces questions avouent la fragilité de connaissances qu'on tenait pour acquises. Voici la réévaluation d'une décision sans précédent et sans équivalent.

03/2016

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Que-sais-je ?

Le Génocide des Tutsi au Rwanda. 2e édition

Le génocide perpétré au Rwanda d'avril à juillet 1994 a été exceptionnel par son envergure, sa rapidité et son mode opératoire : plus d'un demi-million de Tutsi ont été exterminés en cent jours. Les victimes sont généralement tombées sous les coups d'un très grand nombre d'assassins ayant eu recours à des armes rudimentaires. Quels ont été les ressorts d'une telle tragédie ? Quelles en ont été les causes, lointaines ou plus immédiates ? Comment s'est-elle déroulée ? Quelles séquelles a-t-elle laissées ? Ce génocide n'appartient pas qu'à l'histoire : il reste un enjeu politique contemporain, tant au Rwanda qu'ailleurs dans la région et de par le monde, notamment en France. Les débats restent intenses ; les oppositions, souvent violentes. Filip Reyntjens, en s'appuyant sur des faits communément admis, offre des clés de lecture pour une interprétation plus sobre de ce qu'on a appelé le " dernier génocide du XXe siècle ".

08/2021

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Histoire internationale

L'Eglise chrétienne au Rwanda pré et post-génocide

D'avril à juillet 1994, le génocide des Tutsi a ensanglanté tout le Rwanda, l'un des pays les plus christianisés d'Afrique Noire. Pourquoi les Eglises locales, qui avaient la réputation d'être vivantes et fortes, n'ont-elles pas été capables d'opposer une résistance au déferlement du " crime des crimes " ? A quel niveau des consciences s'est donc arrêtée la pénétration du message biblique diffusé par les missionnaires depuis plus d'un siècle : " tu ne tueras point " ? Le régime du Front Patriotique Rwandais/FPR, qui a pu stopper le génocide en remportant la victoire militaire, est en place depuis lors ; il a accusé l'Eglise d'être en grande partie responsable de la division " ethnique " du peuple rwandais ayant abouti au génocide des Tutsi. Qu'en est-il réellement ? L'union mythique préexistait-elle sous l'autorité traditionnelle des seuls bami ? L'Evangile est-il un facteur de changement spectaculaire ou plutôt un ferment lent insufflé à la société dans son ensemble ? Fort de son expérience du terrain pré et post-génocide, l'auteur analyse tour à tour les rapports Etat/Eglise, l'irruption des innombrables nouvelles Eglises sur le marché de la Foi, le contraste croissant entre riches et pauvres, l'enseignement de l'Histoire nationale, ce que recouvre le terme " ethnie ", la juridiction populaire rurale " gacaca " appliquée à plus de 100 000 présumés " génocidaires " ; enfin, il réfléchit sur la manière dont a été établi le deuil national et sa réelle portée au sein de la population.

06/2011

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Histoire internationale

Rwanda, face à face avec un génocide

Rwanda. Avril-juillet 1994. Cent jours, un million de morts, cent vingt-cinq mille détenus dans les prisons et les cachots. Dix ans plus tard, s'est ouvert à Arusha devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda l'un des grands procès de l'histoire : Militaires II. La barbarie à entendre... et à juger. Didier Patry, membre d'Avocats sans frontières, se trouve impliqué dans ce drame et ses conséquences. Parce que tout accusé a droit à une défense, il a choisi d'affronter l'horreur. Sa destination ? Le cloaque de l'humanité. Voyage sans escale. Un voyage qui le place autant face à un génocide qu'à lui-même. Mal-être suscité par la défense du capitaine Innocent Sagahutu, présumé responsable du viol et de l'assassinat du Premier ministre ainsi que des meurtres de dix Casques bleus belges de la Minuar, ou par le souvenir d'un précédent séjour au Rwanda pour assurer la défense d'un instituteur présumé génocidaire encourant la peine de mort ? Aux enfers descendus, en deçà de l'Histoire, au-delà des massacres, ce livre personnel, sobre, nourri de témoignages inédits, sans volonté de prendre parti en faveur d'un camp ou d'un autre, est le journal d'un homme et d'un avocat devant plaider l'implaidable. Un document intense et mouvant, un témoignage remarquablement écrit afin que la mémoire ne soit plus l'amnésie du présent, que l'histoire des uns ne s'inscrive plus dans le rejet des autres et que l'homme n'apprenne plus la géographie par les drames de l'histoire.

04/2006

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Histoire internationale

Faire face au négationnisme du génocide des Tutsi

Le génocide et sa négation sont structurellement liés. Avant d'être accompli, le projet génocidaire est dissimulé ; pendant son accomplissement, la réalité de l'extermination est démentie ; après avoir été perpétré, la nature même du génocide est déniée. Après le génocide des Arméniens, des Juifs et des Tziganes, celui des Tutsi du Rwanda confirme cette règle. Pour parer à l'inflation des tentatives falsificatrices des nouveaux assassins de la mémoire, Josias Semujanga et Jean-Luc Galabert ont fait appel aux plus éminents experts du négationnisme du dernier génocide du XXe siècle. Leurs contributions permettent d'en comprendre les différentes facettes : sa genèse, ses procédés, ses motivations, ses déclinaisons, ses conséquences, ses acteurs et ses relais. Ouvrage de référence, Faire face au négationnisme du génocide des Tutsi est un antidote au poison de la négation. Ce livre est un outil indispensable à tous ceux qui veulent préserver la portée politique et le pouvoir d'interrogation de notre humanité que portent la pleine mémoire et histoire des génocides.

03/2013

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Rwanda

Tout les oblige à mourir. L'infanticide génocidaire au Rwanda en 1994

La logique génocidaire à son point d'incandescence : l'infanticide. Un questionnement sur la place des femmes dans les massacres à l'occasion de la commémoration des trente ans du génocide. En 1994, le génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda n'épargne pas les relations les plus intimes. Dans certaines familles " mixtes ", des grands-parents, des oncles, des tantes, des cousins, des maris, et même des pères ou des mères, s'en prennent à leurs proches. Ainsi de Béata Nyirankoko et Patricie Mukamana. Après plusieurs semaines de massacres sur tout le territoire, ces deux paysannes hutu se résignent à tuer les enfants qu'elles ont eus avec leur maris tutsi. A partir d'entretiens, d'archives judiciaires et d'observations, cette enquête donne à entendre les voix des deux mères et celles de différents membres de leur famille, accusés ou rescapés. Interrogeant le rôle des femmes et des rapports de genre dans les tueries, elle dévoile certains rouages essentiels du retournement des liens affectifs et sociaux à l'oeuvre durant un génocide commandité par l'Etat, mais massivement exécuté par la population.

03/2024

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Histoire internationale

Rwanda et reconnaissance du génocide. 2e édition

La reconnaissance du génocide est un concept philosophique à part entière. Défini comme le processus perpétuel de l'interprétation des faits, nous nous interrogeons sur l'utilisation d'un tel concept dans le cadre du génocide rwandais. Au printemps 1994, les massacres perpétrés sont d'une violence absolue. Une génération après le génocide, la reconnaissance est peut-être le concept idoine pour analyser les faits. Une approche en trois phases nous semble nécessaire : une phase historique, une phase juridique et une phase philosophique. Le cadre historique permet d'avoir un esprit critique sur le génocide. La phase juridique reprend les travaux du Tribunal pénal international pour le Rwanda, travaux qui restent encore trop rarement étudiés. Enfin, la phase philosophique, au coeur de notre sujet, pose les fondements d'une nouvelle philosophie de la reconnaissance adaptée au génocide.

03/2016

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Histoire internationale

Les Etats-Unis et le Rwanda génocidaire. Comprendre un manquement diplomatique fatal

Les manquements américains au Rwanda à la veille du génocide de 1994 ne s'analysent pas sans tenir compte du poids des éléments du contexte géostratégique et géopolitique du moment. Ce livre part de la primauté des intérêts diplomatiques en Afrique, qui marqua l'implantation géographique des Américains et des Soviétiques sur le continent, pour montrer que, pendant la guerre froide, ce positionnement déboucha, en Afrique du centre, sur la crise des frontières entre les deux hyperpuissances. En 1986, le dégel Est-Ouest modifia considérablement la cartographie, la structure et la caractérisation des conflits inter et infra-étatiques : le symptôme en est la Somalie des seigneurs de guerre, où s'embourba l'armée américaine en 1993. L'époque offre des opportunités de délitements sociopolitiques : le Rwanda est le syndrome d'une époque nouvelle où de vieux conflits identitaires internes se réveillent. L'opposition ethnicisée des Tutsi et des Hutu, ouverte par la révolution de 1959, gagne en intensité, débouchant sur la guerre civile (1990-1993) et le génocide (1994). La diplomatie américaine est devenue frileuse et cynique face à un monde désormais illisible, aidée en cela par les incertitudes de la géopolitique des Grands Lacs, où le pivot ougandais a pris une importance stratégique majeure. Depuis le génocide, les péripéties de la diplomatie américaine face au président Kagamé et aux soubresauts de la zone sont toujours confuses et floues.

06/2019

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Histoire internationale

Rwanda . Gouverner après le génocide

Le Rwanda d'après le génocide est loué pour sa bonne gouvernance technocrato-bureaucratique et les performances socio-économiques qui en résultent. En focalisant sur cette gouvernance politique, Filip Reyntjens montre l'autre face de la médaille. Il étudie la façon dont le Front patriotique rwandais (FPR) a pu, après sa victoire militaire en 1994, établir et consolider son hégémonie. Son pouvoir sans partage repose sur l'élimination de l'opposition et de la société civile, l'organisation d'élections profondément viciées, la promulgation de lois criminalisant les opinions dissidentes et la terreur d'Etat. Le régime a massacré ses propres citoyens à grande échelle, tant au Rwanda qu'en République démocratique du Congo. Il a marginalisé la majorité Hutu, notamment en la déclarant collectivement coupable du génocide des Tutsi. La gestion de l'information a été l'instrument central de ce projet hégémonique : le FPR s'est arrogé le monopole de la vérité sur le passé, le présent et l'avenir du pays, ce qui lui a permis d'affronter le monde avec arrogance et d'imposer la tolérance pour ses propres crimes. La gouvernance politique gravement défectueuse a engendré une grande violence structurelle qui pourrait provoquer de nouveaux conflits au Rwanda et au-delà de ses frontières.

07/2014

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Réalistes, contemporains

La Fantaisie des Dieux. Rwanda 1994 : au coeur du génocide

Il n'y avait plus de mots. Juste ce silence. Epais, lourd. C'était un génocide, le troisième du XXe siècle, celui des Tutsi du Rwanda. Il faisait beau, il faisait chaud. Nous avions pénétré le monde du grand secret. Sur les collines de Bisesero, des instituteurs tuaient leurs élèves, des policiers menaient la battue. C'était la " grande moisson ". François Mitterrand niait " le crime des crimes ". Comment raconter ? Nouvelle édition augmentée d'une postface inédite des auteurs.

04/2024

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Histoire internationale

Le génocide au village. Le massacre des Tutsi au Rwanda

Fruit d'une enquête d'une dizaine d'années dans une commune du Rwanda, cette histoire "à la loupe" reconstitue, à travers ses lieux, ses acteurs et ses rescapés, l'exécution à l'échelle locale du dernier génocide du XXe siècle, concentré sur quelques mois (d'avril à mi-juillet 1994), et révèle la très grande proximité géographique, sociale, familiale des bourreaux et de leurs victimes. Nourri des témoignages aux procès, ceux des survivants, des tueurs et des témoins, mais aussi de déambulations sur les lieux de l'extermination, le récit met en lumière les mécanismes de ces massacres entre voisins et la créativité meurtrière des bourreaux qui ont assuré la redoutable efficacité du génocide des Tutsi. Il éclaire l'ampleur de la participation populaire, ainsi que le rôle des imaginaires de guerre défensive et d'animalisation des victimes qui ont animé les tueurs. Ce texte est aussi l'histoire de la confrontation d'un chercheur à la violence inouïe d'une parole et de la commotion produite par les traces physiques de l'extermination. A ce titre, il invite à une réflexion sur les manières d'écrire l'histoire d'un événement dont tant de dimensions demeurent inédites au regard des autres configurations de violence extrême.

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Rwanda

Le génocide au village. Le massacre des Tutsi au Rwanda

Fruit d'une enquête d'une dizaine d'années dans une commune du Rwanda, cette histoire "à la loupe" reconstitue, à travers ses lieux, ses acteurs et ses rescapés, l'exécution à l'échelle locale du dernier génocide du XXe siècle, concentré sur quelques mois (d'avril à mi-juillet 1994), et révèle la très grande proximité géographique, sociale, familiale des bourreaux et de leurs victimes. Nourri des témoignages aux procès, ceux des survivants, des tueurs et des témoins, mais aussi de déambulations sur les lieux de l'extermination, le récit met en lumière les mécanismes de ces massacres entre voisins et la créativité meurtrière des bourreaux qui ont assuré la redoutable efficacité du génocide des Tutsi. Il éclaire l'ampleur de la participation populaire, ainsi que le rôle des imaginaires de guerre défensive et d'animalisation des victimes qui ont animé les tueurs. Ce texte est aussi l'histoire de la confrontation d'un chercheur à la violence inouïe d'une parole et de la commotion produite par les traces physiques de l'extermination. A ce titre, il invite à une réflexion sur les manières d'écrire l'histoire d'un événement dont tant de dimensions demeurent inédites au regard des autres configurations de violence extrême.

02/2024

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Histoire internationale

Rwanda, racisme et génocide. L'idéologie hamitique

La catastrophe extrême a été le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994, accompagné du massacre de Hutu considérés comme traîtres à leur "sang". Les efforts de reconstruction sont visibles, parfois même spectaculaires. Mais, depuis vingt ans, les violences dérivées n'ont pas cessé dans la région, notamment dans l'Est du Congo. L'objet de ce livre se situe dans une longue durée, jusqu'au temps présent, mais surtout en amont de la crise des années 1990, afin de mettre au jour la construction de l'idéologie distinguant les "vrais Africains" des "faux nègres", ceux qu'on a appelés les Hamites depuis les années 1860 dans la littérature spécialisée de l'époque. Ce schéma racial est né dans le même creuset intellectuel que celui opposant Aryens et Sémites, c'est-à-dire le fantasme qui a embrasé l'Europe dans les années 1930-1940. Le génocide des Tutsi n'a pas été improvisé en fonction d'une conjoncture. Il n'était pas non plus une fatalité inscrite dans les gènes de la population rwandaise : ce n'est pas un objet ethnographique. Il est le produit, très moderne, d'une option politique extrémiste, jouant ouvertement du racisme comme arme de contrôle du pouvoir. Les médias qui en ont été les vecteurs efficaces l'attestent sans ambages. Mais cette mise en condition de tout un pays aurait été impossible sans l'inscription durable dans la culture de la région des Grands lacs d'une idéologie intrinsèquement raciste, discriminant, sous les étiquettes hutu et tutsi, des autochtones et des envahisseurs, une majorité naturelle et une minorité perverse, le "vrai peuple" rwandais et une race de "féodaux". Les auteurs ont travaillé depuis des années sur ce chapitre durablement méconnu de l'histoire de l'Afrique, qui est à la fois celui d'une anthropologie devenue folle et celui de manipulations politiques de diverses provenances.

09/2013

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Histoire internationale

Paroles d'honneur. La vérité sur les génocides au Rwanda

Les Romains disaient déjà : "Malheur aux vaincus". Vingt ans après, l'Histoire a manifestement été écrite un peu vite et la vérité sur les atrocités commises au Rwanda reste "taboue". Un témoin d'exception, le capitaine Paul Barril, a assisté aux prémices lu drame et a rencontré les principaux protagonistes. t dévoile pour la première fois les éléments factuels en sa possession. Loin de nier le génocide, il s'attache à désigner les vrais responsables et à honorer la mémoire des victimes de tous bords, Hutus comme Tutsis. Il révèle les motivations véritables qui ont inspiré l'incroyable mise en cause de la France, de ses gouvernants et de son armée par les actuels dirigeants du Rwanda et leurs soutiens inconditionnels (associations et journalistes). BBC a diffusé en octobre 2014 un documentaire inédit, "Rwanda's untold story", qui provoque une crise aiguë avec le Rwanda confirmant les révélations de Paul Barril. Ce livre met chacun devant ses responsabilités, face aux victimes et face à l'Histoire. Il ne ressasse pas une actualité dépassée : il est au contraire au coeur des relations actuelles entre la France et une partie de l'Afrique.

12/2014

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Histoire internationale

Le génocide des Tutsi du Rwanda

D'avril à juillet 1994, entre 800 000 et 1 million de Tutsi sont exterminés au Rwanda. Le dernier génocide du XXe siècle ne s'inscrit pourtant pas dans une histoire séculaire d'antagonisme ethnique. Il est le produit d'un racisme importé des sciences coloniales et réapproprié par une partie des acteurs politiques rwandais et de la population. Cet ouvrage analyse l'émergence et les évolutions de ce racisme, et la manière dont il conduisit au génocide et fut mis en actes par les pratiques de violence. Il montre ainsi que l'extermination des Tutsi, quoique n'étant pas inéluctable, ne fut ni un accident ni une réaction spontanée. En évoquant aussi bien les tueries au plus près de leurs conditions d'exécution que le rôle des acteurs de l'Etat et de la communauté internationale, tout particulièrement l'ONU et la France, l'auteur inscrit cet événement au coeur de notre XXe siècle et des enjeux contemporains. L'analyse des questions mémorielles et judiciaires, et de la sortie du génocide, permet enfin de comprendre que ses conséquences se font ressentir aujourd'hui encore dans tous les aspects de la vie sociale.

08/2018

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Histoire internationale

Ma mère m'a tué. Survivre au génocide des Tutsis au Rwanda

" Je m'appelle Albert Nsengimana et j'aimerais vous raconter mon histoire. Je voudrais d'abord parler de ma vie avant l'année 1994. Je pense que cette année est lourde de signification pour nous, les Rwandais, car c'est alors qu'a eu lieu le génocide contre les Tutsis. J'avais à peine sept ans ". Vingt-cinq ans après cette tragédie qui aura duré cent jours et conduit au massacre de près d'un million de personnes, Albert, aujourd'hui âgé de trente et un ans, témoigne pour la première fois dans ce document exceptionnel. Alors que sa mère, une Hutue, a orchestré et accompagné la tuerie de ses propres enfants, qu'elle a pour certains d'entre eux livrés elle-même à des miliciens hutus qui perpétraient les massacres, Albert échappe miraculeusement à la mort. A travers ce récit qui dépasse l'entendement, Albert a trouvé la force de dire au monde : " Plus jamais ça ". Son histoire démontre la capacité de résilience du peuple rwandais, les difficultés que ce pays doit affronter et la nécessité du pardon à l'heure où les premiers génocidaires sortent de prison... Face à des drames personnels d'une telle ampleur et d'une insoutenable violence, la voie de la résilience est-elle concevable ?

04/2019

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Théâtre

Un Mwami au Rwanda

Le Mwami Yuhi Musinga mène une vie paisible dans son royaume avec ses sujets. L'arrivée de prêtres catholiques, en soutien à la colonisation belge et en quête de nouveaux pâturages à la chrétienté, perturbe la quiétude du Rwanda. Les prêtres exigent du Mwami et de ses sujets de se convertir au catholicisme, donc de renier leur religion ancestrale et leurs traditions. Ce qu'il refuse, bien entendu L'administrative coloniale empiète sur son autorité en cassant un jugement qu'il avait rendu à l'un de ses sujets et vendent une partie de son territoire aux Anglais. Un bras de fer, à l'issue incertaine, s'engage entre les deux partis. Que peut-il faire face à une coalition de la toute puissante Eglise catholique et de l'imposante administration coloniale ? L'auteur pose ici les problèmes suscités par la colonisation et l'évangélisation en Afrique qui ont souvent abouti à des conflits parfois dramatiques.

01/2019

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Histoire internationale

Rwanda 1994-2014. L'Eglise et la société dans la tourmente face au génocide

En 1994, le Rwanda a connu une crise sociale qui s'est soldée par le génocide des Tutsi. Huit cent mille personnes furent victimes de cette tragédie, en cent jours seulement. Dans la recherche des causes, certains considèrent que l'Eglise du Rwanda a contribué à maintenir divisée la nation. Les mêmes disent qu'elle a non seulement recréé les ethnies dans un pays où l'on ne connaissait que la "rwandité" et la lutte des classes entre riches et pauvres, mais aussi qu'elle a participé au génocide soit passivement soit directement. Ainsi furent détruites les bases sur lesquelles l'Eglise se fondait au moment même où, pour la pastorale unitaire, le Synode africain optait de construire une "Eglise famille" qui exclurait tout ethnocentrisme et tout particularisme excessif sur le continent. Dans ce travail, nous entendons partager une information, une réalité à laquelle nous voulons donner forme. Et l'information est la perception de la différence, dans l'analyse du phénomène du génocide, pour comprendre qui sont les vrais auteurs et quelles sont leurs motivations. Nous empruntons le chemin du sensible vers l'intelligible, de l'opinion vers l'analyse scientifique du problème. Nous voulons aller au-delà du sens commun pour arriver à la réalité du phénomène social. En effet, celle-ci est supérieure, même si elle n'est pas indépendante de l'expérience. Le génocide n'étant pas une crise ecclésiale mais sociale, il est normal que la sociothérapie à proposer regarde la société rwandaise entière. Notre travail n 'accuse personne. Il définit les responsabilités entre différents acteurs sociaux, tout en proposant une sociothérapie pour un Ruanda nouveau. Il s'adresse non seulement aux Ruandais mais aussi à tout pays susceptible de connaître des divisions et soucieux de réconciliation.

07/2014

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Sciences politiques

L'ETAT CRIMINEL. Les génocides au XXème siècle

Le XXe siècle aura eu le triste privilège de connaître la barbarie organisée, administrée, étatisée - dont le génocide reste la variante la plus affreuse. Qu'est-ce qu'un génocide ? Cet essai n'est pas un catalogue de l'horreur. Il est d'abord une tentative d'intelligibilité face à l' " Etat criminel ". On y trouve les faits sur les génocides et autres massacres " génocidaires ", de la Shoah aux violences de Bosnie et du Rwanda. Plus profondément, Yves Ternon, en utilisant les outils des différents spécialistes des sciences humaines, s'efforce de rendre raison du phénomène qui hante notre histoire contemporaine.

01/1995

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droit pénal international

Génocidaire(s). Au coeur de la justice internationale pénale

Tout semble avoir été dit sur ces procès et tout a été entendu, à l'exception d'une voix : celle des génocidaires. Le procès de Nuremberg a 75 ans en 2021 et l'inventaire de son héritage est encore loin d'être acquis tant la justice internationale pénale est présentée comme la réponse la plus adéquate aux crimes de masse que sont les génocides, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre. Nuremberg est un sujet inépuisable et des ouvrages ne cessent d'être publiés sur ce procès historique et hors normes, père de toutes les croyances en une humanité meilleure qui dit " Plus jamais ça ! ". Tout semble avoir été dit sur ces procès et tout a été entendu. L'auteur entend renouveler les regards portés sur le sujet, en renversant la perspective habituelle, généralement située du côté de la norme, de l'institution ou des victimes. C'est à partir d'un matériau unique sur l'expérience judiciaire et pénale (une soixantaine d'entretiens réalisés avec les plus grands criminels jugés par des juridictions internationales pénales) qu'il fait émerger des savoirs cruciaux sur la mise en oeuvre, la rationalité et l'impact réel de cette nouvelle forme de justice à vocation universelle. Ces personnes - appelées communément génocidaire(s) -, l'auteur les a rencontrées et écoutées longuement, non pas pour étudier leur passage à l'acte criminel comme c'est généralement le cas, mais pour mieux appréhender, grâce à l'analyse de leur trajectoire et de leur expérience, les rouages, le fonctionnement et les fondements des instances internationales pénales. Présenter leur point de vue et leur ressenti face à la justice permet de décrire la manière dont cette justice est appréhendée par les auteurs de crimes de masses, de produire un témoignage de l'expérience pénale vécue et d'analyser le fonctionnement de cette institution par un prisme nouveau : celui des personnes jugées.

12/2022

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Technologies

Statistique industrielle. Systèmes de mesure, estimation, échantillonnage et maîtrise statistique des procédés

La quantité de données collectées et stockées par les entreprises n'a jamais été aussi importante qu'aujourd'hui, entraînant un bond en avant de la statistique industrielle qui permet d'utiliser ces données dans le but de contrôler, fiabiliser et optimiser les procédés industriels. Fruit de l'expérience d'un statisticien et d'une chercheuse, cet ouvrage à destination des ingénieurs détaille dans une première partie les quatre piliers de la statistique industrielle l'analyse, l'évaluation et la maîtrise des systèmes de mesure ; la maîtrise statistique des procédés ; l'échantillonnage ; l'estimation. Sept cas d'étude concrets issus de problèmes industriels dans des domaines aussi variés que la microélectronique, l'aéronautique, l'industrie pharmaceutique... viennent ensuite illustrer et développer la partie théorique pour apporter une approche terrain.

01/2021

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Histoire internationale

Un sachet d'hosties pour cinq. Récit d'un rescapé du génocide des Tutsi commis en 1994 au Rwanda

Un sachet d'hosties pour cinq est un témoignage qui ne laisse pas indifférent. César relate ce qui est arrivé au jeune homme de vingt ans qu'il a été. Il aborde sa survie avec pudeur et précision. Il a le souci d'épargner le lecteur, en l'invitant aussi à un voyage au coeur de sa vie d'enfant et de collégien, de sa famille, ainsi que dans l'histoire de son peuple et de son pays. Bien qu'il n'ait eu aucun contrôle sur les événements, son espoir et sa détermination à survivre se sentent dès le début de son récit. Avec finesse et un peu d'humour, il nous embarque dans sa quête philosophique pour comprendre l'Homme lorsqu'il est confronté à l'indicible. Comment Lui faire encore confiance lorsque même notre ami souhaite notre mort ? Comment organiser la survie dans un contexte hostile ? A quoi peut-on penser lorsque l'on est confronté à la mort des autres et à la sienne, imminente ? Autant de questions qui nous amènent à nous interroger sur notre rapport à l'autre, sur notre rapport à la manipulation des masses, sur notre sensibilité face aux risques de crimes contre l'humanité et de crimes de génocide. César est le seul rescapé des six enfants de sa famille. Sa mère a également survécu mais il ne le saura et ne la reverra que plusieurs mois après la déclaration de fin du génocide. Celui-ci a emporté soixante-trois membres de sa famille, élargie à ses grands-parents, tantes, oncles, cousines et cousins. Trois ans après le génocide, César réussit à obtenir un visa pour la Suisse. Il y suit une formation universitaire et y fonde une famille. A côté de ses tâches professionnelles et de son rôle de père de famille, il ne cesse de parcourir la Suisse et l'Europe pour témoigner en mémoire des siens et, surtout, pour sensibiliser aux dangers de la haine et de ses discours ainsi que pour proposer des alternatives.

03/2016